Contenus
Créateur est exactement
Jean Baptiste Boudeau (1881-1959)
-
La Fête de l'aviation, 2.
Le dimanche 14 et lundi 15 juin1914, J.B. Boudeau fait une série de 5 clichés - a minima - sur le terrain d'entraînement de la cavalerie à Saint-Lazare à l'Ouest de Limoges. Il s'y rend en effet à l'occasion d'un meeting aérien, dont l 'aviateur Gibert est l'invité. Sur cette photo, on aperçoit la foule clairsemée assise à une buvette improvisée. Boîte 193 (Bfm) -
L'aéroparc Clément Bayard, 1.
En 1913, JB. Boudeau part voyage à Paris et Compiègne en compagnie de son frère. De là, ils se rend près de Compagne dans l'Oise à l'aéroparc Clément Bayard. Sur cette photo, on devine la silhouette d'un dirigeable entreposé dans cet immense hangar. A l'entrée, un avion monoplace. Quelques badauds, hommes à pied, cyclistes, enfants regardent négligemment la scène. Boîte 167 (Bfm Limoges) -
Jour de Fête
Lorsque J.B. Boudeau se rend à Panazol au printemps et à l'été 1913, il réalise une série d'une vingtaine de photos environ. Hormis les principaux châteaux, de la Beausserie, de la Quintaine, de la Rue, notamment, il fixe sur ses plaques photos, un plan de l'école du bourg, de la mairie, de l'église et de la poste. Les quatre éléments constitutifs d'une commune, trois d'entre eux étant publics, intimement liés à la République. Aussi, ne doit-on pas être surpris de voir le facteur et ces enfants de l'école communale poser, probablement avec « la dame des postes », comme on disait alors. Étrange impression semblable à celle donnée par la facteur de « Jour de fête » de Jacques Tati, sorti en 1949, au début de la IVe République. Boite 151 (Bfm Limoges) -
La Fête de l'aviation, 1.
Le dimanche 14 et lundi 15 juin1914, J.B. Boudeau fait une série de 5 clichés - a minima - sur le terrain d'entraînement de la cavalerie à Saint-Lazare à l'Ouest de Limoges. Il s'y rend en effet à l'occasion d'un meeting aérien, dont l 'aviateur Gibert est l'invité. Sur cette photo, on aperçoit la foule endimanchée contenue derrière des cordes, le long d'une rangée d'arbres. Boîte 193 (Bfm) -
Famille bourgeoise et châtelaine
Famille d'extraction bourgeoise, résidant dans le château d'Orgnac, sur le territoire de la commune du Chatenet-en-Dognon. Personnage : Desmonts d'Orgnac Boîte 157 (Bfm Limoges) -
Croix de la chapelle Saint-Aurélien
Cette croix monolithique en calcaire, avec son socle en granit, se trouvait avant la Révolution dans l’ancien couvent des Carmes. Elle décore, depuis lors, l’entrée de la chapelle Saint-Aurélien (bâtie vers 1475), saint patron des bouchers de Limoges. cote : Fonds Boudeau-Boîte 189 (Bfm Limoges) -
Atelier de couture en plein air
« Par une chaude journée d’été, les petites mains du tailleur Poutaraud à Ambazac ont choisi l’ombre rafraîchissante de l’impasse qui sépare l’atelier du magasin. Boudeau a su saisir la beauté de ces femmes affairées à assembler des vêtements d’homme sous le regard bienveillant du patron, reconnaissable au mètre à ruban qui pend à son cou, et celui des coupeurs. La scène est naturelle, plus familiale qu’ouvrière, encore apaisée par la présence de la fillette et des chatons. Il y règne une atmosphère de sérieux teintée de bonne humeur, qui reflète la réalité artisanale des bourgs limousins au début du XXe siècle. Ce cliché témoigne d’une nette opposition avec les conditions de travail de l’ouvrier des villes à la même époque. » Alain Monteaux Personnages : couturières, tailleur Poutaraud Boîte 212 (Bfm Limoges) -
Les carrières de Saint-Sylvestre
« Les campagnes n’abritent pas que des activités liées à l’agriculture même si beaucoup demeurent imbriquées dans l’économie rurale. Le sous-sol limousin est riche de carrières et de mines. Les carrières de granite de Saint-Sylvestre fournissent à la Belle Époque la matière première indispensable aux bâtiments et aux rues de la cité porcelainière alors en pleine expansion. Les carriers constituent un groupe socio-professionnel clairement identifié qui assure l’interface entre ville et campagnes proches. En contact régulier avec le monde urbain, ils répandent dans les villages les idées nouvelles. Ce peut être là une explication à la précocité de l’inclination socialiste du canton d’Ambazac ». Dominique Danthieux Boîte 160 (Bfm Limoges) -
La visite du président Poincaré
