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La Chanson de Combraille : poèmes en langue d'oc avec traduction française en regard
Né à Chambon-sur-Voueize, en Creuse, Paul-Louis Grenier est un poète occitan limousin. Chartiste et philologue, après un bref passage de deux ans à la bibliothèque de Limoges, il a effectué l'essentiel de sa carrière à la Bibliothèque nationale. Paul-Louis Grenier écrit dans un occitan limousin très littéraire et un lexique assez médiéval. Il décrit le merveilleux, des lieux et des personnages liés au Limousin d’une façon souvent fantastique. On trouve dans son oeuvre des thèmes récurrents comme la ville de Limoges, celle de Bourganeuf et le mystérieux prince Zizim qui y vécut, les animaux fantastiques comme la licorne... La chanson de Combraille se veut une chanson épique de la Marche limousine. "Au point de vue du vocabulaire, ma langue se rattache non seulement à celui des troubadours [...] mais aussi à celui des chartes de la Creuse et des parlers actuels du département" (P.L.Grenier, "La Vie Limousine", 25 décembre 1927) L’ensemble de son œuvre a été rééditée en un volume "Òbra poetica occitana" aux Edicions dau Chamin de Sent-Jaume en 2011. Ses poèmes ont été mis en musique par plusieurs chanteurs occitans, dont Jan dau Melhau et Bernard Combi. -
Coll[egio] societati[s] ob illustrissimi et nobilissimi viri Caroli Boucher, Equistis Torquati, Domini d'Orsay, ad Lemovicensem praefecturam reditum Festi plausus
Recueil de pièces composées par les élèves du Collège des Jésuites de Limoges, en latin et en français, pour fêter le retour de Charles Boucher d'Orsay (1676-1730) au poste d'intendant de Limoges (il avait déjà été intendant entre 1710 et 1715 et revient en 1724 jusqu'à sa mort en 1730). Créateur du jardin d'Orsay. "Son retour à Limoges à la mi-année 1724 a été l’occasion pour les élèves du collège jésuite de la ville de produire les 4 pièces en vers conservées aujourd’hui à la BFM. Odes et élégies en vers latins et français chantent les mérites de ce commis de l’état qui fit beaucoup pour Limoges et le Limousin en matière de travaux d’urbanisme et de réformes administratives (embellissement de la ville et cité de Limoges, avec entre autres le jardin d’Orsay, amélioration des haras provinciaux, politique de recherche de gisements miniers, règlement pour les papèteries du Limousin et de l’Angoumois, etc.). De manière conventionnelle, ces poésies font le panégyrique de l’officier royal et de sa maison toute tournée vers le service de l’Etat, rappellent son enracinement limousin personnel et surtout ne manquent pas de louer le zèle avec lequel il conjura l’épidémie provençale. " Thierry Paquin cote : MAG.P LIM F5843/34 (Bfm Limoges) -
Le conquérant du dernier jour
Nouvelles posthumes, préfacées par Valery Larbaud. Très tôt, Louis Chadourne, écrit des vers et collabore à la NRF. Valéry Larbaud et Pierre Mac-Orlan voient en lui un des écrivains les plus doués de sa génération.Larbaud allait jusqu'à le définir comme le Conrad français. En 1919, Louis Chadourne publie son premier roman "Le maître du navire", puis un roman autobiographique "Inquiète adolescence". Brisé par la Première Guerre Mondiale (blessé, il demeura enseveli plusieurs heures) dont il ne se remettra pas, ses textes témoignent de l'extrême fragilité de l'existence et de sa beauté fugace. cote : MAG.P LIM 15487(Bfm Limoges) -
Le géranium ovipare
« Georges Fourest était un poète français à la verve parodique et irrévérencieuse, jouant avec truculence de mots rares ou cocasses, des dissonances de ton, de l’imprévu verbal et métrique, des effets burlesques." José Corti, "Souvenirs désordonnés". Né à Limoges en 1867, Georges Fourest suit des études de droit. Il se qualifie ensuite d’avocat "loin de la cour d’appel. A Paris, il fréquente les milieux littéraires symbolistes et décadents, collabore à plusieurs revues (La Connaissance, Le Décadent) et se rend célèbre avec La Négresse blonde (Messein, 1909), préfacé par Willy, et placé sous le patronage de Rabelais. On retrouve dans Le Géranium ovipare cette même atmosphère anticonformiste et truculente. cote : MAG.P LIM 53627 (Bfm Limoges) -
