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L'école de Notariat de Limoges, place du Présidial
Ce bâtiment, édifié sur l'emplacement de l'ancien presbytère de l'église Saint-Michel-des-Lions, fut le présidial (nom des tribunaux sous l’Ancien Régime) de la généralité de Limoges dès 1553. L’architecte Joseph Brousseau le reconstruit en 1774 et lui offre sa façade de style classique. Le présidial devient ensuite la cour de justice, nouvelle dénomination. Le sous-sol comportait plusieurs cellules. Les condamnés pouvaient donc y être emprisonnés directement après leur jugement. Certains d’entre eux étaient ensuite emmenés par la rue des Prisons adjacente puis par la rue Monte-à-Regret vers la place d’Aine, lieu de leur exécution. Après la Révolution, le Conseil général et la Préfecture s’installent également dans ce grand bâtiment. En 1847, il accueille la première bibliothèque publique ainsi que le musée municipal. L’école de droit et de notariat y prend place en 1912. Sans affectation depuis de très nombreuses années, un projet d’habitations est à l’étude à la fin des années 2010. (cote : MAG.P.LIM 58093) -
Boulevard Montmailler
Étonnante légende (avec faute sur le prénom de Denis Dussoubs) qui nous prouve que les anciens noms de rue survivent parfois longtemps aux changements administratifs. En effet, cette artère s’appelle en réalité, depuis les années 1830, avenue de Juillet. Plus tard, durant la Seconde Guerre mondiale, elle sera renommée avenue du maréchal Pétain, pour enfin devenir avenue de la Libération en décembre 1944. L’image montre, à gauche, l’hôtel de préfecture flambant neuf. (cote : CPLim0390) -
Vue panoramique vers l'Hôtel de Ville
La vue semble avoir été prise depuis une hauteur de la cathédrale. On reconnaît la rue des Petites-Maisons au premier plan. L’Hôtel de Ville, achevé en 1883, est l’œuvre de Charles-Alfred Leclerc. (cote CPLim0331) -
Carte postale de la rue de la Boucherie partie haute
Les bouchers de Limoges constituaient depuis la fin du 10e siècle une corporation puissante et organisée. Il semble qu’ils aient d’abord occupé un faubourg situé plus bas dans la ville, vers l’actuelle rue Raspail. Leur installation dans le quartier de la Boucherie que nous connaissons remonterait au 13e siècle. Seules six familles gouvernaient la profession : les Cibot, Malinvaud, Plainemaison, Parot, Juge et Pouret. La rue de la Boucherie fut longtemps appelée rue Torte, un nom qu’elle devait soit à son aspect « tordu », soit à un riu tòrt, un « ruisseau tortueux », en occitan. Un abattoir est ouvert dans le quartier de Beauséjour dès 1833, mais nombre de bouchers de la rue continuent de tuer eux-mêmes, sur place, jusqu’à la fin du 19e siècle. Dans la première moitié du 20e siècle, alors que la ville s’agrandit considérablement, beaucoup de bouchers quittent cette rue et se dispersent dans les différents quartiers alentours. Dans les années 1940, l’activité bouchère finit de disparaître de cette zone, alors que se développe le nouvel abattoir en dehors du centre-ville. Ce quartier pittoresque, qui fait aujourd’hui la fierté des habitants et le bonheur des touristes, faillit être rasé par le maire Louis Longequeue dans les années 1970. C’était sans compter sur la détermination et l’influence des bouchers limougeauds… (cote : CPLim0341) -
Carte postale de la rue de la Boucherie partie basse
Les bouchers de Limoges constituaient depuis la fin du 10e siècle une corporation puissante et organisée. Il semble qu’ils aient d’abord occupé un faubourg situé plus bas dans la ville, vers l’actuelle rue Raspail. Leur installation dans le quartier de la Boucherie que nous connaissons remonterait au 13e siècle. Seules six familles gouvernaient la profession : les Cibot, Malinvaud, Plainemaison, Parot, Juge et Pouret. La rue de la Boucherie fut longtemps appelée rue Torte, un nom qu’elle devait soit à son aspect « tordu », soit à un riu tòrt, un « ruisseau tortueux », en occitan. Un abattoir est ouvert dans le quartier de Beauséjour dès 1833, mais nombre de bouchers de la rue continuent de tuer eux-mêmes, sur place, jusqu’à la fin du 19e siècle. Dans la première moitié du 20e siècle, alors que la ville s’agrandit considérablement, beaucoup de bouchers quittent cette rue et se dispersent dans les différents quartiers alentours. Dans les années 1940, l’activité bouchère finit de disparaître de cette zone, alors que se développe le nouvel abattoir en dehors du centre-ville. Ce quartier pittoresque, qui fait aujourd’hui la fierté des habitants et le bonheur des touristes, faillit être rasé par le maire Louis Longequeue dans les années 1970. C’était sans compter sur la détermination et l’influence des bouchers limougeauds… (cote : CPLim0340) -
Collège Saint-Martial
Le Collège Saint-Martial se trouvait au 6 rue des Argentiers. Il était tenu par les frères maristes. Les bâtiments, œuvre de Jules Tixier, ont été rachetés en 1902 par la Ville et ont abrité le Collège de jeunes filles (à l'étroit dans ses locaux de la place de l'Ancienne-Comédie), devenu en 1914 le Lycée national de jeunes filles. Ils ont été rasés au milieu du 20e siècle et ont fait place à la cité scolaire Léonard-Limosin. cote : CPLim0416 (Bfm Limoges)