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Pont Saint-Etienne, la Vienne, blanchisseuses Les Ponticaudes qui ne travaillent pas dans les fabriques voisines ont pour principale activité de laver le linge des « Vilaudes », les bourgeoises et commerçantes de Limoges. Sur ce très beau cliché, deux lavandières tordent un drap pour l’essorer, tandis que plusieurs autres, agenouillées dans leur bachou et armées de leur peiteu, lavent le linge de leurs pratiques (clientes) dans la rivière. Cette activité disparut définitivement après la Seconde Guerre mondiale avec l’essor des blanchisseries industrielles et des machines à laver. cote : CPLim0263 (Bfm Limoges)
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De quelques manifestations de la mentalité primitive en Limousin Yvonne Gravelat-Clancier connue aussi sous le nom d'Anne Clancier fut médecin, psychiatre, psychanalyste membre de la Société psychanalytique de Paris. Ex-interne des Hospices de Limoges, externe des Hôpitaux de Paris, elle soutient sa thèse avec cet ouvrage en 1940 devant un jury présidé par le professeur Laignel-Lavastine. D'orientation sociologique, citant notamment Durkheim et Lucien Lévy-Bruhl, son étude est alimentée par de très nombreux exemples de pratiques limousines et conclut à la persistance « des caractères de l'esprit primitif, quoique affaiblis et refoulés, chez tous les hommes » Anne Clancier fut aussi l'épouse de Georges-Emmanuel Clancier. cote : MAG.P LIM 54135 (Bfm Limoges)
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Prénoms et sobriquets d'une paroisse de Corrèze Courte étude sur les noms et surnoms de personnes du village de Saint-Martial-de-Gimel au XVIIe siècle en Corrèze. cote : MAG.P LIM 40891 (Bfm Limoges)
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Histoire d'un jeune menuisier de Limoges né les premiers jours de son siècle adressée à ses anciens camarades originaires de son pays et aux artisans de Brives et de Tulle Le récit singulier d'un menuisier qui se fait appeler Finou. Un menuisier fort lettré toutefois, qui écrit avec élégance au sujet de son enfance dans la campagne limousine et se montre respectueux de sa famille et de ses pairs. Le livre débute par plusieurs dédicaces adressées à ses amis d'enfance, aux braves artisans, à son père, sa mère, sa tante, etc. "Mes ouvrages vous instruiront, j'en suis sûr,[...] vous verrez comment le hasard, en me faisant passer par tous les degrés de la fortune et du malheur, a fait de moi un être singulier, qui a figuré dans toutes les classes comme géomètre, architecte, mécanicien, maître de danse, ouvrier et maman." cote : MAG.P LIM 18294 (Bfm Limoges)
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Congrès régional de Folklore Compte-rendu de la journée d'études organisée le 4 juin 1944 à Limoges par le Centre d'Etudes Régionalistes de Limoges. On y trouve des allocutions des plus grands érudits locaux de l'époque : Franck Delage, René Farnier, Marguerite Genès, Antoine Perrier, Louis de Nussac, Jean Rebier, etc. cote : Mag P LIM 50295 (Bfm Limoges)
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A travers nos provinces Recueil des articles de Louis Lacrocq parus dans le "Courrier du Centre" et le "Limousin de Paris" entre 1923 et 1928. L'auteur évoque des faits et des personnages, des monuments, des coutumes, des artistes des provinces de la Marche, Berry, Limousin, Quercy, Périgord, Angoumois. Avocat à Guéret, président de la vénérable société des sciences naturelles et archéologiques de la Creuse, Louis Lacrocq est dans la pure tradition des érudits locaux du XIXe siècle, passionné d'histoire et d'archéologie. Outre ses articles, on lit doit notamment un livre exhaustif sur les monuments religieux de la Creuse : Églises de France. Creuse, (ed. Letouzey et Ané, 1934), ouvrage qui fait toujours autorité. cote : MAG.P LIM 33358 (Bfm Limoges)
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Airs limousins, 2 sélection de chants et airs populaires anciens et nouveaux, transcription au piano. Musicien et compositeur limousin François Sarre (1854-1942) est surtout connu des limousins pour sa chanson "lo Brianço" (La Briance, une rivière de Haute-Vienne) sur un poème de Joseph Mazabraud. Très attaché à la culture populaire occitane, il compose et adapte de nombreuses mélodies populaires, mais il est aussi l'auteur de nombreuses romances dans le goût du temps. François Sarre est enfin un fervent pédagogue très engagé dans l'enseignement musical en France. il publie d'ailleurs une méthode de solfège. cote : MAG.P LIM PAR.17 (Bfm Limoges)
