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Révolution française
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Iourdan general en chef comandans les armées de la Meuse, e Moselle de la Republique francoise
Jean-Baptiste Jourdan, né à Limoges le 29 avril 1762, fils de Roch Jourdan, maître chirurgien, et de Jeanne Foreau Franciquet. Engagé volontaire le 2 avril 1778, à seize ans, il s'engage et part à la guerre d'indépendance des Etats-Unis. La révolution le trouve à Limoges s'occupant du commerce des draps. Il reprend du service, se bat à Jemmapes, en 1792, à la tête du deuxième bataillon de volontaires de la Haute-Vienne. Général de division le 30 juillet 1793, la victoire le suit dans les plis de ses drapeaux ; à Watignies, il commande l'armée des Ardennes. En mars 1797, il est élu député de la Haute-Vienne au conseil des Cinq-Cents (mars 1797) où il y fera adopter la loi créant le service militaire obligatoire, inspecteur général de l'Infanterie de l'Ouest, envoyé extraordinaire et administrateur général du Piémont (24 juillet 1800), conseiller d'Etat le 1er décembre 1802, général en chef de l'armée d'Italie. Il reçoit le bâton de maréchal de l'Empire le 19 mai 1804 et est attaché au roi Joseph. Rallié aux Bourbons en 1814, il revient à Napoléon pendant les Cent-Jours. Louis XVIII le fait comte puis pair de France en juin 1815. A l'avènement de Louis-Philippe, il est un moment ministre des Affaires étrangères (3 août 1830) avant d'être nommé Gouverneur des Invalides le 11 août 1830. Il mourut à Paris le 23 novembre 1833. Cote : FP JOUR 11 (Bfm Limoges) -
Jourdan.
Jean-Baptiste Jourdan, né à Limoges le 29 avril 1762, fils de Roch Jourdan, maître chirurgien, et de Jeanne Foreau Franciquet. Engagé volontaire le 2 avril 1778, à seize ans, il s'engage et part à la guerre d'indépendance des Etats-Unis. La révolution le trouve à Limoges s'occupant du commerce des draps. Il reprend du service, se bat à Jemmapes, en 1792, à la tête du deuxième bataillon de volontaires de la Haute-Vienne. Général de division le 30 juillet 1793, la victoire le suit dans les plis de ses drapeaux ; à Watignies, il commande l'armée des Ardennes. En mars 1797, il est élu député de la Haute-Vienne au conseil des Cinq-Cents (mars 1797) où il y fera adopter la loi créant le service militaire obligatoire, inspecteur général de l'Infanterie de l'Ouest, envoyé extraordinaire et administrateur général du Piémont (24 juillet 1800), conseiller d'Etat le 1er décembre 1802, général en chef de l'armée d'Italie. Il reçoit le bâton de maréchal de l'Empire le 19 mai 1804 et est attaché au roi Joseph. Rallié aux Bourbons en 1814, il revient à Napoléon pendant les Cent-Jours. Louis XVIII le fait comte puis pair de France en juin 1815. A l'avènement de Louis-Philippe, il est un moment ministre des Affaires étrangères (3 août 1830) avant d'être nommé Gouverneur des Invalides le 11 août 1830. Il mourut à Paris le 23 novembre 1833. Cote : FP JOUR 10 (Bfm Limoges) -
Jourdan
Jean-Baptiste Jourdan, né à Limoges le 29 avril 1762, fils de Roch Jourdan, maître chirurgien, et de Jeanne Foreau Franciquet. Engagé volontaire le 2 avril 1778, à seize ans, il s'engage et part à la guerre d'indépendance des Etats-Unis. La révolution le trouve à Limoges s'occupant du commerce des draps. Il reprend du service, se bat à Jemmapes, en 1792, à la tête du deuxième bataillon de volontaires de la Haute-Vienne. Général de division le 30 juillet 1793, la victoire le suit dans les plis de ses drapeaux ; à Watignies, il commande l'armée des Ardennes. En mars 1797, il est élu député de la Haute-Vienne au conseil des Cinq-Cents (mars 1797) où il y fera adopter la loi créant le service militaire obligatoire, inspecteur général de l'Infanterie de l'Ouest, envoyé extraordinaire et administrateur général du Piémont (24 juillet 1800), conseiller d'Etat le 1er décembre 1802, général en chef de l'armée d'Italie. Il reçoit le bâton de maréchal de l'Empire le 19 mai 1804 et est attaché au roi Joseph. Rallié aux Bourbons en 1814, il revient à Napoléon pendant les Cent-Jours. Louis XVIII le fait comte puis pair de France en juin 1815. A l'avènement de Louis-Philippe, il est un moment ministre des Affaires étrangères (3 août 1830) avant d'être nommé Gouverneur des Invalides le 11 août 1830. Il mourut à Paris le 23 novembre 1833. Cote : FP JOUR 09 (Bfm Limoges) -
Gen. Jourdan, staatsrath.
