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Garde voies 2 Dès le mois d'août 1914, face à la crainte d'une cinquième colonne, de traîtres, d'espions allemands qui viendraient saboter et ou prendre des informations capitales sur l'armée française, est mi en place un système de garde-voies, le long des lignes de chemin de fer. D'après une note de l'instruction générale des armées de 1910, les hommes âgés de plus de 35 ans jusqu'à 45 ans se réunissent sur l'emplacement assigné au poste auquel ils appartiennent et, pour les postes de voies ferrées, à la gare la plus voisine de cet emplacement." Ces deux photographies prises au poste 44 et 45, le long d'une voie ferrée, manifestement proche de Saint-Priest-Taurion, le 30 août 1914, nous montrent des hommes équipés chaque fois de un ou deux fusils, où les mêmes portent un uniforme, tandis que les autres sont habillés sommairement, reconnaissables à un brassard. Il s’agit du village de Nouaillas, sur le territoire de la commune d’Ambazac, le long de la ligne Paris-Limoges. Boite 200 (Bfm Limoges)
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Garde voies 1 Dès le mois d'août 1914, face à la crainte d'une cinquième colonne, de traîtres, d'espions allemands qui viendraient saboter et ou prendre des informations capitales sur l'armée française, est mi en place un système de garde-voies, le long des lignes de chemin de fer. D'après une note de l'instruction générale des armées de 1910, les hommes âgés de plus de 35 ans jusqu'à 45 ans se réunissent sur l'emplacement assigné au poste auquel ils appartiennent et, pour les postes de voies ferrées, à la gare la plus voisine de cet emplacement." Ces deux photographies prises au poste 44 et 45, le long d'une voie ferrée, manifestement proche de Saint-Priest-Taurion, le 30 août 1914, nous montrent des hommes équipés chaque fois de un ou deux fusils, où les mêmes portent un uniforme, tandis que les autres sont habillés sommairement, reconnaissables à un brassard. Il s’agit du village de Nouaillas, sur le territoire de la commune d’Ambazac, le long de la ligne Paris-Limoges. Boite 200 (Bfm Limoges)
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Caserne du 21e Chasseurs fin juin 1914, numéro 3254 Boudeau photographie à l'entrée principale de la caserne Jourdan cinq hommes , dont un à gauche, tient son clairon, l'autre à droite le fusil Lebel. La caserne Jourdan était bordée à l’est par la rue Grange Garat* et son entrée principale se situait dans la rue Théophile Gautier actuelle. La caserne que l'on voit derrière est celle du 21ème Chasseurs , dont le colonel à cette date, Lacombe de la Tour, réside effectivement au 41 rue de la grange Garat. La guérite que l'on aperçoit sur la droite est très certainement aux couleurs du drapeau tricolore, depuis les indications du ministre de la guerre le général Boulanger, en 1886-1887. Boite 196 (Bfm Limoges) * il s'agit de l'actuelle rue Victor Thuillat
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Prisonniers allemands pelant des patates 2 « Pendant » de l'autre photographie du même titre, celle-ci ne montre que les prisonniers allemands, toujours dans la même caserne, probablement celle de Beaupuy. Ils sont ici au nombre de neuf, contre huit seulement sur l'autre. Six d'entre-eux pèlent les patates, et on peut remarquer que l'un d'eux ayant une canne est probablement blessé. A noter que le caricaturiste Du Kercy a croqué le 11 octobre 1914 dans Le Courrier du Centre, une scène semblable, intitulée « Les «Bosches » à Limoges (caserne Beaupuy )» boi^te 203 (Bfm Limoges)