Du 8 au 14 septembre 1913, le président de la République Raymond Poincaré, élu depuis le mois de février de la même année, répondit positivement à une proposition de voyage dans la région de Henry de Jouvenel, président des Syndicats d’initiative du Limousin-Périgord-Quercy. Il visita ainsi pendant sept jours, les cinq départements limousins, du Lot et de Dordogne. De Limoges à Saint-Junien, puis de Limoges à Guéret en passant par Saint-Léonard et Saint-Just, puis Tulle, Brive, Cahors, Périgueux jusqu'à Bergerac. Jean-Baptiste Boudeau photographie son passage très matinal le 10 septembre à Saint-Just, sur le trajet allant de Limoges à Guéret. Il réalise plusieurs clichés lors de son passage, faisant la mise au point sur la calandre de la décapotable Rochet-Schneider de 25 chevaux, utilisée tout au long de ce voyage présidentiel. Des jeunes filles en coiffe, tenant des rameaux, des couronnes ainsi que des drapeaux tricolores accueillent le « bon Lorrain » qu'est le président, dans le climat patriotique de l'époque, rappelant le souvenir des provinces perdues. Personnage : Raymond Poincaré Boite 161 (Bfm Limoges) -
La visite du président Poincaré
Du 8 au 14 septembre 1913, le président de la République Raymond Poincaré, élu depuis le mois de février de la même année, répondit positivement à une proposition de voyage dans la région de Henry de Jouvenel, président des Syndicats d’initiative du Limousin-Périgord-Quercy. Il visita ainsi pendant sept jours, les cinq départements limousins, du Lot et de Dordogne. De Limoges à Saint-Junien, puis de Limoges à Guéret en passant par Saint-Léonard et Saint-Just, puis Tulle, Brive, Cahors, Périgueux jusqu'à Bergerac. Jean-Baptiste Boudeau photographie son passage très matinal le 10 septembre à Saint-Just, sur le trajet allant de Limoges à Guéret. Il réalise plusieurs clichés lors de son passage, faisant la mise au point sur la calandre de la décapotable Rochet-Schneider de 25 chevaux, utilisée tout au long de ce voyage présidentiel. On devine derrière la vitre de séparation entre le conducteur et son passager le visage du président. Personnage : Raymond Poincaré Boite 161 (Bfm Limoges) -
Vue du bourg d’Eyjeaux
Vues du village d'Eyjeaux, prise depuis la place, en direction du Nord, on détaille outre la fontaine au premier plan, d'une part le vieux château datant du XVème siècle et l'église vue de profil. Une autre vue du bourg (également vue Ouest) a été éditée en carte postale, sous le numéro 2048, pour Mme Poutaye épicière à Eyjeaux. Boite 113 (Bfm Limoges) -
Vue du bourg d’Eyjeaux
Une vue générale du village d'Eyjeaux prise vraisemblablement depuis la route, où on distingue l'église de face et à gauche le sommet du château. C'est une vue Ouest du bourg. Un groupe de quatre personnages, des enfants bien vêtus, pose dans la prairie. Boite 113 (Bfm Limoges) -
Place Denis Dussoubs
Cette place fut créée en 1712 et remodelée par Turgot vers 1770. Elle s’appela place Montmailler, place Dauphine, place des Sans-Culottes, place du roi de Rome, place de la Liberté puis place de la Révolution, avant que son nom rende finalement hommage à Denis Dussoubs, né en 1818 à Saint-Léonard-de-Noblat, figure de la Révolution française de 1848, mort sur les barricades parisiennes le 4 décembre 1851 alors qu’il manifestait contre le coup d’Etat de Louis-Napoléon Bonaparte. La statue de 1892 le montrant poing levé, haranguant la foule, fut fondue sous l’Occupation. Boite 184 (Bfm Limoges) -
L'échafaudage de Saint-Michel des Lions
On a ceint d’un échafaudage le clocher de l’église Saint-Michel-des-Lions car sa boule paratonnerre a été descendue et doit être remplacée par une boule ajourée et plus légère. On aperçoit à droite, en haut de la rue du Clocher, la façade du Sans Rival, célèbre magasin de linge et de vêtements. Boîte 184 (Bfm Limoges) -
Le palais de justice
Le palais de justice de Limoges fut édifié place d’Aine en 1846 par Vincent-Marie Boullé, architecte breton qui travailla plusieurs années en Haute-Vienne. Son architecture néo-classique le fait ressembler à bien des tribunaux français du 19e siècle. Le bâtiment occupe tout l'espace de la photographie qui est assez peu animée ; on aperçoit quelques enfants en mouvement au centre de la photo, et deux personnages fugaces à droite. Le poteau central sert à tenir les perches électriques nécessaires aux lignes de tramway. A noter les deux lampadaires encadrant l'escalier. Le bâtiment est celui qui existait avant le rajout d'un étage supplémentaire. Comme souvent, Jean-Baptiste Boudeau intègre son vélo posé contre un grillage dans la photo. Boîte 179 (Bfm Limoges) -
Place d'Aine
