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Le cardinal Dubois
Né à Brive (Corrèze) le 6 septembre 1656, fils de Jean et Marie-Joyet de Chaumont, précepteur du duc de Chartres (1687), prévôt d'Arnac en Limousin, abbé de Saint-Just et de Nogent, conseiller d'Etat (1715), ambassadeur en Angleterre, ministre des affaires étrangères, archevêque de Cambrai en 1720, cardinal en 1721, premier ministre en 1722, membre de l'académie française, mort à Versailles le 10 août 1723. cote : FP DUB G 02 (Bfm Limoges) -
Maréchal François-Certain Canrobert
Dessin anonyme. Maréchal François-Certain Canrobert est né le 27 juin 1809 à Saint-Céré (Lot). Maréchal de France. Prit part à des campagnes en Algérie et à la guerre de Crimée. Sénateur bonapartiste. Mort à Paris le 28 janvier 1895. Cote : FP CAN 01 -
Obituaire de l'église cathédrale de Limoges
Un obituaire est un registre mortuaire où sont inscrites les dates des obits(service religieux anniversaire pour un mort). On y découvre au fol1v° un calendrier avec mention d'anniversaires se rapportant à des évêques, chanoines, dignitaires ecclésiastiques. On y trouve également des notes de décès de 1557 à 1566.la calendrier s'arrête au 2 juillet. Bfm Limoges (cote : Ms 12) -
Registre et statuts de la Confrérie de la Conception de Notre-Dame, dans l'église de Saint-Michel des Lions (titre moderne)
fol 2 : "A lauzour et hounour de Dieu.... confrayriade la Conception de N. Dame". Suit une liste de 3' confrères - fol 4v° : délibération du 10 décembre 1603 - fol 7 : désignation des prêtres pour faire les services de la confrérie - fol 8 : status en provencal, écriture du XVe siècle - fol 16 : ordonnance de l'official contre les confrères - fol 17v° : additions aux statuts, XVIe siècle, dialecte limousin et français. cote : Ms10 (Bfm Limoges) -
Missel Limousin
Ce missel manuscrit du XVe siècle est incontestablement d'origine limousine si l'on en juge par les diverses mentions de saints proprement limousins : une messe à Saint-Martial (fol 42), une oraison à Saint-Léobon (fol 54) et une autre à Saint Léonard (fol 57). On y remarque également des notes en marge d'une écriture du XVIe siècle : "Gaude, maria Virgo, cunctas hereses sola intermisiti, Que Gabrielis archangeli dictis credidisti, Dum virgo Deum et hominem genuiti Et post partum inviolata permansisti, Dei genitrix, intercede pro nobis." Ajouté de la même main, on retrouve enfin, diverses oraisons (fol 79 et 80) dont trois adressées à Saint-Cloud. Bfm Limoges (cote : Ms 5) -
Histoire du ballon de Lyon, suivie d'une autre pièce non moins piquante
récit et commentaire érudit et pamphlétaire de cet événement du survol de Lyon du plus gros aérostat jamais construit (24m de haut et 42m de diamètre), réalisé par le scientifique Alexandre Charles et les frères industriels papetiers Robert. Extrait de l'avertissement au lecteur : "On sera curieux un jour de savoir quelle sensation fut la découverte des ballons aérostatiques [...] il faut quelque preuve que l'enthousiasme ne fut pas universel et qu'il y avait des pyrrhoniens m^me sous les yeux de Charles et Robert. Les deux fragments que nous donnons outre le mérite de la nouveauté ont celui non moins agréable de la gaité et du bon sens critique". cote : MAG.P S1114 (Bfm Limoges) -
Plainte et pétition des petits oiseaux des champs contre les oiseleurs dans le midi de la France
cote : MAG.P LIM 16330 (Bfm Limoges) -
La croix de l’andeix de Manigne