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Airs limousins, 1 sélection de chants et airs populaires anciens et nouveaux, transcription au piano. Musicien et compositeur limousin François Sarre (1854-1942) est surtout connu des limousins pour sa chanson "lo Brianço" (La Briance, une rivière de Haute-Vienne) sur un poème de Joseph Mazabraud. Très attaché à la culture populaire occitane, il compose et adapte de nombreuses mélodies populaires, mais il est aussi l'auteur de nombreuses romances dans le goût du temps. François Sarre est enfin un fervent pédagogue très engagé dans l'enseignement musical en France. il publie d'ailleurs une méthode de solfège. cote : MAG.P LIM PAR.18 (Bfm Limoges)
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15 contes et légendes du Limousin cote : MAG.P LIM 51750 (Bfm Limoges)
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La foire de Noël Les foires aux bestiaux permettaient à de nombreux éleveurs de la région de venir vendre et acheter du bétail. Celle de Limoges avait lieu su l'actuelle place Winston Churchill. On aperçoit au fond de l'image l'ancien musée de porcelaine Adrien Dubouché, avant sa reconstruction par un autre édifice en 1900. Jean-Baptiste Audiguet (1811-1897) est un des pionniers de la photographie professionnelle à Limoges. Né à Bellac dans un milieu modeste, il se lance dans la photographie à la fin des années 1850 et devient le grand portraitiste de la société limougeaude du Second Empire et de la Troisième République. C'est aussi le premier photographe connu à proposer des vues de la ville et de ses alentours, avec une parfaite maîtrise de la composition et une sensibilité esthétique surprenante. cote : 9Fi502/22 (Bfm Limoges)
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Ce qu'on a oublié de montrer au Président de la République : la rue de la Boucherie à Limoges. Illustration de couverture du Petit journal du 21 septembre 1913. Le président Raymond Poincaré est alors en voyage officiel dans la région. Depuis 1224, la corporation des Bouchers de Limoges possède le privilège, octroyé par Saint-Louis, d'escorter les souverains et princes royaux à leur entrée dans la ville. Pourtant, Le Protocole oublie de faire passer le cortège présidentiel dans la pittoresque rue de la Boucherie, décorée pour l'occasion par la corporation des Bouchers. Ce fut un drame local retentissant... Bfm Limoges.
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Femme en barbichet Le barbichet à larges ailes de mousseline, brodées de dentelles et amidonnées est une coiffe traditionnelle porté en haut Limousin Elle se développe vers 1835-1840, avec la venue des broderies d'Aixe sur Vienne et voit son apogée vers l'an 1880. C'est la coiffe réservée aux cérémonies et fêtes dominicales. Fragile et coûteux pour la finesse de sa dentelle, c'est un trésor de famille qu'on aime à monter, mais aussi pour les auteurs du Félibre à chanter et louer. Fonds Jean-Baptiste Boudeau, boite 171 (Bfm Limoges).
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La Peinture céramique au cimetière de Limoges : un art populaire limousin. Léon Jouhaud n'est pas seulement le formidable émailleur que l'on connait - celui qui innova la façon de travailler l'émail et le transposa vers les grands mouvements artistiques de son temps (fauvisme, cubisme, pointillisme...)- il écrivit également au sujet de l'histoire de l'émail et plus largement l'histoire limousine. "D'abord dédaigneux, j'ai jeté un regard sur ces pauvres choses et ces pauvres choses se sont montrées moins banales que je n'avais cru. je les ai scrutées avec plus d'attention et j'ai vu se révéler derrière toute l'âme limousine si simple par moments, si complexe à d'autres, et qui a inconciemment imprimé là sa signature". cote : MAG.P LIM 19328 (Bfm)
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Etrennes à messieurs les riboteurs Les suppléments aux Ecosseuses ou Margot la mal-peignée, en belle humeur et ses qualités Fils d'un cabaretier, Jean-Joseph Vadé est l'auteur de nombreuses poésies, fables, vaudevilles, parodies. On lui doit l'invention du gente "poissard" dont le texte semble être un exemple... Ce "Corneille des Halles" tel qu'on le surnomma adopte un esprit railleur, dans un style vif, empruntant des expressions triviales et osées. cote : MAG.P LIM F5488/100 (Bfm Limoges)
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Note sur la conformation particulière de la tête observée dans le Limousin D'ou vient ce conseil donné aux sages-femmes limousines de donner à l'enfant une tête en "forme de courge" ? Ce modelage de la tête a-t-il à voir avec l'intelligence ? Extrait du compte-rendu des travaux de la XXVIe session du Congrès scientifique de France (3e section : sciences médicales) tenu à Limoges en septembre 1859 cote : MAG.P.LIM B 1094 (Bfm Limoges)
