Contenus
Recherche en texte intégral
LA RACE BOVINE LIMOUSINE : PATRIMOINE VIVANT D’EXCELLENCE
-
Ruines du monastère du Coyroux Gravure extraite de " En Limousin, recueil de divers dessins de monuments limousins et préface de René Fage". Le monastère du Coyroux, situé sur la commune d'Aubazine en Corrèze, était un ancien établissement de cisterciennes fondé en 1142 et construit à proximité du monastère d'hommes d'Aubazine, dont il dépendait. Fermé à la Révolution, exploité comme carrière, il est aujourd'hui en ruines. Cette gravure fut initialement publiée dans le Bulletin de la société archéologique de Brive cote : MAG.P LIM 34062 (Bfm Limoges) -
Tulle, le Cloître Gravure extraite de " En Limousin, recueil de divers dessins de monuments limousins et préface de René Fage". Edifice gothique du XIIIe siècle qui formait avec l’église, le cœur de l’abbaye Saint-Martin de Tulle Les galeries du cloître connurent plusieurs campagnes de restauration à partir de la fin du XIXe siècle. L’une de ces campagnes aboutit en 1928 à la reconstruction de la galerie Ouest, destinée à abriter l'actuel musée du cloître. Cette gravure fut initialement publiée "Le vieux Tulle" de René Fage. cote : MAG.P LIM 34062 (Bfm Limoges) -
Eglise de Saint-Angel, Corrèze Gravure extraite de " En Limousin, recueil de divers dessins de monuments limousins et préface de René Fage" L'église -prieuré de Saint-Angel-des-Anges est un exemple d'église fortifiée tel qu'il en existait au Moyen-âge. Elle faisait partie d'un ensemble qui regroupait un château et un monastère bénédictin dépendant de l'abbaye poitevine de Charroux. L'église a été fortement remaniée aux XVe et XVIe siècle. Cette gravure fut initialement publiée dans le Bulletin de la société archéologique de Brive cote : MAG.P LIM 34062 (Bfm Limoges) -
Ruines du château de Saint-Chamant, Corrèze. Gravure extraite de " En Limousin" recueil de divers dessins de monuments limousins et préface de René Fage. Les premières mentions du château apparaissent au 13ème siècle. Il n'en subsiste, aujourd'hui, qu'une massive tour résidentielle, de plan circulaire, arasée au début du 17ème siècle. Cette construction est conservée sur deux niveaux d'élévation : une salle basse et un étage voûté d'ogives; ces vestiges sont inscrits à l'Inventaire au titre des monuments historiques depuis 2014. Cette gravure fut initialement publiée dans "Notes et documents pour servir à l'histoire de la Maison de Saint-Chamans" d'Eusèbe Bombal. cote : MAG.P LIM 34062 (Bfm Limoges) -
Lou gru que leva : Pessa lemouzina en dous ates "René Farnier, majoral du Félibrige, auteur d’innombrables articles sur la région, sur sa langue, ses traditions, a fait jouer une douzaine de ses pièces entre 1923 et sa mort en 1953. Lou gru que leva (Le grain qui lève) est créée pour la première fois par la troupe théâtrale de l’Eicola dau Barbichet, le 27 mai 1928 à la salle de l’Union, rue des Coopérateurs, à l’occasion de la sainte Estelle (grand congrès annuel du Félibrige) organisée cette année-là à Limoges. Véritable œuvre de propagande pour la défense de la langue d’oc limousine, la pièce confronte le monde paysan et Bidounet, qui a « réussi à la ville » et qui présente son fils, Arsène, qui ne parle pas occitan, à ses cousins et anciens voisins campagnards. Scène de bal, essai de mariage arrangé, jalousies… la pièce met en avant le bon sens, la sagesse, la fidélité, l’honnêteté des paysans face à des vilauds dévoyés et manipulateurs. Les références appuyées à la richesse de la langue, de la culture populaire et des traditions sont fréquentes. En témoigne par exemple ce passage de la scène 7 de l’acte 2, longue tirade du brave Marsau (Martial), jeune paysan qui répond à Bidounet, le parvenu qui leur proposait de « leur amener la civilisation de la ville » : « Nous pouvons