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Prisonniers allemands pelant les patates, 1 Prise dans une des casernes de Limoges, à la fin de l’été ou au tout début de l’automne 1914, elle nous montre dans l’angle d’une cour pavée, des Français et des Allemands occupés aux mêmes tâches. Les prisonniers allemands placés au centre de la photo, sont tous en train de peler des patates ou de préparer des choux, sous la surveillance des Français. Cet encadrement est symbolisé par plusieurs petits détails qui, regroupés font sens : - les Allemands sont au centre, les Français les encerclent. – les Allemands travaillent lors de la prise de la photo, les Français absolument pas ; - l’un des Français, enfin, tient un bâton dans sa main gauche, tandis qu’il tient de sa main droite la tête d’un des Allemands. Observons enfin la variété des situations des Français, cuistots avec leurs tabliers, blessé au bras en écharpe, garde…contrairement à l’unicité de la fonction et du rôle joué ici par les Allemands. Cette photo a peut-être été prise à la caserne Beaupuy, dont on sait que fin août, début septembre, elle a accueilli une quarantaine de prisonniers ; Jean Jové a fait pour sa part une photo de leur arrivée, en convoi. Boîte 203 (Bfm)
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Le contrôle des papiers Durant l'été 1914, en août ou septembre, Jean-Baptiste Boudeau réalise une photographie totalement inédite, concernant le conflit qui vient de débuter. La période de tension est grande, et on voit en France un peu partout des espions allemands. Ainsi est arrêté un voyageur de commerce, au nord du département, qui avait eu la mauvaise idée de se trouver trop près de la voie ferrée. Ici, on voit de dos, une femme dont les papiers d'identité sont scrupuleusement examinés par un militaire, à l'entrée de la gare des Bénédictins.Derrière lui tous les protagonistes, sept autres soldats et un civil, fixent le photographe. Ils portent la tenue du début du conflit, veste bleue et pantalon garance, et on peut distinguer les régiments auxquels ils appartiennent. Quatre ont le numéro « 12 » sur leur col, vraisemblablement le 12e escadron du train. Celui qui contrôle porte le numéro « 63 », celui du 63e régiment d'infanterie de ligne. Le soldat dans la demi-pénombre, à droite, tient son fusil Lebel, bien dressé et on distingue la baïonnette, dite Rosalie. Comme à son habitude [ voir les masques de Valmath ], le photographe intègre les éléments qui soulignent l'interdit. On distingue « EXPRESSEMENT » et « Peine d'amende » à gauche et « ENTREE » à droite. Boîte 205 (Bfm Limoges)
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L'affiche pacifiste Durant l'année 1912, qui voit éclore la deuxième crise du Maroc, ainsi qu'une guerre balkanique, la montée des périls se poursuit, voire s'accentue. Ici, Jean-Baptiste Boudeau qui a aussi photographié des enseignes publicitaires, photographie une affiche contrecollée sur une porte ou un volet. Il s'agit d'une affiche antimilitariste réalisée de concert par le socialistes français et les sociaux-démocrates allemands. Le texte très lisible dirigée contre l'augmentation des dépenses d'armements, est cosigné par les députés élus au Reichstag, dont on précise de quelle ville ils sont les représentants, et par les députés français au Parlement. On distingue outre les noms de Jean Jaurès, député du Tarn, et de Jules Guesde, député du Nord, celui de Léon Betoulle, seul député socialiste de la Haute-Vienne entre 1910 et 1914. C'est un document historique extraordinaire que nous possédons-là. Personnages : Léon Betoulle, Jean Jaurès, Jules Guesde Boîte 157 (Bfm Limoges)
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Monument des Mobiles « Vers 1891, une association d'anciens combattants prévoit la réalisation d'un monument à la mémoire de l'ensemble des soldats originaires de Haute-Vienne, morts au cours de la guerre contre les Prussiens [...]. Le comité décide de traiter avec le sculpteur Adolphe-Martial Thabard qui élabore un projet définitif en avril 1894. » (1) Achevé en 1895, situé en haut de l'avenue de la gare, il se nomme plus communément le monument des mobiles de la Haute-Vienne, du nom du 71ème régiment de mobiles de la Haute-Vienne qui a combattu durant la guerre de 1870-1871. Jean-Baptiste Boudeau le photographie de manière à lui donner du relief, donc avec une profondeur de champ, en direction des voies de chemin de fer. (1) source : Base Mérimée Boîte B1 (Bfm Limoges)
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La Petite Vendée dans la région de Rochechouart : épisodes de révoltes populaires contre la Première République Récit enlevé, au jour le jour, d'épisodes de "chouannerie" en 1792 en terre limousine. cote : 55382 (Bfm Limoges)
