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Lettres à deux amis Issu d’une vieille famille de Saint-Junien, Louis Codet nait à Perpignan, puis fait à Paris de brillantes études de droit et de peinture . Dandy parisien, Louis Codet se lie d' amitié avec Guillaume Apollinaire, Marie Laurencin, André Gide, Eugène Montfort, notamment. Mobilisé dès le début de la Première Guerre Mondiale, il meurt peu de temps après, blessé par un obus. Les deux amis cités dans ces lettres sont Eugène Montfort, écrivain, fondateur et directeur de la revue Les Marges et Louis Bausil, peintre originaire de Perpignan comme Louis Codet. Elles sont particulièrement touchantes : les dernières adressées à Eugène Montfort raconte la façon dont il a été blessé, quelques notes justes et concises sur la situation du soldat et rapportent par le détail des anecdotes. Louis Codet s'y montre observateur bienveillant et délicat. "Louis Codet est une des plus pure fleurs de la littérature française. Il l'est par l'esprit, par l'humanité qui l'anime, par l'aisance du langage qu'il sert, par cet équilibre constant entre pensée et style" Pierre Camo ("Les Nouvelles littéraires", 9 août 1935). cote : MAG.LIM.46666 (Bfm Limoges)
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Méthode sur le genre épistolaire, à l'usage des collèges et autres maisons d'éducation, dédiée à Monsieur le duc d'Escars Une méthode claire et indispensable pour vos courriers de réconciliation, conseil, recommandation, avec exemples tirés de Pline le Jeune, Cicéron, J.J. Rousseau, Mme de Maintenon, etc. L'ouvrage ressemble à un autre du même sujet et plus complet " Traité élémentaire du genre épistolaire, de l'apologue et de la narration, à l'usage de MM. les humanistes du collège royal de Limoges " rédigé par J.B Vitrac. cote : MAG.P LIM L1625 (Bfm Limoges)
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Lettre d'Arsène Arsonval à un ami, depuis La Porcherie. Le grand scientifique Arsène d'Arsonval interroge assez abruptement son ami sur le préavis admis dans le pays pour congédier ses gueux : pas trop tôt, mais pas trop tard... Arsène d'Arsonval, né et mort à La Porcherie (Hte-Vienne) fut un médecin, physicien et inventeur français issu de la noblesse limousine. Il inventa notamment le galvanomètre (une sorte d'ampèremètre). Il a également perfectionné le téléphone et créa le premier modèle agréé par les PTT. Il a enfin co-inventé le vase d'Arsonval-Dewar, ancêtre de la bouteille thermos. cote : AUT68 (Bfm Limoges)
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Lettre à M. Thuillier rédacteur de la revue Le Bonhomme limousin, à Limoges, depuis Paris. Charles (Antoine) Vallon, né à Limoges et mort à Paris, fut un grand aliéniste, fondateur de la Société de Psychiatrie, ayant notamment travaillé à l'asile de Villejuif et à l'hôpital Sainte-Anne de Paris. En 1904, il est victime d'une agression au couteau par un aliéné, et le coup reçu touche la moelle et provoque une hémiplégie qui mettra longtemps à guérir. Il écrit ici à ses amis de la Revue Limousine pour les rassurer sur son état de santé, après qu'un article ait paru le concernant. cote : AUT 50 (Bfm Limoges)
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Mon cher Georges, Papa est allé fouiller dans les archives de la Préfecture Georges Emmanuel Clancier a longuement travaillé pour la rédaction de son roman Le Pain Noir, mettant à contribution toute sa famille restée à Limoges pour ses recherches. En témoigne cette lettre de la maman de Georges Emmanuel Clancier, dans laquelle elle rappelle les sources possibles de recherches. cote : MS 359/2 (Bfm Limoges, fonds Georges Emmanuel Clancier)
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La Famille limousine de Victor Hugo : une carmélite, cousine et correspondante du poète : documents inédits Présentation de la correspondance pleine de tendresse de Victor Hugo avec sa cousine germaine Marie, religieuse à Tulle, fille du colonel Louis Hugo. cote : MAG.P LIM B10066/1(Bfm Limoges)
