Contenus
Date est exactement
1941
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Dessin préparatoire pour la couverture de Geôlier d'enfants
Né à Oullins, elle étudie les beaux-arts à Lyon puis à Paris. En 1930, elle épouse l’architecte lyonnais Fernand Thoubillon de Moncroc (1902 – 1944), qu’elle a rencontré durant ses études. Veuve jeune, elle consacre sa vie à la peinture et à ses enfants. Elle réalise des gouaches, illustre des albums jeunesse aussi bien pour les éditions Mame que pour les éditions Ardant. -
Dessin préparatoire pour l'illustration du Masque de fer
Roger Coutisson des Bordes, né Marie Joseph Coutisson d'Auphelle des Bordes, est originaire de Royère-de-Vassivière. Il signe ses dessins et peintures « Coutisson des Bordes" Blessé pendant la guerre 1914-1918, il est démobilisé en 1919. Il s’installe avec sa femme dans le Cantal. Spécialiste du genre animalier, il est connu pour ses scènes de chasse à courre. Pour les Ardant, il a réalisé des dessins pour Le masque de fer, Le colon de Van Diemen, Saint-Martin, La case de l’Oncle Tom ou encore pour L’Almanach. -
Las Estoueras de lo Morio
Marie Bosle (1866-1958) est née et a vécu tout sa vie à Chersoubre, commune de Saint-Georges-Nigremont, à l’orée de cette Montagne limousine que les gens de nos jours appellent toute entière, abusés par la communication touristique : plateau de Millevaches, mais qu’à cet endroit il convient de nommer plus précisément plateau de La Courtine. Chez Marie Bosle comme dans tout le grand tiers sud-est de la Creuse, le dialecte occitan employé est l’auvergnat, et plus précisément le nord-auvergnat, qui reste bien plus proche lexicalement et morphologiquement du dialecte limousin de Bourganeuf, par exemple, qu’il ne l’est du dialecte sud-auvergnat du Cantal ou de Lozère. Tout cela pour dire qu’un limousinophone ne doit pas avoir peur de se frotter aux « gnorles » (historiettes) de Marie Bosle, il les comprendra sans difficulté. C’est sur le tard, à soixante ans passés, que Marie Bosle se mit à écrire ces petits textes dans la langue de son pays. Las Estouéras de lo Morio (Les histoires de la Marie) furent d’abord publiées en chroniques dans le journal La Creuse entre octobre 1938 et août 1939, sous le titre Bouchis de Potoué (Morceaux de patois). En 1941, le journal décidait d’en éditer le recueil que voici. L’introduction de François Pradelle vous en dira davantage. Ces textes furent republiés en 1981 par la F.O.L. de la Creuse et l’I.E.O. Marche-Combraille, dans une édition de Jacques Chauvin (1945-2017). L’occitaniste aubussonnais avait alors pris le parti d’adapter ces textes en graphie occitane normalisée, comme c’était de coutume à l’époque. Mais si l’on reconnaît le grand mérite de la graphie occitane normalisée qui est de permettre au plus grand nombre, à travers toute l’Occitanie, de lire un texte d’un autre dialecte sans grande difficulté, il faut bien dire que la limite de cette graphie est aussi de ne pas pouvoir/vouloir tout à fait retranscrire les localismes et même les « hyperlocalismes » qui peuvent donner toute leur saveur à ce genre de textes si attachés à un territoire, à un terroir précis. Plus critiquable est par ailleurs la volonté manifeste de normaliser un peu la langue de Marie Bosle en ne reproduisant pas dans la version occitane tous les idiomatismes, tous les petits mots de liaison, toutes les tournures de phrases et certaines prononciations tout à fait propres au « patois de la Rozeille », comme l’appelait l’auteure, du nom de la rivière traversant sa contrée. Les occitanistes qui possèdent l’édition de 1981 s’amuseront à comparer avec la présente. cote : G2450/23 (Bfm) -
La Fiancée du diable : légende limousine en trois actes et quatre tableaux
d'après une nouvelle de Louis de Beaugency . "La Fiancée du Diable a été représentée pour la première fois sur la scène du théâtre municipal de Limoges le 11 janvier 1941." Livret complet et partitions en fin de recueil. Wally Karveno, née Loewenthal est une compositrice comédienne et poétesse qui vécut un temps réfugiée à Limoges pendant la guerre avant d'être internée au camp de Gurs en France en 1941. Elle laisse une oeuvre essentiellement écrite pour piano. Ami de Robert Margerit, du porcelainier Jacques Bernardaud, de l'éditeur Jean Lagueny, etc., Jean Virolle, formé aux beaux-arts de Limoges, est un artiste à plusieurs facettes surtout connu pour ses illustrations de presse et revues. cote : MAG.P LIM 36654