Nouvella Chansoû potoueizâ ente un trobo : un jour di l'eitouliâ et d'autrâ plo brovâ
Recueil de chansons en occitan limousin que l'auteur, Joseph Mazabraud, appelle patois. Dans ce volume, une chanson fit à elle seule sa fortune, connue de toutes les campagnes à son époque "Un jour di l'etioulia", sur un vieil air chanté par les blanchisseuses des bords de la Vienne. Tailleur à Solignac de son métier, Joseph Mazabraud composa de nombreuses chansons qui parlent de nature, des moissons, des blés et de sa douce rivière la Briance (autre chanson qui connut un destin célèbre). cote : MAG.P LIM 17344 (Bfm Limoges) -
Cheveux sur la soupe : poésies de tout poil
Petit recueil souriant de poésies légères et sombres éditées pendant la deuxième Guerre Mondiale. L'exemplaire comporte un ex-dono de l'éditeur du 3 décembre 1943, l'autre est dédicacé par l'auteur. cote : MAG.P LIM 50096 (Bfm Limoges) -
Contes à la lune
Ce recueil de poèmes en prose est le seul ouvrage (paru à compte d'auteur) de J.A Léonetou . Ecrivain et enseignant, né à Eyjeaux en Haute-Vienne, collaborateur régulier de "Limoges Illustré" et de "La Brise", le jeune homme décède aux premiers jours de la Guerre. Tiré à seulement 90 exemplaires, ce recueil n'en n'a pas moins marqué à l'époque : " J-A; Léonetou envoya la plus grosse part à des amis n'ayant aucune attache dans la presse. On le décida à adresser quelques exemplaires à des Revues. La critique fut unanime dans l'éloge. J-A Léonetou n'eut pas davantage d'emballement que lorsque Jules Renard [...] lui écrivit un billet flatteur. " A.Hennequin , Anthologie des écrivains morts à la guerre : 1914-1918, publié par l'Association des écrivains combattants, Tome 3 p423-427. cote : MAG.P LIM 45127 (Bfm Limoges) -
La Pancharis ou Les Baisers
Né à Clermont-Ferrand au milieu du XVIe siècle, l’auteur se destinait à une carrière juridique. Après quelques années d’études, il devint avocat au Parlement. Il composa alors ces poésies auxquelles on a donné depuis le nom de "Baisers" qu'il adressa à sa maîtresse sous le nom imaginaire de Pancharis (en grec "la toute Gracieuse"). Ces charmantes élégies (que le traducteur et auteur de la préface trouve un peu ternes et fades ) sont en fait d'un recueil de 32 poésies érotiques . La Pancharis est « considérée comme un petit chef-d’œuvre de grâce amoureuse, n’ayant de rivale, parmi les poésies latines modernes, que les Baisers de Jean Second. » cote : MagP Lim L1154/2 (Bfm Limoges) -
Per diverti lo gen, chansous lemouzinas
Chansons en occitan limousin dont : Auvo lou Loucou, lo Gerbo Baudo, lo janoto, lo Roso de lo Mioun, l'Estelo Limousine... A noter également : 23 dessins de Pierre Lissac. cote : MAG.P LIM B818 (Bfm Limoges) -
L'Ange Mort
L'Ange Mort fait partie des sept textes qui constituent Le testament de l'eau douce, éd. Fédérop, 2001. Selon les propres mots de l’auteur – ce recueil est « composé comme une symphonie en sept textes qui seraient sept mouvements, avec les résonances, les reprises et les correspondances, les accords et les dissonances, les mélodies et le grand mouvement d’orchestre par-dessus les soli qu’on peut observer dans ce genre-là ». Née en 1925, dans un hameau limousin de quatre fermes à Germont, commune de Chambaret (Corrèze) , Marcelle Delpastre passe de l'école communale au collège de Brive. Après un bac philo-lettres, elle s'oriente vers les Arts décoratifs à Limoges, puis retourne définitivement à la terre dans la ferme familiale en 1945. Dans les années 1970 Marcelle Delpastre fait deux rencontres importantes, celles de Michel Chadeuil et de Jan dau Melhau, deux jeunes auteurs en langue limousine. Elle