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Tulle cote : 1FI2 (Bfm Limoges)
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Brive vue de la place de la Guierle à Brive.
cote : 1FI5 (Bfm Limoges)
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Les costumes de la Corrèze extrait de La France pittoresque, édition du Bastion (paris).
cote : 1FI 1 (Bfm Limoges).
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Le Casino de Limoges Le Casino, salle de spectacle pouvant accueillir 500 personnes place de la République (à cet emplacement sera ensuite bâti le cinéma l’Omnia dans les années 1950, remplacé ensuite par le Café République) est inauguré en janvier 1901. On y présentera surtout des opérettes, des revues, des farces, des vaudevilles.
Son architecte Charles Planckaert (1861-1933) le conçoit dans le style Art nouveau, plutôt rare à Limoges.
cote : 9FI468 (Bfm Limoges)
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Le chêne de Chauffaille Situé sur le domaine du comte de Montbron (anciennement domaine de Chauffaille) à Coussac-Bonneval (Haute-Vienne), le chêne longeait la route de Coussac à Lubersac. Le 4 décembre 1889, ce chêne fait l’objet d’un article dans Le Courrier du Centre car il était sur le point de disparaître. Le chêne servira en effet au mouton de la cloche de l’église du Sacré-Cœur à Paris.
Cette épreuve faisait partie de l’exposition sur « le Limousin pittoresque et monumental » organisée par la Société Gay-Lussac à Limoges du 15 juin au 15 juillet 1902 à l’École d’Art Décoratif de Limoges.
L’auteur du cliché est un certain Masgrangeas, originaire de Saint-Yrieix-la-Perche. On doit à ce photographe amateur d’autres vues de Coussac ou de Saint-Yrieix.
Le cliché porte la mention manuscrite « Chêne offert par Monsieur de Mont-Bron pour faire le mouton de la Savoyarde ».
cote : 9FI87/2 (Bfm Limoges)
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Vue d'Allassac Dans la deuxième moitié du XIXe siècle, grâce à l’essor du chemin de fer, les carrières d’Allassac et de Travassac en Corrèze connaissent une exploitation intensive. Travassac était alors une des ardoisières les plus importantes avec sept filons.
J-B Beynié, photographe installé à Brive depuis 1878, propose une vue sur les immenses pans d’ardoises de la carrière de Travassac.
Cette épreuve fut exploitée pour l’exposition sur le « Limousin pittoresque et monumental » organisée par la Société Gay-Lussac du 15 juin au 15 juillet 1902 à Limoges.
cote : 9FI80/1 (Bfm Limoges)
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Ardoisières de Travassac - ouvriers au travail Dans la deuxième moitié du XIXe siècle, grâce à l’essor du chemin de fer, les carrières d’Allassac et de Travassac en Corrèze connaissent une exploitation intensive. Travassac était alors une des ardoisières les plus importantes avec sept filons.
J-B Beynié, photographe installé à Brive depuis 1878, propose une vue sur les immenses pans d’ardoises de la carrière de Travassac.
Cette épreuve fut exploitée pour l’exposition sur le « Limousin pittoresque et monumental » organisée par la Société Gay-Lussac du 15 juin au 15 juillet 1902 à Limoges.
cote : 9 FI 79/2 (Bfm Limoges)
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Ardoisières d'Allassac- Ouvriers Dans la deuxième moitié du XIXe siècle, grâce à l’essor du chemin de fer, les carrières d’Allassac et de Travassac en Corrèze connaissent une exploitation intensive. Le travail dans les carrières était difficile. Jusqu’à la fin du XIXe siècle, la montée des blocs d’ardoise se faisait à dos d’hommes, les grues et les pompes à eau prendront peu à peu place sur les chantiers par la suite.
J-B Beynié, photographe installé à Brive dont l’activité photographique s’étend de 1878 à 1906, a immortalisé des ouvriers travaillant à la carrière d’Allassac. J-B Beynié avec son cliché se veut aussi le témoin du travail des enfants. Dès l’âge de 13 ans, les jeunes garçons étaient envoyés dans les ardoisières.
cote : 9FI80/2 (Bfm Limoges)
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Un réveillon en 1870 Un court récit personnel, enlevé, plein d'humour et de mélancolie sur la défaite de l'armée française de décembre 1870 face aux Prussiens.
