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Ruisseau du Guy (la Valoine) Jean-Baptiste Audiguet (1811-1897) est un des pionniers de la photographie professionnelle à Limoges. Né à Bellac dans un milieu modeste, il se lance dans la photographie à la fin des années 1850 et devient le grand portraitiste de la société limougeaude du Second Empire et de la Troisième République. C'est aussi le premier photographe connu à proposer des vues de la ville et de ses alentours, avec une parfaite maîtrise de la composition et une sensibilité esthétique surprenante.
Avec Audiguet, Limoges devient paysage photographique.
cote : 9FI502/26 (Bfm limoges)
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Limoges, rue de Babylone Cette photographie de Jean-Baptiste Audiguet est prise à deux pas du 107 rue de Babylone où logeait l'écrivain japonais Shimazaki Toson. Par une surprenant hasard, elle correspond exactement à la vue que décrivait l'écrivain Shimazaki Toson dans son roman "L'étranger" :
"De la fenêtre, j’apercevais le chemin de Babylone à travers les treilles que recouvraient les sarments. Sur la colline, la prairie s’étendait jusqu’au bord de la rue et il arrivait que se reflètent, dans les vitres de la fenêtre derrière laquelle j’écrivais, les têtes des vaches qui s’avançaient jusqu’au bout du rocher rouge."
Poète et écrivain, Shimazaki Toson dut quitter son pays pour une affaire d'honneur. Au début de la première guerre mondiale, il résidait à Paris. Sa logeuse, devant l'avancée des armées allemandes, lui conseilla de se réfugier dans sa famille, à Limoges. Shimazaki Toson décrivit, dans "l'Etranger", la ville en témoignant les sentiments et les angoisses de ses habitants en ce début de guerre. Il souligna l'apaisement, que son séjour limougeaud lui procura après la crise qu'il avait vécue.
cote : 9FI502/23 (Bfm limoges)
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La vierge du Naveix La Vierge du Naveix était également appelée Notre-Dame-du-Port ou encore Vierge de l’Abau (du nom de l’abal, mesure valant 16 stères de bois).
On reconnaît le balcon de la maison qui deviendra, à partir de 1934, la Crotte de Poule, célèbre bistrot tenu par les époux Jeammot. Le quartier du Naveix fut entièrement rasé dans les années 1970.
cote : 9FI502/20 (Bfm limoges)
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Au ras du Pont Neuf, en descendant la rive droite de la Vienne Deux bateliers sont debout sur leur barque à fond plat. Les bateliers de Limoges étaient passeurs, pêcheurs ou navetaux. Ils recueillaient alors le bois pris dans le ramier traversant la Vienne pour l'emmener au port du Naveix (cette activité cessa en 1885). A droite, sur la rive, des lavandières au travail sont agenouillées sur leur "bachou".
Jean-Baptiste Audiguet (1811-1897) est un des pionniers de la photographie professionnelle à Limoges. Né à Bellac dans un milieu modeste, il se lance dans la photographie à la fin des années 1850 et devient le grand portraitiste de la société limougeaude du Second Empire et de la Troisième République. C'est aussi le premier photographe connu à proposer des vues de la ville et de ses alentours, avec une parfaite maîtrise de la composition et une sensibilité esthétique surprenante.
Avec Audiguet, Limoges devient paysage photographique.
cote : 9FI502/9 (Bfm limoges)
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En face du Séminaire, un débardeur au repos Au Clos Sainte-Marie, le quartier des Ponts de la rive gauche, un homme travaillant à la récupération du bois flottant, l’une des principales activités traditionnelles des "Ponticauds", semble faire une pause.
cote : 9FI502/3 (Bfm limoges)
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Balzac à Limoges Où l'on apprend comment, sous la plume alerte de Alfred Fray-Fournier, une maison de Limoges du XVe siècle est à l'origine d'un roman de Balzac.
« Un matin du mois de septembre 1832, sur les six heures, l’antique patache qui faisait le service régulier d’Angoulême à Limoges s’arrêta comme de coutume sur la place Dauphine, devant le bureau des messageries. Un étranger en descendit et fut reçu par un homme jeune encore, qui le conduisit aussitôt au domicile de la famille Nivet. Cet étranger, qui venait à Limoges pour la première fois, était Honoré de Balzac […]. Dans ces pièces quasi obscures, derrière ce rideau de pierre se dérouleraient les scènes préliminaires du « Curé de village », tandis que là-bas, sur l’une des rives de la Vienne, près du vieux pont, s’accomplirait le crime qui formerait à la fois le prologue et le pivot de l’action scénique. »
cote : MAG.P LIM B2200
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La Maison Nivet à Limoges Cette très belle demeure se situait à l’entrée du Viraclaud, au n°8 de la rue des Combes, faisant l’angle avec la rue Sorétas. Elle fut bâtie vers 1645 et complétée au 18e siècle. Elle passa entre les mains de différentes familles, dont les Nivet qui en furent propriétaires une grande partie du 19e siècle. Honoré de Balzac y séjourna quelques jours en septembre 1832, alors qu’il trouvait dans les vieux quartiers de Limoges le cadre d’une partie de son roman Le curé de village. Au moment de sa destruction en 1898, elle était occupée par la famille Boy ainsi que par Joseph Dumont, qui éditait l’Annuaire de la Haute-Vienne.
