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Travaux du tramway à Bonnac - Fonds Boudeau (B111-n°2024) Fonctionnant de 1908 à 1949, le réseau de tramways départementaux (Chemins de fer Départementaux de la Haute-Vienne - CDHV) fut longtemps le plus long réseau électrifié de France, avec 318 km de lignes. Le tramway ne passait pas sur la commune de Saint-Priest-Taurion, qui était déjà pourvue de deux gares "classiques" (celle du bourg et celle des Bardys), mais Jean-Baptiste Boudeau, qui s'intéressait à l'industrie et au progrès, alla dans d'autres communes pour photographier les gares et lignes de tramway. A Bonnac, en cet été 1912, c'est un tronçon de la ligne 2 Limoges-Razès qui est encore en travaux. Le réseau sera totalement achevé l'année suivante.
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Construction d'un pylône au château de Tourniol à Saint-Priest-Taurion - Fonds Boudeau (B72-n°1403) "Nous sommes le 31 mars 1911, dans le domaine de Tourniol, à Saint-Priest-Taurion. C'est la propriété de la famille Brousseaud, descendant des entrepreneurs et architectes de la fin du XVIIIème siècle. Jean-Baptiste Boudeau photographie à la fois le pylône d'une hauteur de 32 mètres, avec cinq des ouvriers à son sommet, et la base du dit pylône où sont répartis la totalité des ouvriers bâtisseurs. On en distingue huit répartis de manière symétrique, trois-deux-trois de gauche à droite ; ou un-trois-trois-un de haut en bas. Jean-Baptiste Boudeau compose ses photographies, nous le voyons ici une fois de plus. Il qualifie ce pylône de « moulin à vent », nous dirions aujourd'hui une éolienne." Texte de Vincent Brousse.
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Construction d'un pylône au château de Tourniol à Saint-Priest-Taurion - Fonds Boudeau (B72-n°1402) "Nous sommes le 31 mars 1911, dans le domaine de Tourniol, à Saint-Priest-Taurion. C'est la propriété de la famille Brousseaud, descendant des entrepreneurs et architectes de la fin du XVIIIème siècle. Jean-Baptiste Boudeau photographie à la fois le pylône d'une hauteur de 32 mètres, avec cinq des ouvriers à son sommet, et la base du dit pylône où sont répartis la totalité des ouvriers bâtisseurs. On en distingue huit répartis de manière symétrique, trois-deux-trois de gauche à droite ; ou un-trois-trois-un de haut en bas. Jean-Baptiste Boudeau compose ses photographies, nous le voyons ici une fois de plus. Il qualifie ce pylône de « moulin à vent », nous dirions aujourd'hui une éolienne." Texte de Vincent Brousse.
- Rénovation du château des Rieux à Saint-Martin-Terressus - Fonds Boudeau (B60-n°1200)
- Rénovation du château des Rieux à Saint-Martin-Terressus - Fonds Boudeau (B60-n°1199)
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Scieurs de long à Saint-Martin-Terressus- Fonds Boudeau (B49-n°1015) Avant l'avènement des grandes scieries mécanisées, le sciage de long occupait beaucoup de monde. Les scieurs installaient leur "chèvre" près du lieu de coupe et, après avoir écorcé et équarri le bois, débitaient les planches de menuiserie ou les pièces de charpente. Les Limousins s'en étaient fait une telle spécialité que beaucoup d'entre eux allaient vendre leur savoir-faire dans les régions environnantes. Le scieur d'en haut est appelé le "chevrier", tandis que le scieur d'en bas est appelé le "renard".
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Ouvriers - Fonds Boudeau (B49-n°1007) Nous ne savons pas précisément où fut prise cette photographie, peut-être dans une carrière. Les carrières étaient nombreuses dans la région. Il pouvait s'agir de véritables sites industriels possédés par de grandes sociétés ou bien, comme ici, de petites exploitations n'employant que quelques personnes. Mais ce cliché ne permet pas d'affirmer qu'il s'agit bien d'une carrière.