Un andeix était un point de jonction et de répartition des eaux sur lequel il était interdit de construire. On installait sur ces places de petits marchés aux légumes. L’andeix de Manigne, mentionné dès le 13e siècle, était situé à la rencontre de la rue Manigne (rue Charles-Michels) et des rues Montant-Manigne et Andeix-Manigne (réunies sous le nom de rue Elie-Berthet). Trois barres de fer vinrent renforcer la croix centrale de l’andeix en 1535. Une murette en forme de triangle l’entourait (et pouvait servir d’étal). Incommodant la circulation, cette murette est défaite en 1631. Abimée, c’est finalement toute la croix qui est retirée en 1786. cote : Ms21 (Bfm Limoges) -
Les deux lions de l'église Saint-Michel
"Saint-Michel-des-Lions est ainsi appelée à cause de deux lions en pierre que l’on voit à l’entrée de cet édifice. Ces figures de lion témoignent l’ancien droit de juridiction d’une église ; elles servoient autrefois, suivant l’abbé Lebœuf, à supporter le siège du juge ecclésiastique, soit official, soit archiprêtre, dans les siècles où leurs" jugemens se prononçoient aux portes des églises". On trouve plusieurs de ces jugements qui se terminent en effet par cette formule « Datum intra duos leones » " extrait de J. A. Dulaure, Description des principaux lieux de France, 1789 cote : Ms 21 (Bfm Limoges) -
La fontaine d'Aigoulène
Extrait des Annales manuscrites de Limoges (appelé aussi improprement Manuscrit de 1638), fol°22. "La fontaine d’Aigoulène était un ouvrage remarquable par sa construction recherchée et par la grande quantité d’eau qu’elle fournissait. La vasque inférieure est faite d'une seule pièce de douze mètres de circonférence .Treize tuyaux produisaient autant de jets qui tombaient dans la vasque. Des têtes de dauphins et de lions ornaient autrefois cette fontaine . Au centre de la vasque, un socle en granit supportait autrefois une statue de saint Martial revêtu de ses ornements pontificaux, statue aujourd'hui disparue. Le nom d’Aigoulène est évidemment composé du mot aigue qui signifie eau, et de goule, qui signifie large bouche ou de goulée, (action de vomir de l’eau en abondance)." (J.-A. Dulaure, Description des principaux lieux de France., 1789). Il ne reste que la vasque installée, place Saint-Michel, à la base d'une fontaine reconstituée. D'après la tradition, cette fontaine aurait été offerte par l'émir Aygoland, retenu prisonnier à Limoges, peu après la ruine de la ville par Pépin le Bref en 763. Elle fut perfectionnée par Pierre Audier, sénéchal du Limousin, vers 1200, puis restaurée au 13e siècle. En 1647, elle fut ornée de douze mufles de dauphins et de lions. Elle fut transportée au Champ-de-Foire en 1889, avant d'être restaurée et reconstituée place saint-Michel en 1994. cote : Ms21 (Bfm Limoges) -
L'arbre de Beauvais
Extrait des Annales manuscrites de Limoges (appelé aussi improprement Manuscrit de 1638), fol°24. Placé devant le couvent des filles de Notre-Dame, près de la fontaine des barres, l'Arbre de Beauvais était entouré d'une enceinte triangulaire. Il s'y tenait un marché de petites denrées. Une barre fixée à l'arbre servait à suspendre une lanterne. Cet arbre, planté en 1507 par les consuls, fut coupé en 1666. « On trouve dans le recueil d'Antiquités manuscrites la description de monumens d'un genre particulier connus à Limoges sous le nom d'andeix, ce qui signifie en patois "trépied" (v. Dictionnaire de D.Duclou) […] Les andeix servaient presque tous de marchés. On n'en connait que trois, dont l'Arbre de Beauvais » (extrait de Charles-Nicolas Allou," Description des monumens des différens âges observés dans le département de la Haute-Vienne avec un précis des annales de ce pays,.. ", édition Chapoulaud, 1821.) cote : Ms21 (Bfm Limoges) -
Beaulieu sur Dordogne, vieille maison
cote : 9FI99 (Bfm Limoges) -
Croix processionnelle
