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Limoges - L'ancienne et la nouvelle gare des Bénédictins Retirage d'un cliché de 1926 à l'occasion des célébrations du centenaire du chemin de fer à Limoges le 23 juin 1956.
Cette vue est particulièrement intéressante car elle fut prise dans la courte période durant laquelle la nouvelle et l'ancienne gare coexistèrent. La nouvelle gare, inaugurée en 1929, est alors en pleine construction, et l'avancée de l'installation des nouvelles voies n'a pas encore nécessité la démolition de l'ancienne gare, qui datait quant à elle de 1860.
cote : CPLim0455 (Bfm limoges)
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Hôtel des Postes et Télégraphes L’hôtel des Postes et Télégraphes, de style néo-classique, est inauguré en 1909. Œuvre de l’architecte Jules Godefroy (1863-1928), tout comme la nouvelle préfecture voisine, il est bâti à l'emplacement de l'ancien quartier du Viraclaud.
cote : Fonds Boudeau, boite 197 (Bfm Limoges)
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Chapelle Notre-Dame-de-la-Préservation et cathédrale Saint-Etienne. -Fonds Boudeau (B176-n°2978) Devant cette chapelle du boulevard de la Corderie s’écoulait le ruisseau d’Enjoumard (surnommé le Merdanson) qui, charriant les détritus et l’eau souillée sur plus d’un kilomètre, depuis l’actuel quartier de la place de la République, allait se jeter dans la Vienne. On pouvait le traverser à un petit gué situé à cet endroit, c’est pourquoi cette chapelle était également appelée Notre-Dame-de-la-Planchette. Dans cette chapelle, les Limougeauds demandaient à la Vierge de protéger leur ville des maladies infectieuses que pouvait véhiculer un tel égout à ciel ouvert.
cote : fonds Boudeau, boite 176 (Bfm Limoges)
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La Chapelle de la Règle Cette chapelle du début du 20e siècle, qui ne fut jamais consacrée, est bâtie sur les vestiges de l’abbaye bénédictine de la Règle, en grande partie détruite à la Révolution. Les bâtiments qui l’entouraient au moment de cette prise de vue depuis la cathédrale, ont été rasés au cours du 20e siècle, hormis quelques-uns dévolus à la Fédération compagnonnique des métiers du bâtiment. La chapelle de la Règle sert aujourd’hui de réserve à la Bfm.
cote : 9Fi 511/2 (Bfm Limoges)
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Cathédrale Saint-Étienne, portail Saint-Jean Si le chœur de la cathédrale fut bâti à la fin du 13e siècle, ce n’est qu’en 1516 que débute la construction du magnifique portail Saint-Jean, de style gothique flamboyant, qui orne le côté nord du transept.
cote : 9Fi436 (Bfm Limoges)
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Collège Saint-Martial Le Collège Saint-Martial se trouvait au 6 rue des Argentiers. Il était tenu par les frères maristes. Les bâtiments, œuvre de Jules Tixier, ont été rachetés en 1902 par la Ville et ont abrité le Collège de jeunes filles (à l'étroit dans ses locaux de la place de l'Ancienne-Comédie), devenu en 1914 le Lycée national de jeunes filles. Ils ont été rasés au milieu du 20e siècle et ont fait place à la cité scolaire Léonard-Limosin.
cote : CPLim0416 (Bfm Limoges)
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Limoges - Palais de Justice, un dimanche- The Court of Justice, a sunday Le palais de justice de Limoges fut édifié en 1846 par Vincent-Marie Boullé, architecte breton qui travailla plusieurs années en Haute-Vienne. Son architecture néo-classique le fait ressembler à bien des tribunaux français du 19e siècle.
cote : CPLim0402 (Bfm Limoges)
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Limoges - Place de la République La Salle des Nouveautés est un cinéma créé en 1910 par la société chocolatière Poulain. Elle sera rebaptisée "Nouveautés-Palace" en 1921 puis "Rex" en 1929 (la façade est alors modernisée). Complètement transformé en 1957, le cinéma deviendra "Le Star". Il ferme définitivement ses portes en 1987, puis le bâtiment est repris par l'enseigne Monoprix.
A droite, on aperçoit une partie de l’ancien Casino, salle de spectacle construite en 1901 dans un style Art nouveau plutôt rare à Limoges. Il sera remplacé dans les années 1950 par un cinéma, l'Omnia, qui fermera ses portes en 1991 et laissera la place au Café République.
A gauche, c’est l’imposante Salle Berlioz qui montre son profil, un théâtre municipal construit en 1840 et démoli en 1953.
cote : CPLim0356 (Bfm Limoges)
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Mariage à Royères - Fonds Boudeau (B50-n°1028) Une photo de mariage comme Jean-Baptiste Boudeau en prit des dizaines, ce qui constitua certainement une bonne partie des revenus de l'épicier-photographe.
Il s'agit ici du mariage de Pierre Chaise et Marguerite Leblanc à Royères, le 30 avril 1910. La photo est prise au château de Brignac.
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Pur-sang de M. Malevergne, château de Cintrat à Saint-Just-le-Martel - Fonds Boudeau (B50-n°1024) Si le Limousin est célèbre pour ses bovins, il est aussi, depuis des siècles, une terre d'élevage équin d'excellence. Beaucoup d'aristocrates et de notables locaux se faisaient donc un devoir de posséder et de montrer les plus beaux spécimens, principalement des chevaux de selle.