Au-dessous du portrait, une petite scène de guerre où l'on voit un ballon captif servant à observer l'ennemi. - Porte en plus : le numéro 9. Jean-Baptiste Jourdan, né à Limoges le 29 avril 1762, fils de Roch Jourdan, maître chirurgien, et de Jeanne Foreau Franciquet. Engagé volontaire le 2 avril 1778, à seize ans, il s'engage et part à la guerre d'indépendance des Etats-Unis. La révolution le trouve à Limoges s'occupant du commerce des draps. Il reprend du service, se bat à Jemmapes, en 1792, à la tête du deuxième bataillon de volontaires de la Haute-Vienne. Général de division le 30 juillet 1793, la victoire le suit dans les plis de ses drapeaux ; à Watignies, il commande l'armée des Ardennes. En mars 1797, il est élu député de la Haute-Vienne au conseil des Cinq-Cents (mars 1797) où il y fera adopter la loi créant le service militaire obligatoire, inspecteur général de l'Infanterie de l'Ouest, envoyé extraordinaire et administrateur général du Piémont (24 juillet 1800), conseiller d'Etat le 1er décembre 1802, général en chef de l'armée d'Italie. Il reçoit le bâton de maréchal de l'Empire le 19 mai 1804 et est attaché au roi Joseph. Rallié aux Bourbons en 1814, il revient à Napoléon pendant les Cent-Jours. Louis XVIII le fait comte puis pair de France en juin 1815. A l'avènement de Louis-Philippe, il est un moment ministre des Affaires étrangères (3 août 1830) avant d'être nommé Gouverneur des Invalides le 11 août 1830. Il mourut à Paris le 23 novembre 1833. Cote : FP JOUR 08 (Bfm Limoges) -
Barbareÿen cines Theils der Jourdanschen Armee im Octobr. 1795.
Scène de lutte entre soldats et villageois. - Porte en plus : le numéro 2. Jean-Baptiste Jourdan, né à Limoges le 29 avril 1762, fils de Roch Jourdan, maître chirurgien, et de Jeanne Foreau Franciquet. Engagé volontaire le 2 avril 1778, à seize ans, il s'engage et part à la guerre d'indépendance des Etats-Unis. La révolution le trouve à Limoges s'occupant du commerce des draps. Il reprend du service, se bat à Jemmapes, en 1792, à la tête du deuxième bataillon de volontaires de la Haute-Vienne. Général de division le 30 juillet 1793, la victoire le suit dans les plis de ses drapeaux ; à Watignies, il commande l'armée des Ardennes. En mars 1797, il est élu député de la Haute-Vienne au conseil des Cinq-Cents (mars 1797) où il y fera adopter la loi créant le service militaire obligatoire, inspecteur général de l'Infanterie de l'Ouest, envoyé extraordinaire et administrateur général du Piémont (24 juillet 1800), conseiller d'Etat le 1er décembre 1802, général en chef de l'armée d'Italie. Il reçoit le bâton de maréchal de l'Empire le 19 mai 1804 et est attaché au roi Joseph. Rallié aux Bourbons en 1814, il revient à Napoléon pendant les Cent-Jours. Louis XVIII le fait comte puis pair de France en juin 1815. A l'avènement de Louis-Philippe, il est un moment ministre des Affaires étrangères (3 août 1830) avant d'être nommé Gouverneur des Invalides le 11 août 1830. Il mourut à Paris le 23 novembre 1833. Cote : FP JOUR 07 (Bfm Limoges) -
Statue du maréchal Jourdan / Exécutée par M. Elias Robert.
