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Rue de la Boucherie, à Limoges : jour de fête La rue de la Boucherie semble en fête en ce printemps 1914 : peut-être la fête Jeanne d'Arc ? ( en raison des petits oriflammes en guirlandes associés drapeaux français) qui donnait lieu à des cortèges.
Dès 1884, et bien avant que Jeanne d'Arc ne devienne une icone nationanliste, les Fêtes Jeanne d'Arc étaient l'occasion de rassemblement religieux et patriotiques.
Ces fêtes se déroulaient sur plusieurs jours au printemps, en avril, mai ou juin selon les années, comme l'atteste les compte-rendus des Almanach Ducourtieux.
Boîte 189 (Bfm Limoges)
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Boulevard Victor-Hugo, Grand Hôtel Moderne et Ciné-Paris Le boulevard de la Poste-aux-Chevaux prend le nom du célèbre écrivain à sa mort, en 1885. En bas du boulevard, l’imposant immeuble du n°6 accueillait le Grand Hôtel Moderne. Inauguré le 15 juin 1907, le Grand Hôtel Moderne, est un bâtiment construit, situé à proximité de la place Denis Dussoubs, en plein centre-ville. c'est un complexe moderne et luxueux pour l'époque, qui justifie la photo de J.B Boudeau : "installation moderne de 1er ordre" précise la réclame de l'époque, avec ascenseur, électricité, chauffage à vapeur, téléphone et garage !
L'établissement accueille aussi une salle de cinéma "Cine-Paris" (le film alors diffusé est " Un fil à la patte"), ainsi que l'automobile-club du Limousin.
Boîte 190 (BfmLimoges)
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Garde voies 2 Dès le mois d'août 1914, face à la crainte d'une cinquième colonne, de traîtres, d'espions allemands qui viendraient saboter et ou prendre des informations capitales sur l'armée française, est mi en place un système de garde-voies, le long des lignes de chemin de fer. D'après une note de l'instruction générale des armées de 1910, les hommes âgés de plus de 35 ans jusqu'à 45 ans se réunissent sur l'emplacement assigné au poste auquel ils appartiennent et, pour les postes de voies ferrées, à la gare la plus voisine de cet emplacement."
Ces deux photographies prises au poste 44 et 45, le long d'une voie ferrée, manifestement proche de Saint-Priest-Taurion, le 30 août 1914, nous montrent des hommes équipés chaque fois de un ou deux fusils, où les mêmes portent un uniforme, tandis que les autres sont habillés sommairement, reconnaissables à un brassard. Il s’agit du village de Nouaillas, sur le territoire de la commune d’Ambazac, le long de la ligne Paris-Limoges.
Boite 200 (Bfm Limoges)
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Garde voies 1 Dès le mois d'août 1914, face à la crainte d'une cinquième colonne, de traîtres, d'espions allemands qui viendraient saboter et ou prendre des informations capitales sur l'armée française, est mi en place un système de garde-voies, le long des lignes de chemin de fer. D'après une note de l'instruction générale des armées de 1910, les hommes âgés de plus de 35 ans jusqu'à 45 ans se réunissent sur l'emplacement assigné au poste auquel ils appartiennent et, pour les postes de voies ferrées, à la gare la plus voisine de cet emplacement."
Ces deux photographies prises au poste 44 et 45, le long d'une voie ferrée, manifestement proche de Saint-Priest-Taurion, le 30 août 1914, nous montrent des hommes équipés chaque fois de un ou deux fusils, où les mêmes portent un uniforme, tandis que les autres sont habillés sommairement, reconnaissables à un brassard. Il s’agit du village de Nouaillas, sur le territoire de la commune d’Ambazac, le long de la ligne Paris-Limoges.
Boite 200 (Bfm Limoges)
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Caserne du 21e Chasseurs fin juin 1914, numéro 3254
Boudeau photographie à l'entrée principale de la caserne Jourdan cinq hommes , dont un à gauche, tient son clairon, l'autre à droite le fusil Lebel.
La caserne Jourdan était bordée à l’est par la rue Grange Garat* et son entrée principale se situait dans la rue Théophile Gautier actuelle. La caserne que l'on voit derrière est celle du 21ème Chasseurs , dont le colonel à cette date, Lacombe de la Tour, réside effectivement au 41 rue de la grange Garat. La guérite que l'on aperçoit sur la droite est très certainement aux couleurs du drapeau tricolore, depuis les indications du ministre de la guerre le général Boulanger, en 1886-1887.