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L'Amour maternel Lecture en prose et vers prononcée à la Société Royale d'agriculture Sciences et Arts de Limoges par un sous intendant militaire de la Haute-Vienne, J-L Lacour. cote : MAG.P LIM F5488/52 (Bfm Limoges)
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Userco-Dunum : Uzerche-Fort Uxellodunum est le nom d'un héroîque oppidum gaulois, connu pour avoir été le lieu de la dernière bataille de la guerre des Gaules, en – 51, César emportant la reddition de la place à la suite de son siège un an après la rédition d'Alesia. La localisation d'Uxellodunum, comme celle d'Alesia, fut longtemps objet de débats. Bernard Marque défend avec force récit sa profonde conviction : il ne peut s'agir que d'Uzerche en Corrèze ! cote : MAG.P LIM B5645/40 (Bfm Limoges)
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Le Maréchal Brune : Pendant la 1ère Restauration et les cents jours jusqu'à sa mort. Né à Brive en 1763, fils d'un avocat au présidial de cette ville, il fut typographe et littérateur. Monté à Paris, il adhère totalement aux idées de la Révolution et se lie avec Danton. Commence alors sa carrière militaire en 1793 contre les Vendéens. Il s'illustre à Arcole, fonda la République Helvétique et, en 1799, chasse les Anglo-russes de la Hollande par la victoire de Bergen et la capitulation d'Alkmaar. Il est nommé maréchal de France en 1804, à l'avènement de Napoléon, et gouverneur des villes hanséatiques en 1807. En disgrâce jusqu'en 1814, il se rallie aux Bourbons. Au retour de l'île d'Elbe, il accepte de l'Empereur le commandement de la division militaire de Marseille. A ce poste, il pourchasse avec vigueur les royalistes qui opèrent dans le midi et retarde jusqu'à la fin juillet sa soumission aux nouvelles autorités issues de la seconde Restauration. Il meurt assassiné par des royalistes méridionaux à Avignon, le 2 août 1815 durant la période de la "Terreur Blanche". cote : 00 ZA1 BRU ( Médiathèque de Brive, Patrimoine local )
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Le Maréchal Brune, poésie
Poème de M. Lacoste du Bouig en hommage au Maréchal Brune, lors de l’inauguration de la statue de Brune, à Brive, en 1841. Né à Brive en 1763, fils d'un avocat au présidial de cette ville, il fut typographe et littérateur. Monté à Paris, il adhère totalement aux idées de la Révolution et se lie avec Danton. Commence alors sa carrière militaire en 1793 contre les Vendéens. Il s'illustre à Arcole, fonda la République Helvétique et, en 1799, chasse les Anglo-russes de la Hollande par la victoire de Bergen et la capitulation d'Alkmaar. Il est nommé maréchal de France en 1804, à l'avènement de Napoléon, et gouverneur des villes hanséatiques en 1807. En disgrâce jusqu'en 1814, il se rallie aux Bourbons. Au retour de l'île d'Elbe, il accepte de l'Empereur le commandement de la division militaire de Marseille. A ce poste, il pourchasse avec vigueur les royalistes qui opèrent dans le midi et retarde jusqu'à la fin juillet sa soumission aux nouvelles autorités issues de la seconde Restauration. Il meurt assassiné par des royalistes méridionaux à Avignon, le 2 août 1815 durant la période de la "Terreur Blanche". cote : 00 ZA1 BRU ( Médiathèque de Brive, Patrimoine local )
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Extrait du procés-verbal des cérémonies qui ont eu lieu à Brive les 2 et 3 octobre 1841 à l'occasion de l'inauguration de la statue élevée au Maréchal Brune Ce document contient le procès-verbal des cérémonies qui ont eu lieu à Brive en 1841 en hommage au maréchal Brune lors l’inauguration de sa statue, souscription, discours etc… Cette statue est toujours en place. Né à Brive, dans une famille de petite noblesse, Guillaume Brune débute ses activités de typographe et littérateur. Monté à Paris, il adhère totalement aux idées de la Révolution et se lie avec Danton. Commence alors sa carrière militaire en 1793 contre les Vendéens. Il s'illustre à Arcole, fonda la République Helvétique et, en 1799, chasse les Anglo-russes de la Hollande par la victoire de Bergen et la capitulation