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Date est exactement
1914
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Hôtel des Postes et Télégraphes L’hôtel des Postes et Télégraphes, de style néo-classique, est inauguré en 1909. Œuvre de l’architecte Jules Godefroy (1863-1928), tout comme la nouvelle préfecture voisine, il est bâti à l'emplacement de l'ancien quartier du Viraclaud. cote : Fonds Boudeau, boite 197 (Bfm Limoges)
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Chapelle Notre-Dame-de-la-Préservation et cathédrale Saint-Etienne. -Fonds Boudeau (B176-n°2978) Devant cette chapelle du boulevard de la Corderie s’écoulait le ruisseau d’Enjoumard (surnommé le Merdanson) qui, charriant les détritus et l’eau souillée sur plus d’un kilomètre, depuis l’actuel quartier de la place de la République, allait se jeter dans la Vienne. On pouvait le traverser à un petit gué situé à cet endroit, c’est pourquoi cette chapelle était également appelée Notre-Dame-de-la-Planchette. Dans cette chapelle, les Limougeauds demandaient à la Vierge de protéger leur ville des maladies infectieuses que pouvait véhiculer un tel égout à ciel ouvert. cote : fonds Boudeau, boite 176 (Bfm Limoges)
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Avenue de la Gare et voie ferrée L’ancienne gare des Bénédictins a été mise en service en 1856. La construction des voies a notamment nécessité la démolition du premier temple protestant de Limoges et d’une fabrique de porcelaine Pouyat. Le ruisseau d’Aigueperse a été canalisé et un tunnel a été créé à la place du chemin de la Maison-Dieu. On remarque, tout au fond à gauche, l’église Saint-Paul-Saint-Louis de la rue Aristide-Briand, fraîchement construite. Fonds Jean-Baptiste Boudeau, Boîte 198 (Bfm Limoges)
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La Bibliothèque municipale Ce bâtiment massif du bas de la rue Turgot, de style néoclassique, est l’œuvre de l’architecte Marsaudon. Il donne à l’arrière sur la place de l’Ancienne Comédie. Achevé en 1895, il accueille dès l’année suivante la Bibliothèque municipale, jusqu’alors hébergée dans le bâtiment du présidial. Depuis l’ouverture de la BFM en 1998, l’ancienne bibliothèque accueille une brasserie et des logements. Fonds Jean-Baptiste Boudeau, Boîte 184 (Bfm Limoges)
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Hôtel de préfecture En 1897, le maire Emile Labussière offre à l'État un terrain du vieux quartier du Viraclaud (rasé l’année suivante), afin de construire un nouvel hôtel de préfecture. De style néo-classique, suivant les plans de l'architecte Jules Godefroy (1863-1928), l’imposant bâtiment est construit de 1900 à 1908 et accueillera également le Conseil général jusqu’en 2010. Fonds Jean-Baptiste Boudeau, Boîte 190 (Bfm Limoges)
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Hôtel Estienne de la Rivière Ce bel hôtel particulier est bâti place du Présidial au début du 19e siècle par les Estienne de la Rivière, famille d’aristocrates et de notables limousins. Il est classé aux Monuments historiques depuis 1988 pour certains de ses éléments extérieurs mais aussi pour ses riches intérieurs de bois et de stuc. Propriété d’une association, il est restauré à la fin des années 2010. Fonds Boudeau, boite 190 (Bfm Limoges)
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La Chambre de Commerce Ce beau bâtiment, à l’angle du boulevard Carnot et de la place Stalingrad, est édifié sur les plans de l’architecte Charles Planckaert pour installer la chambre de commerce et d’industrie de la Haute-Vienne qui y demeure de 1905 aux années 1960. Son rez-de-chaussée a accueilli différents commerces, comme le fleuriste et paysagiste Nivet, visible sur ce cliché. L’immeuble est aujourd’hui occupé par le conseil de prud'hommes. Fonds Jean-Baptiste Boudeau, Boîte 197 (Bfm Limoges)