Extrait du recueil : "Vous me demandez, mes amis, pourquoi chaque année, à pareille époque, je refuse obstinément de réveillonner avec vous. J'ai un estomac excellent, ce qui est l'indice d'une conscience pure et je ne crains pas en temps ordinaire de m'attaquer à une terrine de foie gras [..] il est des souvenirs qu'il faut garder intacts dans son coeur. Je veux, par l'histoire de mon unique réveillon, le porter à son comble."
cote : F5488/69 (Bfm limoges)
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Le Port du Naveix Le Naveix (probablement du latin navigium : bateau, navigation), est celui des quartiers des Ponts dont il ne reste absolument rien. Jugé trop insalubre, il fut entièrement rasé dans les années 1970. La base nautique, les terrains de pétanque, le boulevard, la maison de retraite et la patinoire l’ont remplacé.
Charles Giroux est né à Limoges. Régulièrement exposé aux Salons parisiens entre 1880 et 1910, il est membre de la Société Française des amis des arts, ainsi que sociétaire des Artistes français. Aquafortiste, ses travaux les plus connus sont des gravures d'interprétation. Charles Giroux a également réalisé un ensemble d'estampes représentant les paysages limousins.
cote : 3FI88 (Bfm Limoges)
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Album Lafarge Très rare série complète de 38 planches anonymes en noir dont le titre.
Caricatures légendées autour de la célèbre affaire Lafarge : en 1840, Marie Lafarge, accusée d'avoir empoisonné son mari, est condamnée à perpétuité. La Corrèze et l'ensemble du pays connaît alors une agitation vive autour de cette affaire, divisant la France en deux camps, les lafargistes et les antilafargistes.
Le déchaînement médiatique de la presse sur cette simple affaire d'empoisonnement supposaient des arrières-pensées politiques qui ont alimenté les passions : Marie Fortunée Capelle, épouse Lafarge était fille d'un colonel d'artillerie de l'Empire mais aussi petite nièce naturelle de Louis-Philippe.
La morale et la conclusion non sans humour du présent recueil sont éloquentes,
cote : RES.P T423 (Bfm Limoges)
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Histoire de la barbe chez divers peuples et plus particulièrement chez les Français Mémoire lu à la Société d'agriculture, des sciences et des arts de Limoges le 30 juin 1843.
Extraits du recueil :
"L'histoire des modes, élucidée d'un point de vue philosophique, pourrait fournir autant de matériaux pour la connaissance de l'esprit humain que celle des opinions qui ont agité le monde. On y verrait les passions en jeu aussi vives, aussi active, ; aussi intolérantes que dans des querelles philosophiques, que dans les disputes de la scolastique. [...] Entre mille et un sujets de mode dont on pourrait faire l'histoire en particulier, j'ai choisi, Messieurs, celui de la barbe".
cote : F5588/5 (Bfm Limoges)
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Le occorenze humane Très belle et rare édition d'un texte de Niccolo Liburnio (1474-1557) imprimé sur papier bleu dans le célèbre atelier d'Alde Manuce, composée de 141 feuillets. L'auteur y parle des savants de son temps, de quelques grandes bibliothèques, et surtout de la bibliothèque royale de Paris, dont il fait l'éloge.
Reliure en cuir brun avec entrelacs géométriques doré et motifs d'écailles sur le dos.
Ouvrage relié pour le bibliophile lyonnais Jean Grolier (1479-1565) qui avait coutume de faire apposer sur les plats de ses livres comme marque de possession « Io. Grolierii et Amicorum » avec sa devise : « Portio mea domine sit in terra viventium »
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La Nation Française Fondateur : Jean-Baptiste Chatras
Tendance politique : presse conservatrice
Evolution du titre : remplace "Le Courrier du Centre" en 1871 (du 11 avril au 14 juillet inclus)
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Tragoediae Senecae cum Commento Tragédies de Sénèque avec commentaires de Bernard Marmita de Parme.
