Contenus
Date est exactement
1901
-
Place Fontaine-des-Barres Cette place pittoresque doit son nom à un puits, la font des barres, qui permettait de recueillir l’eau descendue d’une source de Montjovis. En 1615 est édifiée une fontaine pyramidale de granit distribuant l’eau par quatre jets. Aujourd’hui tarie, il subsiste le monument de pierre qui est inscrit aux Monuments historiques depuis 1949. Ce dessin illustre le récit de l’assassinat par la foule révolutionnaire de l’abbé Chabrol, le 15 juillet 1792. (cote : MAG.P.LIM 59080)
-
Portrait de hongreur Parmi les 46 petites plaques réalisées par Jean-Baptiste Boudeau entre 1900 et 1901 qui sont parvenus jusqu'à nous, on compte plusieurs portraits, ou plutôt tentatives de portraits. Car les mises au point sont souvent floues, la lumière défaillante, les cadrages incertains. Cependant, il s'agit-là des débuts, des tâtonnements de Jean-Baptiste Boudeau, qui n'a pas encore vingt ans. Ce portrait-là est l'un des plus réussis ; il s'agit de Monsieur Naneix, hongreur à Sauviat (1). Il pose devant un drap déplié et fixé au mur, un drap que devait transporter le photographe, on en entraperçoit les plis. C'est un portrait en buste de cet homme, inspiré de la plupart des portraits réalisés en peinture. Le sujet est particulièrement bien mis en valeur, arborant une moustache bien taillée, revêtant une chemise au blanc immaculé et au col cassé, avec un nœud papillon. Le petit gilet laisse entrapercevoir la chaîne d'une montre à gousset. (1) Qui devient Sauviat-sur-Vige en 1919. Personnage : Monsieur Naneix Boîte B1 (Bfm Limoges)
-
Vélo et tramway Carrefour Tourny Dans l'un des carrefours les plus centraux de la ville de Limoges, carrefour Tourny, Jean-Baptiste Boudeau saisit un parallèle intéressant entre un cycliste en mouvement, d'où le léger flou l'entourant, et un tramway qui suit le même trajet, abordant le boulevard Carnot. On distingue nettement la publicité qui surmonte la voiture du tram, pour les Biscuits Petit Beurre de la marque Lu. La ligne de tramway est la ligne numéro V (5) reliant la gare des Bénédictins à la route d'Aixe. Au centre de la photographie, en partie caché par le tram, se dresse le Grand Café de l'Univers qui déploie sa terrasse de l'avenue Garibaldi jusqu'à la rue des Vénitiens. Les arbres que l'on aperçoit au centre sont probablement ceux de la communauté des sœurs de St-Pierre située dans cette petite artère. Ceux de droite sont ceux du parc de l'hôtel du général commandant le 12e corps d'armée, qui donne sur la place Jourdan. Boîte B1 (Bfm Limoges)
-
Un tombereau, en ville Nous sommes en ville, dans le centre de Limoges, et cette photographie nous montre une scène s'apparentant plus à un scène rurale qu'urbaine. Il y a certes, comme élément de modernité, les rails du tramway électrique de Limoges, ceux de la ligne numéro II (2) reliant l'octroi de l'avenue Baudin à la place Sadi Carnot. Mais il y a surtout ce tombereau contenant des pavés de granit, avec ce cheval aux pattes bien ferrées. Les ouvriers déversent les pavés, tandis que le sable semble avoir été amené avec une brouette vidée. Les ouvriers vont repaver une partie de la chaussée. La plupart des fenêtres des immeubles sont fermées, et sur cette place Boucherie – l'actuelle place Wilson – le seul magasin qui donne sur le boulevard Louis Blanc, a sa devanture baissée. Il s'agit d'un marchand de vins, ceux du château de Badens dans l'Aude, près de Carcassonne. Ces vins du Languedoc sont vendus par Alphonse Dufaud, qui outre ce commerce de détail, a ses chais, boulevard Montmailler. Le producteur semble être un certain Aggueras ou Agguerès. Il y a, à cette date, plus de soixante marchands de vins à Limoges. Personnage : (Alphonse Dufaud) Boîte B1 (Bfm Limoges)
-
Memento du jeune aviculteur Ouvrage complet de Léon Roche fondateur de la société apicole et avicole du Limousin : on peut y lire tout l'engagement ( il propose des cours gratuits) et la connaissance approfondie d'un passionné. cote : MAG.P LIM 18622 (Bfm Limoges)
-
De la Substitution du français au latin et au provençal à Limoges Tiré à part part extrait du "Bulletin historique et philologique", 1900 Courte communication approfondie et sur les conditions de substitution du français au latin et à l'occitan : les relations politiques de la commune de Limoges avec les rois et vicomtes, ont ainsi permis au français de s'implanter d'abord dans les textes réglementaires. Dès le XVIIe siècle, on a ainsi trois langues se parlent à Limoges : le latin pour l'érudition, le français pour le droit et l'occitan pour la farce. cote : MAG.P LIM B946 (Bfm Limoges)
-
Fontaine en céramique à Limoges, 3. Extrait de la revue "La construction moderne" 6 juillet 1901. concernant la construction de la fontaine en céramique de l'Hôtel de Ville de Limoges par l'architecte M. Genuys : "L'ossature est un granit du pays, la porcelaine n'intervient que comme élément décoratif. Les grandes vasques notamment s'appuient sur l'ossature de granit, et les armatures qui les maintiennent sont en bronze décoratif [...]. L'ornementation des vasques rappelle l'élément qu'elle contiennent par les poissons, les nénuphars. Les quatre figures d'enfants groupés autour du fût caractérisent les principaux travaux céramiques : l'un compose la forme d'un vase que son voisin exécute sur le tour, tandis qu'un troisième l'orne de sculptures et qu'un quatrième le revet de brillantes couleurs". MAG.P LIM 38320/48 (Bfm Limoges).