Boite 196 (Bfm Limoges)
* il s'agit de l'actuelle rue Victor Thuillat
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Prisonniers allemands pelant des patates 2 « Pendant » de l'autre photographie du même titre, celle-ci ne montre que les prisonniers allemands, toujours dans la même caserne, probablement celle de Beaupuy. Ils sont ici au nombre de neuf, contre huit seulement sur l'autre. Six d'entre-eux pèlent les patates, et on peut remarquer que l'un d'eux ayant une canne est probablement blessé.
A noter que le caricaturiste Du Kercy a croqué le 11 octobre 1914 dans Le Courrier du Centre, une scène semblable, intitulée « Les «Bosches » à Limoges (caserne Beaupuy )»
boi^te 203 (Bfm Limoges)
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Prisonniers allemands pelant les patates, 1 Prise dans une des casernes de Limoges, à la fin de l’été ou au tout début de l’automne 1914, elle nous montre dans l’angle d’une cour pavée, des Français et des Allemands occupés aux mêmes tâches. Les prisonniers allemands placés au centre de la photo, sont tous en train de peler des patates ou de préparer des choux, sous la surveillance des Français. Cet encadrement est symbolisé par plusieurs petits détails qui, regroupés font sens : - les Allemands sont au centre, les Français les encerclent. – les Allemands travaillent lors de la prise de la photo, les Français absolument pas ; - l’un des Français, enfin, tient un bâton dans sa main gauche, tandis qu’il tient de sa main droite la tête d’un des Allemands. Observons enfin la variété des situations des Français, cuistots avec leurs tabliers, blessé au bras en écharpe, garde…contrairement à l’unicité de la fonction et du rôle joué ici par les Allemands.
Cette photo a peut-être été prise à la caserne Beaupuy, dont on sait que fin août, début septembre, elle a accueilli une quarantaine de prisonniers ; Jean Jové a fait pour sa part une photo de leur arrivée, en convoi.
Boîte 203 (Bfm)
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Statue de Sadi Carnot Cette statue en bronze, œuvre de l’architecte Godefroy, du sculpteur Clausade et du fondeur Thiébaut, fut installée en 1897, en hommage à Sadi Carnot (1837-1894), président de la République natif de Limoges, assassiné par l’anarchiste italien Caserio. Un grand débat eut lieu autour de sa disposition dans la ville. Le maire socialiste Emile Labussière parvint finalement à la placer rond-point Garibaldi (devenu place Carnot), au cœur d’un quartier populaire et ouvrier. Elle trônera plus de quarante ans au centre de la place, avant d’être fondue sous l'Occupation.
Fonds Boudeau - Boîte 196 (BfmLimoges)
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L'aéroparc Clément Bayard, 2. En 1913, JB. Boudeau part voyage à Paris et Compiègne en compagnie de son frère. De là, ils se rend près de Compagne dans l'Oise à l'aéroparc Clément Bayard. Sur cette photo, on devine la silhouette d'un dirigeable entreposé dans cet immense hangar. A l'entrée, un avion monoplace. Quelques badauds regardent négligemment la scène : hommes à pied, cyclistes, et un dragon à cheval, un chien...
Boîte 167 (Bfm Limoges)
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La Fête de l'aviation, 5. Le dimanche 14 et lundi 15 juin1914, J.B. Boudeau fait une série de 5 clichés - a minima - sur le terrain d'entraînement de la cavalerie à Saint-Lazare à l'Ouest de Limoges. Il s'y rend en effet à l'occasion d'un meeting aérien, dont l 'aviateur Gibert est l'invité.
Sur cette photo, on aperçoit à gauche l'aviateur Gibert à bord de son monoplace Vendome. Au sol, l'homme au trench-coat et le mécanicien lance l'hélice de l'avion
Boîte 193 (Bfm)
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La Fête de l'aviation, 4. Le dimanche 14 et lundi 15 juin1914, J.B. Boudeau fait une série de 5 clichés - a minima - sur le terrain d'entraînement de la cavalerie à Saint-Lazare à l'Ouest de Limoges. Il s'y rend en effet à l'occasion d'un meeting aérien, dont l 'aviateur Gibert est l'invité.
Sur cette photo, on aperçoit à gauche l'aviateur Gibert assis dans son monoplace Vendome, entouré du mécanicien et de l'homme en trench-coat.
Boîte 193 (Bfm)
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La Fête de l'aviation, 3. Le dimanche 14 et lundi 15 juin1914, J.B. Boudeau fait une série de 5 clichés - a minima - sur le terrain d'entraînement de la cavalerie à Saint-Lazare à l'Ouest de Limoges. Il s'y rend en effet à l'occasion d'un meeting aérien, dont l 'aviateur Gibert est l'invité.
Sur cette photo, on aperçoit à gauche l'aviateur Gibert. A côté de lui, un homme, peut-être l'organisateur, tient une lampe-torche et un épais trench-coat.