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Pharmacie Defournoux à Saint-Priest-Taurion - Fonds Boudeau (B50-n°1022) Pour l'anecdote, cette belle bâtisse abrite toujours une pharmacie en 2022, plus d'un siècle après cette prise de vue.
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Square Jourdan, Central-Hôtel, Église St-Pierre, Crédit Lyonnais et Grand Hôtel de la Paix La place s’appela d’abord "place de Tourny", du nom de l’intendant qui la fit tracer dans les années 1730, puis "place de la Fédération" et "place d’Armes", avant de prendre en 1880 le nom de Jean-Baptiste Jourdan (1762-1833), député de la Haute-Vienne et maréchal d’Empire victorieux à Watignies et à Fleurus. Une statue nous le montre, prêt à mettre sabre au clair, au milieu du square. C’est probablement parce qu’elle représente un chef militaire qu’elle ne fut pas, comme la plupart des autres statues limougeaudes, fondue sous l’Occupation.
cote : CPLim0363 (Bfm Limoges)
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Place Fournier Le nom de cette petite place rend hommage à Alfred Fournier (1812-1875), riche bienfaiteur limougeaud dont l'argent permit, juste après sa mort, la construction de l'Hôtel de Ville. A gauche les escaliers montant place de la République, à droite la librairie-papeterie Jouannem qui succéda à Duverger et un bout du Grand restaurant du Centre. Au premier plan, de dos, la statue dite L'enfant et l'oie ou, plus souvent, L'enfant au cygne. Ce bronze, fondu sous l’Occupation, fut remplacé par une statue de Jeanne d'Arc. La place Fournier s'est, à travers les âges, appelée place Notre-Dame-des-Arbres, puis place Saint-Martial, et fut souvent surnommée, de la fin du 19e siècle à 1940, la "place du cygne".
Perspective vers l'ancienne gare des Bénédictins au fond.
Cote : CPLim0354 (Bfm Limoges)
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Jument poulinière et pouliche de M. Malevergne, château de Cintrat à Saint-Just-le-Martel - Fonds Boudeau (B49-n°1020) Si le Limousin est célèbre pour ses bovins, il est aussi, depuis des siècles, une terre d'élevage équin d'excellence. Beaucoup d'aristocrates et de notables locaux se faisaient donc un devoir de posséder et de montrer les plus beaux spécimens, principalement des chevaux de selle.
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Place de l'Hôtel-de-Ville de Limoges Sur la place de l’Hôtel-de-Ville, devenue place Léon-Betoulle en 1956, les cochers attendent le client. Sur la place Haute-Vienne, en surplomb, l’entrée des « Bains chinois » dont la façade court en bas du boulevard des Ursulines (devenu boulevard Gambetta). Cet établissement privé de bains-douches et de soins corporels fut détruit dans les années 1960 pour construire des immeubles résidentiels. Les vieilles maisons d’en face, à l’autre angle du boulevard et de la place, connurent le même sort.
cote : CPLim0351 (Bfm Limoges)
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Place Sadi Carnot Longtemps appelée "Place du Rond-Point", "Rond-Point du Crucifix" puis "Rond-Point Garibaldi", la place Carnot est ainsi baptisée en 1897, en hommage à Sadi Carnot (1837-1894), président de la République natif de Limoges, assassiné par l’anarchiste italien Caserio. Une statue de lui trônera plus de quarante ans au centre de la place, avant d’être fondue durant l'Occupation.
On distingue les rails du tramway et l’on constate la grande animation de cette place commerçante dans cette jolie vue vers les entrées des avenues Emile-Labussière (alors « avenue de Poitiers ») et du général Leclerc (alors « faubourg de Paris »).
Pour l’anecdote, notons qu’à l’emplacement de la Boulangerie de la Place Carnot de 1910 existe toujours, plus d’un siècle après, une boulangerie-pâtisserie.
cote : CPLim0348 (Bfm Limoges)
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Scieurs de long à Saint-Martin-Terressus- Fonds Boudeau (B49-n°1015) Avant l'avènement des grandes scieries mécanisées, le sciage de long occupait beaucoup de monde. Les scieurs installaient leur "chèvre" près du lieu de coupe et, après avoir écorcé et équarri le bois, débitaient les planches de menuiserie ou les pièces de charpente.
Les Limousins s'en étaient fait une telle spécialité que beaucoup d'entre eux allaient vendre leur savoir-faire dans les régions environnantes.
Le scieur d'en haut est appelé le "chevrier", tandis que le scieur d'en bas est appelé le "renard".
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L'accordéoniste à Saint-Martin-Terressus - Fonds Boudeau (B49-n°1013) Cette photo fut prise le 23 avril 1910 à Saint-Martin-Terressus, à l'occasion du mariage de Jean Bellangeon et Anne Freisseix. C'est au jeune musicien de la noce que s'intéresse ici J.-B. Boudeau, après avoir évidemment fait la traditionnelle photo de mariage.
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Le grand tilleul du château de Salvanet à Saint-Priest-Taurion - Fonds Boudeau (B49-n°1008)
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Ouvriers - Fonds Boudeau (B49-n°1007) Nous ne savons pas précisément où fut prise cette photographie, peut-être dans une carrière.
Les carrières étaient nombreuses dans la région. Il pouvait s'agir de véritables sites industriels possédés par de grandes sociétés ou bien, comme ici, de petites exploitations n'employant que quelques personnes. Mais ce cliché ne permet pas d'affirmer qu'il s'agit bien d'une carrière.