La statue de Jean-Baptiste Jourdan fut inaugurée en 1860 à Limoges. Jean-Baptiste Jourdan, né à Limoges le 29 avril 1762, fils de Roch Jourdan, maître chirurgien, et de Jeanne Foreau Franciquet. Engagé volontaire le 2 avril 1778, à seize ans, il s'engage et part à la guerre d'indépendance des Etats-Unis. La révolution le trouve à Limoges s'occupant du commerce des draps. Il reprend du service, se bat à Jemmapes, en 1792, à la tête du deuxième bataillon de volontaires de la Haute-Vienne. Général de division le 30 juillet 1793, la victoire le suit dans les plis de ses drapeaux ; à Watignies, il commande l'armée des Ardennes. En mars 1797, il est élu député de la Haute-Vienne au conseil des Cinq-Cents (mars 1797) où il y fera adopter la loi créant le service militaire obligatoire, inspecteur général de l'Infanterie de l'Ouest, envoyé extraordinaire et administrateur général du Piémont (24 juillet 1800), conseiller d'Etat le 1er décembre 1802, général en chef de l'armée d'Italie. Il reçoit le bâton de maréchal de l'Empire le 19 mai 1804 et est attaché au roi Joseph. Rallié aux Bourbons en 1814, il revient à Napoléon pendant les Cent-Jours. Louis XVIII le fait comte puis pair de France en juin 1815. A l'avènement de Louis-Philippe, il est un moment ministre des Affaires étrangères (3 août 1830) avant d'être nommé Gouverneur des Invalides le 11 août 1830. Il mourut à Paris le 23 novembre 1833. Cote : FP JOUR 06 (Bfm Limoges) -
Giordano. Generale commandante l'armata francese al Reno
Jean-Baptiste Jourdan, né à Limoges le 29 avril 1762, fils de Roch Jourdan, maître chirurgien, et de Jeanne Foreau Franciquet. Engagé volontaire le 2 avril 1778, à seize ans, il s'engage et part à la guerre d'indépendance des Etats-Unis. La révolution le trouve à Limoges s'occupant du commerce des draps. Il reprend du service, se bat à Jemmapes, en 1792, à la tête du deuxième bataillon de volontaires de la Haute-Vienne. Général de division le 30 juillet 1793, la victoire le suit dans les plis de ses drapeaux ; à Watignies, il commande l'armée des Ardennes. En mars 1797, il est élu député de la Haute-Vienne au conseil des Cinq-Cents (mars 1797) où il y fera adopter la loi créant le service militaire obligatoire, inspecteur général de l'Infanterie de l'Ouest, envoyé extraordinaire et administrateur général du Piémont (24 juillet 1800), conseiller d'Etat le 1er décembre 1802, général en chef de l'armée d'Italie. Il reçoit le bâton de maréchal de l'Empire le 19 mai 1804 et est attaché au roi Joseph. Rallié aux Bourbons en 1814, il revient à Napoléon pendant les Cent-Jours. Louis XVIII le fait comte puis pair de France en juin 1815. A l'avènement de Louis-Philippe, il est un moment ministre des Affaires étrangères (3 août 1830) avant d'être nommé Gouverneur des Invalides le 11 août 1830. Il mourut à Paris le 23 novembre 1833. Cote : FP JOUR 05 (Bfm Limoges) -
Jourdan. Maréchal de France
Numéro 17 d'une série. - Le maréchal à cheval. Jean-Baptiste Jourdan, né à Limoges le 29 avril 1762, fils de Roch Jourdan, maître chirurgien, et de Jeanne Foreau Franciquet. Engagé volontaire le 2 avril 1778, à seize ans, il s'engage et part à la guerre d'indépendance des Etats-Unis. La révolution le trouve à Limoges s'occupant du commerce des draps. Il reprend du service, se bat à Jemmapes, en 1792, à la tête du deuxième bataillon de volontaires de la Haute-Vienne. Général de division le 30 juillet 1793, la victoire le suit dans les plis de ses drapeaux ; à Watignies, il commande l'armée des Ardennes. En mars 1797, il est élu député de la Haute-Vienne au conseil des Cinq-Cents (mars 1797) où il y fera adopter la loi créant le service militaire obligatoire, inspecteur général de l'Infanterie de l'Ouest, envoyé extraordinaire et administrateur général du Piémont (24 juillet 1800), conseiller d'Etat le 1er décembre 1802, général en chef de l'armée d'Italie. Il reçoit le bâton de maréchal de l'Empire le 19 mai 1804 et est attaché au roi Joseph. Rallié aux Bourbons en 1814, il revient à Napoléon pendant les Cent-Jours. Louis XVIII le fait comte puis pair de France en juin 1815. A l'avènement de Louis-Philippe, il est un moment ministre des Affaires étrangères (3 août 1830) avant d'être nommé Gouverneur des Invalides le 11 août 1830. Il mourut à Paris le 23 novembre 1833. Cote : FP JOUR 04 (Bfm Limoges) -
Jourdan Maréchal de France.
