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Enterrement à Saint-Priest-Taurion - Fonds Boudeau (B138-n°2431)
La photographie fut prise au bout de la rue de l’Église, sur l'actuelle place du 11 Novembre. -
Castration des gorets à Caux, Saint-Priest-Taurion - Fonds Boudeau (B112-n°2037)
Afin d'assurer le bon goût de la viande, il est nécessaire de castrer les porcs. L'opération se fait bien souvent, comme sur cette photographie, alors qu'ils n'ont que quelques semaines. Certains paysans le font eux-mêmes tandis que d'autres, pour éviter tout risque d'infection et de complication, font appel à un châtreur professionnel. Une scène banale de la vie paysanne qui est ici immortalisée au village de Caux, sur la commune de Saint-Priest-Taurion. -
Inondations sur les bords du Taurion - Fonds Boudeau (B41-n°879)
Durant l'hiver 1909-1910, des inondations surviennent, notamment dans le lit du Taurion, affluent de la rive droite de la Vienne. Au moulin du Pont [auquel cas, c'est la commune de Saint-Martin-Terressus], où l'eau a débordé, noyant les abords immédiats de cette maison, il saisit cette scène de « sauvetage » d'une femme et de ses deux petites filles, transportées au sec pour rejoindre la terre ferme. En fait, on voit grâce à l'attelage, une fois de plus mis en scène, et à la partie droite de la photographie, que le niveau de l'eau n'est pas très haut. Trois autres personnages composent cette scène : un ayant pris la place du cocher, un le passeur « menant la barque » et enfin un ayant les pieds au sec. Jean-Baptiste Boudeau choisit ainsi un angle de vue dramatique de la scène en en exagérant la portée. (notice V. Brousse) -
Marchande de peaux de lapins
Prise au lendemain de la guerre de 14-18, en 1919, cette photographie représente une femme accompagnée de deux jeunes enfants, posant à côté de sa carriole. Celle-ci est tirée par un âne, signe de la modestie de la famille. Il s'agirait de madame Jeanne Janicot, « marchande de peaux de lapins ». Nous savons effectivement qu'existaient, aussi bien à Limoges qu'au Palais-sur-Vienne, des usines qui travaillaient ces peaux, telles que l'usine Beaulieu à Limoges où eut lieu un conflit social en 1905, ou encore l'usine Conchard du Palais-sur-Vienne. Il n'est pas anodin de noter que le moulin de la Ribière sur le Taurion était auparavant une usine de traitement de peaux de lapins pour fabriquer du feutre à chapeau(1). La mère de Jean-Baptiste Boudeau et son grand-père paternel y vivaient, et sans doute y avaient-ils travaillé avant de fonder l'épicerie. (1)source : Emmaüs Haute-Vienne Personnage : Mme Janicot Boîte 206 (Bfm Limoges) -
Carriole près du vieux chêne - Fonds Boudeau (B42-n°887)
Du côté de Costrenat, dans la partie Est de la commune de Saint-Priest-Taurion, le photographe arrête son attelage sous un vieux chêne aux branches manifestement plusieurs fois taillées. On aperçoit une belle demeure au fond de la photo, plus nettement les arbres qui forment les haies du bocage. Au delà de l'arbre torturé pris durant l'hiver 1909-1910, nous distinguons nettement l'attelage de Jean-Baptiste Boudeau, présent sur de nombreuses de ses photos. Le balai, toujours situé à gauche de la carriole, est encore présent. (notice V. Brousse) -
Rive gauche
Le même jour, durant l'année 1909, à quelques minutes d'intervalle, Jean-Baptiste Boudeau stoppe sa carriole couverte et sa jument, en les immobilisant au milieu du pont de Brignac sur la commune de Royères. Il prend une première photo de la rive droite de la Vienne, en amont de la rivière, qui permet d'apercevoir par l'arche du pont les papeteries de Brignac. La deuxième, prise depuis l'autre rive et d'un peu plus loin en amont, joue sur le reflet du pont, des arches, de l'attelage et même des nuages dans les eaux calmes de la Vienne. La profondeur du ciel, sa beauté sont données ici principalement par le reflet. On devine au passage, le balai fiché à gauche de l'attelage, qui était l'une des marques de reconnaissance de Jean-Baptiste Boudeau. Boîte 15 (Bfm Limoges) -
Rive droite
Le même jour, durant l'année 1909, à quelques minutes d'intervalle, Jean-Baptiste Boudeau stoppe sa carriole couverte et sa jument, en les immobilisant au milieu du pont de Brignac sur la commune de Royères. Il prend une première photo de la rive droite de la Vienne, en amont de la rivière, qui permet d'apercevoir par l'arche du pont les papeteries de Brignac. La deuxième, prise depuis l'autre rive et d'un peu plus loin en amont, joue sur le reflet du pont, des arches, de l'attelage et même des nuages dans les eaux calmes de la Vienne. La profondeur du ciel, sa beauté sont données ici principalement par le reflet. On devine au passage, le balai fiché à gauche de l'attelage, qui était l'une des marques de reconnaissance de Jean-Baptiste Boudeau. Boîte 15 (Bfm Limoges) -
Le pavillon de garde
En lisière de la propriété du château de Bort, sur la commune de Saint-Priest-Taurion, entre cette commune et celle de Rilhac-Rancon, se trouve ce pavillon de garde, au lieu-dit « La Croix Rouge ». Le château de Bort, propriété de Léonard-Pierre-Edmond Teisserenc de Bort, va être un des sujets préférés de Jean-Baptiste Boudeau, notamment en 1909. Ici, on voit devant le pavillon de garde, à l'une des entrées du parc du château, un attelage avec son cocher à côté desquels se trouve un homme avec une musette en bandoulière. Jean-Baptiste Boudeau réalise ce même jour d'autres photographies de la cour du château, signifiant par là-même qu'il peut pénétrer l'espace privé. Sans doute livre-t-il des produits d'épicerie à ce château. Personnage : Teisserenc de Bort Boîte B1 (Bfm Limoges) -
Ambroise et la carriole
Ambroise Rabetaud, jeune voisin de Jean-Baptiste Boudeau, en ce lundi 18 février 1901, se hisse sur l'un des marchepieds de la voiture à cheval de Jean-Baptiste. Il a neigé et la neige a tenu, comme on le dit familièrement : on en voit aussi bien sur les roues de la carriole, l'essieu, le frein, mais également sur les sabots de bois du jeune garçon âgé d'un peu plus de 9 ans. Celui-ci semble avoir froid, avec son écharpe bien nouée et serrée autour du cou, sa tête légèrement rentrée dans les épaules, les deux paires de chaussettes dans les sabots. La toile jetée sur le contenu de la charrette, pour en protéger la marchandise, laisse néanmoins entrevoir un tonneau muni d'un robinet et trois autres récipients dont l'un coiffé- ou muni- d'un entonnoir, une bonbonne et un bidon. Jean-Baptiste Boudeau est avant tout épicier, et il doit livrer une partie de sa clientèle avec cette voiture à cheval. Personnage : Ambroise Rabetaud Boite B1 (Bfm Limoges)