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Manèges Photo d'une fête foraine à Saint-Priest-Taurion, durant l'été 1913. Nous disposons de 4 photographies, une de la course cycliste, et un ensemble de trois plans, panoramique, général et d'ensemble de la fête foraine.
Boîte 156 (Bfm Limoges)
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La poste à la Crouzille Sur le bord de l'ancienne route nationale 20, celle-là même qu'emprunta le voyageur et agronome Arthur Young, lors de son « voyage en France », se trouve une poste installée dans une ancienne école, à la fois « recette-buraliste, débitant de tabac, papier et timbre », vraisemblablement après 1889. On observe un hangar sur la gauche avec un travail pour peut-être ferrer les vaches.
Après 1912, la motorisation des véhicules fait disparaître peu à peu ces postes. La maison a été modifiée dans les années 1930, et est aujourd’hui peu reconnaissable.
La Crouzille n'est pas une commune, à peine un gros hameau, mais sa localisation sur cette route explique la présence de cette poste, au croisement de la route nationale et d'une autre voie reliant Compreignac à Ambazac.
Boite 127 (Bfm Limoges)
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Eybouleuf Une vue classique d'une petite commune de Haute-Vienne, Eybouleuf, peuplée de 428 habitants en 1911. Devant la modeste église du bourg, l'église Saint-Pierre-ès-Liens (aux Liens) dont le clocher est constitué d'une flèche de plan hexagonal, pose une grosse vingtaine d'habitants, hommes, femmes et enfants, vraisemblablement le jour d'une frairie. On semble deviner un stand sur la gauche, avec une femme affublée d 'un tablier, comme si elle était extérieure au groupe qui pose. Forain comme veut le dire le mot « extérieur à la cité »
Boîte 113 (Bfm Limoges)
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Le maire et les reines de la fête fleurie La fête des fleurs et de l'horticulture lors de la fête nationale du 14 juillet 1914. Sur les marches de l'hôtel de ville de Limoges, derrière des petites filles en costume limousin, entourant un enfant en costume de Pierrot, le député-maire de la ville, Léonard Betoulle se trouve au milieu des trois lauréates. Jean-Baptiste Boudeau réalisa deux versions du même événement : celle-ci, réalisée sur plaque de verre, présente la scène in extenso.
Personnage : Léonard Betoulle
Boîte 198 (Bfm Limoges)
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Portraits de jeunes gens devant la toile Il y a de nombreux portraits dans l’œuvre photographique de Jean-Baptiste Boudeau, particulièrement après la guerre de 14-18. Du fait des nombreux mariages, consécutifs aux retrouvailles d'après-guerre, il y a clairement une demande pour ce type de clichés. Cependant, Boudeau réalise également des portraits individuels ou de groupes. Celui-ci réalisé au début des années 1920 est instructif à bien des égards.
Sans que l'on connaisse l'identité des deux jeunes gens, ni leur lien de parenté, ni le lieu même où la photographie a été prise, nous pouvons voir tout d'abord le dispositif scénique, d'artificialisation utilisé par le photographe. Devant un mur dont on ne perçoit que quelques briques, une toile peinte, transportée par le photographe a été tendue. Pour faire disparaître ce faux décor, le fondre, une treille végétale a été fixée dans le haut de la toile. Des vraies fleurs se trouvent également juste devant le décor végétal.
Les deux jeunes gens, sans aucun sourire, posent de manière un peu crispée. Le plus jeune a des souliers ferrés, le plus âgé a une tenue pour la pose, veste trop courte, petit gilet et cravate... en haut. Mais, en bas, il porte des sabots crottés et un pantalon des plus sales. On imagine comment le photographe lui a demandé de revêtir le temps de la pose "une tenue du dimanche" déjà trop étriquée pour lui.
Boite 246 (Bfm Limoges)
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Tour Eiffel Lors de son voyage à Paris, Jean-Baptiste Boudeau réalise plusieurs photographies dans les 7ème, 8ème et 15ème arrondissements. Jardin des Tuileries, Invalides, Champ de Mars, et bien sûr la Tour Eiffel. Nous ne sommes que 24 ans après son inauguration, pour l’exposition universelle de 1889. Boudeau, qui est fasciné par les éléments de la modernité, et en particulier la technique, réussit ici une prouesse.