passer devant les bourgeois parce que nous-autres sommes des nobles enracinés dans notre terre. Vous nous parliez de civilisation, Monsieur Bidounet, nous sommes de taille à la faire tout seuls, mais ce ne sera pas une civilisation empruntée, ce sera la nôtre, la civilisation paysanne qui ne demande rien à personne. Pour cela, nous n’avons qu’à rester paysan, seulement paysan en notre terre, en notre langue, nos danses, nos traditions. Ici, vous-autres les beaux messieurs de la ville, il vous faudra vous prosterner devant nous ». Le message de Farnier est fort, même politique. La langue qu’il utilise est simple, belle, ne cède pas aux « francismes », emploie de vieux mots limousins sans être trop littéraire. Une illustration parfaite de l’œuvre félibréenne de l’entre-deux-guerres. René Farnier est né le 21 mai 1888 en Haute-Savoie, de parents originaires de Bonnac-la-Côte en Haute-Vienne. Son père est ingénieur-constructeur dans les chemins de fer. Il vit ses premières années à Largentière (Drôme) puis en Provence. A l’adolescence, son père ayant pris sa retraite, la famille s’installe à Limoges, en haut du boulevard Gambetta, en face de chez ses oncle et tante Nivet, grainetiers. Il poursuit sa scolarité au lycée Gay-Lussac, en ce début de 20e siècle où l’histoire régionale et la langue d’oc sont promues par de nombreux professeurs. C’est l’époque du prix Nobel de Frédéric Mistral pour son poème "Mirèio". René Farnier a pour professeur Franck Delage, il fréquente entre autres Léon Delhoume, Evariste Mazeaud, Edmond Descubes, avec lesquels il publie une feuille littéraire au lycée. René Farnier part ensuite « faire son droit » à Paris. Là, il rencontre de nombreux « méridionaux », dont Charles Maurras ou encore Albert Bertrand-Mistral, neveu du grand poète provençal, qui le premier « l’initiera » au Félibrige. Durant ces années passées à Paris, Farnier ne rêve que de restaurer la culture et la langue du Limousin. Mais il est d’abord enrôlé dans l’armée où il vit la terrible guerre des tranchées. Survivant à ses quatre années de guerre, il installe son cabinet d’avocat rue Darnet, à Limoges. Avocat de la S.N.C.F., conseiller de l’Ordre, enseignant à l’Ecole de Droit, élu bâtonnier en 1935, sa carrière d’homme de loi ne fut pas négligeable. Mais c’est avant tout l’activité félibréenne qui occupa sa vie et son esprit. En 1920, il décida avec quelques amis, dont Léon Delhoume et Louis de Nussac, d’unifier les différentes écoles félibréennes du Haut-Limousin (Haute-Vienne, Creuse) et du Bas-Limousin (Corrèze) et que la revue régionaliste Lemouzi, créée une vingtaine d’années plus tôt, ferait le lien entre ces deux pays frères et assurerait la « propagande d’oc » dans tout le Limousin. Tous les grands auteurs régionalistes limousins se côtoient alors dans cette revue : Paul-Louis Grenier, Albert Pestour, Jean Rebier, Joseph Nouaillac, Septime Gorceix, Jean-Baptiste Chèze etc. Le Félibrige limousin s’organise donc, se fédère, et son efficacité en est décuplée." Baptiste Chrétien. cote : MAG.P LIM B1646 (Bfm Limoges) -
Limoges - Eglise St-Pierre L'église Saint-Pierre-du-Queyroix date des 13e et 14e siècles et a subi des modifications au 16e siècle. Queyroix est issu du latin quadruvium : le carrefour. De style gothique mais d’inspiration romane, son clocher est typique de l’architecture religieuse limousine. cote : CPLim0294 (Bfm Limoges) -
Eglise Saint-Michel-des-Lions L'église Saint-Michel-des-Lions fut bâtie au début du 13ème siècle. Détruite au 14ème siècle, elle fut reconstruite dès 1364. Sa nef fut consacrée en 1455. L'église doit son nom aux deux lions gallo-romains veillant à ses pieds .. De style gothique mais d’inspiration romane, son clocher est typique de l’architecture religieuse limousine. cote : CPLim0301 (Bfm Limoges) -