C’est aujourd’hui l’emplacement de l’hôtel des Postes et Télégraphes dont l’arrière est occupé par la FNAC.
cote : 9Fi479 (Bfm Limoges)
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Le champ d'Elie Berthet Elie Berthet est né à Limoges en 1815. Contributeur régulier du quotidien le Siècle, il devient célèbre au point de voler la vedette à Alexandre Dumas père. Il écrit dans tous les genres (historique, populaire, jeunesse...). Ses romans sur les crimes notamment font sensation et se lisent comme des romans de détectives avant la lettre. Cette caricature ironise sur la noirceur de ses histoires.
cote : FP BERTH004 (Bfm Limoges)
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Elie Berthet Cette lithographie fait partie d’une série de portraits publiée de 1839 à 1841 par Louis Huart et Charles Philipon sous le titre Galerie de la Presse, de la Littérature et des Beaux-Arts. Chaque illustration est accompagnée d’une notice biographique.
Vu en buste, Elie Berthet pose simplement, dans une élégante tenue de ville, légèrement de biais. Ce portrait contraste avec les caricatures qui ironisent sur la noirceur de ses histoires.
cote : FP BERTH002 (Bfm Limoges)
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Saint Léonard : Chlodwig-le-Chevelu Né à Limoges en 1815, Elie Berthet entre au quotidien "Le Siècle" en 1835. Il en devient un des plus importants contributeurs de feuilletons, au point d'être surnommé "le bras droit du Siècle" et de voler la vedette à Alexandre Dumas père.
"Saint Léonard" fait partie des nombreuses nouvelles la série des "Chroniques limousines" parue en feuilleton en 1838 dans le quotidien "Le Siècle" : pour le lecteur parisien de l'époque, "le Limousin c'est l'ailleurs, à la fois historique et géographique, l'exotisme à portée de diligence ou de chemin de fer" (cf Jean-Claude Vareille, préface des "Chroniques Limousines", éditions Pulim).
La nouvelle relate la vie de Saint-Léonard, ermite du VIe siècle, premier saint de la couronne de France et l'origine de la fondation de la cité de Saint-Léonard-de-Noblat.
cote : MAG.P LIM 41732 (Bfm Limoges)
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Le Prieur des Pénitents Rouges Né à Limoges en 1815, Elie Berthet entre au quotidien "Le Siècle" en 1835. Il en devient un des plus importants contributeurs de feuilletons, au point d'être surnommé "le bras droit du Siècle" et de voler la vedette à Alexandre Dumas père.
Le Prieur des Pénitents Rouges fait partie de la série des "Chroniques limousines" parue en feuilleton en 1839 dans le quotidien "Le Siècle" : pour le lecteur parisien de l'époque, "le Limousin c'est l'ailleurs, à la fois historique et géographique, l'exotisme à portée de diligence ou de chemin de fer" (cf Jean-Claude Vareille, préface des "Chroniques Limousines", éditions Pulim).
L'histoire se déroule au XVIIIe siècle, place des Bancs, lieu natal d'Elie Berthet.
cote : MAG.P LIM 19814/1 (Bfm Limoges)
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Eymoutiers (Haute-Vienne) : types du pays cote : 9FI1-1-2 (Bfm limoges)
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Eymoutiers (Haute-Vienne) : type du pays cote : 9FI-1-1 (Bfm Limoges)
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Changemens survenus dans les moeurs des habitans de Limoges, depuis une cinquantaine d'années "Deuxième édition ; augmentée des changemens survenus depuis 1808 jusqu'à 1817, où l'on a mentionné les nouveaux établissemens et quelques faits historiques inédits. On y a joint des observations sur les préjugés et usages singuliers accrédités dans le département de la Haute-Vienne, et une liste des proverbes populaires réputés vrais. Par J. J. Juge, ancien professeur d'histoire naturelle"
Issu d'une grande famille de magistrats de Limoges, Joseph Juge de Saint-Martin succède à son père comme juge au présidial à Limoges, tout en rêvant de mettre en pratique sa passion pour le perfectionnement des sciences naturelles. Ce qu'il fit fort habilement : correspondant à la Société royale d'agriculture de Paris, ses différents ouvrages et ses recherches sont très appréciés, lui valent de ne pas être inquiété lors de la Révolution de 1789. Magistrat, agriculteur, pacifiste, philosophe, observateur lucide, il dresse dans cet ouvrage un tableau des mœurs de son temps, plus indulgent que sévère : ses peintures présentées, il en vient à conclure : « Au résumé, sommes-nous plus heureux que nos pères ? Je n'entreprendrai pas de résoudre la question. Que chacun se regarde dans les miroirs que je viens de lui présenter et descendre ensuite dans sa conscience ».
