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XVIIIe siècle
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Nicolas-Claude-Martin d'Autier de Villemontée
Porte en plus une étiquette : "Hommage de M. Ambroise Tardieu historiographe de l'Auvergne à Herment (Puy-de-Dôme)". Le Comte Nicolas-Claude-Martin d'Autier de Villemontée, marquis de La Rochebriant, premier baron de la Marche (à cause de sa terre de Cléravaux), seigneur de Barmontet, d'Egurande, d'Hautefeuille, du Teil, de St-Merd-la-Breuille, de la Breuille, des Forains d'Herment. Il fut reçu page du roi Louis XV en sa grande écurie, devint le premier juge de paix du canton d'Herment, en 1790, et, plus tard, président du même canton. Né au château de Barmontet en 1742, il est mort à Clermont-Ferrand, le 15 janvier 1820. Il était fils de Jean-François-Marien d'Autier de Villemontée et de Françoise de Bosredont de la Breuille. Cote : FP AUT (Bfm Limoges) -
Pierre-Jean Audouin
Porte en plus : la signature de Pierre-Jean Audouin Né à Paris le 24 décembre 1764, mort à Bayonne le 11 mai 1808. Surnommé "le sapeur du Bataillon des Carmes"; il fut député à la Convention et au Conseil des Cinq-cents, rédacteur au Ministère de la police puis sous-chef au ministère. Cote : FP AUD (Bfm Limoges) -
Plan du terrible et épouvantable incendie qui détruisit une partie de la ville de Limoges le 6 septembre 1790
Extrait du plan de la ville de Limoges de 1775 Nota : la teinte noire représente La teinte rouge forcée le mur d'enceinte de la ville de Limoges, la teinte rosée le quartier de la ville non atteint. Plan manuscrit et rehaussé à l'aquarelle, Extrait du manuscrit "Guide du sapeur-pompier de la ville de Limoges", 1874 cote : Ms87/2 (Bfm) -
Instruction à son fils aîné, pour la direction de ses études
Fol.1 : mention en haut du texte "Instruction de M. Daguesseau alors procureur général et depuis chancelier de Fresnes à son fils aîné pour la direction de ses études. Copiée sur le manuscrit original de l'auteur." cote : Ms 277 (Bfm Limoges) -
Livre journal concernant l'enclos des Cy-devant Grands Carmes.
Livre journal de la main de Jacques Joseph Juge de Saint-Martin, avec à la fin collé la copie d'un acte d'huissier concernant le même enclos. En 1790, Jacques Joseph Juge de Saint Martin acquiert les bâtiments du couvent des Carmes déclarés Bien National. Le magistrat procède alors, de 1791 à 1813, à l’allotissement et à la démolition du couvent, en réalisant ainsi une opération immobilière favorisée par le percement au beau milieu des bâtiments conventuels d’une rue nouvelle (rue Neuve des Carmes). Les Grands Carmes, arrivés à Limoges au milieu du 13e siècle, résidèrent d'abord près du pont Saint-Martial puis construisirent leur monastère près de l'ancien amphithéâtre. A la Révolution, la communauté est dissoute. cote : Ms66 (Bfm Limoges) -
Observations météorologiques faites pendant l'hyver de 1789
Issu d'une grande famille de magistrats de Limoges, Joseph Juge de Saint-Martin succède à son père comme juge au présidial à Limoges, tout en rêvant de mettre en pratique sa passion pour le perfectionnement des sciences naturelles. Ce qu'il fit fort habilement : membre de la Société d’agriculture de Limoges, Il contribue à l’amélioration de l’art agricole, et surtout de la culture des arbres, en Limousin, créant les premières pépinières. Soucieux d'expérimenter par lui-même et de rendre compte, il laisse de nombreux écrits témoignant de la diversité de ses centres d'intérêts : la sylviculture l'observation méteo, les moeurs ou le fonctionnement de la pensée. cote : MAG.P LIM B1348 (Bfm Limoges) -
Coll[egio] societati[s] ob illustrissimi et nobilissimi viri Caroli Boucher, Equistis Torquati, Domini d'Orsay, ad Lemovicensem praefecturam reditum Festi plausus