Château d'Aubusson en 1632. D'après un ancien dessin Gravure extraite de " En Limousin, recueil de divers dessins de monuments limousins et préface de René Fage". Publié initialement dans l'ouvrage " Histoire d'Aubusson : la Vicomté : la ville : les tapisseries : la maison d'Aubusson" de Cyprien Pérathon , imp.Ve Ducourtieux (Limoges), 1886. Ce château fut construit entre le Xème et le XIIIème siècles par les Vicomtes d'Aubusson et était l'un des plus remarquables château fort du Moyen Age : une forteresse protégée par une enceinte ovale, cinq tours rondes et un pont-levis qui enjambait un large fossé. Sur ordre de Richelieu, et afin d'enlever aux Huguenots tout moyen de résistance, le Château fut détruit en 1632. Il ne reste aujourd'hui qu'un pan de donjon rectangulaire, la muraille attenante et la base de la tour carrée du XIIIème siècle. cote : MAG.P LIM 34062 (Bfm Limoges) -
Abside de l'église du Dorat (Haute-Vienne) Gravure extraite de " En Limousin" recueil de divers dessins de monuments limousins et préface de René Fage. L'église collégiale Saint-Pierre-aux-Liens (XIIème-XIIIème) est la plus grande collégiale du centre de la France. Fortifiée au XVème s. en même temps que la cité du Dorat, la collégiale abrite les reliques de Saint Israël et de Saint Théobald. cote : MAG.P LIM 34062 (Bfm Limoges) -
Saint-Etienne, cathédrale Gravure extraite de " En Limousin" recueil de divers dessins de monuments limousins et préface de René Fage. Publié initialement dans l'ouvrage "Limoges et ses environs" de Paul Ducourtieux. cote : MAG.P LIM 34062 (Bfm Limoges) -
La lanterne des morts de Vicq Gravure extraite de " En Limousin, recueil de divers dessins de monuments limousins et préface de René Fage". Une lanterne des morts, appelée, est un édifice maçonné, de forme variable, souvent en forme de tour, généralement creux et surmonté d'un pavillon ajouré dans lequel au crépuscule on hissait, souvent avec un système de poulies, une lampe allumée supposée servir de guide aux défunts. En France, la plupart de ces édifices furent construits aux alentours du XIIe siècle. Ils sont pour l'essentiel concentrés dans une zone du centre-ouest de la France. La lanterne des morts de Vicq est aujourd'hui disparue. Dessin initialement publié dans l'ouvrage Etude sur les lanternes des morts par le chanoine André Lecler, Librairie Veuve H. Ducourtieux, 1882-1885. cote : MAG.P LIM 34062 (Bfm Limoges) -
Donjon de Château-Chervix Gravure extraite de " En Limousin, recueil de divers dessins de monuments limousins et préface de René Fage". Publié initialement dans l'ouvrage "Almanach limousin" publié par Paul Ducourtieux, imprimerie-librairie Ve H. Ducourtieux (Limoges), 1888. Ancien donjon du château à motte construit au XIIème et qui fut volontairement incendié par son propriétaire en 1553. Solide, remarquablement bâtie, elle témoigne de la richesse de son constructeur : le Vicomte de Limoges. cote : MAG.P LIM 34062 (Bfm Limoges) -
Château de La Vauguyon Gravure extraite de " En Limousin, recueil de divers dessins de monuments limousins et préface de René Fage". Gravure publiée initialement dans l'Almanach Ducourtieux (1877). cote : MAG.P LIM 34062 (Bfm Limoges) -
Château de Montbrun, avant sa restauration Gravure extraite de " En Limousin, recueil de divers dessins de monuments limousins et préface de René Fage". Gravure publiée initialement dans l'Almanach Ducourtieux (1876) Forteresse militaire des XIIème et XVème siècles située près de Chalus, ce château fut incendié et ruiné en 1385, reconstruit au XVème sous sa forme actuelle par Pierre Montbrun, évêque de Limoges. Très endommagé, en particulier par l'incendie de 1917, il a conservé quatre grosses tours dont l'une englobe un superbe donjon quadrangulaire cote : MAG.P LIM 34062 (Bfm Limoges) -