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Le monument des Mobiles Officiellement nommé « Monument aux morts à la gloire des victimes de la guerre de 1870 », le monument des Mobiles est l’œuvre du sculpteur limougeaud Adolphe-Martial Thabard, inauguré en 1899 aux angles de l'avenue de la Gare (devenue avenue du Général de Gaulle) et du cours Jourdan. C’est un hommage aux morts pour la France en 1870-1871, et plus particulièrement au 71ème régiment de Mobiles de la Haute-Vienne. Fonds Jean-Baptiste Boudeau, Boîte 174 (Bfm Limoges)
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La statue du Maréchal Jourdan La statue de Jean-Baptiste Jourdan (1762-1833), célèbre Limougeaud, député de la Haute-Vienne et maréchal d’Empire victorieux à Watignies et à Fleurus, fut inaugurée en 1860. Elle nous le montre, prêt à mettre sabre au clair, au milieu du square créé en 1907. C’est probablement parce qu’elle représente un chef militaire qu’elle ne fut pas, comme la plupart des autres statues limougeaudes, fondue sous l’Occupation. Fonds Jean-Baptiste Boudeau, boîte 174 (Bfm Limoges)
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La statue de Gay-Lussac Œuvre du sculpteur Aimé Millet, cette statue rend hommage au célèbre physicien et chimiste natif de Saint-Léonard-de-Noblat, Louis-Joseph Gay-Lussac (1778-1850). Elle est inaugurée place d’Aine en 1890 et sera fondue sous l’Occupation. Fonds Jean-Baptiste Boudeau, boite 184 (Bfm Limoges)
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La fontaine des Barres Cet édifice a été construit à l’emplacement d’un puits, la font des barres, qui permettait de recueillir l’eau descendue d’une source de Montjovis. Son nom viendrait des barres de fer qui évitaient de chuter dedans. En 1615 fut édifiée une fontaine pyramidale de granit distribuant l’eau par plusieurs jets. Au XIXe siècle, les jets furent remplacés par un robinet. Aujourd’hui tarie, il subsiste de la fontaine la pyramide de pierre, qui est inscrite aux Monuments historiques depuis 1949. Fonds Boudeau, boite 186 (Bfm Limoges)
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Boulevard Victor-Hugo, Grand Hôtel Moderne et Ciné-Paris Le boulevard de la Poste-aux-Chevaux prend le nom du célèbre écrivain à sa mort, en 1885. En bas du boulevard, l’imposant immeuble du n°6 accueillait le Grand Hôtel Moderne. Inauguré le 15 juin 1907, le Grand Hôtel Moderne, est un bâtiment construit, situé à proximité de la place Denis Dussoubs, en plein centre-ville. c'est un complexe moderne et luxueux pour l'époque, qui justifie la photo de J.B Boudeau : "installation moderne de 1er ordre" précise la réclame de l'époque, avec ascenseur, électricité, chauffage à vapeur, téléphone et garage ! L'établissement accueille aussi une salle de cinéma "Cine-Paris" (le film alors diffusé est " Un fil à la patte"), ainsi que l'automobile-club du Limousin. Boîte 190 (BfmLimoges)
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Croix de la chapelle Saint-Aurélien Cette croix monolithique en calcaire, avec son socle en granit, se trouvait avant la Révolution dans l’ancien couvent des Carmes. Elle décore, depuis lors, l’entrée de la chapelle Saint-Aurélien (bâtie vers 1475), saint patron des bouchers de Limoges. cote : Fonds Boudeau-Boîte 189 (Bfm Limoges)
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Porteuses d'eau et berger à la fontaine Pauly Prise au printemps ou à l’été 1914, en Creuse, sur le territoire de la commune de Saint-Amand-Jartoudeix, au village du Nouhaud. Nous sommes non loin de la route de Lyon, entre Sauviat en Haute-Vienne et Bourganeuf. Cette scène, en deux épisodes, nous montre la vie autour de la fontaine, dite « Fontaine Pauly » selon les notes de Jean-Baptiste Boudeau. Sur cette première photo, le troupeau de brebis passe entre le groupe de femmes et d’enfants se trouvant à la fontaine et l’appareil du photographe. Le berger, les mains dans le dos, accompagne plus qu’il ne mène son troupeau. Certaines brebis passent sur les pierres surmontant la fontaine, la plupart ont été tondues de fraîche date, ce qui nous rappelle ici l’usage de la laine. Boîte 195 (Bfm Limoges)
