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Le mariage de Champalimaud : comédie en 1 acte et en vers français entremêlés de patois aux dernières scènes Aimé Jardry, né à Nontron, fut longtemps instituteur à Champsac-Reilhac (Dordogne). Il est le créateur du personnage populaire de Champalimaud, paysan fantasque, qui fut abondamment repris en chanson, fable, etc. cote : MAG.P LIM 15962/h (Bfm Limoges)
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Lou gru que leva : Pessa lemouzina en dous ates "René Farnier, majoral du Félibrige, auteur d’innombrables articles sur la région, sur sa langue, ses traditions, a fait jouer une douzaine de ses pièces entre 1923 et sa mort en 1953. Lou gru que leva (Le grain qui lève) est créée pour la première fois par la troupe théâtrale de l’Eicola dau Barbichet, le 27 mai 1928 à la salle de l’Union, rue des Coopérateurs, à l’occasion de la sainte Estelle (grand congrès annuel du Félibrige) organisée cette année-là à Limoges. Véritable œuvre de propagande pour la défense de la langue d’oc limousine, la pièce confronte le monde paysan et Bidounet, qui a « réussi à la ville » et qui présente son fils, Arsène, qui ne parle pas occitan, à ses cousins et anciens voisins campagnards. Scène de bal, essai de mariage arrangé, jalousies… la pièce met en avant le bon sens, la sagesse, la fidélité, l’honnêteté des paysans face à des vilauds dévoyés et manipulateurs. Les références appuyées à la richesse de la langue, de la culture populaire et des traditions sont fréquentes. En témoigne par exemple ce passage de la scène 7 de l’acte 2, longue tirade du brave Marsau (Martial), jeune paysan qui répond à Bidounet, le parvenu qui leur proposait de « leur amener la civilisation de la ville » : « Nous pouvons passer devant les bourgeois parce que nous-autres sommes des nobles enracinés dans notre terre. Vous nous parliez de civilisation, Monsieur Bidounet, nous sommes de taille à la faire tout seuls, mais ce ne sera pas une civilisation empruntée, ce sera la nôtre, la civilisation paysanne qui ne demande rien à personne. Pour cela, nous n’avons qu’à rester paysan, seulement paysan en notre terre, en notre langue, nos danses, nos traditions. Ici, vous-autres les beaux messieurs de la ville, il vous faudra vous prosterner devant nous ». Le message de Farnier est fort, même politique. La langue qu’il utilise est simple, belle, ne cède pas aux « francismes », emploie de vieux mots limousins sans être trop littéraire. Une illustration parfaite de l’œuvre félibréenne de l’entre-deux-guerres. René Farnier est né le 21 mai 1888 en Haute-Savoie, de parents originaires de Bonnac-la-Côte en Haute-Vienne. Son père est ingénieur-constructeur dans les chemins de fer. Il vit ses premières années à Largentière (Drôme) puis en Provence. A l’adolescence, son père ayant pris sa retraite, la famille s’installe à Limoges, en haut du boulevard Gambetta, en face de chez ses oncle et tante Nivet, grainetiers. Il poursuit sa scolarité au lycée Gay-Lussac, en ce début de 20e siècle où l’histoire régionale et la langue d’oc sont promues par de nombreux professeurs. C’est l’époque du prix Nobel de Frédéric Mistral pour son poème "Mirèio". René Farnier a pour professeur Franck Delage, il fréquente entre autres Léon Delhoume, Evariste Mazeaud, Edmond Descubes, avec lesquels il publie une feuille littéraire au lycée. René Farnier part ensuite « faire son droit » à Paris. Là, il rencontre de nombreux « méridionaux », dont Charles Maurras ou encore Albert Bertrand-Mistral, neveu du grand poète provençal, qui le premier « l’initiera » au Félibrige. Durant ces années passées à Paris, Farnier ne rêve que de restaurer la culture et la langue du Limousin. Mais il est d’abord enrôlé dans l’armée où il vit la terrible guerre des tranchées. Survivant à ses quatre années de guerre, il installe son cabinet d’avocat rue Darnet, à Limoges. Avocat de la S.N.C.F., conseiller de l’Ordre, enseignant à l’Ecole de Droit, élu bâtonnier en 1935, sa carrière d’homme de loi ne fut pas négligeable. Mais c’est avant tout l’activité félibréenne qui occupa sa vie et son esprit. En 1920, il décida avec quelques amis, dont Léon Delhoume et Louis de Nussac, d’unifier les différentes écoles félibréennes du Haut-Limousin (Haute-Vienne, Creuse) et du Bas-Limousin (Corrèze) et que la revue régionaliste Lemouzi, créée une vingtaine d’années plus tôt, ferait le lien entre ces deux pays frères et assurerait la « propagande d’oc » dans tout le Limousin. Tous les grands auteurs régionalistes limousins se côtoient alors dans cette revue : Paul-Louis Grenier, Albert Pestour, Jean Rebier, Joseph Nouaillac, Septime Gorceix, Jean-Baptiste Chèze etc. Le Félibrige limousin s’organise donc, se fédère, et son efficacité en est décuplée." Baptiste Chrétien. cote : MAG.P LIM B1646 (Bfm Limoges)