Ruines de Chalucet (Haute-Vienne) Gravure extraite de " En Limousin, recueil de divers dessins de monuments limousins et préface de René Fage". Gravure inintialement publiée dans l'ouvrage "Chalucet" de Louis Guibet, imprimerie Vve Ducourtieux (Limoges), 1887. cote : MAG.P LIM 34062 (Bfm Limoges) -
Le château de Rochechouart Gravure extraite de " En Limousin, recueil de divers dessins de monuments limousins et préface de René Fage". Gravure initialement publiée dans l'Almanach Ducourtieux, 1881. cote : MAG.P LIM 34062 (Bfm Limoges) -
Carnot Marie-François-Sadi Légende : «Carnot Marie-François-Sadi / né à Limoges le 11 août 1837 / Président de la République le 3 décembre 1887 / Assassiné à Lyon le 24 juin 1894 / (D'après un document de la Bibliothèque municipale de Limoges)». - Porte en plus : un timbre à l'effigie de Sadi Carnot. Carte n°000071, oblitérée le 10 juillet 1954. -
Le Lien Socialiste, 1945/11 (N1) bulletin intérieur des groupes socialistes d'entreprises de la région limousine. Etat collection : n°1 (1945, nov.)-n°2 (1945, déc.). Mensuel Cote : DL 1554/7 (Bfm) -
Las Estoueras de lo Morio Marie Bosle (1866-1958) est née et a vécu tout sa vie à Chersoubre, commune de Saint-Georges-Nigremont, à l’orée de cette Montagne limousine que les gens de nos jours appellent toute entière, abusés par la communication touristique : plateau de Millevaches, mais qu’à cet endroit il convient de nommer plus précisément plateau de La Courtine. Chez Marie Bosle comme dans tout le grand tiers sud-est de la Creuse, le dialecte occitan employé est l’auvergnat, et plus précisément le nord-auvergnat, qui reste bien plus proche lexicalement et morphologiquement du dialecte limousin de Bourganeuf, par exemple, qu’il ne l’est du dialecte sud-auvergnat du Cantal ou de Lozère. Tout cela pour dire qu’un limousinophone ne doit pas avoir peur de se frotter aux « gnorles » (historiettes) de Marie Bosle, il les comprendra sans difficulté. C’est sur le tard, à soixante ans passés, que Marie Bosle se mit à écrire ces petits textes dans la langue de son pays. Las Estouéras de lo Morio (Les histoires de la Marie) furent d’abord publiées en chroniques dans le journal La Creuse entre octobre 1938 et août 1939, sous le titre Bouchis de Potoué (Morceaux de patois). En 1941, le journal décidait d’en éditer le recueil que voici. L’introduction de François Pradelle vous en dira davantage. Ces textes furent republiés en 1981 par la F.O.L. de la Creuse et l’I.E.O. Marche-Combraille, dans une édition de Jacques Chauvin (1945-2017). L’occitaniste aubussonnais avait alors pris le parti d’adapter ces textes en graphie occitane normalisée, comme c’était de coutume à l’époque. Mais si l’on reconnaît le grand mérite de la graphie occitane normalisée qui est de permettre au plus grand nombre, à travers toute l’Occitanie, de lire un texte d’un autre dialecte sans grande difficulté, il faut bien dire que la limite de cette graphie est aussi de ne pas pouvoir/vouloir tout à fait retranscrire les localismes et même les « hyperlocalismes » qui peuvent donner toute leur saveur à ce genre de textes si attachés à un territoire, à un terroir précis. Plus critiquable est par ailleurs la volonté manifeste de normaliser un peu la langue de Marie Bosle en ne reproduisant pas dans la version occitane tous les idiomatismes, tous les petits mots de liaison, toutes les tournures de phrases et certaines prononciations tout à fait propres au « patois de la Rozeille », comme l’appelait l’auteure, du nom de la rivière traversant sa contrée. Les occitanistes qui possèdent l’édition de 1981 s’amuseront à comparer avec la présente. cote : G2450/23 (Bfm) -
Le Lien Socialiste, 1945/12 (N2) bulletin intérieur des groupes socialistes d'entreprises de la région limousine. Etat collection : n°1 (1945, nov.)-n°2 (1945, déc.). Mensuel Cote : DL 1554/7 (Bfm)