Jean-Baptiste Jourdan, né à Limoges le 29 avril 1762, fils de Roch Jourdan, maître chirurgien, et de Jeanne Foreau Franciquet. Engagé volontaire le 2 avril 1778, à seize ans, il s'engage et part à la guerre d'indépendance des Etats-Unis. La révolution le trouve à Limoges s'occupant du commerce des draps. Il reprend du service, se bat à Jemmapes, en 1792, à la tête du deuxième bataillon de volontaires de la Haute-Vienne. Général de division le 30 juillet 1793, la victoire le suit dans les plis de ses drapeaux ; à Watignies, il commande l'armée des Ardennes. En mars 1797, il est élu député de la Haute-Vienne au conseil des Cinq-Cents (mars 1797) où il y fera adopter la loi créant le service militaire obligatoire, inspecteur général de l'Infanterie de l'Ouest, envoyé extraordinaire et administrateur général du Piémont (24 juillet 1800), conseiller d'Etat le 1er décembre 1802, général en chef de l'armée d'Italie. Il reçoit le bâton de maréchal de l'Empire le 19 mai 1804 et est attaché au roi Joseph. Rallié aux Bourbons en 1814, il revient à Napoléon pendant les Cent-Jours. Louis XVIII le fait comte puis pair de France en juin 1815. A l'avènement de Louis-Philippe, il est un moment ministre des Affaires étrangères (3 août 1830) avant d'être nommé Gouverneur des Invalides le 11 août 1830. Il mourut à Paris le 23 novembre 1833. Cote : FP JOUR 03 (Bfm Limoges) -
Le Maréchal Jourdan
Jean-Baptiste Jourdan, né à Limoges le 29 avril 1762, fils de Roch Jourdan, maître chirurgien, et de Jeanne Foreau Franciquet. Engagé volontaire le 2 avril 1778, à seize ans, il s'engage et part à la guerre d'indépendance des Etats-Unis. La révolution le trouve à Limoges s'occupant du commerce des draps. Il reprend du service, se bat à Jemmapes, en 1792, à la tête du deuxième bataillon de volontaires de la Haute-Vienne. Général de division le 30 juillet 1793, la victoire le suit dans les plis de ses drapeaux ; à Watignies, il commande l'armée des Ardennes. En mars 1797, il est élu député de la Haute-Vienne au conseil des Cinq-Cents (mars 1797) où il y fera adopter la loi créant le service militaire obligatoire, inspecteur général de l'Infanterie de l'Ouest, envoyé extraordinaire et administrateur général du Piémont (24 juillet 1800), conseiller d'Etat le 1er décembre 1802, général en chef de l'armée d'Italie. Il reçoit le bâton de maréchal de l'Empire le 19 mai 1804 et est attaché au roi Joseph. Rallié aux Bourbons en 1814, il revient à Napoléon pendant les Cent-Jours. Louis XVIII le fait comte puis pair de France en juin 1815. A l'avènement de Louis-Philippe, il est un moment ministre des Affaires étrangères (3 août 1830) avant d'être nommé Gouverneur des Invalides le 11 août 1830. Il mourut à Paris le 23 novembre 1833. Cote : FP JOUR 02 (Bfm Limoges) -
Jourdan
Jean-Baptiste Jourdan, né à Limoges le 29 avril 1762, fils de Roch Jourdan, maître chirurgien, et de Jeanne Foreau Franciquet. Engagé volontaire le 2 avril 1778, à seize ans, il s'engage et part à la guerre d'indépendance des Etats-Unis. La révolution le trouve à Limoges s'occupant du commerce des draps. Il reprend du service, se bat à Jemmapes, en 1792, à la tête du deuxième bataillon de volontaires de la Haute-Vienne. Général de division le 30 juillet 1793, la victoire le suit dans les plis de ses drapeaux ; à Watignies, il commande l'armée des Ardennes. En mars 1797, il est élu député de la Haute-Vienne au conseil des Cinq-Cents (mars 1797) où il y fera adopter la loi créant le service militaire obligatoire, inspecteur général de l'Infanterie de l'Ouest, envoyé extraordinaire et administrateur général du Piémont (24 juillet 1800), conseiller d'Etat le 1er décembre 1802, général en chef de l'armée d'Italie. Il reçoit le bâton de maréchal de l'Empire le 19 mai 1804 et est attaché au roi Joseph. Rallié aux Bourbons en 1814, il revient à Napoléon pendant les Cent-Jours. Louis XVIII le fait comte puis pair de France en juin 1815. A l'avènement de Louis-Philippe, il est un moment ministre des Affaires étrangères (3 août 1830) avant d'être nommé Gouverneur des Invalides le 11 août 1830. Il mourut à Paris le 23 novembre 1833. Cote : FP JOUR 01 (Bfm Limoges) -