d'Alkmaar. Il est nommé maréchal de France en 1804, à l'avènement de Napoléon, et gouverneur des villes hanséatiques en 1807. En disgrâce jusqu'en 1814, il se rallie aux Bourbons. Au retour de l'île d'Elbe, il accepte de l'Empereur le commandement de la division militaire de Marseille. A ce poste, il pourchasse avec vigueur les royalistes qui opèrent dans le midi et retarde jusqu'à la fin juillet sa soumission aux nouvelles autorités issues de la seconde Restauration. Il meurt assassiné par des royalistes méridionaux à Avignon, le 2 août 1815 durant la période de la "Terreur Blanche". cote : 00 ZA1 BRU (Médiathèque de Brive, Patrimoine local 00 ZA1 BRU)
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Correspondance Brune (Lettres inédites) Présentation de lettres inédites provenant de papier de famille. Les unes sont écrites par le Maréchal Brune ou par sa femme ; les autres leur sont adressées ou les intéressent directement. Guillaume Marie-Anne Brune est né à Brive en 1763, fils d'un avocat au présidial de cette ville. Il fut typographe et littérateur. Monté à Paris, il adhère totalement aux idées de la Révolution et se lie avec Danton. Commence alors sa carrière militaire en 1793 contre les Vendéens. Il s'illustre à Arcole, fonda la République Helvétique et, en 1799, chasse les Anglo-russes de la Hollande par la victoire de Bergen et la capitulation d'Alkmaar. Il est nommé maréchal de France en 1804, à l'avènement de Napoléon, et gouverneur des villes hanséatiques en 1807. En disgrâce jusqu'en 1814, il se rallie aux Bourbons. Au retour de l'île d'Elbe, il accepte de l'Empereur le commandement de la division militaire de Marseille. A ce poste, il pourchasse avec force les royalistes qui opèrent dans le midi et retarde jusqu'à la fin juillet sa soumission aux nouvelles autorités issues de la seconde Restauration. Il meurt assassiné par des royalistes méridionaux à Avignon, le 2 août 1815 durant la période de la "Terreur Blanche". cote : 00 ZA1 BRU ( Médiathèque de Brive, Patrimoine local )
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Le 126e Régiment d'infanterie au feu : Historique du régiment depuis sa formation jusqu'en 1919 (Brive) "A la mémoire des officiers, sous-officiers, caporaux et soldats du 126e qui ont donné leur vie pour la France". cote : 19 BRI S (Médiathèque de Brive).
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La Guerre de Troie n'aura pas lieu. Il s'agit là du manuscrit autographe "officiel" de la pièce de théâtre : Jean Giraudoux a lui-même réuni et fait relier ces pages sur maroquin rouge orné d'or et de noir avec titre doré sur le premier plat. Ce précieux document retient l'attention : on peut y lire d'intéressantes variantes par rapport au texte définitif imprimé (la pièce a été représentée pour la première fois en 1935) ; deux petits dessins de l'auteur agrémentent les pages (fol 17R° et fol 34R°), dont l'un représentant Hélène et Cassandre; Jean Giraudoux écrit alternativement sur les papiers à lettres des délégations française, italienne, et britannique de la Commission d'évaluation des dommages subis en Turquie. Le jeune diplomate, blessé durant les premiers mois de la Guerre, puis aux Dardanelles, était devenu au Quai d'Orsay, en 1921, chef du service des oeuvres françaises à l'Etranger. La Bfm a acquis ce manuscrit en 1992. cote : Ms 254 (Bfm Limoges).
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Commémoration d'un mort de printemps Edition originale du tout premier recueil de poésie édité de Louis Chadourne. Très tôt, Louis Chadourne, écrit des vers et collabore à la NRF. Valéry Larbaud et Pierre Mac-Orlan voient en lui un des écrivains les plus doués de sa génération. En 1919, il publie son premier roman "le maître du navire" puis un roman autobiographique "Inquiète adolescence". Mais le jeune homme ne se remettra jamais du traumatisme de la Première Guerre Mondiale (blessé, il demeura enseveli plusieurs heures). Marqué par ce passage,Louis Chadourne parle de la beauté du monde et de sa fragilité, du drame intime et universel de cette prise de conscience en ce début de siècle furieux. cote : 00 X4 CHA (Médiathèque de Brive)