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L'Hôtel de Ville de Limoges La construction de l’Hôtel de Ville, symbole des valeurs de la IIIème République, est rendue possible grâce au legs d’un riche propriétaire limougeaud Alfred Fournier. Le choix de son emplacement fait débat. Pas moins de 16 propositions d’emplacement sont retenues. Le conseil municipal décide alors de faire appel à la population pour déterminer l’emplacement du « bien appartenant à tous les citoyens».. Soutenu par deux pétitions, ’emplacement actuel est finalement validé par le conseil municipal en 1877. C'est Alfred Leclerc, prix de Rome, architecte de Versailles et du Trianon notamment qui est retenu pour réaliser le monument inauguré le 14 juillet 1883. L’architecture du bâtiment intègre aussi bien les symboles républicains que l’histoire de la Ville (écussons des anciennes corporations, effigie de Saint-Martial…). Fonds Jean-Baptiste Boudeau, boîte 186 (Bfm Limoges)
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Hôtel de Ville de Limoges L’édification du nouvel Hôtel de Ville est rendue possible grâce au legs d’Alfred Fournier (1812-1875), riche propriétaire limougeaud. La construction débute en 1879 sur les plans d’Alfred Leclerc (1843-1915). Ce jeune architecte semble s’être largement inspiré de l’Hôtel de Ville de Paris qui est, à la même époque, en pleine reconstruction. L’inauguration a lieu le 14 juillet 1883. La façade est de style composite, majoritairement néo-Renaissance. Le soubassement est en granit des monts d’Ambazac, les niveaux supérieurs en pierre calcaire du Poitou. Fonds Jean-Baptiste Boudeau, boîte 186 (Bfm Limoges)
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M'zioud Eugène Alluaud est un artiste peintre issu d'une longue lignée de porcelainiers limougeauds. Lui-même évolue tout au long de sa carrière dans la porcelaine. Propriétaire d'usine, chef décorateur chez Haviland & Cie, fondateur du groupement de défense de la porcelaine de Limoges, il va créer et promouvoir la « marque Limoges ». Il deviendra conservateur du Musée de la porcelaine Adrien-Dubouché. Mais la grande affaire de sa vie reste la peinture. Formé à l'Académie Julian, il partage son temps entre Limoges (Haute-Vienne) et Crozant (Creuse). Il y fréquente les peintres Guillaumin, Detroy, Madeline ou encore le poète Maurice Rollinat. Pendant la Première Guerre mondiale, il dessine inlassablement les motifs de guerre qu'il a sous les yeux à Limoges, Rouen ou encore sur la ligne de front. Il se rend à plusieurs reprises près des combats pour dessiner les paysages et les soldats. Une partie de ses dessins est éditée sous forme de fascicules par les éditions artistiques du Courrier du Centre. Chacun des 9 fascicules réunit 6 dessins héliogravés selon les thématiques suivantes : Les Hindous (1er fascicule), Les Highlanders, Les blessés, Nos soldats, Les Émigrés, Les Boches, Les Anglais, Les Indiens (2e fascicule), La Rue. Lors des Journées du Limousin des 21 et 22 mai 1916, il dessine, afin de les vendre au profit des soldats, une série de sept assiettes et deux vide-poches en porcelaine, chaque pièce évoquant un motif militaire différent : Un blessé, Un Bleuet (1916), Les cuistots, La guerre aérienne, Le Poilu (1915), La Croix de guerre, Lancier indien (1916) pour les assiettes et Un blessé (autre dessin que celui de l'assiette) et Infanterie (1915) pour les vide-poches. Ce dessin est paru dans Le Courrier du Centre du 22 novembre 1914. On retrouve M'zioud, tirailleur algérien blessé, à plusieurs reprises. Ainsi une autre version est publiée dans le fascicule Les Blessés.