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Limoges
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Hôtel Estienne de la Rivière
Ce bel hôtel particulier est bâti place du Présidial au début du 19e siècle par les Estienne de la Rivière, famille d’aristocrates et de notables limousins. Il est classé aux Monuments historiques depuis 1988 pour certains de ses éléments extérieurs mais aussi pour ses riches intérieurs de bois et de stuc. Propriété d’une association, il est restauré à la fin des années 2010. Fonds Boudeau, boite 190 (Bfm Limoges) -
Incendie de Limoges : aspect du lieu du sinistre. Vue prise du marché Dupuytren
A l’époque où Limoges était majoritairement bâtie de bois et de torchis, les incendies étaient fréquents. L’un des plus ravageurs fut sans nul doute celui de la nuit du 15 août 1864, qui emporta presque tout le quartier des Arènes (109 maisons, environ 2000 personnes à la rue). La rue des Arènes de l’époque est devenue la rue Othon Péconnet, du nom du maire qui géra la reconstruction. On voit en bas à gauche l’angle de la halle Dupuytren qui était place de la Motte avant d’être transférée place Carnot en 1889. cote : 3Fi57 (Bfm Limoges) -
Rues Haut-Lansecot et du Cheval-Blanc à Limoges, incendiées dans la nuit du 7 mai .
A l’époque où Limoges était majoritairement bâtie de bois et de torchis, les incendies étaient fréquents. Dans la nuit du 7 mai 1861, ce sont 7 maisons de la rue du Cheval-Blanc (actuelle rue Gondinet) qui furent emportées par les flammes Extrait du Le Monde illustré, 1861. cote : 3Fi89 (Bfm Limoges) -
Limoges par Bullura
Extrait de La France pittoresque d’Abel Hugo, 1835. cote : 3Fi53 (Bfm Limoges) -
Vue générale prise des bords de la Vienne
Au premier plan le ramier du Naveix, solide installation qui arrêtait le bois flottant en provenance des monts d’Ambazac ou de la région d’Eymoutiers. cote : 3Fi47/1 (Bfm Limoges) -
La fontaine du Chevalet
La Fontaine du Chevalet (également appelée Fontaine Constantin), qui daterait du Moyen-Age, se situait à l’origine au milieu de la rue des Combes, dans l’ancien quartier du Viraclaud. Elle a été déplacée plus bas dans le quartier (place Stalingrad) et rénovée. Si les deux grandes vasques de granit et les têtes de lions par lesquelles l’eau jaillit ont été conservées et rénovées, la statue du chevalier qui aurait donné son nom à la fontaine a disparu. D’après la tradition locale, le cheval d’un dénommé Constantin aurait piétiné un enfant : la fontaine aurait été bâtie à l’emplacement de l’accident. Certains historiens indiquent quant à eux qu’il s’agissait d’une statue de Constantin, premier grand empereur romain chrétien, énormément représenté à l’époque médiévale. cote : MAG.P LIM 33272/2 -
Portail et croix Saint-Aurélien
Cette croix à l'entrée de la chapelle saint-Aurélien provient du couvent des carmes qui se trouvait entre la rue Foucaud et la rue Saint-Eloi (au sud de l'actuelle place des Carmes). Elle est fixée sur un socle en granit quadrangulaire orné de la coquille rappelant que Limoges se trouve sur route de saint-Jacques de Compostelle. La croix en calcaire de style flamboyant est protégée par un auvent qui soutient une potence au munie d'une poulie qui suspendait autrefois une lampe à huile. Jean-Baptiste Audiguet (1811-1897) est un des pionniers de la photographie professionnelle à Limoges. Né à Bellac dans un milieu modeste, il se lance dans la photographie à la fin des années 1850 et devient le grand portraitiste de la société limougeaude du Second Empire et de la Troisième République. C'est aussi le premier photographe connu à proposer des vues de la ville et de ses alentours, avec une parfaite maîtrise de la composition et une sensibilité esthétique surprenante. cote : 9Fi502/33 (Bfm Limoges) -
Les logements ouvriers à Limoges
Le 24 octobre 1910 est inauguré dans le faubourg de Montjovis à Limoges un immeuble construit par la société l'Etoile dans le but philanthropique de fournir des logements aux ouvriers. Jules Tixier, par ailleurs architecte, détaille les qualités de construction et d'aménagement du projet et appelle à d'autres entreprises similaires. Extrait de "Limoges illustré" Dédicace manuscrite de l'auteur. cote : MAG.P LIM F6488/8 (Bfm Limoges) -
La Chambre de Commerce
Ce beau bâtiment, à l’angle du boulevard Carnot et de la place Stalingrad, est édifié sur les plans de l’architecte Charles Planckaert pour installer la chambre de commerce et d’industrie de la Haute-Vienne qui y demeure de 1905 aux années 1960. Son rez-de-chaussée a accueilli différents commerces, comme le fleuriste et paysagiste Nivet, visible sur ce cliché. L’immeuble est aujourd’hui occupé par le conseil de prud'hommes. Fonds Jean-Baptiste Boudeau, Boîte 197 (Bfm Limoges) -