participe régulièrement à leur revue Lo Leberaubre. Poète , conteuse, romancière et ethnologue, Marcelle Delpastre est aujourd'hui reconnue comme l'un des dix plus grands écrivains occitans du XXe siècle. De la maison familiale de Germont, dans le Limousin, où elle vivait et travaillait la terre, Marcelle Delpastre a écrit des milliers de pages. Perçue comme une paysanne par le monde littéraire, et comme une étrange femme qui écrivait par les ruraux, Marcelle Delpastre est restée méconnue pour sa poésie. Son œuvre poétique est immense : ballades, psaumes, prose poétique, poèmes dramatiques... Elle écrit en occitan, la langue de sa mère, et en français, langue de son père.. Isolée par choix dans la ferme où elle trouvait le calme pour écrire, elle vécut seule avec ses parents, ne se mariant pas (quelques jours avant de mourir, elle disait encore : « Qu'est-ce qui devait compter ? Vivre ou écrire ? »). Elle écrit l'arbre, la terre, le mystère de la création, l'amour, la déploration du monde, l'âme meurtrie, la solitude et la souffrance. Ses poèmes souvent tristes et durs célèbrent aussi la vie sensuelle et crue. La Bibliothèque francophone multimedia de Limoges conserve l'ensemble de ses manuscrits publiés donnés par Jan dau Melhau, son ayant-droit. -
Les Limousins dans l'histoire et dans la littérature
Tous les auteurs limousins, historiens, écrivains, et illustrateurs de l'époque réunis pour présenter le Limousin dans une numéro exceptionnel d'une revue d'audience nationale "La Plume". Textes de G. Fourest, ( lisez le poème des "Gommeux du Limousin"), Louis de Nussac, Louis Guibert, René Fage, Eusèbe Bombal, Paul Verhac.... cote : MAG.P LIM B16197/42 (Bfm Limoges) -
Les troubadours de la région Briviste
Présentation de quelques figures célèbres : Lemouzi, Marie de Ventadour, Raimon de Turenne. Poèmes en occitan et traduction française, nombreuses notes. Un ouvrage court, simple et bien documenté. Cote : 00 ZA1 (Bibliothèque municipale de Brive) -
Jesu e Lucifer pouème en VIII chan, ente se veu louquau dô Bien ô dô Mau, a fi de ten, deu vei lou dorei mou,
Homme de lettres limousin, Léon Dheralde est surtout connu pour son dictionnaire de la Langue Limousine. Mais il est également l'auteur d'un recueil de proverbe limousin, de fables , de contes. Dans la préface, Léon Dhéralde s'explique sur le choix du sujet : " Manès, Pélage, Luther, Calvin Voltaire [ne s'inspiraient que de leur haine pour la Vérité, poussés par Lucifer. ] ... Dans un idiome vulgaire et familier, j'ai essayé de démontrer cette Vérité ... ] Je me sers d'un rustique pipeau. je l'ai ramassé tombé des lèvres des Roby, Richard, Foucaud dont les fables, les chansons charmaient nos pères. Ils me l'ont fait aimer et à leur exemple j'ai voulu moduler ma pensée ; mais sans autre prétention que d'affirmer la foi du Chrétien dans le triomphe définitif du Droit sur la Force, de la vérité sur l'Erreur, de Jésus sur Lucifer" cote : MAG.P LIM 18605 (Bfm Limoges) -
Countes e Niorlas de Jan-de-la-Luna (1911-1914)
Préface en français de René Farnier. Sergent dans l'armée puis fonctionnaire, JB Chèze prend sa retraite prématurément pour raison médicales. Il consacre alors sa vie " à la poésie et à l'amitié ". Grand lyrique, il pratique aussi la poésie légère l'épigramme et bien entendu le conte et la gnorle la chanson. "La Princesse dans la Tour" est reconnue comme son oeuvre maîtresse de sensibilité et de tendresse avec Mily (dans laquelle il pleure son épouse disparue trop tôt) cote : MAG P LIM 55391 (Bfm Limoges) -
Petite Guerre
Prologue en vers dit par Melle Renée Diard, au théâtre de Brive, à la soirée patriotique du 27 mai 1916. Imprimeur et homme de lettres à Brive, Pierre Verlhac est notamment l'un des fondateurs de la Société Scientifique, Historique et Archéologique de la Corrèze en 1878 et de la Ruche corrézienne, association félibréenne. cote : 00 X4 VER (Médiathèque Brive) -