La place doit son nom à Nicolas d’Aine, intendant du Limousin de 1774 à 1783. Vue vers la rue Othon-Péconnet, du nom du maire qui fit rebâtir ce quartier après l’incendie de 1864 qui ravagea le vieux quartier des Arènes. On a ceint d’un échafaudage le clocher de l’église Saint-Michel-des-Lions car sa boule paratonnerre doit être descendue et remplacée par une boule ajourée et plus légère. La statue de Gay-Lussac, célèbre chimiste et physicien haut-viennois, fut fondue sous l’Occupation. Notons pour l’anecdote que la Pharmacie du palais (en référence au palais de justice auquel le photographe tourne ici le dos) est toujours à sa place, plus d’un siècle après. Boite 179 (Bfm Limoges) -
Les réclames sur les murs
Prise depuis le bas de la place de la Mothe, dont on aperçoit les pavés granitiques, cette photographie se décompose en trois ensembles découpés horizontalement. Au premier plan, en bas, les pavés d'une place quasi déserte, hormis un personnage devant la colonne publicitaire [ou le kiosque] à droite. Une minéralité de la place ainsi bien rendue. En haut, et dans la moitié supérieure de la photo, le clocher de l'église Saint-Michel-des-Lions, avec un échafaudage destiné à déposer la boule en cuivre que l'on aperçoit. Nous sommes donc avant la date du 10 avril 1914. Enfin, dernier ensemble, au milieu de la photographie, les publicités murales au nombre de sept. Elles sont peintes sur les murs, là-même où, aujourd'hui, une peinture murale en trompe-l’œil existe. On distingue une réclame pour la marque de peinture « Ripolin », une pour le cacao « Van Houten », une pour les montres « Oméga », et localement une pour les vêtements « A.Dony », qui existent toujours, une pour les chaussures « Raymond » et une pour les costumes et linges « Au sans rival ». Cependant la publicité sous forme de main pointée vers le magasin, et les trois enseignes au dessus de la boutique du photographe Jové, sont une sorte de clin d’œil du photographe Jean-Baptiste Boudeau à son illustre confrère à l'immense talent. Boîte 179 (Bfm Limoges) -
La boule de Saint-Michel des Lions
Le clocher de Saint-Michel-des-Lions a été plusieurs fois endommagé par la foudre. Dans les années 1810, il est coiffé d’une boule qui servira de paratonnerre et de repère pour les relevés géographiques. Mais cette boule de bois et de métal, qui pèse 600 kg et fait 2 mètres de diamètre, menace de tomber lors des grands coups de vent. En avril 1914, elle est déposée. Un grand débat s’engage dans les milieux politiques et scientifiques : remettra-t-on une boule sur le clocher ? La population étant très attachée à cet élément original de leur ville, il est décidé de remettre une boule mais un peu plus petite, bien plus légère, et surtout ajourée pour éviter la prise au vent. Il faudra attendre la fin de la guerre pour que la nouvelle boule soit installée. Boîte 184 (Bfm Limoges) -
Le château de Montméry
Propriété du porcelainier américain Théodore Haviland (1842-1919), le château de Montméry est bâti sur un terrain acheté par lui en 1883, les travaux de construction étant achevés en 1885. L'architecte principal en est Richard Morris-Hunt, le maître d’œuvre & constructeur étant le Limousin Menissier. Château éclectique, mêlant différents styles, on aperçoit une tour et trois rotondes. C'est une photographie prise au printemps, mais les sept volets aperçus étant fermés, on en déduit qu'il est inoccupé. Jean-Baptiste Boudeau réalise ce jour-là cinq photographies du château, dont nous avons trois plaques. Le château a servi de décor à plusieurs films dont, Providence d'Alain Resnais, Les destinées sentimentales d'Olivier Assayas ou plus récemment Lady Chaterley de Pascale Ferran. Théodore Haviland s’étant séparé de son frère Charles, a fait construire une usine de porcelaine, avenue de Poitiers (Émile Labussière aujourd'hui) inaugurée en 1893. Elle deviendra la première fabrique de Limoges. Personnage : Théodore Haviland Boîte 141 (Bfm Limoges) -
Le château de Saint-Roch
Dans le quartier de la gare d'Ambazac, mais déjà un pied dans l'espace rural, se niche le château de Saint-Roch, un manoir construit au XIXème siècle. Entouré d'un parc à l'anglaise, dont une pièce d'eau, il est ici photographié en hiver. Les volets sont clos, les massifs sont taillés, les propriétaires sont en ville, pour la saison hivernale. Le seul élément, central une fois de plus, qui anime la photographie, est le couple de canards qui évolue sur l'eau. On peut observer la beauté de ce ciel nuageux, ce qui tend à prouver que Jean-Baptiste Boudeau maîtrise mieux la lumière hivernale. A noter que plusieurs cartes postales du château de Saint-Roch réalisées par lui ont été vendues dans le commerce, notamment par l'épicerie Balabaud. Les tirages étaient de 250 ou 500. L'une d'entre elles portant le n° 3030, intitulée « Villa Saint-Roch » a été réalisée le même jour que cette photographie. Boite 180 (Bfm Limoges)