Non seulement, il choisit de ne pas photographier toute la Tour, mais il réussit grâce à l’ombre des poutrelles métalliques du Pont d’Iéna, de parvenir à une étonnante photographie presque abstraite. Les croisements des ombres rasantes semblent surgir de la Tour. Cette photographie a été réalisée au soleil couchant. On aperçoit « sous la Tour » deux des statues de cavaliers, côté rive gauche, cavalier gaulois et cavalier romain.
Ces poutrelles métalliques avaient été installées pour l’expo de 1900 afin d’augmenter la capacité de circulation pédestre sur le pont. Elles ont existé jusqu’en 1913 a minima.
Boite 168 (Bfm Limoges)
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Omnibus parisien Lors de son voyage à Paris, où il semble avoir rendu visite à son frère Eugène, Jean-Baptiste Boudeau a réalisé une vingtaine de photographies, à Paris même et à Versailles. Ici, nous avons la photographie d'un omnibus parisien de la CGO, la Compagnie Générale des Omnibus parisiens, fondée en 1855. Il s'agit de la ligne « AH », qui relie Grenelle dans le 15ème (rue de Javel?) à la gare Saint-Lazare dans le 8ème. Le véhicule doit être un des 152 Brillié-Schneider P2 qui a roulé à partir de 1906. Le véhicule est vide, étonnamment, mais trois jeunes enfants posant devant animent la scène.
Boite 167 (Bfm Limoges)
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Inauguration de statue Le 26 octobre 1913, à Laurière, a lieu l'érection d'un buste à la mémoire du général Charles Thoumas né à Laurière en 1820, et qui y est mort en 1893. Ce fut un soldat et un écrivain. Soldat, c'est dans l'artillerie qu'il se fit apprécier. Écrivain, ses œuvres portèrent surtout sur la technique militaire. Il tenta aussi de devenir un homme politique et fut élu conseiller général du canton de Laurière de 1884 à 1889. Candidat aux élections législatives, il fut battu et il s'enferma dans le silence. Le conseil municipal de Laurière s'était mis à la disposition du comité qui s'était occupé de l'érection de ce buste pour le 20ème anniversaire de son décès.
Personnage : Général Thoumas
Boîte 203 (Bfm Limoges)
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Inauguration de statue Le 26 octobre 1913, à Laurière, a lieu l'érection d'un buste à la mémoire du général Charles Thoumas né à Laurière en 1820, et qui y est mort en 1893. Ce fut un soldat et un écrivain. Soldat, c'est dans l'artillerie qu'il se fit apprécier. Écrivain, ses œuvres portèrent surtout sur la technique militaire. Il tenta aussi de devenir un homme politique et fut élu conseiller général du canton de Laurière de 1884 à 1889. Candidat aux élections législatives, il fut battu et il s'enferma dans le silence. Le conseil municipal de Laurière s'était mis à la disposition du comité qui s'était occupé de l'érection de ce buste pour le 20ème anniversaire de son décès.
Personnage : Général Thoumas
Boîte 203 (Bfm Limoges)
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Anzême en Creuse Jean-Baptiste Boudeau a aussi photographié la Creuse, en particulier la commune d'Anzême, d'où provenait son père, Sylvain Boudeau né en 1849. Il y avait toujours de la famille, une tante paternelle Amélie et un oncle Pierre. La photographie montre le centre du bourg d'Anzême, la principale place avec, d'un côté, l’église paroissiale, de l'autre, un vieux chêne en dessous duquel se trouve René Boudeau.
Personnage René Boudeau
Boite 276 (bfm Limoges)
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Marchande de peaux de lapins Prise au lendemain de la guerre de 14-18, en 1919, cette photographie représente une femme accompagnée de deux jeunes enfants, posant à côté de sa carriole. Celle-ci est tirée par un âne, signe de la modestie de la famille. Il s'agirait de madame Jeanne Janicot, « marchande de peaux de lapins ». Nous savons effectivement qu'existaient, aussi bien à Limoges qu'au Palais-sur-Vienne, des usines qui travaillaient ces peaux, telles que l'usine Beaulieu à Limoges où eut lieu un conflit social en 1905, ou encore l'usine Conchard du Palais-sur-Vienne.