M. Grellet de Beauregard. Avocat du Roi au présidial de Gueret, né à Aubusson en 1750. Député de la séné[chau]ssée de Gueret.à l'Assemblée nationale de 1789.
Extrait de [Collection Dejabin. Députés à l'Assemblée nationale de 1789. Portraits isolés] Né à Aubusson (Creuse), le 16 novembre 1750, fils de Pierre Grellet du Montant et de Thérèse Baret ; conseiller au sénéchal de Guéret (août 1776), avocat du roi, procureur-syndic du Tiers-Etat (septembre 1788), élu député le 24 mars 1789 du Tiers aux Etats Généraux pour la sénéchaussée de Guéret, président du tribunal du district d'Aubusson (1791), juge au tribunal civil de la Creuse (1796), puis au tribunal de Limoges (8 mai 1800), conseiller à la cour d'appel de cette ville (1811), président de chambre (8 décembre 1818), mort à Limoges le 19 ou le 23 novembre 1829. cote : FP GREL 01 (Bfm Limoges) -
Jean Louis Gouttes. Curé d'Argelliers, deputé de Beziers elu President à l'Assemblée nationale
Porte en plus ce quatrain : "Ambitieux prélats au Sénat comme au Temple, / Ce pasteur vertueux vous donne un grand exemple, / Il veut notre bonheur, et fidel à la Loi, / Sert la religion, sa patrie, et son Roi". Né à Tulle (Corrèze) le 21 septembre 1739, fils de Pierre Gouttes, bourgeois de cette ville, et de Catherine Poulverel. Il s'engagea tout jeune dans un régiment de dragons, mais quitta bientôt l'armée pour embrasser l'état d'ecclésiastique. En 1761, il fit un vicariat à Larrazt, diocèse de Montauban, fut vicaire au Gros-Caillou, succursale de Saint-Sulpice à Paris (1776), aumônier des gardes françaises, curé de Puiséguin, près Bordeaux (1781), puis d'Arguilliers en Languedoc. En 1789, il fut élu député du clergé aux Etats-Généraux pour la sénéchaussée de Béziers. C'est à sa tolérance et à son désir sincère d'améliorer le sort des classes pauvres qu'il dût son élection. Il fut un des premiers à demander la réunion des trois ordres. Le 19 mai 1789, après l'archevêque de Bordeaux, il avait proposé, dans une séance de l'ordre du clergé, l'abandon de tous les privilèges de cet ordre en matière d'impôts ; la proposition souleva un long débat, mais finit par être adoptée. Le 3 octobre 1789, il parla en faveur du prêt à intérêts, et chercha à prouver que l'Evangile n'en avait point défendu l'usage. Il appuya également la motion de Talleyrand-Périgord proposant la vente des biens du clergé. Malgré l'opposition de la majorité de son ordre, il vota en juillet suivant la constitution civile du clergé ; membre du comité de liquidation, il démontra combien était grevé le trésor royal par toutes les pensions imméritées qu'il payait. Il fut également élu président de l'Assemblée nationale (29 avril 1790), évêque constitutionnel de Saône-et-Loire (février 1791), et administrateur de ce département. Ayant voulu protester contre la suppression totale du culte et contre la Terreur, il fut dénoncé par les assemblées populaires en pluviôse an II, et fut arrêté par décret du comité du salut public. Mis en jugement le 6 germinal an II, il fut condamné à mort, et exécuté sur l'échafaud le lendemain (26 mars 1794). cote : FP GOUT 03 (Bfm Limoges) -
Jean Louis Gouttes. Curé d'Argelliers. Né à Tulle en 1739. Député de Beziers à l'Assemblée nationale de 1789. Elu Président le 29 avril 1790. C'est le desçendant et dernier mâle de Jean Gouttes, député aux Etats généraux de 1614.
