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LA RACE BOVINE LIMOUSINE : PATRIMOINE VIVANT D’EXCELLENCE
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Une Limousine oubliée : Madame Des Loges Marie Bruneau, épouse Des Loges tint pendant 26 ans un salon parisien très suivi. Calviniste lettrée, elle est est considérée comme la grande directrice de la transfomation du goût en poésie en ce début de XVIIe siècle .Elle n'aimait que la littérature sérieuse et raffinée et ne goûtait pas Marot et les "jargonneurs". Mademoiselle de Gournay, fille adoptive de Montaigne lui dédie un ouvrage de poésie, Malherbe, Voiture, Racan, la comparent à la muse Uranie. Elle se retire finalement au château de Laplaud, près d'Oradour/Glane où elle meurt en 1641. Malherbe écrit alors "Vous êtes admise de la meilleure partie de l'Europe, en ce point sont d'accord les deux religions. Les Princes sont vos courtisans et les docteurs vos écoliers". cote : MAG.P LIM B1102 -
La Chanson de Combraille : poèmes en langue d'oc avec traduction française en regard Né à Chambon-sur-Voueize, en Creuse, Paul-Louis Grenier est un poète occitan limousin. Chartiste et philologue, après un bref passage de deux ans à la bibliothèque de Limoges, il a effectué l'essentiel de sa carrière à la Bibliothèque nationale. Paul-Louis Grenier écrit dans un occitan limousin très littéraire et un lexique assez médiéval. Il décrit le merveilleux, des lieux et des personnages liés au Limousin d’une façon souvent fantastique. On trouve dans son oeuvre des thèmes récurrents comme la ville de Limoges, celle de Bourganeuf et le mystérieux prince Zizim qui y vécut, les animaux fantastiques comme la licorne... La chanson de Combraille se veut une chanson épique de la Marche limousine. "Au point de vue du vocabulaire, ma langue se rattache non seulement à celui des troubadours [...] mais aussi à celui des chartes de la Creuse et des parlers actuels du département" (P.L.Grenier, "La Vie Limousine", 25 décembre 1927) L’ensemble de son œuvre a été rééditée en un volume "Òbra poetica occitana" aux Edicions dau Chamin de Sent-Jaume en 2011. Ses poèmes ont été mis en musique par plusieurs chanteurs occitans, dont Jan dau Melhau et Bernard Combi. -
La Fiancée du diable : légende limousine en trois actes et quatre tableaux d'après une nouvelle de Louis de Beaugency . "La Fiancée du Diable a été représentée pour la première fois sur la scène du théâtre municipal de Limoges le 11 janvier 1941." Livret complet et partitions en fin de recueil. Wally Karveno, née Loewenthal est une compositrice comédienne et poétesse qui vécut un temps réfugiée à Limoges pendant la guerre avant d'être internée au camp de Gurs en France en 1941. Elle laisse une oeuvre essentiellement écrite pour piano. Ami de Robert Margerit, du porcelainier Jacques Bernardaud, de l'éditeur Jean Lagueny, etc., Jean Virolle, formé aux beaux-arts de Limoges, est un artiste à plusieurs facettes surtout connu pour ses illustrations de presse et revues. cote : MAG.P LIM 36654 -
Architecture - École Limousine Extrait de Croquis et compositions de Jules Tixier. 1. Plan de Saint-Bonnet-la-Rivière (Corrèze). 2. Plan de l'église d'Obazine. 3. Plan de l'église de Châteauponsac. 4. Plan de l'église de Saint-Robert. Clocher de Saint-Léonard, de la Souterraine, de Saint-Michel de Limoges. Façade de l'église du Dorat, de Saint-Junien, Vierge au tombeau de Saint- Junien, bas-relief. Pierre Jules Tixier tient une place de choix à Limoges, tant par la diversité de ses centres d'intérêt que par ses réalisations. Architecte, archéologue, historien, il laisse d'importantes notes et dessins. Architecte des monuments historiques de la Haute-Vienne, il participe à la restauration de nombreuses églises. Enfin, ses constructions pour l'architecture privée comptent des hôtels particuliers, des maisons de campagne, des établissements d'enseignement et se distinguent par l'utilisation judicieuse du granit. cote : 3FI71/14 (Bfm Limoges) -
Le Maréchal Brune, poésie
