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Saint-Priest-Taurion
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Construction d'un pylône au château de Tourniol à Saint-Priest-Taurion - Fonds Boudeau (B72-n°1402) "Nous sommes le 31 mars 1911, dans le domaine de Tourniol, à Saint-Priest-Taurion. C'est la propriété de la famille Brousseaud, descendant des entrepreneurs et architectes de la fin du XVIIIème siècle. Jean-Baptiste Boudeau photographie à la fois le pylône d'une hauteur de 32 mètres, avec cinq des ouvriers à son sommet, et la base du dit pylône où sont répartis la totalité des ouvriers bâtisseurs. On en distingue huit répartis de manière symétrique, trois-deux-trois de gauche à droite ; ou un-trois-trois-un de haut en bas. Jean-Baptiste Boudeau compose ses photographies, nous le voyons ici une fois de plus. Il qualifie ce pylône de « moulin à vent », nous dirions aujourd'hui une éolienne." Texte de Vincent Brousse.
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Locomotive et cheminots en gare de Saint-Priest-Taurion - Fonds Boudeau (B79-n°1400) Une belle machine à vapeur de la Compagnie du chemin de fer de Paris à Orléans (souvent plus simplement appelée "Paris-Orléans" ou " P.-O.") en gare de Saint-Priest-Taurion. Les chauffeurs et mécaniciens étaient très liés à leur machine et toujours fiers de poser pour les photographes.
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Locomotive en gare de Saint-Priest-Taurion - Fonds Boudeau (B79-n°1399) Une belle machine à vapeur de la Compagnie du chemin de fer de Paris à Orléans (souvent plus simplement appelée "Paris-Orléans" ou " P.-O.") en gare de Saint-Priest-Taurion. Il nous semble reconnaître, au fond, la gare du bourg, et non pas la gare des Bardys, l'autre gare de la commune.
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Fête des fleurs à Saint-Priest-Taurion - Fonds Boudeau (B72-n°1397) A la fin du 19e siècle, les fêtes des fleurs se multiplient à travers toute la France. Elles ont généralement lieu au printemps, autour du Mardi gras, parfois l'été. Dans les communes où les festivités sont les plus importantes, des défilés de chars fleuris sont organisés. Ici, ce sont, semble-t-il, les élèves de l'école de filles de Saint-Priest-Taurion qui se mobilisent pour l'occasion.
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Le pont sur le Taurion à Saint-Priest-Taurion - Fonds Boudeau (B64-n°1259) L'ancien pont sur le Taurion, en aval du viaduc et à proximité de la confluence avec la Vienne, fut remplacé en 1975 par l'actuel pont Jean Gagnant.
- Vieille rue à Saint-Priest-Taurion - Fonds Boudeau (B63-n°1234)
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Usine de carton à La Gravade, Saint-Priest-Taurion - Fonds Boudeau (B59-n°1188) Autre vue de la cartonnerie des Roches, au moulin du même nom, à l'endroit anciennement nommé La Gravade, sur la commune de Saint-Priest-Taurion. Le photographe a cette fois-ci tenu à immortaliser le passage du train. Si ce paysage peut aujourd'hui nous paraître presque bucolique, c'est très probablement l'industrie et la modernité triomphantes que Jean-Baptiste Boudeau voulait alors photographier. La cartonnerie des Roches appartenait à la société Hétier, basée dans le Jura. Profitant de l'énergie de la Vienne, elle produisait de la pâte à papier, du papier et du carton. Elle ferma ses portes en 1978 et fut transformée en une usine hydroélectrique qui fournit aujourd'hui une bonne part de son électricité à la commune.
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La Poste et le chalet Defournoux à Saint-Priest-Taurion - Fonds Boudeau (B59-n°1181) Ça ne paraît pas évident au premier coup d’œil, mais qui connaît Saint-Priest-Taurion reconnaîtra l'entrée de l'actuelle rue de la Gare. Plus d'un siècle plus tard, la Poste et le restaurant que l'on voit ici sont devenus des maisons d'habitation. Quant à l'imposante villa de style "chalet", elle appartenait aux Defournoux, les pharmaciens qui tenaient boutique juste en face (on peut voir l'angle de la pharmacie au premier plan à gauche). Cette belle demeure bourgeoise a malheureusement, depuis, perdu son joli balcon de bois ainsi que les flèches et les ornements sculptés qui faisaient son style.
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La baignade à Saint-Priest-Taurion - Fonds Boudeau (B59-n°1178) La baignade de Saint-Priest-Taurion était aménagée sur les bords du Taurion, en aval de l'ancien pont (remplacé en 1975 par l'actuel pont Jean Gagnant) non loin de la confluence avec la Vienne.
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Avenue de la Mairie à Saint-Priest-Taurion - Fonds Boudeau (B59-n°1176) Difficile de reconnaître les lieux tant ils ont été modifiés et construits en plus d'un siècle... Nous sommes pourtant bel et bien à Saint-Priest-Taurion, à la sortie du pont sur le Taurion, dans l'actuelle rue Jean Gagnant.
