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Place Denis Dussoubs Cette place fut créée en 1712 et remodelée par Turgot vers 1770. Elle s’appela place Montmailler, place Dauphine, place des Sans-Culottes, place du roi de Rome, place de la Liberté puis place de la Révolution, avant que son nom rende finalement hommage à Denis Dussoubs, né en 1818 à Saint-Léonard-de-Noblat, figure de la Révolution française de 1848, mort sur les barricades parisiennes le 4 décembre 1851 alors qu’il manifestait contre le coup d’Etat de Louis-Napoléon Bonaparte. La statue de 1892 le montrant poing levé, haranguant la foule, fut fondue sous l’Occupation. Boite 184 (Bfm Limoges)
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L'échafaudage de Saint-Michel des Lions On a ceint d’un échafaudage le clocher de l’église Saint-Michel-des-Lions car sa boule paratonnerre a été descendue et doit être remplacée par une boule ajourée et plus légère. On aperçoit à droite, en haut de la rue du Clocher, la façade du Sans Rival, célèbre magasin de linge et de vêtements. Boîte 184 (Bfm Limoges)
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Le palais de justice Le palais de justice de Limoges fut édifié place d’Aine en 1846 par Vincent-Marie Boullé, architecte breton qui travailla plusieurs années en Haute-Vienne. Son architecture néo-classique le fait ressembler à bien des tribunaux français du 19e siècle. Le bâtiment occupe tout l'espace de la photographie qui est assez peu animée ; on aperçoit quelques enfants en mouvement au centre de la photo, et deux personnages fugaces à droite. Le poteau central sert à tenir les perches électriques nécessaires aux lignes de tramway. A noter les deux lampadaires encadrant l'escalier. Le bâtiment est celui qui existait avant le rajout d'un étage supplémentaire. Comme souvent, Jean-Baptiste Boudeau intègre son vélo posé contre un grillage dans la photo. Boîte 179 (Bfm Limoges)
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Monument des Mobiles « Vers 1891, une association d'anciens combattants prévoit la réalisation d'un monument à la mémoire de l'ensemble des soldats originaires de Haute-Vienne, morts au cours de la guerre contre les Prussiens [...]. Le comité décide de traiter avec le sculpteur Adolphe-Martial Thabard qui élabore un projet définitif en avril 1894. » (1) Achevé en 1895, situé en haut de l'avenue de la gare, il se nomme plus communément le monument des mobiles de la Haute-Vienne, du nom du 71ème régiment de mobiles de la Haute-Vienne qui a combattu durant la guerre de 1870-1871. Jean-Baptiste Boudeau le photographie de manière à lui donner du relief, donc avec une profondeur de champ, en direction des voies de chemin de fer. (1) source : Base Mérimée Boîte B1 (Bfm Limoges)
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Pille-Brive, Corrèze. Gravure extraite de " En Limousin" recueil de divers dessins de monuments limousins et préface de René Fage. La tradition locale raconte qu'il s'agirait d'une ancienne forteresse romaine qui servit de refuge au Moyen-âge puis de repère de bandits. Pourtant rien dans l'appareil des murs ne semble le confirmer. Il n'en reste pas moins que Pille-Brive, située à Chasteaux au sud de Brive est une curiosité imposante. Cette gravure fut initialement publiée dans le Bulletin de la société archéologique de Brive cote : MAG.P LIM 34062 (Bfm Limoges)
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Tulle, la cathédrale Gravure extraite de " En Limousin, recueil de divers dessins de monuments limousins et préface de René Fage". Construite au XIIe siècle, cette église abbatiale devient cathédrale en 1317 était initialement une église abbatiale. Cette gravure fut initialement publiée "Le vieux Tulle" de René Fage. cote : MAG.P LIM 34062 (Bfm Limoges)
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Tulle-église des Carmes Gravure extraite de " En Limousin" recueil de divers dessins de monuments limousins et préface de René Fage. Cette chapelle du couvent des Carmes a été élevée à la fin du 17e siècle. Son architecture est caractéristique du style classique de cette époque avec son plan octogonal, ses six chapelles saillantes, sa façade principale scandée de pilastres . L'église a cessé d'être affectée au culte par arrêté du 20 janvier 2010. Cette gravure fut initialement publiée "Le vieux Tulle" de René Fage. cote : MAG.P LIM 34062 (Bfm Limoges)
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Tombeau de Jean de Langeac, cathédrale de Limoges Gravure extraite de l' "Historique monumental de l'ancienne province du Limousin". Jean de Langeac ecclésiastique, magistrat et diplomate (ambassadeur de François 1er à diverses reprises ) fut élu évêque de Limoges en 1532. Il travailla ardemment à l’épanouissement du style Renaissance à Limoges. Achevé en 1544, soit trois ans après sa mort, ce tombeau constitue avec le jubé que Jean de Langeac fit également construire, l'un des deux beaux ouvrages de ce style Renaissance remarquable de Limoges et l'un des premiers du Limousin. Mutilé à la Révolution, il ne subsiste de ce tombeau que sa partie architecturale. Ancien élève de l'Ecole des Arts et Métiers d'Angers, Jean-Baptiste Tripon s'installe imprimeur-lithographe à Limoges. Son ouvrage majeur est celui-ci. Imprimé en plusieurs livraisons, l'exemplaire original de 1837 est devenu rare. Les érudits du XIXe siècle sont déjà très critiques sur son contenu. Alfred Leroux estime en 1888 que "c'est un fatras sans critique, une compilation lourde et terne". Il en demeure des lithographies parfois fantaisistes, voire divertissantes. cote : MAG.P LIM 33272/2
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Le Moniteur de l'inauguration (du monument Sadi Carnot) Biographie de Sadi Carnot et programme des fêtes d'inauguration des 24 et 25 juillet 1897. cote : Mag.P LIM K137 (Bfm Limoges)
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La croix de Maupuy extrait de "Creuse 1879-80", carnet de croquis. Après une belle carrière dans la haute administration, Henri Hugon consacre sa retraite à l'érudition, essentiellement l'étude du Limousin. Membre de la société des sciences de la Creuse et celle du Limousin, il fournit d'innombrables études en particulier sur l'histoire de l'art et l'archéologie. On lui doit également deux recueils de vers dans lesquels il décrit les paysages de son Guéret natal avec toujours en toile de fond l'évocation de l'Histoire. Cet historien et poète maniait également la plume à dessin et le pinceau. Il laisse des carnets de croquis conservés dans les archives personnelles de Robert Margerit (dont il était le beau-père), l'un daté de 1876 à 1879, l'autre de 1879-1880. Ses croquis empruntent les mêmes évocations que ses vers chantant la Creuse, son humilité, sa simplicité, avec de nombreux repères de lieux historiques ou archéologiques. On y voit des paysages de la campagne creusoise, mais aussi des bâtiments (châteaux, églises), des ensembles plus modestes ( détails architecturaux, ... ) Les dessins sont au crayon, retravaillés parfois à la plume ou au lavis ocre.