Poème de M. Lacoste du Bouig en hommage au Maréchal Brune, lors de l’inauguration de la statue de Brune, à Brive, en 1841. Né à Brive en 1763, fils d'un avocat au présidial de cette ville, il fut typographe et littérateur. Monté à Paris, il adhère totalement aux idées de la Révolution et se lie avec Danton. Commence alors sa carrière militaire en 1793 contre les Vendéens. Il s'illustre à Arcole, fonda la République Helvétique et, en 1799, chasse les Anglo-russes de la Hollande par la victoire de Bergen et la capitulation d'Alkmaar. Il est nommé maréchal de France en 1804, à l'avènement de Napoléon, et gouverneur des villes hanséatiques en 1807. En disgrâce jusqu'en 1814, il se rallie aux Bourbons. Au retour de l'île d'Elbe, il accepte de l'Empereur le commandement de la division militaire de Marseille. A ce poste, il pourchasse avec vigueur les royalistes qui opèrent dans le midi et retarde jusqu'à la fin juillet sa soumission aux nouvelles autorités issues de la seconde Restauration. Il meurt assassiné par des royalistes méridionaux à Avignon, le 2 août 1815 durant la période de la "Terreur Blanche". cote : 00 ZA1 BRU ( Médiathèque de Brive, Patrimoine local ) -
Route de Limoges à Ambazac Charles Giroux est né à Limoges. Régulièrement exposé aux Salons parisiens entre 1880 et 1910, il est membre de la Société Française des amis des arts, ainsi que sociétaire des Artistes français. Aquafortisite, ses travaux les plus connus sont des gravures d'interprétation. Charles Giroux a également réalisé un ensemble d'estampes représentant les paysages limousins. cote : 3FI10 (Bfm Limoges) -
Puy Imbert, Limoges Charles Giroux est né à Limoges. Régulièrement exposé aux Salons parisiens entre 1880 et 1910, il est membre de la Société Française des amis des arts, ainsi que sociétaire des Artistes français. Aquafortisite, ses travaux les plus connus sont des gravures d'interprétation. Charles Giroux a également réalisé un ensemble d'estampes représentant les paysages limousins. cote : 3FI14 (Bfm Limoges) -
Pont sur l'Aixette (commune d'Aixe-sur-Vienne), maison de Mge Rougerie Charles Giroux est né à Limoges. Régulièrement exposé aux Salons parisiens entre 1880 et 1910, il est membre de la Société Française des amis des arts, ainsi que sociétaire des Artistes français. Aquafortisite, ses travaux les plus connus sont des gravures d'interprétation. Charles Giroux a également réalisé un ensemble d'estampes représentant les paysages limousins. cote : 3FI5 (Bfm Limoges) -
Moulin Richard, alias Moulin Burli, près de Condat. Charles Giroux est né à Limoges. Régulièrement exposé aux Salons parisiens entre 1880 et 1910, il est membre de la Société Française des amis des arts, ainsi que sociétaire des Artistes français. Aquafortisite, ses travaux les plus connus sont des gravures d'interprétation. Charles Giroux a également réalisé un ensemble d'estampes représentant les paysages limousins. cote : 3FI7 (Bfm Limoges) -
Le Bournazeau (commune du Palais-sur-Vienne) Charles Giroux est né à Limoges. Régulièrement exposé aux Salons parisiens entre 1880 et 1910, il est membre de la Société Française des amis des arts, ainsi que sociétaire des Artistes français. Aquafortisite, ses travaux les plus connus sont des gravures d'interprétation. Charles Giroux a également réalisé un ensemble d'estampes représentant les paysages limousins. cote : 3FI88 (Bfm Limoges) -
Vue prise du Sablard Vue depuis ce qu’on nomme aujourd’hui la rue de Soudanas, sur la commune de Panazol, en dessous du Sablard. Charles Giroux est né à Limoges. Régulièrement exposé aux Salons parisiens entre 1880 et 1910, il est membre de la Société Française des amis des arts, ainsi que sociétaire des Artistes français. Aquafortiste, ses travaux les plus connus sont des gravures d'interprétation. Charles Giroux a également réalisé un ensemble d'estampes représentant les paysages limousins. cote : 3F91 (Bfm Limoges) -