Le livre des comptes de la Confrérie du Saint Sacrement, fol 182 r° . Cette grande croix à double traverse en argent doré et cabochons incrustés reprend la forme des croix reliquaires dite "d'outremer" qui firent la renommée des emailleurs limousin du Moyen-âge. Ce "Livre de receptes et de mises de la confrérie de la feste de Dieu establie dans l'église de St. Pierre-du-Queyroy de Limoges" est un registre de comptes et d'inventaire des biens, destiné à vérifier l'utilité des dépenses du mobilier liturgique, des objets de dévotion et de décoration faites par la confrérie en l'honneur du culte. Dès le début de sa rédaction, les bayles de la confrérie décident de rétribuer des peintres afin qu'ils dessinent les "pourtraicts" des nouvelles réalisations. Ces illustrations (une vingtaine) suivent les règlements effectués auprès des orfèvres ou des autres artisans, rendant la lecture moins fastidieuse. La valeur esthétique de ces enluminures se double d'un intérêt documentaire puisqu' aucune des oeuvres reproduites ne nous sont parvenues. On retrouve néanmoins certains de ces objets représentés sur la façade de l'église de St. Pierre-du-Queyroix (partie droite, sur deux bas-reliefs). cote : GG204 (Archives municipales de Limoges) -
Encensoir
Le livre des comptes de la Confrérie du Saint Sacrement, fol 144 r°. Ce "Livre de receptes et de mises de la confrérie de la feste de Dieu establie dans l'église de St. Pierre-du-Queyroy de Limoges" est un registre de comptes et d'inventaire des biens, destiné à vérifier l'utilité des dépenses du mobilier liturgique, des objets de dévotion et de décoration faites par la confrérie en l'honneur du culte. Dès le début de sa rédaction, les bayles de la confrérie décident de rétribuer des peintres afin qu'ils dessinent les "pourtraicts" des nouvelles réalisations. Ces illustrations (une vingtaine) suivent les règlements effectués auprès des orfèvres ou des autres artisans, rendant la lecture moins fastidieuse. La valeur esthétique de ces enluminures se double d'un intérêt documentaire puisqu' aucune des oeuvres reproduites ne nous sont parvenues. On retrouve néanmoins certains de ces objets représentés sur la façade de l'église de St. Pierre-du-Queyroix (partie droite, sur deux bas-reliefs). cote : GG204 (Archives municipales de Limoges) -
Vierge tenant l'enfant Jésus
Cartulaire du Consulat de Limoges, folio 166 r°. Cette page du Cartulaire servait à la prestation de serment solennel par les consuls : ils apposaient leur main sur les images, ce qui peut expliquer l'usure des enluminures. Le Cartulaire recueille l'ensemble des actes administratifs du Consulat du Château de Limoges (l'administration municipale) . Il est écrit en occitan. cote : AA1 (Archives municipales de Limoges) -
Sainte Valérie présentant sa tête à Saint Martial
Cartulaire du Consulat de Limoges, folio 9 r°. Cette page du Cartulaire servait à la prestation de serment solennel par les consuls : ils apposaient leur main sur les images, ce qui peut expliquer l'usure des enluminures. Le Cartulaire recueille l'ensemble des actes administratifs du Consulat du Château de Limoges (l'administration municipale) . Il est écrit en occitan. cote : AA.1 (Archives municipales de Limoges) -
Première page des coutumes du Château