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La Mort de Chrispe, ou les malheurs domestiques du Grand Constantin Pièce tragique de Tristan l'Hermite. Variation sur le thème du mythe de Phèdre qui connut son heure de gloire au XVIIe siècle : la passion coupable de Fauste, épouse de l'empereur Constantin pour son beau-fils Chrispe. Mais Chrispe aime Constance, qui finira empoisonnée par Fauste... Ecrite en 1644, cette pièce reçut un accueil mitigé du public, considérée comme moins aboutie de Marianne ou la Mort de Sénèque qui firent le succès tragique de Tristan l'Hermite. François dit Tristan L'Hermite (1601 Janaillat, Creuse -1655 Paris), fut l’un des poètes lyriques les plus importants de son temps, publiant Les Amours de Tristan (1638), Les Vers héroïques (1648). Tristan l'Hermite entreprit une carrière d'auteur dramatique. Ses tragédies, qui mettaient en scène des caractères vigoureux et épris d'absolu, rencontrèrent le succès et il fut considéré par ses contemporains comme le rival de Corneille. cote : FA/0-16°/BIB (fonds ancien BM Grand Guéret )
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Sainct Jacques, tragoedie repraesentée publiquement à Lymoges Titre complet : Sainct Jacques, tragoedie repraesentée publiquement à Lymoges par les confrères Pélerins dudict sainct en l'année 1596, le jour et feste Sainct Jacques, 25 juillet. En 1596, Les autorités royales et municipales accueillent officiellement le retour des Ligueurs pour une cérémonie officielle et grandiloquente de réconciliation après les récentes Guerres de Religion. Pourtant, c'est bien cette année que l'avocat Bernard Bardon de Brun choisit d'écrire sa pièce la "Tragédie de Monsieur Saint Jacques" qui retrace les épisodes majeur de la vie du saint. La pièce, inspirée de la Légende de Saint-Jacques par Jacques de Voragine, est une oeuvre à la gloire de la reconquête catholique : elle dénonce les Huguenots et exalte le catholicisme d'inspiration hispanique qui avait les faveurs des Ligueurs. Jouée une semaine après le retour des Ligueurs par la Confrérie des Pèlerins de Saint-Jacques, cette pièce porte bien les limites de cette réconciliation et la volonté d'une frange de catholique de poursuivre le combat de la Ligue. cote : RES.P LIM T151 (Bfm limoges)
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Etrennes à messieurs les riboteurs Les suppléments aux Ecosseuses ou Margot la mal-peignée, en belle humeur et ses qualités Fils d'un cabaretier, Jean-Joseph Vadé est l'auteur de nombreuses poésies, fables, vaudevilles, parodies. On lui doit l'invention du gente "poissard" dont le texte semble être un exemple... Ce "Corneille des Halles" tel qu'on le surnomma adopte un esprit railleur, dans un style vif, empruntant des expressions triviales et osées. cote : MAG.P LIM F5488/100 (Bfm Limoges)
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Lion et ouvrier : drame en deux actes et en vers Le drame de l'amour impossible entre Marcel Levy ouvrier-menuisier-poète et Isadora fille d'un capitaine . Ambiance "Roméo et Juliette" (et le suicide des deux amants) transposé dans le Paris ouvrier du XIXe siècle et ses indignations sociales . Et tout en alexandrin ! cote : MAG.P LIM F5488/46
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Le Martyre de saincte Valérie, tragédie On sait peu de choses de l'édition de cette pièce de théâtre et de son auteur. Elle possède toutes les ressrts du théâtre baroque religieux. Hélène Bordes (voir bibliographie) suppose qu'elle a été rédigée pour la Confrerie de Saint-Martial, peut-être à l'occasion d'une cérémonie des Ostensions. Valérie aurait vécu au IIIe siècle. Son culte est associé à Saint-Martial ; c'est lui qui l'aurait convertie au christianisme. Valérie serait la fille du gouverneur de la cité de Limoges. Promise à un haut fonctionnaire romain, la jeune fille refuse de se marier à un païen. Son fiancé la fait décapiter sur-le-champ. C'est alors qu'un miracle se produit, le bourreau est frappé par la foudre divine et meurt, Valérie ramasse sa tête et marche jusqu'au puy Saint-Étienne où Saint Martial célèbre la messe... cote : RES.P LIM T47 (Bfm Limoges).
