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Pharmacie Defournoux à Saint-Priest-Taurion - Fonds Boudeau (B50-n°1022) Pour l'anecdote, cette belle bâtisse abrite toujours une pharmacie en 2022, plus d'un siècle après cette prise de vue.
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Square Jourdan, Central-Hôtel, Église St-Pierre, Crédit Lyonnais et Grand Hôtel de la Paix La place s’appela d’abord "place de Tourny", du nom de l’intendant qui la fit tracer dans les années 1730, puis "place de la Fédération" et "place d’Armes", avant de prendre en 1880 le nom de Jean-Baptiste Jourdan (1762-1833), député de la Haute-Vienne et maréchal d’Empire victorieux à Watignies et à Fleurus. Une statue nous le montre, prêt à mettre sabre au clair, au milieu du square. C’est probablement parce qu’elle représente un chef militaire qu’elle ne fut pas, comme la plupart des autres statues limougeaudes, fondue sous l’Occupation.
cote : CPLim0363 (Bfm Limoges)
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Place Fournier Le nom de cette petite place rend hommage à Alfred Fournier (1812-1875), riche bienfaiteur limougeaud dont l'argent permit, juste après sa mort, la construction de l'Hôtel de Ville. A gauche les escaliers montant place de la République, à droite la librairie-papeterie Jouannem qui succéda à Duverger et un bout du Grand restaurant du Centre. Au premier plan, de dos, la statue dite L'enfant et l'oie ou, plus souvent, L'enfant au cygne. Ce bronze, fondu sous l’Occupation, fut remplacé par une statue de Jeanne d'Arc. La place Fournier s'est, à travers les âges, appelée place Notre-Dame-des-Arbres, puis place Saint-Martial, et fut souvent surnommée, de la fin du 19e siècle à 1940, la "place du cygne".
Perspective vers l'ancienne gare des Bénédictins au fond.
Cote : CPLim0354 (Bfm Limoges)
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Jument poulinière et pouliche de M. Malevergne, château de Cintrat à Saint-Just-le-Martel - Fonds Boudeau (B49-n°1020) Si le Limousin est célèbre pour ses bovins, il est aussi, depuis des siècles, une terre d'élevage équin d'excellence. Beaucoup d'aristocrates et de notables locaux se faisaient donc un devoir de posséder et de montrer les plus beaux spécimens, principalement des chevaux de selle.
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Place de l'Hôtel-de-Ville de Limoges Sur la place de l’Hôtel-de-Ville, devenue place Léon-Betoulle en 1956, les cochers attendent le client. Sur la place Haute-Vienne, en surplomb, l’entrée des « Bains chinois » dont la façade court en bas du boulevard des Ursulines (devenu boulevard Gambetta). Cet établissement privé de bains-douches et de soins corporels fut détruit dans les années 1960 pour construire des immeubles résidentiels. Les vieilles maisons d’en face, à l’autre angle du boulevard et de la place, connurent le même sort.
cote : CPLim0351 (Bfm Limoges)
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Place Sadi Carnot Longtemps appelée "Place du Rond-Point", "Rond-Point du Crucifix" puis "Rond-Point Garibaldi", la place Carnot est ainsi baptisée en 1897, en hommage à Sadi Carnot (1837-1894), président de la République natif de Limoges, assassiné par l’anarchiste italien Caserio. Une statue de lui trônera plus de quarante ans au centre de la place, avant d’être fondue durant l'Occupation.
On distingue les rails du tramway et l’on constate la grande animation de cette place commerçante dans cette jolie vue vers les entrées des avenues Emile-Labussière (alors « avenue de Poitiers ») et du général Leclerc (alors « faubourg de Paris »).
Pour l’anecdote, notons qu’à l’emplacement de la Boulangerie de la Place Carnot de 1910 existe toujours, plus d’un siècle après, une boulangerie-pâtisserie.
cote : CPLim0348 (Bfm Limoges)
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Scieurs de long à Saint-Martin-Terressus- Fonds Boudeau (B49-n°1015) Avant l'avènement des grandes scieries mécanisées, le sciage de long occupait beaucoup de monde. Les scieurs installaient leur "chèvre" près du lieu de coupe et, après avoir écorcé et équarri le bois, débitaient les planches de menuiserie ou les pièces de charpente.
Les Limousins s'en étaient fait une telle spécialité que beaucoup d'entre eux allaient vendre leur savoir-faire dans les régions environnantes.
Le scieur d'en haut est appelé le "chevrier", tandis que le scieur d'en bas est appelé le "renard".
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L'accordéoniste à Saint-Martin-Terressus - Fonds Boudeau (B49-n°1013) Cette photo fut prise le 23 avril 1910 à Saint-Martin-Terressus, à l'occasion du mariage de Jean Bellangeon et Anne Freisseix. C'est au jeune musicien de la noce que s'intéresse ici J.-B. Boudeau, après avoir évidemment fait la traditionnelle photo de mariage.
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Le grand tilleul du château de Salvanet à Saint-Priest-Taurion - Fonds Boudeau (B49-n°1008)
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Ouvriers - Fonds Boudeau (B49-n°1007) Nous ne savons pas précisément où fut prise cette photographie, peut-être dans une carrière.