Recueil de pièces composées par les élèves du Collège des Jésuites de Limoges, en latin et en français, pour fêter le retour de Charles Boucher d'Orsay (1676-1730) au poste d'intendant de Limoges (il avait déjà été intendant entre 1710 et 1715 et revient en 1724 jusqu'à sa mort en 1730). Créateur du jardin d'Orsay. "Son retour à Limoges à la mi-année 1724 a été l’occasion pour les élèves du collège jésuite de la ville de produire les 4 pièces en vers conservées aujourd’hui à la BFM. Odes et élégies en vers latins et français chantent les mérites de ce commis de l’état qui fit beaucoup pour Limoges et le Limousin en matière de travaux d’urbanisme et de réformes administratives (embellissement de la ville et cité de Limoges, avec entre autres le jardin d’Orsay, amélioration des haras provinciaux, politique de recherche de gisements miniers, règlement pour les papèteries du Limousin et de l’Angoumois, etc.). De manière conventionnelle, ces poésies font le panégyrique de l’officier royal et de sa maison toute tournée vers le service de l’Etat, rappellent son enracinement limousin personnel et surtout ne manquent pas de louer le zèle avec lequel il conjura l’épidémie provençale. " Thierry Paquin cote : MAG.P LIM F5843/34 (Bfm Limoges) -
Les pas perdus : histoire de ceux qu'ignore l'Histoire
Avant-titre : "Moeurs limousines au XVIIIe siècle". On connait Léon Jouhaud comme talentueux peintre et émailleur. On oublie qu'il fut aussi médecin et historien local prolixe. Cet ouvrage réunit plusieurs chroniques judiciaires de procès du XVIIIe siècle. Toutes relatent la vie des gens simples, la "petite" Histoire : " Je reproche [à l'Histoire] de nous instruire des événements inévitables, faits et gestes et des grands et des illustres, infime minorité des hommes [...] A côté de la vie publique se déroule la vie privée, particulière, propre à chacun et qui a, pour l'individu, une importance autrement considérable que les traités de paix et les changements de régime". cote : MAG.P LIM 16617 (Bfm Limoges) -
L'Urbanisme à Limoges au XVIIIe siècle.
Limoges a longtemps séparée en deux villes : la Cité, dont la population est essentiellement cléricale et le Château. Celui-ci connait de grands bouleversements au XVIIIe siècle grâce aux efforts des intendants royaux. Les remparts sont progressivement arasés, laissant place à de larges boulevards plantés d'arbres, ouvrant la ville sur la campagne. De nombreux hôtels particuliers répondant au goût classique fleurissent, les premières manufactures sont créées (textiles, faïences puis porcelaine). A la veille de la Révolution, Limoges est en passe de devenir une ville moderne. cote : MAG.P LIM 50078 (Bfm Limoges) -
Plan du terrible et épouvantable incendie qui détruisit une partie de la ville de Limoges le 6 septembre 1790
"...et extrait d'après le plan de la Ville de 1775." Extrait du Guide du sapeur-pompier de la Ville de Limoges" cote : MS87/2 -
Discours que j'adresse à mes enfants sur la vie la mort le caractère et les moeurs de mon père
Manuscrit autographe d'Henri François d'Aguesseau né à Limoges en 1668 sur son père, intendant de Bordeaux, conseiller d'Etat. Ex-libris : Monmerqué, membre de l'Institut, 1847. Le texte de ce manuscrit a été édité en 1720. cote : ResP Ms142 (Bfm Limoges) -
Etrennes à messieurs les riboteurs Les suppléments aux Ecosseuses ou Margot la mal-peignée, en belle humeur et ses qualités
Fils d'un cabaretier, Jean-Joseph Vadé est l'auteur de nombreuses poésies, fables, vaudevilles, parodies. On lui doit l'invention du gente "poissard" dont le texte semble être un exemple... Ce "Corneille des Halles" tel qu'on le surnomma adopte un esprit railleur, dans un style vif, empruntant des expressions triviales et osées. cote : MAG.P LIM F5488/100 (Bfm Limoges) -
Limoges, Quercy, Périgord
"Amusante carte, avec pittoresques italianismes, joli paysage passe-partout agrémenté de châtaignes( ?)" (Robert Chanaud, Archives en Limousin n°22, p35) non coté (Bfm Limoges) -
Les Routes de la Haute-Marche et des pays circonvoisins au XVIIIe siècle. Tous les chemins menaient à Rome ... et toutes les grandes routes européennes passaient par... la Creuse !