Boîte 193 (Bfm)
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La Fête de l'aviation, 2. Le dimanche 14 et lundi 15 juin1914, J.B. Boudeau fait une série de 5 clichés - a minima - sur le terrain d'entraînement de la cavalerie à Saint-Lazare à l'Ouest de Limoges. Il s'y rend en effet à l'occasion d'un meeting aérien, dont l 'aviateur Gibert est l'invité.
Sur cette photo, on aperçoit la foule clairsemée assise à une buvette improvisée.
Boîte 193 (Bfm)
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L'aéroparc Clément Bayard, 1. En 1913, JB. Boudeau part voyage à Paris et Compiègne en compagnie de son frère. De là, ils se rend près de Compagne dans l'Oise à l'aéroparc Clément Bayard. Sur cette photo, on devine la silhouette d'un dirigeable entreposé dans cet immense hangar. A l'entrée, un avion monoplace. Quelques badauds, hommes à pied, cyclistes, enfants regardent négligemment la scène.
Boîte 167 (Bfm Limoges)
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Jour de Fête Lorsque J.B. Boudeau se rend à Panazol au printemps et à l'été 1913, il réalise une série d'une vingtaine de photos environ. Hormis les principaux châteaux, de la Beausserie, de la Quintaine, de la Rue, notamment, il fixe sur ses plaques photos, un plan de l'école du bourg, de la mairie, de l'église et de la poste. Les quatre éléments constitutifs d'une commune, trois d'entre eux étant publics, intimement liés à la République.
Aussi, ne doit-on pas être surpris de voir le facteur et ces enfants de l'école communale poser, probablement avec « la dame des postes », comme on disait alors. Étrange impression semblable à celle donnée par la facteur de « Jour de fête » de Jacques Tati, sorti en 1949, au début de la IVe République.
Boite 151 (Bfm Limoges)
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La Fête de l'aviation, 1. Le dimanche 14 et lundi 15 juin1914, J.B. Boudeau fait une série de 5 clichés - a minima - sur le terrain d'entraînement de la cavalerie à Saint-Lazare à l'Ouest de Limoges. Il s'y rend en effet à l'occasion d'un meeting aérien, dont l 'aviateur Gibert est l'invité.
Sur cette photo, on aperçoit la foule endimanchée contenue derrière des cordes, le long d'une rangée d'arbres.
Boîte 193 (Bfm)
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Famille bourgeoise et châtelaine Famille d'extraction bourgeoise, résidant dans le château d'Orgnac, sur le territoire de la commune du Chatenet-en-Dognon.
Personnage : Desmonts d'Orgnac
Boîte 157 (Bfm Limoges)
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Croix de la chapelle Saint-Aurélien Cette croix monolithique en calcaire, avec son socle en granit, se trouvait avant la Révolution dans l’ancien couvent des Carmes. Elle décore, depuis lors, l’entrée de la chapelle Saint-Aurélien (bâtie vers 1475), saint patron des bouchers de Limoges.
cote : Fonds Boudeau-Boîte 189 (Bfm Limoges)
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Atelier de couture en plein air « Par une chaude journée d’été, les petites mains du tailleur Poutaraud à Ambazac ont choisi l’ombre rafraîchissante de l’impasse qui sépare l’atelier du magasin.
Boudeau a su saisir la beauté de ces femmes affairées à assembler des vêtements d’homme sous le regard bienveillant du patron, reconnaissable au mètre à ruban qui pend à son cou, et celui des coupeurs.
La scène est naturelle, plus familiale qu’ouvrière, encore apaisée par la présence de la fillette et des chatons. Il y règne une atmosphère de sérieux teintée de bonne humeur, qui reflète la réalité artisanale des bourgs limousins au début du XXe siècle. Ce cliché témoigne d’une nette opposition avec les conditions de travail de l’ouvrier des villes à la même époque. » Alain Monteaux
Personnages : couturières, tailleur Poutaraud
Boîte 212 (Bfm Limoges)
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Les carrières de Saint-Sylvestre « Les campagnes n’abritent pas que des activités liées à l’agriculture même si beaucoup demeurent imbriquées dans l’économie rurale. Le sous-sol limousin est riche de carrières et de mines. Les carrières de granite de Saint-Sylvestre fournissent à la Belle Époque la matière première indispensable aux bâtiments et aux rues de la cité porcelainière alors en pleine expansion. Les carriers constituent un groupe socio-professionnel clairement identifié qui assure l’interface entre ville et campagnes proches. En contact régulier avec le monde urbain, ils répandent dans les villages les idées nouvelles. Ce peut être là une explication à la précocité de l’inclination socialiste du canton d’Ambazac ». Dominique Danthieux
Boîte 160 (Bfm Limoges)