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Date est exactement
circa 1902
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Carte postale de la rue de la Boucherie partie haute
Les bouchers de Limoges constituaient depuis la fin du 10e siècle une corporation puissante et organisée. Il semble qu’ils aient d’abord occupé un faubourg situé plus bas dans la ville, vers l’actuelle rue Raspail. Leur installation dans le quartier de la Boucherie que nous connaissons remonterait au 13e siècle. Seules six familles gouvernaient la profession : les Cibot, Malinvaud, Plainemaison, Parot, Juge et Pouret. La rue de la Boucherie fut longtemps appelée rue Torte, un nom qu’elle devait soit à son aspect « tordu », soit à un riu tòrt, un « ruisseau tortueux », en occitan. Un abattoir est ouvert dans le quartier de Beauséjour dès 1833, mais nombre de bouchers de la rue continuent de tuer eux-mêmes, sur place, jusqu’à la fin du 19e siècle. Dans la première moitié du 20e siècle, alors que la ville s’agrandit considérablement, beaucoup de bouchers quittent cette rue et se dispersent dans les différents quartiers alentours. Dans les années 1940, l’activité bouchère finit de disparaître de cette zone, alors que se développe le nouvel abattoir en dehors du centre-ville. Ce quartier pittoresque, qui fait aujourd’hui la fierté des habitants et le bonheur des touristes, faillit être rasé par le maire Louis Longequeue dans les années 1970. C’était sans compter sur la détermination et l’influence des bouchers limougeauds… (cote : CPLim0341) -
Collège Saint-Martial
Le Collège Saint-Martial se trouvait au 6 rue des Argentiers. Il était tenu par les frères maristes. Les bâtiments, œuvre de Jules Tixier, ont été rachetés en 1902 par la Ville et ont abrité le Collège de jeunes filles (à l'étroit dans ses locaux de la place de l'Ancienne-Comédie), devenu en 1914 le Lycée national de jeunes filles. Ils ont été rasés au milieu du 20e siècle et ont fait place à la cité scolaire Léonard-Limosin. cote : CPLim0416 (Bfm Limoges) -
Pont Saint-Étienne, la Vienne, blanchisseuses.
Les Ponticaudes qui ne travaillent pas dans les fabriques voisines ont pour principale activité de laver le linge des « Vilaudes », les bourgeoises et commerçantes de Limoges. Sur ce très beau cliché, deux "lavaïri" tordent un drap pour l’essorer, tandis que plusieurs autres, agenouillées dans leur "bachou" et armées de leur "peïteu", lavent le linge de leurs pratiques (clientes) dans la rivière. Cette activité disparut définitivement après la Seconde Guerre mondiale avec l’essor des blanchisseries industrielles et des machines à laver. cote : CPLim0263 (Bfm Limoges)