L'ouvrage comprend enfin un inventaire savoureux des « Préjugés et usages singuliers accrédités en Haute-Vienne » ansi qu'une liste de « Proverbes populaires réputés vrais ».
cote : MAG.P LIM B2575 (Bfm Limoges).
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Vue de la Porte Tourny à Limoges Jean-Baptiste Tripon (1801-1878), imprimeur-lithographe à Limoges, est connu pour ses représentations parfois extravagantes de monuments limousins. Cette fois, il semble avoir représenté assez fidèlement cette porte de la ville, qui porte le nom de l’intendant qui la fit bâtir en 1743, en remplacement de l’ancienne porte Mireboeuf. La Porte Tourny est démolie en 1873 et laisse son nom à la rue sur laquelle elle ouvrait.
Gravure extraite de l' "Historique monumental de l'ancienne province du Limousin" (cote : MAG.P LIM 33272/2)
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Restes de l'ancien cloître des Templiers Gravure extraite de l' "Historique monumental de l'ancienne province du Limousin".
Ancien élève de l'Ecole des Arts et Métiers d'Angers, Jean-Baptiste Tripon s'installe imprimeur-lithographe à Limoges. Son ouvrage majeur est celui-ci. Imprimé en plusieurs livraisons, l'exemplaire original de 1837 est devenu rare. Les érudits du XIXe siècle sont déjà très critiques sur son contenu. Alfred Leroux estime en 1888 que "c'est un fatras sans critique, une compilation lourde et terne". Il en demeure des lithographies parfois fantaisistes, voire divertissantes.
cote : MAG.P LIM 33272/2
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Escalier d'une ancienne habitation des Templiers Gravure extraite de l' "Historique monumental de l'ancienne province du Limousin".
Ancien élève de l'Ecole des Arts et Métiers d'Angers, Jean-Baptiste Tripon s'installe imprimeur-lithographe à Limoges. Son ouvrage majeur est celui-ci. Imprimé en plusieurs livraisons, l'exemplaire original de 1837 est devenu rare. Les érudits du XIXe siècle sont déjà très critiques sur son contenu. Alfred Leroux estime en 1888 que "c'est un fatras sans critique, une compilation lourde et terne". Il en demeure des lithographies parfois fantaisistes, voire divertissantes.
cote : MAG.P LIM 33272/2
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Vue générale du choeur de la cathédrale de Limoges Gravure extraite de l' "Historique monumental de l'ancienne province du Limousin".
Ancien élève de l'Ecole des Arts et Métiers d'Angers, Jean-Baptiste Tripon s'installe imprimeur-lithographe à Limoges. Son ouvrage majeur est celui-ci. Imprimé en plusieurs livraisons, l'exemplaire original de 1837 est devenu rare. Les érudits du XIXe siècle sont déjà très critiques sur son contenu. Alfred Leroux estime en 1888 que "c'est un fatras sans critique, une compilation lourde et terne". Il en demeure des lithographies parfois fantaisistes, voire divertissantes.
cote : MAG.P LIM 33272/2
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Temple druidique Gravure extraite de l' "Historique monumental de l'ancienne province du Limousin".
Ancien élève de l'Ecole des Arts et Métiers d'Angers, Jean-Baptiste Tripon s'installe imprimeur-lithographe à Limoges. Son ouvrage majeur est celui-ci. Imprimé en plusieurs livraisons, l'exemplaire original de 1837 est devenu rare. Les érudits du XIXe siècle sont déjà très critiques sur son contenu. Alfred Leroux estime en 1888 que "c'est un fatras sans critique, une compilation lourde et terne". Il en demeure des lithographies parfois fantaisistes, voire divertissantes.
cote : MAG.P LIM 33272/2
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Limoges-revue : revue locale en 3 actes et un prologue Titre complet "Limoges-revue, revue locale en 3 actes et un prologue représentée sur la scène du Théâtre municipal le 1er avril 1897."
Parmi les chansons : Le Conseil municipal, les Buandières, les Statues de Limoges et en "apothéose" Les Trois Carnot.
cote : MAG.P.LIM18335 (Bfm Limoges)