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Vierge
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Culte marial Au mois de mai, « le mois de Marie » pour les chrétiens, Jean-Baptiste Boudeau réalise sa première photographie d'église qui nous soit connue. Il sort de son environnement proche pour choisir le sanctuaire de Notre Dame d'Arliquet, situé sur le territoire de la commune d'Aixe-sur-Vienne. Il s'agit d'un bâtiment reconstruit au XIXe siècle, en briques rouges, dont la chapelle contient une Vierge de pitié, une pietà, en bois polychrome datée du XVIème siècle. Par ce choix, lié non pas au patrimoine mais à une dimension religieuse propre, et en ne faisant que des photographies de ce sanctuaire, il montre un aspect propre à son inclinaison religieuse. Notons au passage, que la première carte postale réalisée par lui, celle qui porte le numéro 1, est celle de la procession du 15 août, à Saint-Priest-Taurion. La fête de la Vierge, encore. Boîte B1 (Bfm Limoges)
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Limoges, la fontaine Saint-Aurélien du quartier de la Boucherie. Dans le virage de la bien-nommée rue Torte (rue de la Boucherie), au milieu de ce que l’on appelle place Saint-Aurélien, devant la chapelle du même nom, deux enfants du quartier posent au pied de la patronne des bouchères, la Mère des Douleurs, Notre-Dame de Pitié. Cette jolie sculpture de céramique est bénite par l’évêque en 1869. Vandalisée en 1996, elle est reproduite à l’identique, mais en bronze. cote : 9FI480 (Bfm Limoges)
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Crucifixion Peinture sur parchemin extrait du "Missale ad usum ecclesiae Lemovicense ". D' après l'historien Samuel Gras (auteur d'une thèse sur "L’Enluminure dans la vallée de la Loire du temps de Jean Fouquet"), cette peinture est à rapprocher de celle du Livre d'heures de la Bienheureuse Marie (également consultable sur la bibliothèque numérique du Limousin). Il atteste l'existence d'un atelier d'enluminure actif à Limoges à la fin du Moyen Age, et les attribue au Maître de Catherine Gentille ( du nom de la propriétaire du manuscrit de Chicago, Art Institute, Ms 155401)., Samuel Gras rapproche enfin le travail de notre artiste d'émaux produits à Limoges par le Maître du triptyque d'Orléans, émettant l'hypothèse de l'existence d'un enlumineur-émailleur actif à Limoges à la fin du Moyen Age. cote : RES.P LIM INC 24 (Bfm Limoges)
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La vierge du Naveix La Vierge du Naveix était également appelée Notre-Dame-du-Port ou encore Vierge de l’Abau (du nom de l’abal, mesure valant 16 stères de bois). On reconnaît le balcon de la maison qui deviendra, à partir de 1934, la Crotte de Poule, célèbre bistrot tenu par les époux Jeammot. Le quartier du Naveix fut entièrement rasé dans les années 1970. cote : 9FI502/20 (Bfm limoges)
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Heures de la bienheureuse Vierge Marie, à l'usage de Limoges Ce livre d'heures enluminé est l'une des acquisitions majeures de la Bfm des 30 dernières années. Il contient un calendrier médiéval à l'usage de Limoges qui vient compléter le corpus des calendriers déjà connus. Mais il est surtout remarquable par ses enluminures dont la plus aboutie est l'Annonciation (fol.13) qui introduit les Heures de la Vierge (fol.13-80). La deuxième enluminure achevée représente le roi David implorant la miséricorde de Dieu après son adultère avec Bethsabée (fol.107). Les autres enluminures, d'une autre main, sont restées inachevées, à l'état de dessins à la plume, prêts à être enluminés. Cet inachèvement intéresse l'historien de l'art car il donne à voir un état plus spontané du travail de l'artiste et peut faciliter l'identification de l'atelier. L'historien Samuel Gras, auteur d'une thèse sur L’Enluminure dans la vallée de la Loire du temps de Jean Fouquet, suggère l'existence d'un atelier d'enluminure actif à Limoges à la fin du Moyen Age. Il rattache ces esquisses à un ensemble d'enluminures et les attribue au Maître de Catherine Gentille, du nom de la propriétaire du manuscrit de Chicago, Art Institute, (Ms 155402). La scène de Crucifixion de ce livre d'Heures s'apparente à la scène de Crucifixion peinte dans un incunable de la Bfm, l'Incunable 24 (Missel à l’usage du diocèse de Limoges, Paris - J. du pré, 1483). Par ailleurs, Samuel Gras rapproche le travail de notre artiste d'émaux produits à Limoges par le Maître du triptyque d'Orléans, émettant l'hypothèse de l'existence d'un enlumineur-émailleur actif à Limoges à la fin du Moyen Age. cote : Ms296 (Bfm Limoges)
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Vierge tenant l'enfant Jésus Cartulaire du Consulat de Limoges, folio 166 r°. Cette page du Cartulaire servait à la prestation de serment solennel par les consuls : ils apposaient leur main sur les images, ce qui peut expliquer l'usure des enluminures. Le Cartulaire recueille l'ensemble des actes administratifs du Consulat du Château de Limoges (l'administration municipale) . Il est écrit en occitan. cote : AA1 (Archives municipales de Limoges)