Né à Tulle (Corrèze) le 21 septembre 1739, fils de Pierre Gouttes, bourgeois de cette ville, et de Catherine Poulverel. Il s'engagea tout jeune dans un régiment de dragons, mais quitta bientôt l'armée pour embrasser l'état d'ecclésiastique. En 1761, il fit un vicariat à Larrazt, diocèse de Montauban, fut vicaire au Gros-Caillou, succursale de Saint-Sulpice à Paris (1776), aumônier des gardes françaises, curé de Puiséguin, près Bordeaux (1781), puis d'Arguilliers en Languedoc. En 1789, il fut élu député du clergé aux Etats-Généraux pour la sénéchaussée de Béziers. C'est à sa tolérance et à son désir sincère d'améliorer le sort des classes pauvres qu'il dût son élection. Il fut un des premiers à demander la réunion des trois ordres. Le 19 mai 1789, après l'archevêque de Bordeaux, il avait proposé, dans une séance de l'ordre du clergé, l'abandon de tous les privilèges de cet ordre en matière d'impôts ; la proposition souleva un long débat, mais finit par être adoptée. Le 3 octobre 1789, il parla en faveur du prêt à intérêts, et chercha à prouver que l'Evangile n'en avait point défendu l'usage. Il appuya également la motion de Talleyrand-Périgord proposant la vente des biens du clergé. Malgré l'opposition de la majorité de son ordre, il vota en juillet suivant la constitution civile du clergé ; membre du comité de liquidation, il démontra combien était grevé le trésor royal par toutes les pensions imméritées qu'il payait. Il fut également élu président de l'Assemblée nationale (29 avril 1790), évêque constitutionnel de Saône-et-Loire (février 1791), et administrateur de ce département. Ayant voulu protester contre la suppression totale du culte et contre la Terreur, il fut dénoncé par les assemblées populaires en pluviôse an II, et fut arrêté par décret du comité du salut public. Mis en jugement le 6 germinal an II, il fut condamné à mort, et exécuté sur l'échafaud le lendemain (26 mars 1794). cote : FP GOUT 02 (Bfm Limoges) -
François Goubert. Curé de Bellegarde. Né au Busson le 4 8bre 1735. Député du Gueret à l'Assemblée nationale de 1789
Extrait de [Collection Dejabin. Députés à l'Assemblée nationale de 1789. Portraits isolés] Né à Aubusson (Creuse) le 4 octobre 1735, fils de Jean Goubert, fabricant de tapisseries, et de Marie Cartier ; docteur en théologie, prévôt d'Aubusson (1762), curé de Bellegarde (2 juin 1788), official de Chénérailles, élu député du clergé aux Etats-Généraux pour la sénéchaussée de Guéret (21 mars 1789), mort à Aubusson (Creuse) le 8 janvier 1815. cote : FP GOUB (Bfm Limoges) Cote : FP GOUB -
Ant. Jos. Gorsas. Député du dépt de Seine et Oise à la Convention nationale. Né à Limoges le 31 (sic) septembre 1751
Né à Limoges le 21 septembre 1751, fils de Barthélémy Gorsas, cordonnier, et de Magdeleine Rimbeuf. Chef d'institution à Versailles, imprimeur-libraire, pamphlétaire et journaliste, fonda en 1789 le Courrier de Versailles (ou Courrier de Paris) qui devint le Courrier des 83 Départements (1790-1793), député de Seine-et-Oise à la Convention, décrété d'arrestation avec les Girondins le 2 juin, il fuit Paris et rallie l'insurrection fédéraliste de Normandie. Condamné à mort par le Tribunal révolutionnaire et exécuté à Paris le 7 octobre 1793. Il a aussi utilisé le pseudonyme : "Démocrite, imprimeur-libraire de Son Allégresse Sérénissime Falot Momus, à Pampelune, au Grelot de la Folie". cote : FP GOR 03 (Bfm Limoges) -