Grèves de Limoges, 19 Avril 1905. Enterrement de Vardelle : Le cortège sort de la Rue de la Roche et va s'engager sur le Pont St-Martial En 1904 et 1905, de nombreuses grèves marquèrent la ville de Limoges, tous secteurs d'activité confondus. Le 17 avril 1905 vers 21h00, la foule des manifestants se heurta à une violente offensive des forces de l'ordre. Les affrontements causèrent une vingtaine de blessés et la mort de Camille Vardelle, ouvrier porcelainier de 19 ans. Des milliers de personnes assistèrent aux funérailles du jeune homme, dont la mort fut commémorée par une manifestation pendant des années.. cote : LIM 17395.161 cpa (Bfm Limoges) -
L'Observatoire de Limoges Cet observatoire fut établi en 1882 par Paul Garrigou-Lagrange (1855-1927), passionné de climatologie, de météorologie et d'hydrologie, natif d'Aixe-sur-Vienne. L’étrange bâtiment, qui contenait un logement mais aussi des salles de réunion, des laboratoires et des plates-formes d’observation, fut bâti sur les plans de l'architecte Jules Tixier. Il était situé dans une petite allée perpendiculaire à l'avenue Jean-Foucaud. Laissé à l’abandon durant de nombreuses années et malgré l’opposition de nombreux riverains et défenseurs du patrimoine, le bâtiment fut rasé en 1979. Il n’en reste rien, seul le nom de la rue garde sa mémoire. cote : 3FI71/10 -
Chapelle de la Visitation, Limoges Gravure extraite de l' "Historique monumental de l'ancienne province du Limousin". Située rue François Chénieux à Limoges, cette chapelle fut érigée en 1775, lors de la construction du couvent des Visitandines. Elle est occupée par les religieuses jusqu'à la Révolution. Elle est est alors transformée en tribunal révolutionnaire puis civil, avant d'abriter une pharmacie puis une infirmerie pendant la guerre de 1914/1918. Ancien élève de l'Ecole des Arts et Métiers d'Angers, Jean-Baptiste Tripon s'installe imprimeur-lithographe à Limoges. Son ouvrage majeur est celui-ci. Imprimé en plusieurs livraisons, l'exemplaire original de 1837 est devenu rare. Les érudits du XIXe siècle sont déjà très critiques sur son contenu. Alfred Leroux estime en 1888 que "c'est un fatras sans critique, une compilation lourde et terne". Il en demeure des lithographies parfois fantaisistes, voire divertissantes. cote : MAG.P LIM 33272/2 -
Correspondance Brune (Lettres inédites) Présentation de lettres inédites provenant de papier de famille. Les unes sont écrites par le Maréchal Brune ou par sa femme ; les autres leur sont adressées ou les intéressent directement. Guillaume Marie-Anne Brune est né à Brive en 1763, fils d'un avocat au présidial de cette ville. Il fut typographe et littérateur. Monté à Paris, il adhère totalement aux idées de la Révolution et se lie avec Danton. Commence alors sa carrière militaire en 1793 contre les Vendéens. Il s'illustre à Arcole, fonda la République Helvétique et, en 1799, chasse les Anglo-russes de la Hollande par la victoire de Bergen et la capitulation d'Alkmaar. Il est nommé maréchal de France en 1804, à l'avènement de Napoléon, et gouverneur des villes hanséatiques en 1807. En disgrâce jusqu'en 1814, il se rallie aux Bourbons. Au retour de l'île d'Elbe, il accepte de l'Empereur le commandement de la division militaire de Marseille. A ce poste, il pourchasse avec force les royalistes qui opèrent dans le midi et retarde jusqu'à la fin juillet sa soumission aux nouvelles autorités issues de la seconde Restauration. Il meurt assassiné par des royalistes méridionaux à Avignon, le 2 août 1815 durant la période de la "Terreur Blanche". cote : 00 ZA1 BRU ( Médiathèque de Brive, Patrimoine local ) -