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Tout en dégustant un bock... Né le 6 avril 1867 à Limoges, Georges Fourest suit des études de droit. Il se qualifie ensuite d’"avocat loin de la cour d’appel". A Paris, il fréquente les milieux littéraires symbolistes et décadents, collabore à plusieurs revues (La Connaissance, Le Décadent) et se rend célèbre avec La Négresse blonde (Messein, 1909, rééd. Corti 1986), préfacé par Willy, et placé sous le patronage de Rabelais. Georges Fourest fera encore paraître Contes pour les satyres (Messein, 1923, rééd. Corti, 1990) et le Géranium ovipare (Corti, 1935, réé. 1984), qui respirent une même atmosphère ludique et lubrique. Il meurt à Paris le 25 janvier 1945. Après une période de désaffection, il est peu à peu redécouvert, à mesure que se manifeste un regain d’intérêt pour la littérature 1900. « Georges Fourest était un poète français à la verve parodique et irrévérencieuse, jouant avec truculence de mots rares ou cocasses, des dissonances de ton, de l’imprévu verbal et métrique, des effets burlesques." José Corti, "Souvenirs désordonnés". cote : AUT219 (Bfm Limoges)
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Correspondance Brune (Lettres inédites) Présentation de lettres inédites provenant de papier de famille. Les unes sont écrites par le Maréchal Brune ou par sa femme ; les autres leur sont adressées ou les intéressent directement. Guillaume Marie-Anne Brune est né à Brive en 1763, fils d'un avocat au présidial de cette ville. Il fut typographe et littérateur. Monté à Paris, il adhère totalement aux idées de la Révolution et se lie avec Danton. Commence alors sa carrière militaire en 1793 contre les Vendéens. Il s'illustre à Arcole, fonda la République Helvétique et, en 1799, chasse les Anglo-russes de la Hollande par la victoire de Bergen et la capitulation d'Alkmaar. Il est nommé maréchal de France en 1804, à l'avènement de Napoléon, et gouverneur des villes hanséatiques en 1807. En disgrâce jusqu'en 1814, il se rallie aux Bourbons. Au retour de l'île d'Elbe, il accepte de l'Empereur le commandement de la division militaire de Marseille. A ce poste, il pourchasse avec force les royalistes qui opèrent dans le midi et retarde jusqu'à la fin juillet sa soumission aux nouvelles autorités issues de la seconde Restauration. Il meurt assassiné par des royalistes méridionaux à Avignon, le 2 août 1815 durant la période de la "Terreur Blanche". cote : 00 ZA1 BRU ( Médiathèque de Brive, Patrimoine local )
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"Depuis dix ans, jamais un sourire ne s'est posé sur mes lèvres..." En 1840, Marie Lafarge, accusée d'avoir empoisonné son mari, est condamnée à perpétuité. La Corrèze et l'ensemble du pays connaît alors une agitation vive autour de cette affaire, divisant la France en deux camps, les lafargistes et les antilafargistes. Il est à préciser que l'infortunée Marie Fortunée Capelle, épouse Lafarge était fille d'un colonel d'artillerie de l'Empire mais aussi petite nièce naturelle de Louis-Philippe. ... Marie Lafarge ne cessera de clamer son innocence et de l'écrire du fond de la prison où elle reste enfermée pendant 12 ans. Dans cette lettre Marie Lafarge est désespérée "Depuis dix ans, jamais un sourire ne s'est posé sur mes lèvres sans qu'un sanglot n'y accoure l'éteindre". La lettre de son correspondant lui avait redonné l'espérance mais le lendemain me sa perruche est morte : "mon amie fidèle, la compagne de mes heures noires, la consolatrice de mes longues nuits d'insomnie ...j'appartiens au malheur...le jour où je parviendrai à sortir de ses bras, ce sera pour tomber dans les bras de la mort !". Elle vient d'adresser son procès à quelqu'un qu'elle veut gagner à sa cause : "je voudrais qu'il put lire mon procès sans phrases. mes dénonciateurs et leur conduite devant avoir la meilleure éloquence pour convaincre un homme de sa trempe." collection Bfm Limoges.