cote : MAG.P LIM B1388 (bfm Limoges) -
Histoire du ballon de Lyon, suivie d'une autre pièce non moins piquante
récit et commentaire érudit et pamphlétaire de cet événement du survol de Lyon du plus gros aérostat jamais construit (24m de haut et 42m de diamètre), réalisé par le scientifique Alexandre Charles et les frères industriels papetiers Robert. Extrait de l'avertissement au lecteur : "On sera curieux un jour de savoir quelle sensation fut la découverte des ballons aérostatiques [...] il faut quelque preuve que l'enthousiasme ne fut pas universel et qu'il y avait des pyrrhoniens m^me sous les yeux de Charles et Robert. Les deux fragments que nous donnons outre le mérite de la nouveauté ont celui non moins agréable de la gaité et du bon sens critique". cote : MAG.P S1114 (Bfm Limoges) -
Mémoire à consulter pour les propriétaires, fermiers, nourrisseurs et marchands de bétail de la province du Limousin, contre le fermier de la caisse de Poissy
La caisse de Poissy et celle de Sceaux étaient les deux principaux marchés approvisionnant Paris en bétail. Dès 1690, des officiers "trésoriers de la bourse des marchands de Sceaux et Poissy" ont servi d'intermédiaire entre les marchands de bestiaux parisiens et les bouchers. Ces vendeurs recevaient un sou par livre des bestiaux qui se consommaient à Paris. Si l'objectif avoué fut d'améliorer l'approvisionnement et de permettre aux marchands d'être rapidement payés, l'objectif inavoué eut la fâcheuse conséquence de faire augmenter le prix de la viande dans la capitale. Si ce droit fut supprimé en 1743 il fut rapidement rétabli, l'Etat ayant besoin de fonds pour faire face aux dépenses de guerre. cote : MAG.P LIM E1253/35 (Bfm Limoges) -
Encyclopédie méthodique. Dictionnaire des jeux, faisant suite au Tome III des Mathématiques
cote : FA/0-4°/ENC/149 (Fonds Delannoy, BM du Grand Guéret) -
La fontaine des Fantaisies, près de la Porte de Tourny.
En 1769, l’intendant Turgot commande à J.-B. Trésaguet la construction d'une nouvelle fontaine près de la Porte Tourny. Achevée en 1772, les habitants de Limoges la trouvèrent si jolie qu'ils l'appelèrent "Fontaine des Fantaisies". Constituée d’un bloc de granit de 3 mètres de hauteur surmonté d'une urne monumentale, elle fut démolie en 1854. Gravure extraite de "Historique monumental de l'ancienne province du Limousin". (cote : MAG.P LIM 33272/2) -
Prospectus pour le Dictionnaire de Langue Limousine
Ce prospectus reprend en partie la préface qui précède le Dictionnaire de la langue Limousine de Dom Duclou. Sur 4 pages, on lit un beau pladoyer pour l'occitan. il y est présenté l'histoire succinte de cette langue (depuis Babel), sa lente disparition (notamment à cause de l'Evangélisation en latin). Dom Duclou rappelle qu'il est naturel pour un limousin de moins connaître le français que sa langue maternelle. Il apprend celle-ci sans maître. Il n'en est pas de même du français ». Il s'agit de la version manuscrite de celui paru dans le Calendrier ecclésiastique et civil du Limousin pour 1777 qui nous apprend qu'une souscription court du 11 juin 1776 au 1er mars 1777. Les souscripteurs, qui doivent s'adresser à l'abbé Vitrac, professeur au Collège, bénéficieront du tarif préférentiel de 5 livres pour un format prévu grand 8°, pour les autres, il reviendra à 7 livres 10 sols. Cette annonce, qui occupe 12 pages, donne en plus un avant goût de l'ouvrage en livrant quelques-uns des premiers articles du dictionnaire. Un extrait de ce prospectus est paru dans la Feuille hebdomadaire de la généralité de Limoges du 11 juin 1776 où il est indiqué que « on ne le livrera à l'impression que lorsqu'on aura un certain nombre de souscripteurs ». Sans doute n'ont-ils pas été assez nombreux car l'ouvrage n'a pas été imprimé. Resté manuscrit, il a cependant été utilisé par Léon Dhéralde (1815-1891), auteur d'un autre Dictionnaire de la langue limousine publié seulement en 1968. cote : Ms 136 (Bfm Limoges) -
Les Monnaies auxiliaires de Turgot en Limousin
Extrait de la revue numismatique. 5e. série, T. IX, 1946 Une des préoccupations de Turgot, nommé surintendant en Limousin, fut de combattre la mendicité.Il mit en place des ateliers de charité dans lesquels le paiement s'effectuaient en merreaux. Ces ronds de cuir s'échangeaient contre du pain et des légumes auprès de boulangers ou de cuisiniers qui avaient conventionnés. On pensait ainsi éviter que "le père ne dissipât pas au cabaret le salaire destiné à la subsistance de la famille". cote : MAG.P LIM B2206 (Bfm Limoges)