Le Maréchal Brune : Pendant la 1ère Restauration et les cents jours jusqu'à sa mort. Né à Brive en 1763, fils d'un avocat au présidial de cette ville, il fut typographe et littérateur. Monté à Paris, il adhère totalement aux idées de la Révolution et se lie avec Danton. Commence alors sa carrière militaire en 1793 contre les Vendéens. Il s'illustre à Arcole, fonda la République Helvétique et, en 1799, chasse les Anglo-russes de la Hollande par la victoire de Bergen et la capitulation d'Alkmaar. Il est nommé maréchal de France en 1804, à l'avènement de Napoléon, et gouverneur des villes hanséatiques en 1807. En disgrâce jusqu'en 1814, il se rallie aux Bourbons. Au retour de l'île d'Elbe, il accepte de l'Empereur le commandement de la division militaire de Marseille. A ce poste, il pourchasse avec vigueur les royalistes qui opèrent dans le midi et retarde jusqu'à la fin juillet sa soumission aux nouvelles autorités issues de la seconde Restauration. Il meurt assassiné par des royalistes méridionaux à Avignon, le 2 août 1815 durant la période de la "Terreur Blanche". cote : 00 ZA1 BRU ( Médiathèque de Brive, Patrimoine local ) -
Brise du Soir Nocturne. Musicien et compositeur limousin François Sarre (1854-1942) est surtout connu des limousins pour sa chanson "lo Brianço" (La Briance, une rivière de Haute-Vienne) sur un poème de Joseph Mazabraud. Très attaché à la culture populaire occitane, il compose et adapte de nombreuses mélodies populaires, mais il est aussi l'auteur de nombreuses romances dans le goût du temps. François Sarre est enfin un fervent pédagogue très engagé dans l'enseignement musical en France. il publie d'ailleurs une méthode de solfège. cote : patrimoine réserve MAG.P LIM PAR.90 (Bfm Limoges) -
Le Port du Naveix Le Naveix (probablement du latin navigium : bateau, navigation), est celui des quartiers des Ponts dont il ne reste absolument rien. Jugé trop insalubre, il fut entièrement rasé dans les années 1970. La base nautique, les terrains de pétanque, le boulevard, la maison de retraite et la patinoire l’ont remplacé. Charles Giroux est né à Limoges. Régulièrement exposé aux Salons parisiens entre 1880 et 1910, il est membre de la Société Française des amis des arts, ainsi que sociétaire des Artistes français. Aquafortiste, ses travaux les plus connus sont des gravures d'interprétation. Charles Giroux a également réalisé un ensemble d'estampes représentant les paysages limousins. cote : 3FI88 (Bfm Limoges) -
Culte marial Au mois de mai, « le mois de Marie » pour les chrétiens, Jean-Baptiste Boudeau réalise sa première photographie d'église qui nous soit connue. Il sort de son environnement proche pour choisir le sanctuaire de Notre Dame d'Arliquet, situé sur le territoire de la commune d'Aixe-sur-Vienne. Il s'agit d'un bâtiment reconstruit au XIXe siècle, en briques rouges, dont la chapelle contient une Vierge de pitié, une pietà, en bois polychrome datée du XVIème siècle. Par ce choix, lié non pas au patrimoine mais à une dimension religieuse propre, et en ne faisant que des photographies de ce sanctuaire, il montre un aspect propre à son inclinaison religieuse. Notons au passage, que la première carte postale réalisée par lui, celle qui porte le numéro 1, est celle de la procession du 15 août, à Saint-Priest-Taurion. La fête de la Vierge, encore. Boîte B1 (Bfm Limoges) -
Tombeau de Jean de Langeac, cathédrale de Limoges Gravure extraite de l' "Historique monumental de l'ancienne province du Limousin". Jean de Langeac ecclésiastique, magistrat et diplomate (ambassadeur de François 1er à diverses reprises ) fut élu évêque de Limoges en 1532. Il travailla ardemment à l’épanouissement du style Renaissance à Limoges. Achevé en 1544, soit trois ans après sa mort, ce tombeau constitue avec le jubé que Jean de Langeac fit également construire, l'un des deux beaux ouvrages de ce style Renaissance remarquable de Limoges et l'un des premiers du Limousin. Mutilé à la Révolution, il ne subsiste de ce tombeau que sa partie architecturale. Ancien élève de l'Ecole des Arts et Métiers d'Angers, Jean-Baptiste Tripon s'installe imprimeur-lithographe à Limoges. Son ouvrage majeur est celui-ci. Imprimé en plusieurs livraisons, l'exemplaire original de 1837 est devenu rare. Les érudits du XIXe siècle sont déjà très critiques sur son contenu. Alfred Leroux estime en 1888 que "c'est un fatras sans critique, une compilation lourde et terne". Il en demeure des lithographies parfois fantaisistes, voire divertissantes. cote : MAG.P LIM 33272/2