Incunable - Première édition connue, avec date certaine. Au verso du cahier est placé un registre des signatures pour la première fois en France, au dessous apparait la marque des deux imprimeurs Lambillon et Sarazin.
cote : P1 2-1 (Médiathèque de Brive)
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Aperçu d'une méthode naturelle pour la culture de la mémoire et pour l'enseignement des langues, à l'usage des professeurs des classes élémentaires Extrait du chapitre premier :
" Lorsque les enfants entrent au Collège, ils savent à peine la langue des besoins, ce qui leur est indispensable ; la langue des relations sociales, qu'ils apprendront plus tard, leur est encore étrangère et la langue écrite leur est presque entièrement inconnue [...] Quand les enfants ont été admis à l'étude d'une langue, [...] ce n'est pas seulement un ensemble de mots et de tours de phrases dont le sens leur échappe, qu'on leur charge de reproduire, mais une suite de règles, c'est-à-dire d'observations répétées sur des faits qu'ils n'ont pas vus ; le mal s'aggrave de plus en plus, puisque, évidemment, leur intelligence est bien moins en action... "
cote : MAG.P LIM F5488/48
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Cri d'alarme ou Esquisse critique sur l'influence des romans Extrait de l'avant -propos :
" L'engouement pour ce genre malsain a baissé dans les hautes classes, par satiété, par peur, ou par raison tardive ; mais il est descendu dans les masses, avec la science et le besoin de lecture, et il s'infiltre, sur une immense surface, jusqu'au dernières couches sociales semblables aux eaux perfides, qui désertant les sommets, vont ravager la plaine...[...] Puisse ce résumé des tristes influences du roman contemporain contribuer à éveiller ou à redoubler la vigilance des gardiens-nés de la jeunesse catholique [... ] C'est à eux que nous offrons notre humble travail. "
cote : MAG.P LIM F5488/43 (Bfm Limoges)
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Le sacre de Charles X, suivi de plusieurs autres pièces en patois et en français Recueil composé de textes de diverse nature (lettres, épigrammes, chansons, fables, traductions...) écrits en français et en occitan. Parmi les textes en occitan, on peut relever :
Lettro d'un moçou limousi, à Reims, eïcrito a soun omi Marsau, a Limogeix, aprèz lou sacré d'aü Re, Meï de Maï ; 1825 (Lettre d'un monsieur Limousin à son ami Marcel, à Limoges, après le sacre du Roi, mois de mai 1825), p.3 ; Chansou d'uno barjero (Chanson d'une bergère) p.14 ; Fablo l'orgueillou humilia (fable de l'orgueilleux humilié), p.53 ; Coupleix subré lo grosso molaudio qu'aguei dis lo villo dé Bela (Couplet sur la grosse épidémie qu'il y avait à Bellac), p.56 ; Coumeinçomeins de lo troisiemo Bucolico dé Virgilé (Début de la Troisième Bucolique de Virgile) p.67 ; Lo prumiero satiro d'Horaco (Première Satire d'Horace, méthode libre à et peu près en vers patois) p75 ; Lou chant dé Paqueï (Le chant de Pâques), p.99 ; Historio (Histoire), p.105.
Enfin, une note à propos de la traduction en patois des vers d'Horace qui débute ainsi :
"le génie du Patois Limousin, malgré son infériorité reconnue, a beaucoup d'analogie avec le génie de la Langue Grecque, dont il emprunte même plusieurs expressions." (p.88)
cote : MAG P LIM F5488/18 (Bfm Limoges)
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Vue d'un monument funèbre élevé à la mémoire d'une dame du 3ème siècle en Limousin. Lanterne des morts de Coussac-Bonneval (Haute-Vienne).
Les lanternes des morts sont une singularité architecturale des régions de Poitou , Limousin et Saintonge. Il n'en reste que vingt-six édifiées dans les cimetières, souvent déplacées à proximité de l'église, comme c'est le cas pour Coussac-Bonneval.
Cette dernière daterait du XIIe siècle, voire du XIVe siècle selon les sources.
L'édifice , d'une hauteur de près de 6 mètres, se présente sous la forme d'une tour dont la base est quadrangulaire. La partie supérieure est de section octogonale et pourvue de huit fenêtres destinées à laisser passer la lumière de la lanterne.
On sait toutefois peu de choses sur leur usage précis. On peut supposer que ces lanternes représentaient une véritable protection spirituelle voire corporelle pour les morts comme pour les vivants. Leur zone de diffusion (diocèses de Poitiers, Saintes et Limoges) correspond à une région où le cimetière possède une longue tradition de protection juridique, réactualisée par le mouvement de la Paix de Dieu.
cote : 3FI81 (Bfm Limoges)
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le Populaire du Centre Tendance politique : presse socialiste. Evolution du titre : remplacé par une version vichyste intitulé "L'Appel du Centre" pendant la Seconde Guerre Mondiale (du 7 février 1941 au 17 août 1944).