Ant. Jos. Gorsas. Né à Limoge le 20 mars 1753. Député du dépt de Seine et Oise, à la C[onvention] nat[iona]le déclaré hors la loi. Décapité le 7 8bre l'an 2me
Né à Limoges le 21 septembre 1751, fils de Barthélémy Gorsas, cordonnier, et de Magdeleine Rimbeuf. Chef d'institution à Versailles, imprimeur-libraire, pamphlétaire et journaliste, fonda en 1789 le Courrier de Versailles (ou Courrier de Paris) qui devint le Courrier des 83 Départements (1790-1793), député de Seine-et-Oise à la Convention, décrété d'arrestation avec les Girondins le 2 juin, il fuit Paris et rallie l'insurrection fédéraliste de Normandie. Condamné à mort par le Tribunal révolutionnaire et exécuté à Paris le 7 octobre 1793. Il a aussi utilisé le pseudonyme : "Démocrite, imprimeur-libraire de Son Allégresse Sérénissime Falot Momus, à Pampelune, au Grelot de la Folie". cote : FP GOR 01 (Bfm Limoges) -
La constitution française, décrétée par l'Assemblée Nationale Constituante aux années 1789, 1790 et 1791 ; acceptée par le roi le 14 septembre 1791
A l'intérieur du document, un papier collé avec annotation manuscrite : " Elle fut péniblement conçue dans le mois d'août 1789 ; Elle ne vint à terme que le 14 septembre 1791 ; Elle tomba en langueur 2 mois après ; puis le 20 juin 1792 son agonie fut sonnée ; Enfin, elle expira le 10 août suivant, dans la plus horrible convulsion. " cote : MAG.P S536 (Bfm Limoges) -
Léonard Honoré (ou Gay-Vernon)
Légende : "Léonard Gay de Vernon. Ancien évêque constitutionnel de la Haute-Vienne. Député à la convention nationale". - Porte en plus : la mention "A. Girardin 1896". - Don d'Alfred Fray-Fournier. Cote : FP GAY-V (Bfm Limoges) -
Louis-Charles Du Plessis D'Argentré
Légende : «L.is Ch.is du Plessis d'Argentré / Evêque de Limoges p[remi]er aumonier de Monsieur / Frere du Roi en survivance / Né au ch[âte]au du Plessis dio[cè]se de Rennes le 10 juin 1723. Député du haut Limosin à l'Assemblée Nationale de 1789». - Porte en plus : le blason épiscopal. Né au château du Plessis (Ille-et-Vilaine), le 10 juin 1723, fils de Pierre du Plessis, ancien page de Louis XIV, et de Louise Hindret de Ravenne ; vicaire général de Poitiers (1754), nommé évêque de Limoges le 30 septembre 1758, sacré à Versailles le 14 janvier 1759, premier aumônier de Monsieur, frère du roi, élu député du clergé du haut Limousin aux Etats généraux de 1789, le 21 mars, par la sénéchaussée de Limoges. Il fut de ceux qui restèrent attachés aux prérogatives de leur ordre et qui refusèrent de suivre l'Assemblée dans la voie où il s'engagea. Adversaire de la Révolution, il favorisa, de concert avec l'évêque de Clermont, les ecclésiastiques non assermentés. Bientôt la marche de la Révolution l'obligea à quitter la France ; il se réfugia en Allemagne à Munster et il continua de donner par lettres ses instructions à ses grands vicaires, restés dans son diocèse. Il ne revint pas en France après le Concordat, et se contenta de faire passer, le 20 février 1803, aux fidèles de son diocèse, un avertissement qui les invitait à reconnaître pour leur évêque, celui qui venait d'entrer en fonction avec l'autorisation du pape Pie VII. Il est mort en exil à Munster (Westphalie - Allemagne) le 28 mars 1808. Cote : FP DUPL (Bfm Limoges) Graveur : Courbe