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1576-1648, Pierre de Montmaur : le parasite. Retour sur le personnage historique fantaisiste, amateur de bonne chère et parasite, qui inspira à Tristan L'Hermite sa pièce éponyme. cote : MAG.P LIM B995
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Marie Stuart à l'école, drame historique En sous titre : "drame historique en trois actes mêlé de couplets et spécialement destiné aux pensionnats de jeunes demoiselles pour les exercices publics d'une distribution des prix ". cote : MAG.P LIM 16449 (Bfm Limoges)
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La Vengeance de M. de Pourceaugnac : Comédie en un acte Rentré dans ses terres limousines, Monsieur de Pourceaugnac, magnanime, sauve d'un mariage arrangé deux jeunes amants. Une suite revisitée à la pièce de Molière qui dépeignait Monsieur de Pourceaugnac en un limousin rustre et idiot. cote : MAG.P LIM 46033(Bfm Limoges)
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Molière et les Limousins... Molière détestait les Limousins,et l'a bien fait savoir dans une de ses pièces en dépeignant Monsieur de Pourceaugnac. René Fage tente de trouver les raisons biographiques réelles et supposées de ce mépris qui coûta cher à la réputation des Limousins. cote : MAG.P LIM 40058/36 (BfmLimoges)
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Étienne Baluze et "le Tartuffe" Comment le très respectable et limousin Etienne Baluze, alors en charge de la bibliothèque de Richelieu, serait venu au secours de cette pièce de Molière. cote : MAG.P LIM 40058/2 (Bfm Limoges)
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Jules Noriac Claude Antoine Jules Cairon dit Jules Noriac, né en 1827 à Limoges, est un journaliste et chroniqueur dans de nombreux journaux, dont le Figaro, hebdomadaire dont il était l’un des principaux rédacteurs. C'est aussi un écrivain à la réputation d'humoriste" (Le 101e régiment", "la Bêtise humaine", le"Journal du flâneur") Auteur de vaudevilles et de livrets d'opérette, Jules Noriac dirigea en le Théâtre des Variétés de 1856 à 1869 et les Bouffes-Parisiens de 1868 à 1879. Pilotell dessine un Jules Noriac triomphant sur son char. cote : FP NOR 10 (Bfm Limoges)
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Jules Noriac Claude Antoine Jules Cairon dit Jules Noriac, né en 1827 à Limoges. est un journaliste et chroniqueur dans de nombreux journaux, dont le Figaro, hebdomadaire dont il était l’un des principaux rédacteurs. C'est aussi un écrivain à la réputation d'humoriste, pour des livres comme " Le 101e régiment" (1858), auquel pourrait faire allusion ce dessin d'Hyppolite Mailly . Auteur de vaudevilles et de livrets d'opérette, Jules Noriac dirigea en le Théâtre des Variétés de 1856 à 1869 et les Bouffes-Parisiens de 1868 à 1879. cote : FP NOR 02 (Bfm Limoges)
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Limoges en vitesse Titre de couverture : "Couplets chantés dans Limoges en vitesse : revue en un tableau et quart jouée au Théâtre municipal de Limoges... Avec le portrait des auteurs". Sur la quatrième page de couverture, photo représentant les deux personnes de dos. -Compte rendu dans le "Courrier du Centre" du 11 mars 1907 et dans "Limoges illustré" du 1e avril 1907, sans identification des auteurs, vraisemblablement M. Filochot, chef d'orchestre du Théâtre et M. Dolne, directeur de la troupe. cote : MAG.P LIM 40681 (Bfm Limoges)