Les carrières étaient nombreuses dans la région. Il pouvait s'agir de véritables sites industriels possédés par de grandes sociétés ou bien, comme ici, de petites exploitations n'employant que quelques personnes. Mais ce cliché ne permet pas d'affirmer qu'il s'agit bien d'une carrière.
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Pêcheur - Fonds Boudeau (B49-n°1005) Nous ne connaissons pas l'identité de ce pêcheur ni l'endroit où est prise cette photographie. Nous savons cependant qu'il s'agit d'un ouvrier puisque nous le retrouvons à son lieu de travail sur un autre cliché de J.-B. Boudeau. Il est ici vêtu de son tablier de travail et manie une canne à pêche de fortune. Nous pouvons donc imaginer qu'il fait juste une petite pause, à moins qu'il s'agisse d'une mise en scène réclamée par le photographe.
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Pêcheur sur la Vienne - Fonds Boudeau (B43-n°908) Nous reconnaissons l'ouvrage d'art ferroviaire ainsi que les quelques maisons visibles, ce qui nous permet de localiser précisément le lieu de cette prise de vue. Il s'agit du Moulin du Fer (ou "Moulin de la Forge à Fer" ou encore "Moulin du Forgeron") sur la commune de Saint-Priest-Taurion.
Le pêcheur, qui porte un tablier de travail, est peut-être un employé de la mégisserie Périgot toute proche.
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Le viaduc Le viaduc ferroviaire de Limoges a été inauguré en 1891. On voit la barque du passeur qui faisait traverser la Vienne entre la nouvelle route d'Aixe (avenue Baudin) et la route de Condat rive gauche.
cote : CPLim0274 (Bfm Limoges)
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Vue panoramique, pont Saint-Martial. Vue vers la rive gauche. Les maisons du hameau du Bœuf gras (place sans nom devenue place Paul Parbelle en 1993) ont été remplacées ou transformées. Sur les collines ont poussé les immeubles de la rue du Champfour et de la rue Dalloz.
On remarque à gauche un bateau-lavoir.
cote : CPLim0266 (Bfm Limoges)
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Vue panoramique, vallée de la Vienne et pont Saint-Etienne A gauche (rive droite), la haute cheminée de l'usine électrique construite en 1897 boulevard des Petites-Carmes pour MM. Laroudie et Rougerie, fondateurs de la Compagnie centrale d'éclairage et de transport de force par l'électricité. L’usine fut démolie en 1977.
A droite (rive gauche), la cheminée de la blanchisserie Deschamps.
cote : CPLim0265 (Bfm Limoges)
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Pont Saint-Etienne, la Vienne, blanchisseuses Les Ponticaudes qui ne travaillent pas dans les fabriques voisines ont pour principale activité de laver le linge des « Vilaudes », les bourgeoises et commerçantes de Limoges. Sur ce très beau cliché, deux lavandières tordent un drap pour l’essorer, tandis que plusieurs autres, agenouillées dans leur bachou et armées de leur peiteu, lavent le linge de leurs pratiques (clientes) dans la rivière. Cette activité disparut définitivement après la Seconde Guerre mondiale avec l’essor des blanchisseries industrielles et des machines à laver.
cote : CPLim0263 (Bfm Limoges)
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Pont Saint-Etienne et cathédrale La vue la plus emblématique de Limoges, photographiée des milliers de fois depuis des décennies. A part la petite fille assise sur le muret de la rampe, la vie semble être absente de cette vue si souvent reprise de Limoges, peut-être prise un dimanche, sans lavandière ni « naveteau »...
cote : 9Fi511-1 (Bfm Limoges)
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La Chaussade à Saint-Martin-Terressus - Fonds Boudeau (B43-n°901) Très belle ferme à La Chaussade, entre Saint-Martin-Terressus et Le Châtenet-en-Dognon.
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Le musée Adrien Dubouché à Limoges - Fonds Boudeau (B43-n°900) C'est en 1865 qu'Adrien Dubouché (1818-1881), négociant en cognac et mécène limougeaud, devient directeur du musée de Limoges créé une vingtaine d’années plus tôt. Il demande rapidement l'installation des collections dans les locaux de l'ancien hospice d'aliénés du Champ de Foire (aujourd'hui place Winston Churchill).
En 1868, il fonde l’école d’art qui va occuper le même lieu. Le musée et l’école passent sous le contrôle de l’État en 1881 (année du décès de Dubouché), et la croissance exponentielle des collections (principalement de porcelaine) et du nombre d’élèves nécessite la construction d’un bâtiment bien plus vaste, au même emplacement.
Œuvre de l’architecte Pierre-Henri Mayeux, le musée national Adrien Dubouché est inauguré en 1901.
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Le Chêne et le Roseau, jardin d'Orsay à Limoges - Fonds Boudeau (B43-n°899) Vue de la statue en marbre "Le chêne et le roseau", œuvre de l'artiste limougeaud Henri Coutheillas. La statue, créée en 1900 et installée au jardin d'Orsay, a ensuite été déplacée dans les jardins de l'Évêché avant d'être remisée pendant de très nombreuses années.
En 2019, cette œuvre appartenant à l’État est récupérée par la municipalité de Saint-Junien qui l'installe dans son centre-ville.