Commémoration d'un mort de printemps
Edition originale du tout premier recueil de poésie édité de Louis Chadourne. Très tôt, Louis Chadourne, écrit des vers et collabore à la NRF. Valéry Larbaud et Pierre Mac-Orlan voient en lui un des écrivains les plus doués de sa génération. En 1919, il publie son premier roman "le maître du navire" puis un roman autobiographique "Inquiète adolescence". Mais le jeune homme ne se remettra jamais du traumatisme de la Première Guerre Mondiale (blessé, il demeura enseveli plusieurs heures). Marqué par ce passage,Louis Chadourne parle de la beauté du monde et de sa fragilité, du drame intime et universel de cette prise de conscience en ce début de siècle furieux. cote : 00 X4 CHA (Médiathèque de Brive) -
L'amour et le sablier
Recueil de poésies. Edition originale de l'un des tout premiers livres de Louis Chadourne. Très tôt, Louis Chadourne, écrit des vers et collabore à la NRF. Valéry Larbaud et Pierre Mac-Orlan voient en lui un des écrivains les plus doués de sa génération. En 1919, il publie son premier roman "le maître du navire" puis un roman autobiographique "Inquiète adolescence". Mais le jeune homme ne se remettra jamais du traumatisme de la Première Guerre Mondiale (blessé, il demeura enseveli plusieurs heures). Marqué par ce passage, l'univers de cet auteur est celui d'un homme sensible à l'extrême fragilité de l'existence et sa beauté fugace. cote : 00 X4 CHA (Médiathèque de Brive) -
Une Limousine oubliée : Madame Des Loges
Marie Bruneau, épouse Des Loges tint pendant 26 ans un salon parisien très suivi. Calviniste lettrée, elle est est considérée comme la grande directrice de la transfomation du goût en poésie en ce début de XVIIe siècle .Elle n'aimait que la littérature sérieuse et raffinée et ne goûtait pas Marot et les "jargonneurs". Mademoiselle de Gournay, fille adoptive de Montaigne lui dédie un ouvrage de poésie, Malherbe, Voiture, Racan, la comparent à la muse Uranie. Elle se retire finalement au château de Laplaud, près d'Oradour/Glane où elle meurt en 1641. Malherbe écrit alors "Vous êtes admise de la meilleure partie de l'Europe, en ce point sont d'accord les deux religions. Les Princes sont vos courtisans et les docteurs vos écoliers". cote : MAG.P LIM B1102 -
La Nymphe du Rio-Clédoux ou la nouvelle fontaine de la ville de Guéret
Un texte en vers écrit à l'occasion de l'inauguration de cette fontaine installée place Bonnyaud à Guéret, avec en fin de recueil des notes historiques ou circontancielles qui commentent et enrichissent le propos. MAG.P LIM 18648 (Bfm Limoges) -
Le sacre de Charles X, suivi de plusieurs autres pièces en patois et en français
Recueil composé de textes de diverse nature (lettres, épigrammes, chansons, fables, traductions...) écrits en français et en occitan. Parmi les textes en occitan, on peut relever : Lettro d'un moçou limousi, à Reims, eïcrito a soun omi Marsau, a Limogeix, aprèz lou sacré d'aü Re, Meï de Maï ; 1825 (Lettre d'un monsieur Limousin à son ami Marcel, à Limoges, après le sacre du Roi, mois de mai 1825), p.3 ; Chansou d'uno barjero (Chanson d'une bergère) p.14 ; Fablo l'orgueillou humilia (fable de l'orgueilleux humilié), p.53 ; Coupleix subré lo grosso molaudio qu'aguei dis lo villo dé Bela (Couplet sur la grosse épidémie qu'il y avait à Bellac), p.56 ; Coumeinçomeins de lo troisiemo Bucolico dé Virgilé (Début de la Troisième Bucolique de Virgile) p.67 ; Lo prumiero satiro d'Horaco (Première Satire d'Horace, méthode libre à et peu près en vers patois) p75 ; Lou chant dé Paqueï (Le chant de Pâques), p.99 ; Historio (Histoire), p.105. Enfin, une note à propos de la traduction en patois des vers d'Horace qui débute ainsi : "le génie du Patois Limousin, malgré son infériorité reconnue, a beaucoup d'analogie avec le génie de la Langue Grecque, dont il emprunte même plusieurs expressions." (p.88) cote : MAG P LIM F5488/18 (Bfm Limoges)