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"Je vous écris à la hâte [...] la Bonne soeur m'a nommée architecte décorateur" En 1840, Marie Lafarge, accusée d'avoir empoisonné son mari, est condamnée à perpétuité. La Corrèze et l'ensemble du pays connaît alors une agitation vive autour de cette affaire, divisant la France en deux camps, les lafargistes et les antilafargistes. Il est à préciser que l'infortunée Marie Fortunée Capelle, épouse Lafarge était fille d'un colonel d'artillerie de l'Empire mais aussi petite nièce naturelle de Louis-Philippe. ... Marie Lafarge ne cessera de clamer son innocence et de l'écrire du fond de la prison où elle reste enfermée pendant 12 ans. Dans cette lettre Marie Lafarge parle de M. Orfila de la famille Lafarge qui est "huée quand elle sort. Ils ont fait deux banqueroutes frauduleuses depuis et la mère et la soeur se sont mises à vendre des légumes aux plus horribles sujets de Limoges qui en compte pas mal" collection Bfm Limoges.
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"...Lisez la lettre que j'ai reçue [...] elle soulève une grave question de médecine légale" En 1840, Marie Lafarge, accusée d'avoir empoisonné son mari, est condamnée à perpétuité. La Corrèze et l'ensemble du pays connaît alors une agitation vive autour de cette affaire, divisant la France en deux camps, les lafargistes et les antilafargistes. Il est à préciser que l'infortunée Marie Fortunée Capelle, épouse Lafarge était fille d'un colonel d'artillerie de l'Empire mais aussi petite nièce naturelle de Louis-Philippe. ... Marie Lafarge ne cessera de clamer son innocence et de l'écrire du fond de la prison où elle reste enfermée pendant 12 ans. Dans cette lettre Marie Lafarge communique à un prêtre une lettre qu'elle a reçu de Dunkerque et qui "soulève une grave question de médecine légale", confirmant l'opinion d'un professeur de l'université de Montpellier. Suit une longue explication sur les expériences chimiques qui n'ont pas prouvé qu'il y avait de l'arsenic dans le corps de Charles Lafarge.
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Mon père, ce malheureux dont le journal raconte... En 1840, Marie Lafarge, accusée d'avoir empoisonné son mari, est condamnée à perpétuité. La Corrèze et l'ensemble du pays connaît alors une agitation vive autour de cette affaire, divisant la France en deux camps, les lafargistes et les antilafargistes. Il est à préciser que l'infortunée Marie Fortunée Capelle, épouse Lafarge était fille d'un colonel d'artillerie de l'Empire mais aussi petite nièce naturelle de Louis-Philippe. ... Marie Lafarge ne cessera de clamer son innocence et de l'écrire du fond de la prison où elle reste enfermée pendant 12 ans. Dans cette lettre Marie Lafarge parle de la mort d'un de ses employés de la firme qui avait déposé contre elle au cours du procès :"priez pour cet homme, mon père ! qu'est-ce que l'injustice des hommes a subir, en face des arrêts de la justice de Dieu ! que la providence est paternelle et terrible à la fois..." collection Bfm Limoges.
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Fonds JeanJean (cartes postales et correspondance des années 1900 à 1940) Le Fonds Jeanjean, quoiqu'il occupe une place modeste dans les rayonnages de la bibliothèque universitaire de Limoges, n'en constitue pas moins une collection remarquable et originale : 640 cartes postales des années 1900 à 1940 (majoritairement 1914-1918) ont été soigneusement recueillies dans un album par leur propriétaire, Simon Jeanjean. Puis quelque peu oubliés jusqu'à être retrouvés dans un grenier entre autres archives familiales. C'est un objet complexe et passionnant, puisque le verso, caché, de ces cartes, renferme une riche correspondance sous forme de textes journaliers souvent brefs. Tout un puzzle à reconstituer.