Le monument des Mobiles
Officiellement nommé « Monument aux morts à la gloire des victimes de la guerre de 1870 », le monument des Mobiles est l’œuvre du sculpteur limougeaud Adolphe-Martial Thabard, inauguré en 1899 aux angles de l'avenue de la Gare (devenue avenue du Général de Gaulle) et du cours Jourdan. C’est un hommage aux morts pour la France en 1870-1871, et plus particulièrement au 71ème régiment de Mobiles de la Haute-Vienne. Fonds Jean-Baptiste Boudeau, Boîte 174 (Bfm Limoges) -
La statue du Maréchal Jourdan
La statue de Jean-Baptiste Jourdan (1762-1833), célèbre Limougeaud, député de la Haute-Vienne et maréchal d’Empire victorieux à Watignies et à Fleurus, fut inaugurée en 1860. Elle nous le montre, prêt à mettre sabre au clair, au milieu du square créé en 1907. C’est probablement parce qu’elle représente un chef militaire qu’elle ne fut pas, comme la plupart des autres statues limougeaudes, fondue sous l’Occupation. Fonds Jean-Baptiste Boudeau, boîte 174 (Bfm Limoges) -
La statue de Gay-Lussac
Œuvre du sculpteur Aimé Millet, cette statue rend hommage au célèbre physicien et chimiste natif de Saint-Léonard-de-Noblat, Louis-Joseph Gay-Lussac (1778-1850). Elle est inaugurée place d’Aine en 1890 et sera fondue sous l’Occupation. Fonds Jean-Baptiste Boudeau, boite 184 (Bfm Limoges) -
La fontaine des Barres
Cet édifice a été construit à l’emplacement d’un puits, la font des barres, qui permettait de recueillir l’eau descendue d’une source de Montjovis. Son nom viendrait des barres de fer qui évitaient de chuter dedans. En 1615 fut édifiée une fontaine pyramidale de granit distribuant l’eau par plusieurs jets. Au XIXe siècle, les jets furent remplacés par un robinet. Aujourd’hui tarie, il subsiste de la fontaine la pyramide de pierre, qui est inscrite aux Monuments historiques depuis 1949. Fonds Boudeau, boite 186 (Bfm Limoges) -
Histoire de l'octroi de Limoges de 1370 à 1900, suivie de considérations générales sur les octrois
cote : MAG.P LIM 40226 (Bfm Limoges) -
Démolition du quartier du Viraclaud de Limoges
La démolition de ce quartier fut décidée dès 1896 par le maire Emile Labussière. En plus d’être un quartier d’habitations insalubres, le Viraclaud était réputé pour être le quartier des prostituées. Il fut rasé pour percer le bout de la rue Jean Jaurès et bâtir le quartier de la préfecture. cote : 9Fi224-2 (Bfm Limoges) -
Démolition du quartier du Viraclaud de Limoges
La démolition de ce quartier fut décidée dès 1896 par le maire Emile Labussière. En plus d’être un quartier d’habitations insalubres, le Viraclaud était réputé pour être le quartier des prostituées. Il fut rasé pour percer le bout de la rue Jean Jaurès et bâtir le quartier de la préfecture. cote : 9Fi224-1 (Bfm Limoges) -
Ancienne caserne des pompiers de Limoges
Si la série "Limoges disparu" de l’éditeur Gabriel Dartout date de 1939, elle reprend des clichés antérieurs, comme celui-ci de l’ancien Hôtel des Monnaies (où l’on battait monnaie), situé rue Pont-Hérisson dans le quartier du Viraclaud, qui abrita ensuite la caserne des sapeurs-pompiers et accueillit également l’école communale de la Monnaie (déménagée rue Aristide Briand). Après que fut construite la caserne de la Mauvendière, la caserne de la Monnaie fut démolie en 1912. On construira à son emplacement le Cirque-théâtre, aujourd’hui Opéra de Limoges. cote : 9Fi161 (Bfm Limoges) -
L'escalier du jardin d'Orsay à Limoges
Vue vers le champ de foire, actuelle place Winston-Churchill, où se tinrent jusqu’au début du 20e siècle de grands marchés aux bestiaux. Cela explique la présence à cet endroit d’une bascule municipale : la maisonnette que l’on voit à droite. Fonds Jean-Baptiste Boudeau, boite 190 (Bfm Limoges). -
Lemovicum. Limoges.
Vue générale de Limoges Gravure attribuée à Matthäus Merian, vers 1630 cote : 3FI93 (Bfm Limoges) -
École normale primaire de jeunes filles
extrait du Recueil d'architecture civile, 1881. L’Ecole normale d’institutrices de Limoges se situe dans le milieu de l’ancienne route d’Aixe (autrefois route de Bordeaux, actuelle rue François-Perrin). Elle est construite de 1881 à 1883 par l’entreprise Laudat, sous la direction d’Henri Lemasson et sur les plans de Jules Tixier, jeune architecte de 27 ans. Après avoir accueilli un temps les élèves infirmières, elle fut à l’abandon pendant plusieurs années, avant d’être transformée à la fin des années 2010 en résidence pour personnes âgées. Seule sa façade a été conservée. cote : 3FI31 (Bfm Limoges)