Cartulaire du Consulat de Limoges, folio 113 r°. Première page des coutumes du Château, confirmées en 1260 par le roi d'Angleterre Henri III. On peut lire écrit en rouge : " Eysso son las codumas libertat e franchesas dela viela e chastel de Letmoges aproadas donadas e conformadas per Anri jadis reys d'Anglaterra senhor d'Irlanda e de Guyana e per Oudoart prince de Galas e de Guyana filli anannat deu dich Oudoart rey d4anglaterra e per Charle la gracia de Dieu reys de Franssa" (Voici les coutumes, libertés et franchises de la ville et château de Limoges approuvées, données et confirmées par Henri jadis roi d'Angleterre, seigneur d'Irlande et de Guyenne, et par Edouard prince de Galles et de Guyenne fils aîné du dit Edouard d'Angleterre et par Charles roi de France par la grâce de Dieu.) Les premières coutumes de Limoges datent de 1212. Elles ont été confirmées en 1260 par le roi d'Angleterre Henri III au moment où le Limousin relève des Plantagenets, à la fois ducs d'Aquitaine et rois d'Angleterre. Entre la fin du XIIIe siècle et la fin du XIVe siècle, Limoges passe alternativement de la tutelle française à la tutelle anglaise. Ce qui explique les différentes confirmations rappelées dans de ce texte. Le Cartulaire recueille l'ensemble des actes administratifs du Consulat du Château de Limoges ( l'administration municipale) . Il est écrit en occitan. cote : AA.1 (Archives municipales de Limoges) -
Serment des Consuls
Cartulaire du Consulat de Limoges, folio 9 v°. Traduction : "Messieurs , vous jurez sur les saints Evangiles que vous tiendrez et vous garderez cette ville en votre pouvoir sous la vraie et bonne soumission et obéissance au roi, notre souverain seigneur, et que vous prendrez bien et loyalement soin du gouvernement de la ville. Vous lui procurerez le bien, la gardez du mal (...) Et par la volonté et le consentement du peuple de cette ville et par l'élection qui vient d'être faite, nous vous établissons consuls et gouverneurs de ladite ville et de ses habitants, pour une durée d'un an. et nous vous mettons en sa possession, priant Dieu que, par sa grâce, il vous donne d'en jouir ainsi que nous tous.". Il s'agit de la formule de serment que que prêtaient les consuls à leur entrée en charge. Les consuls étaient élus et renouvelés chaque année. ils sont au nombre de 12, 10 pour les 10 quartiers de la ville, 2 pour les faubourgs. Le locuteur ("nous") est l'Hospital, assemblée des notables, à laquelle les consuls rendent des comptes à la fin de leur mandat. Le Cartulaire recueille l'ensemble des actes administratifs du Consulat Château de Limoges (l'administration municipale) . Il est écrit en occitan. cote : AA.1 (Archives municipales de Limoges) -
Crucifixion
Cartulaire du Consulat de Limoges, folio 9 r°. Cette page du Cartulaire servait à la prestation de serment solennel par les consuls : ils apposaient leur main sur les images, ce qui peut expliquer l'usure des enluminures. Au verso de ce folio, on peut lire l'inscription "Lo sacrement que an acoustumat a far los senhours quant sont eligitz consuls nouveaux". Le Cartulaire recueille l'ensemble des actes administratifs du Consulat du Château de Limoges (l'administration municipale) . Il est écrit en occitan. cote : AA1 (Archives municipales de Limoges) -
Le Christ en majesté
Cartulaire du Consulat de Limoges, folio 8 v° : le Christ en manteau bleu doublé de rouge, tenant un globe dans la main gauche et bénissant de la main droite. Au quatre angles du cadre ovale, les symboles des quatre évangélistes. Cette page du Cartulaire servait à la prestation de serment solennel par les consuls : ils apposaient leur main sur les images, ce qui peut expliquer l'usure des enluminures. Au recto de ce folio, on peut lire l'inscription "Lo sacrement que an acoustumat a far los senhours quant sont eligitz consuls nouveaux". Le Cartulaire recueille l'ensemble des actes administratifs du Consulat du Château de Limoges (l'administration municipale) . Il est écrit en occitan. cote : AA1 (Archives municipales de Limoges)