-
Fontaine en céramique à Limoges, 2. Extrait de la revue "La construction moderne" 6 juillet 1901. concernant la construction de la fontaine en céramique de l'Hôtel de Ville de Limoges par l'architecte M. Genuys : "L'ossature est un granit du pays, la porcelaine n'intervient que comme élément décoratif. Les grandes vasques notamment s'appuient sur l'ossature de granit, et les armatures qui les maintiennent sont en bronze décoratif [...]. L'ornementation des vasques rappelle l'élément qu'elle contiennent par les poissons, les nénuphars. Les quatre figures d'enfants groupés autour du fût caractérisent les principaux travaux céramiques : l'un compose la forme d'un vase que son voisin exécute sur le tour, tandis qu'un troisième l'orne de sculptures et qu'un quatrième le revet de brillantes couleurs". MAG.P LIM 38320/48 (Bfm Limoges).
-
Fontaine en céramique à Limoges, 1. Extrait de la revue "La construction moderne" 6 juillet 1901. Si le nouvel hôtel de ville est inauguré en 1883, la fontaine qui orne son square est un peu plus tardive. Réalisée en 1893, elle est d'abord prévue pour la place de la République, mais c'est finalement le jardin de l'Hôtel de Ville qui sera sa destination. Construite sur les plans de l'architecte Charles Genuys et sous la houlette d'Auguste Louvriers de Lajolais, alors directeur de l’École nationale des Arts décoratifs de Limoges (les élèves participent au projet), elle se compose notamment de granit, pierre limousine par excellence, de bronze, de porcelaine et d'émail champlevé, mettant ainsi à l'honneur la tradition des arts du feu à Limoges. MAG.P LIM 38320/48 (Bfm Limoges).
-
Monteil-au-vicomte (Creuse), ruines du château Ce site était constitué de deux grosses tours rondes, larges fossés, corps de logis et terrasses d’agrément sur un petit plateau au-dessus de la rivière du Taurion. De cette forteresse bâtie vers le milieu du XIIème siècle par les vicomtes d’Aubusson, il ne reste qu'une tour : transformé en bien national à la Révolution, l'ensemble a été démembré au cours des siècles et utilisé comme carrière de pierres par les habitants. cote : 9FI76/2 (Bfm Limoges)
-
Eymoutiers (Haute-Vienne) : types du pays cote : 9FI1-1-2 (Bfm limoges)
-
Eymoutiers (Haute-Vienne) : type du pays cote : 9FI-1-1 (Bfm Limoges)
-
Le Casino de Limoges Le Casino, salle de spectacle pouvant accueillir 500 personnes place de la République (à cet emplacement sera ensuite bâti le cinéma l’Omnia dans les années 1950, remplacé ensuite par le Café République) est inauguré en janvier 1901. On y présentera surtout des opérettes, des revues, des farces, des vaudevilles. Son architecte Charles Planckaert (1861-1933) le conçoit dans le style Art nouveau, plutôt rare à Limoges. cote : 9FI468 (Bfm Limoges)
-
La Gnorla : patoiseries illustrées Edouard Cholet alias Lingamiau est né à Limoges en 1833. Après ses études, il travaille d’abord dans une banque, puis il est voyageur représentant en tissus. Avant 1870, il fonde une banque qu’il dirige d’abord en association, puis seul jusqu’en 1912. Il a exercé conjointement de nombreuses fonctions : administrateur de la Caisse d’Épargne de Limoges, administrateur de l’asile d’aliénés, directeur de la Caisse Régionale du Crédit agricole dès sa création, vice-président du Comité de la Bibliothèque populaire. À quarante-sept ans, il écrit sa première « gnorle » : Beucòp de bruch per far menut ; d’autres suivront ainsi que des chansons, des fables, des contes,.. édités chez Ducourtieux à Limoges. Dans ses gnorlas, Lingamiau utilise la langue du peuple de Limoges ou des campagnes alentours, pratiquée avec des gens qui parlent naturellement. C'est une langue qu’il connaît bien pour l’avoir parlé au cours de son enfance ou lors de ses déplacements. Ses contemporains, lettrés ou non, apprécient beaucoup ce qu’ils appellent ses « patoiseries » que certains, à l’époque, n’hésitent pas à qualifier de chefs-d’œuvre (cf préface de Paul Lagrange de la présente édition). cote MAG.P LIM E709 (Bfm Limoges)