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audiguet
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La vierge du Naveix La Vierge du Naveix était également appelée Notre-Dame-du-Port ou encore Vierge de l’Abau (du nom de l’abal, mesure valant 16 stères de bois). On reconnaît le balcon de la maison qui deviendra, à partir de 1934, la Crotte de Poule, célèbre bistrot tenu par les époux Jeammot. Le quartier du Naveix fut entièrement rasé dans les années 1970. cote : 9FI502/20 (Bfm limoges)
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Chapelle Saint-Aurélien La chapelle Saint-Aurélien, située rue de la Boucherie, n’a que peu changé depuis sa construction en 1471. Conçue pour abriter les reliques de saint Aurélien, deuxième évêque de Limoges et saint patron des bouchers, elle est agrandie au 17e siècle. La chapelle présente quelques éléments remarquables : le clocher à bulbe couvert de bardeaux de châtaignier, la croix de calcaire qui jouxte l’entrée et l’intérieur baroque richement décoré. Acquise à la Révolution par les bouchers, la chapelle est toujours la propriété de la confrérie de saint Aurélien, héritière de cette corporation. Jean-Baptiste Audiguet (1811-1897) est un des premiers à photographier cette célèbre et pittoresque rue de la Boucherie. Il nous montre au premier un groupe de femmes venant chercher de l'eau à la fontaine. On peut observer ce que l'on appelle en photographie des "fantômes" : personnages mouvant lors de la prise de vue qui ne laissent qu'une trace plus ou moins dessinée sur la plaque. cote : 9Fi502/31 (Bfm Limoges)
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Le pont Saint-Étienne Cette vue du Pont Saint-Étienne, avec en arrière-plan le quartier de l'Abbessaille et la cathédrale de Limoges, reprend un modèle "iconique" forgé par les illustrateurs au début du XIXe siècle. Ce point du vue amplifié par les photographes finit par incarner la ville de Limoges au XXe siècle. Dans une très belle composition, avec une parfaite maîtrise de la lumière (voir les jeux d'ombre et de lumière sur les avant-becs du pont), Jean-Baptiste Audiguet (1811-1897) nous dévoile en un coup d’œil tous les visages de la cité, , entre héritage médiéval et développement industriel : la Vienne, vecteur essentiel de la vie économique, le peuple des Ponticauds (lavandières et débardeurs), le pont Saint-Étienne qui marquait la limite du flottage du bois destiné aux fours des usines de porcelaine, le quartier populaire de l'Abbessaille, l'abbaye de la Règle et dominant le tout, la cathédrale gothique. Il est intéressant de mettre en regard cette photographie avec l'émergence à la la même époque d'une littérature populaire des quartiers des bords de Vienne. cote : 9Fi502/41 (Bfm Limoges)
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Le pont Saint-Étienne et l'Abbessaille Vue d'une partie du quartier de l'Abbessaille, rive droite. cote : 9Fi502/49 (Bfm Limoges)
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Le Naveix vu depuis la rive gauche Le Naveix (probablement du latin navigium : bateau, navigation), est celui des quartiers des Ponts dont il ne reste absolument rien. Jugé trop insalubre, il fut entièrement rasé dans les années 1970. La base nautique, les terrains de pétanque, le boulevard, la maison de retraite et la patinoire l’ont remplacé. En bas à droite les blanchisseuses s’affairent. On distingue le ramier, solide installation qui arrêtait le bois flottant en provenance des monts d’Ambazac ou de la région d’Eymoutiers. cote : 9FI502/10 (Bfm Limoges)
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La rue de la Boucherie partie basse Vue de la rue de la Boucherie depuis la place du Poids-public. On y voit les morceaux de viande accrochés à la devanture de chaque boutique. cote : 9FI502/32 (Bfm limoges)
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Vue sur la Vienne et sur l'Abbessaille Vue vers le quartier de l’Abbessaille et le pont Saint-Étienne. Les bateliers "ponticauds", appelés "naveteaux" (probablement du latin navigium : bateau, navigation) exerçaient différents métiers à l’aide de leur traditionnelle barque à fond plat : ils draguaient le sable de la rivière et réceptionnaient le bois flottant pour fournir les fabriques de porcelaine, ils transportaient des marchandises, ils pêchaient la friture au filet (on les surnommait alors les "ravageurs"), ils servaient de passeurs entre les deux rives… Quant au quartier de l'Abbessaille, que l'on voit ici, il n'en reste que quelques petites rues de la partie haute. Toutes les maisons proches de la rivière ont été rasées au début du 20e siècle et remplacées par le boulevard (actuel quai Louis-Goujaud). cote : 9FI502/4 (Bfm limoges)
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En sortant du pont Saint-Étienne Vue depuis le pont Saint-Étienne. Trois "Ponticauds" posent à l'entrée de leur quartier, l'Abbessaille. Derrière eux monte la rue du Pont Saint-Étienne, l'une des dernières rues conservées de ce quartier historique, presque entièrement rasé pour cause d'insalubrité au début du 20e siècle. Ces trois hommes, qui semblent nous barrer la route, pourraient illustrer le célèbre dicton : « Tu séï daus Pounts ? Passo ! Tu n’en séï pas ? Dïn l’aïgo ! » ("Tu es des Ponts, tu passes ; tu n'en es pas, tu ne passes pas !") cote : 9FI502/7 (Bfm limoges)