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Hymne pour les Ostensions de 1876 cote : Ass 188 (Bfm Limoges)
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Les Français peints par eux-mêmes : le Limousin Émile de La Bédollière (1812-1883) était un écrivain touche-à-tout, avocat de formation. Jouissant en son temps d'une certaine notoriété en tant que journaliste, il écrivit surtout pour le quotidien Le Siècle. Comme traducteur de l'anglais, il fit notamment l'immense succès français de La Case de l'oncle Tom, le grand roman anti-esclavagiste de Harriett Beecher Stowe. Aussi chansonnier et bon-vivant, il était membre de deux des goguettes les plus célèbres de Paris : La Lice chansonnière et La société du Caveau. Voyageur et adepte des physiologies, ces caricatures de mœurs très en vogue à l'époque, c'est lui qui rédigea (d'après des témoignages, sans visiter la région) le présent portrait des Limousins, qui figure dans le 7ème volume de l'énorme somme de textes réunis par l'éditeur parisien Léon Curmer (1801-1870) sous le titre Les Français peints par eux-mêmes : encyclopédie morale du dix-neuvième siècle, paru en 1841. Il s’agit d'un passage en revue de tous les types et espèces de Français, depuis « L’Épicier » qui ouvre le Tome I jusqu’au « Corse » qui clôture le Tome VIII. En tout, cette encyclopédie se compose de 5 volumes dédiés à la population parisienne (les métiers, les loisirs...) et de 3 volumes traitant des provinces et des colonies. Elle est inspirée des deux doctrines alors très à la mode : le néo-hippocratisme (les hommes sont déterminés par leur milieu) et la physiognomonie (le physique, le visage d'une personne révèle son caractère). L'ouvrage, d'abord publié en feuilleton, fait appel à de nombreuses grandes plumes de l'époque comme Balzac, Nodier ou encore Janin, ainsi qu'à de grands dessinateurs et graveurs tels Daumier, Monnier, Gavarni... Si « scientifiquement » la plupart de ces textes paraissent aujourd'hui tout à fait surannés voire ridicules, ils présentent toujours les mêmes qualités littéraires et procurent toujours plaisir et amusement au lecteur. (Baptiste Chrétien) cote : RES MAG.P LIM V90 ( Bfm Limoges)
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Emigrants et terriens Limousins et Creusois : rapport présenté à la section d'hygiène du Congrès de l'arbre et de l'eau, 20 juillet 1912 Extrait de la célèbre revue L' Arbre et l'Eau de Louis Garrigou-Lagrange. A lire : une intervention de M. Louis Bonnet, médecin, sur la situation sanitaire des émigrants limousins à Paris. cote : MAG.P LIM ASS 476 (Bfm Limoges)
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La croix de Maupuy extrait de "Creuse 1879-80", carnet de croquis. Après une belle carrière dans la haute administration, Henri Hugon consacre sa retraite à l'érudition, essentiellement l'étude du Limousin. Membre de la société des sciences de la Creuse et celle du Limousin, il fournit d'innombrables études en particulier sur l'histoire de l'art et l'archéologie. On lui doit également deux recueils de vers dans lesquels il décrit les paysages de son Guéret natal avec toujours en toile de fond l'évocation de l'Histoire. Cet historien et poète maniait également la plume à dessin et le pinceau. Il laisse des carnets de croquis conservés dans les archives personnelles de Robert Margerit (dont il était le beau-père), l'un daté de 1876 à 1879, l'autre de 1879-1880. Ses croquis empruntent les mêmes évocations que ses vers chantant la Creuse, son humilité, sa simplicité, avec de nombreux repères de lieux historiques ou archéologiques. On y voit des paysages de la campagne creusoise, mais aussi des bâtiments (châteaux, églises), des ensembles plus modestes ( détails architecturaux, ... ) Les dessins sont au crayon, retravaillés parfois à la plume ou au lavis ocre.
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De la Substitution du français au latin et au provençal à Limoges Tiré à part part extrait du "Bulletin historique et philologique", 1900 Courte communication approfondie et sur les conditions de substitution du français au latin et à l'occitan : les relations politiques de la commune de Limoges avec les rois et vicomtes, ont ainsi permis au français de s'implanter d'abord dans les textes réglementaires. Dès le XVIIe siècle, on a ainsi trois langues se parlent à Limoges : le latin pour l'érudition, le français pour le droit et l'occitan pour la farce. cote : MAG.P LIM B946 (Bfm Limoges)