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Pêcheur - Fonds Boudeau (B49-n°1005) Nous ne connaissons pas l'identité de ce pêcheur ni l'endroit où est prise cette photographie. Nous savons cependant qu'il s'agit d'un ouvrier puisque nous le retrouvons à son lieu de travail sur un autre cliché de J.-B. Boudeau. Il est ici vêtu de son tablier de travail et manie une canne à pêche de fortune. Nous pouvons donc imaginer qu'il fait juste une petite pause, à moins qu'il s'agisse d'une mise en scène réclamée par le photographe.
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Scieurs de long à La Mazière, Saint-Léonard - Fonds Boudeau (B40-n°867) Avant l'avènement des grandes scieries mécanisées, le sciage de long occupait beaucoup de monde. Les scieurs installaient leur "chèvre" près du lieu de coupe et, après avoir écorcé et équarri le bois, débitaient les planches de menuiserie ou les pièces de charpente. Les Limousins s'en étaient fait une telle spécialité que beaucoup d'entre eux allaient vendre leur savoir-faire dans les régions environnantes. Le scieur d'en haut est appelé le "chevrier", tandis que le scieur d'en bas est appelé le "renard".
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Vue générale de la papeterie du Maureix, Saint-Martin-Terressus - Fonds Boudeau (B24-n°599) Vue de la la papeterie du Petit Maureix, sur la commune de Saint-Martin-Terressus. Cette usine des bords du Taurion était spécialisée dans la fabrication de papier-paille. Elle appartenait à la Société générale des Papeteries du Limousin qui, depuis 1898, regroupait d'anciennes papeteries indépendantes de Haute-Vienne, de Charente limousine et de Corrèze. Bien que n'étant pas le centre de production le plus important du groupement, l'usine du Maureix employait tout de même plus de 40 ouvriers. Le site a été converti en centrale hydroélectrique en 1930, après la construction à cet endroit du barrage de Saint-Marc.
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Villas Laffargue et Suzanne à Saint-Priest-Taurion - Fonds Boudeau (B17-n°476) Deux jolies villas de Saint-Priest-Taurion bien dans le style de leur époque. Nous voyons que celle de gauche, la villa Laffargue, est en cours de construction. Nous ne savons pas si son propriétaire est lié à la famille Laffargue de Limoges, entrepreneurs en salaisons et vinaigrerie, route de Toulouse. Ces deux villas sont encore visibles de nos jours, à l'entrée de la route de Saint-Just-le-Martel, l'actuelle rue de Lauterbourg.
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Démolition d'une maison à Montmolard, commune du Châtenet-en-Dognon - Fonds Boudeau (B17-n°481) On ne sait pas quel motif pousse ces ouvriers en sabots à démolir ce bâtiment, mais cette photographie nous rappelle, s'il le fallait, que les maisons traditionnelles limousines avaient été bâties avec un grand savoir-faire, bien souvent par les paysans qui les habitaient eux-mêmes, de milliers de pierres patiemment taillées et agencées... (le village de Montmolard est aujourd'hui plus communément appelé Le Montmolas)
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Saturnisme professionnel des ouvriers poudreurs employés dans les ateliers de décors de la porcelaine Discours prononcé à la séance solennelle de rentrée de l'Ecole [de Médecine] le 3 décembre 1896 cote : MAG.P LIM 55354/4 (Bfm Limoges)
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Une coopérative de consommation de Limoges L’Union de Limoges apparue en 1881 est une des plus importantes société de secours mutuel apparue à Limoges avec l'essor du mouvement ouvrier. En 1935 elle fédère 25% de la population totale de la cité. La société achète à bas prix les denrées, les vend dans son propre réseau de distribution, abaissant ainsi le prix de revient des produits. Au fil des années, l'Union devient une véritable entreprise agro-alimentaire avec son fournil, sa biscuiterie, ses chais et même son propre élevage à la ferme du Mas-Eloi. Elle emploie, en 1939, 490 personnes. L’Union s’affirme également comme l’un des vecteurs de l’éducation populaire. Elle bâtit sa salle de spectacle et de réunion et met à disposition une bibliothèque riche de 13.000 ouvrages en 1939. Caisse de retraite, congés maladie pour son personnel, colonies de vacances… contribuent à faire de l’Union un acteur puissant en vue d’améliorer la condition de la population ouvrière limougeaude. JM .A Paroutaud livre une étude détaillée et chiffrée du fonctionnement de cette institution locale. cote : MAG.P LIM 50294 (Bfm Limoges)