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Le Pont Saint-Étienne et l'ancienne route de Lyon La vue est prise depuis les actuels jardins de l’Evêché. La route de Lyon est devenue l’avenue du Sablard. La maison qui fait l’angle à droite a, depuis, dévoilé ses jolis colombages et c'est actuellement un restaurant bien connu des Limougeauds. Le grand bâtiment à gauche, le long de la Vienne, était celui de la blanchisserie Deschamps. Il a été remplacé par un immeuble résidentiel. On peut remarquer les draps (qui doivent plutôt être ceux lavés par les lavandières que l'on devine affairées en bas à droite) étendus sur le pont. Tout à gauche de la photographie, on devine le "ramier" qui servait à arrêter le bois amené par flottage pour fournir, entre autres, les fours à porcelaine. cote : 9FI502/2 (Bfm limoges)
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En face du Séminaire, un débardeur au repos Au Clos Sainte-Marie, le quartier des Ponts de la rive gauche, un homme travaillant à la récupération du bois flottant, l’une des principales activités traditionnelles des "Ponticauds", semble faire une pause. cote : 9FI502/3 (Bfm limoges)
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L'entrée du faubourg Saint-Martial Le faubourg Saint-Martial, rive droite, au bout du pont du même nom, est l'un des principaux quartiers des Ponts avec le Clos Sainte-Marie, l'Abbessaille et le Naveix. Considéré par certains comme le plus ancien quartier de Limoges (par sa proximité avec la Roche au Gô, réputée être le berceau de la ville antique), le faubourg Saint-Martial a en partie été conservé. Les crépis gris des maisons visibles sur cette photographie ont aujourd’hui laissé la place aux jolis colombages rouges et verts. cote : 9FI502/44 (Bfm Limoges)
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Vue prise à côté de la maison centrale La Maison Centrale de détention était installée depuis 1810 dans l’ancienne abbaye des Bénédictins, devenue ensuite caserne du 63e Régiment d’Infanterie, puis démolie pour le percement de l’avenue Jean-Gagnant. Elle était située près de l'actuelle gare des Bénédictins, sur les vestiges d'une ancienne abbaye de la confrérie de Saint-Maur. Au fond, on aperçoit les deux clochers à bulbe de l'ancien collège des Jésuites, devenu lycée Gay-Lussac en 1889, le clocher de l'église Saint-Pierre et à droite celui de Saint-Michel. cote : 9FI502/19
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Le ramier sur la Vienne, vue du Naveix En amont du pont Saint-Étienne, le "ramier", installé sur la Vienne et contre lequel les bûches en flottage venaient s'échouer, était très sollicité par les industries porcelainières. Ce ramier fut emporté par les eaux après 1885. En arrière-plan le quartier du Naveix, dont toute la vie était liée à la rivière et à ses différents travaux, qui fut entièrement rasé au cours du 20e siècle. cote : 9FI502/13 (Bfm limoges)
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Les laveuses de l'Abbessaille Au bas de l’Abbessaille, sous la cathédrale (actuel Quai Louis-Goujaud), les lavandières s’affairent. Les "Ponticaudes" qui ne travaillent pas dans les fabriques voisines ont pour principale activité de laver le linge des « Vilaudes », les bourgeoises et commerçantes de Limoges. La photographie semble être prise depuis le bout du pont Saint-Étienne. Les maisons que l’on voit à droite furent rasées dès les années 1900. cote : 9FI502/5 (Bfm limoges)
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Cul de sac près de la rue du Masgoulet Dominant le quartier du Naveix, rive droite, la rue du Masgoulet avait une importance capitale pour les nombreux habitants qui la peuplaient : c’est elle qui séparait ces Ponticauds du reste de la ville, qui délimitait leur quartier. A partir de 1947, le Masgoulet vit s’installer plusieurs prêtres ouvriers, dont Henri Chartreux fut le pionnier. Ces curés d’un nouveau genre furent rapidement adoptés et chéris par le peuple des Ponts. La rue du Masgoulet fut totalement remaniée lorsque ses maisons furent détruites avec le reste du Naveix, dans les années 1970. cote : 9Fi502/16 (Bfm Limoges)
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La rue de la Boucherie partie haute Vue de la rue de la Boucherie depuis la rue Lansecot. La rue de la Boucherie affiche ses pièces de viande fraiche, disposées sur tables et bancs, pendues aux crocs et cordes. Le pavé gardera sa teinte rouge sang plusieurs années après la disparition des bouchers. cote : 9FI502/14 (Bfm limoges)
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Pont Saint-Étienne et quartier de l'Abbessaille Cette vue du pont Saint-Étienne, de l'Abbessaille et de la cathédrale de Limoges est un modèle "iconique" forgé par les illustrateurs au début du 19e siècle. Ce point du vue amplifié par les photographes finit par incarner la ville de Limoges au 20e siècle. Mais ici le point de vue est un peu différent, puisque le photographe se place à la sortie du pont et non pas plus loin, au bord de l'eau. cote : 9Fi502/12 (Bfm Limoges)
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Le port du Naveix Le Naveix (probablement du latin navigium : bateau, navigation), est celui des quartiers des Ponts dont il ne reste absolument rien. Jugé trop insalubre, il fut entièrement rasé dans les années 1970. La base nautique, les terrains de pétanque, le boulevard, la maison de retraite et la patinoire l’ont remplacé. Les draps des "Vilaudes" (les bourgeoises et commerçantes de la "ville haute") ont été lavés et étendus par les lavandières "ponticaudes". cote : 9Fi502/24 (Bfm Limoges)