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Viaduc sur le Taurion à Saint-Priest-Taurion - Fonds Boudeau (B59-n°1175) Combien d'usines, de ponts, de viaducs et autres ouvrages d'art Jean-Baptiste Boudeau a-t-il photographié ? Des centaines. Sa production variée prouve qu'il était autant admiratif des progrès techniques et des grandes réalisations de son époque que des vieilles demeures et de la tradition paysanne. Le viaduc ferroviaire de Saint-Priest-Taurion, bâti en 1878, est long de 192 mètres, comporte 10 arches et culmine à plus de 20 mètres au-dessus de la rivière.
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Pharmacie Defournoux à Saint-Priest-Taurion - Fonds Boudeau (B50-n°1022) Pour l'anecdote, cette belle bâtisse abrite toujours une pharmacie en 2022, plus d'un siècle après cette prise de vue.
- Le grand tilleul du château de Salvanet à Saint-Priest-Taurion - Fonds Boudeau (B49-n°1008)
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Pêcheur sur la Vienne - Fonds Boudeau (B43-n°908) Nous reconnaissons l'ouvrage d'art ferroviaire ainsi que les quelques maisons visibles, ce qui nous permet de localiser précisément le lieu de cette prise de vue. Il s'agit du Moulin du Fer (ou "Moulin de la Forge à Fer" ou encore "Moulin du Forgeron") sur la commune de Saint-Priest-Taurion. Le pêcheur, qui porte un tablier de travail, est peut-être un employé de la mégisserie Périgot toute proche.
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Inondations sur les bords du Taurion - Fonds Boudeau (B41-n°879) Durant l'hiver 1909-1910, des inondations surviennent, notamment dans le lit du Taurion, affluent de la rive droite de la Vienne. Au moulin du Pont [auquel cas, c'est la commune de Saint-Martin-Terressus], où l'eau a débordé, noyant les abords immédiats de cette maison, il saisit cette scène de « sauvetage » d'une femme et de ses deux petites filles, transportées au sec pour rejoindre la terre ferme. En fait, on voit grâce à l'attelage, une fois de plus mis en scène, et à la partie droite de la photographie, que le niveau de l'eau n'est pas très haut. Trois autres personnages composent cette scène : un ayant pris la place du cocher, un le passeur « menant la barque » et enfin un ayant les pieds au sec. Jean-Baptiste Boudeau choisit ainsi un angle de vue dramatique de la scène en en exagérant la portée. (notice V. Brousse)
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Mariage à Saint-Priest-Taurion - Fonds Boudeau (B41-n°872) Une photo de mariage comme Jean-Baptiste Boudeau en prit des dizaines, ce qui constitua certainement une bonne partie des revenus de l'épicier-photographe.
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La Vienne et le chalet Lanternier, Saint-Priest-Taurion - Fonds Boudeau (B28-n°651) Nous n'avons pas pu localiser précisément ce "chalet Lanternier". Peut-être au Bois la Ribière ? Cette villa a-t-elle été bâtie par un membre de la famille Lanternier, les célèbres porcelainiers limougeauds ?
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Maison d'école à Bort, Saint-Priest-Taurion - Fonds Boudeau (B27-n°636) Au 19e siècle, Pierre-Edmond Teisserenc de Bort avait installé une école gratuite et mixte sur son domaine.
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Batteuse à Freyssignat, Saint-Priest-Taurion - Fonds Boudeau (B27-n°635) La mise au point n'est pas parfaite, mais cette scène vaut tout de même le coup d’œil. La batteuse fut, avec le tracteur qui arrivera bien plus tard dans nos campagnes, l'une des plus importantes révolutions du monde agricole. Bien que l'opération mobilise plusieurs paysans, le rendement est bien plus important et le travail bien moins pénible que du temps du battage au fléau. Remplacée depuis longtemps par la moissonneuse-batteuse, la batteuse a aujourd'hui l'image d'une vieille machine pour collectionneurs et folkloristes, symbole d'une pittoresque paysannerie de l'ancien temps. C'est pourtant bien le progrès et la mécanisation triomphante que Jean-Baptiste Boudeau décide de photographier à cette époque, ici au village de Freyssignat (parfois orthographié Fressignat ou Fressiniat).
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Château de Bort à Saint-Priest-Taurion, maison de concierge Les Pins - Fonds Boudeau (B26-n°623) Vers 1870, sous l'impulsion de son propriétaire Pierre-Edmond Teisserenc de Bort, le château de Bort est agrandi et bénéficie d'importantes améliorations et rénovations. Le grand domaine qui l'entoure est lui aussi remanié. On rase quelques vieilles maisons paysannes, puis l'on construira plusieurs maisons de concierge et châlets de garde aux différentes entrées du domaine.