Il n'est pas anodin de noter que le moulin de la Ribière sur le Taurion était auparavant une usine de traitement de peaux de lapins pour fabriquer du feutre à chapeau(1). La mère de Jean-Baptiste Boudeau et son grand-père paternel y vivaient, et sans doute y avaient-ils travaillé avant de fonder l'épicerie.
(1)source : Emmaüs Haute-Vienne
Personnage : Mme Janicot
Boîte 206 (Bfm Limoges)
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Le pont-transbordeur Au second semestre 1912, Jean-Baptiste Boudeau effectue un voyage en compagnie de son épouse en Charente Inférieure. Nous disposons de plusieurs plaques et photographies de ce séjour, aussi bien à Rochefort qu'à La Rochelle. Il photographie l'arsenal, la pêche au carré, le port de La Rochelle, mais aussi un sous-marin visible près de Rochefort.
Cependant, ce qui le fascine le plus est le pont-transbordeur de cette ville, qui permet de relier les deux villes de la Charente, sans gêner la navigation sur ce fleuve côtier. Pas moins de 5 photographies identifiées dans le corpus sur un total de 10 connues (8 plaques + 2 chez Delcampe).
Ici, le pont-transbordeur est relevé, et donc les automobiles et les carrioles doivent attendre. Marguerite pose en compagnie d'un ami ou cousin ?
Personnage : Marguerite Leblanc, épouse Boudeau
Boite 115 (Bfm Limoges)
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Le cirque municipal en construction La construction du cirque municipal commence en 1911 mais les travaux sont suspendus pendant la guerre. Il est finalement inauguré en 1925 et devient le cirque-théâtre quelques années plus tard. Il eut une vie brève mais aura marqué les Limougeauds par la qualité des spectacles proposés mais aussi par son architecture remarquable, œuvre d’Émile Robert. Il est rasé en 1958 pour faire place à l’Opéra-Théâtre que l’on connaît aujourd’hui, inauguré en 1963.
Boîte 186 (Bfm Limoges)
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Le parc du château de la Beausserie Parmi les différents châteaux de Panazol, Morpiénas, Proximard et Le Buisson, celui de la Beausserie, par l'étendue de son parc, par sa localisation à proximité du bourg et par son devenir, retient notre attention. Possession de la famille Guybert de la Beaussserie, il déploie son large parc aménagé au XIXème siècle derrière le château, en direction du Nord-Ouest, en légère pente du fait de la vallée de la Vienne. Jean-Baptiste Boudeau réalise plusieurs photographies de la famille sur les marches du château. Branche de la famille Guybert, Guibert, des négociants de Limoges qui s'enrichissent, et ont mis en place un procession de distinction sociale, après la Révolution Française. Il photographie aussi le parc à l'anglaise, dont on voit ici la pièce d'eau et une cabane construite en lisière. Les personnages sont les membres de la famille.
Personnages : Guybert de la Beausserie
Boite 159 (Bfm imoges)
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Le parc du château de la Beausserie Parmi les différents châteaux de Panazol, Morpiénas, Proximard et Le Buisson, celui de la Beausserie, par l'étendue de son parc, par sa localisation à proximité du bourg et par son devenir, retient notre attention. Possession de la famille Guybert de la Beaussserie, il déploie son large parc aménagé au XIXème siècle derrière le château, en direction du Nord-Ouest, en légère pente du fait de la vallée de la Vienne. Jean-Baptiste Boudeau réalise plusieurs photographies de la famille sur les marches du château. Branche de la famille Guybert, Guibert, des négociants de Limoges qui s'enrichissent, et ont mis en place un procession de distinction sociale, après la Révolution Française. Il photographie aussi le parc à l'anglaise, dont on voit ici la pièce d'eau et une cabane construite en lisière. Les personnages sont les membres de la famille.