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Les Sabines de Limoges ou l'Enlèvement singulier "Vaudeville héroïque en un acte : imitation burlesque de l'enlèvement des Sabines. Représenté pour la première fois à Paris, sur le théâtre des Variétés, Boulevard Montmartre , le 1er août 1811." cote : MAG.P LIM B1214 (Bfm Limoges)
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La Guerre de Troie n'aura pas lieu. Il s'agit là du manuscrit autographe "officiel" de la pièce de théâtre : Jean Giraudoux a lui-même réuni et fait relier ces pages sur maroquin rouge orné d'or et de noir avec titre doré sur le premier plat. Ce précieux document retient l'attention : on peut y lire d'intéressantes variantes par rapport au texte définitif imprimé (la pièce a été représentée pour la première fois en 1935) ; deux petits dessins de l'auteur agrémentent les pages (fol 17R° et fol 34R°), dont l'un représentant Hélène et Cassandre; Jean Giraudoux écrit alternativement sur les papiers à lettres des délégations française, italienne, et britannique de la Commission d'évaluation des dommages subis en Turquie. Le jeune diplomate, blessé durant les premiers mois de la Guerre, puis aux Dardanelles, était devenu au Quai d'Orsay, en 1921, chef du service des oeuvres françaises à l'Etranger. La Bfm a acquis ce manuscrit en 1992. cote : Ms 254 (Bfm Limoges).
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L'Enlèvement de Babonnette Babonnette ne fut pas toute sa vie la mégère cupide et pouilleuse peinte par Boileau, Racine ou même Molière. Elle s'appelait en réalité Marie Ferrier, vécut au XVIIe siècle et vécut des débuts romanesques : un officier talentueux baron d'Oradour en tomba amoureux fou au point de l'enlever. La "diablesse" ne s'est pas laissé faire. C'était avant qu'elle ne devienne un personnage de farce... cote : MAG.P LIM 55361/e
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La Poula-negra Pièce en deux actes et en occitan. L'action se passe en 1792 à Argentat dans le milieu des gabariers. Farce autour des croyances populaires (la poule noire fait allusion au pacte avec le Diable). Eusèbe Bombal, érudit originaire d'Argentat (Corrèze) était un esprit curieux aux talents multiples s'est essayé au contes, au théâtre, à l'histoire et l' archéologie. Sa pièce la plus célèbre est "Lou Drac". cote : MAG.P LIM 41346 (Bfm Limoges)
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Tristan l'Hermite Ce portrait en buste de trois quart était à l'origine placé en tête du recueil des Vers Héroïques publié en 1648. Le cartouche contient une prosopopée de Tristan L'Hermite souvent reproduite. Tristan L'Hermite est né en 1601 à Janaillat en Creuse d'une famille de la petite noblesse et il est mort à Paris, en 1655, de la phtisie. Après avoir été page au service d'Henri de Bourbon, il part, en combattre les huguenots puis entre au service du frère du roi, Gaston d'Orléans, et partage ses exils . Au service de Charles 1er, roi d'Angleterre, et du duc de Guise, il est admis, en 1649, à l'Académie française. Il passa ses dernières années pauvre et solitaire sans l'appui des puissants, ainsi faut-il comprendre le texte du cartouche. L'oeuvre de L'Hermite est aujourd'hui méconnue. Elle est pourtant riche : un roman autobiographique, Le Page disgracié (1643), où il raconte sa jeunesse aventureuse, des pièces de théâtre, comédies et tragédies qui font de Corneille son rival, de très beaux poèmes mélancoliques. Une oeuvre qui emprunte les thèmes convenus du Baroque ( souffrance amoureuse, caractère éphémère et illusoire de la condition terrestre... ) avec un accent de sincérité captivant. Cote : FP HERM 04 (Bfm Limoges)