Personnages : Guybert de la Beausserie
Boite 159 (Bfm imoges)
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Les grands-parents et la poupée C’est une photographie de portait de famille, qui révèle, ici, tout le talent de mise en scène du photographe. Dans le bourg de Saint-Sylvestre, devant une maison probablement d’artisan cordonnier, au vu de la porte vitrée semblant éclairer un atelier, et du tablier du grand-père, Jean-Baptiste Boudeau compose très certainement une photographie de commande. Les grands-parents âgés d’une cinquantaine d’années, peut-être soixante, posent avec leur petite fille qui possède une poupée de porcelaine. Qui décide de mettre en scène la poupée ? Sur la première photo, elle est tenue, par la main droite, par la fillette, et une main la soutient. Sur la deuxième, sur suggestion probable du photographe, le grand-père donne la main à la poupée, la tient ouvertement, tandis qu’une pierre de taille la soutient. Une carte photo a été imprimée à partir de la première photo des deux, où les personnages sont plus resserrés. La vitre de l’atelier par le reflet du paysage crée une fenêtre, une ouverture sur l’environnement.
Personnages : M & Mme Gabiron
Boîte 171 (Bfm Limoges)
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Porteuses d'eau et berger à la fontaine Pauly Prise au printemps ou à l’été 1914, en Creuse, sur le territoire de la commune de Saint-Amand-Jartoudeix, au village du Nouhaud. Nous sommes non loin de la route de Lyon, entre Sauviat en Haute-Vienne et Bourganeuf. Cette scène, en deux épisodes, nous montre la vie autour de la fontaine, dite « Fontaine Pauly » selon les notes de Jean-Baptiste Boudeau. Sur cette première photo, le troupeau de brebis passe entre le groupe de femmes et d’enfants se trouvant à la fontaine et l’appareil du photographe. Le berger, les mains dans le dos, accompagne plus qu’il ne mène son troupeau. Certaines brebis passent sur les pierres surmontant la fontaine, la plupart ont été tondues de fraîche date, ce qui nous rappelle ici l’usage de la laine.
Boîte 195 (Bfm Limoges)
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Les conscrits de la classe 1913 Prise à l'automne 1913, dans le parc, ou le jardin d'une maison sur le terrain de la commune du Palais-sur-Vienne, cette photographie représente cinq conscrits de la classe 1913, donc âgés de 20 ans, posant devant une planche ou un battant de porte. L'inscription à la craie « Vive la classe 1913 » soulignée par une branche de palmier rappelle l'importance pour les jeunes hommes d'être incorporés, de faire leur service militaire, d'une part, mais-aussi le climat patriotique des années 1910, surtout après le vote de la loi des 3 ans. En effet depuis le mois de juillet de la même année, la durée du service a été portée à 3 années au lieu de 2. Ce, avec effet rétroactif, donc s'appliquant aux classes 1911, 1912.
Ces cinq jeunes gens – pour lesquels nous avons six noms! – appartiennent à des milieux sociaux différents. Monde ouvrier, paysannerie, petite bourgeoisie, voire peut-être monde étudiant ; la variété des chaussures, des pantalons, des vestes en témoigne. La disposition des quatre hommes coiffés d'une casquette, debout de part et d'autre de celui qui est assis, tête nue, est renforcée par la symétrie des deux pipes.
Personnages : Reynet, Arnaud, Lingaud, Reilhac, Carrias, Leblanc
Boîte 155(Bfm Limoges)
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Le mariage aux canards Photographie de mariage prise à l'automne 1913, elle appartient à ces photographies faites en plus de la photo officielle du mariage lui-même. Volontairement décalée, décentrée, elle montre une nouvelle fois les animaux au premier plan, ici des canards, une douzaine, qui se déplacent tous vers la gauche. Jean-Baptiste Boudeau les saisit ainsi dans le même mouvement qui crée une dynamique à la photo. Ils croisent deux, trois poules allant dans le sens inverse. Mise en scène réussie du photographe. Parmi les invités du mariage, on remarque que beaucoup d'hommes ont « tombé la veste », deux d'entre eux exhibent des bouteilles, et au premier plan, on distingue le violoneux qui a (ou va) animé(er) le bal.
Personnages : Jean Riablanc et Léonie Coiffe
Boîte 153 (Bfm Limoges)
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Famille bourgeoise et châtelaine Famille d'extraction bourgeoise, résidant dans le château d'Orgnac, sur le territoire de la commune du Chatenet-en-Dognon.
Personnage : Desmonts d'Orgnac
Boîte 157 (Bfm Limoges)