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Moulin Richard, alias Moulin Burli, près de Condat. Charles Giroux est né à Limoges. Régulièrement exposé aux Salons parisiens entre 1880 et 1910, il est membre de la Société Française des amis des arts, ainsi que sociétaire des Artistes français. Aquafortisite, ses travaux les plus connus sont des gravures d'interprétation. Charles Giroux a également réalisé un ensemble d'estampes représentant les paysages limousins.
cote : 3FI7 (Bfm Limoges)
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Pont sur l'Aixette (commune d'Aixe-sur-Vienne), maison de Mge Rougerie Charles Giroux est né à Limoges. Régulièrement exposé aux Salons parisiens entre 1880 et 1910, il est membre de la Société Française des amis des arts, ainsi que sociétaire des Artistes français. Aquafortisite, ses travaux les plus connus sont des gravures d'interprétation. Charles Giroux a également réalisé un ensemble d'estampes représentant les paysages limousins.
cote : 3FI5 (Bfm Limoges)
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Puy Imbert, Limoges Charles Giroux est né à Limoges. Régulièrement exposé aux Salons parisiens entre 1880 et 1910, il est membre de la Société Française des amis des arts, ainsi que sociétaire des Artistes français. Aquafortisite, ses travaux les plus connus sont des gravures d'interprétation. Charles Giroux a également réalisé un ensemble d'estampes représentant les paysages limousins.
cote : 3FI14 (Bfm Limoges)
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Route de Limoges à Ambazac Charles Giroux est né à Limoges. Régulièrement exposé aux Salons parisiens entre 1880 et 1910, il est membre de la Société Française des amis des arts, ainsi que sociétaire des Artistes français. Aquafortisite, ses travaux les plus connus sont des gravures d'interprétation. Charles Giroux a également réalisé un ensemble d'estampes représentant les paysages limousins.
cote : 3FI10 (Bfm Limoges)
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Bousac [Boussac] "Cette vue de Boussac du milieu du XVIIe siècle n'est pas la plus ancienne mais c'est semble-t-il la plus reproduite. Elle provient de la Topographia Galliae de Matthaüs Merian et Martin Zeiller éditée à Francfort en 1657. Elle a notamment été reproduite dans le Grand dictionnaire de la Haute-Marche d'Ambroise Tardieu datant de 1894, Le Dictionnaire de la Creuse de l'abbé Lecler (1902) et Les Esquisses de Boussac de H. de Lavillatte (1907). C'est l'abbé Lecler qui nous en donne une première description : " Sur la droite, on remarque le château dont la masse de construction domine non seulement la ville mais tout le pays si pittoresque d'alentour. On distingue très bien ce qui restait su château primitif du XIIIe siècle, l'énorme donjon, soutenu par de larges contreforts, surmonté de la niche du veilleur et encadré par deux courtines crénelées. A droite, ce sont les constructions moins sévères du XVe siècle, les tours rondes, les pignons sculptés et la chapelle qui semble avoir une forme assez coquette. [...] La ville est dominée du côté opposé au château par l'église paroissiale, à laquelle notre dessin donne l'apparence d'une magnifique église ogivale, avec transept et clocher sur la croisée [...]. A côté, on distingue plusieurs petits clochetons appartenant probablemenà des communautés religieuses. Au milieu des constructions, et à eu près à égale distance du château et de l'église, nous distinguons un édifice important, peut-être la maison commune [...] ".
La ville est entourée d'un mur d'enceinte renforcé de quatre tours et percé de deux portes. A l'extrême droite se voit le départ d'une échauguette qui protégeait le château avant la construction des fortifications. On remarque sur la gauche, touchant le cimetière, aujourd'hui disparu, la chapelle Notre-Dame de Pitié. Quant aux nombreux clochers qui s'élèvent au-dessus de la cité;, il ne reste que celui de l'église paroissiale dont la représentation semble à l'abbé Lecler un peu flatteuse. Cette gravure est assez ressemblante à celle parue dans la Topographie francoise de Claude Chastillon en 1641 qui semble être la plus ancienne et à une autre de la même époque reproduite dans l'Album historique et pittoresque de la Creuse de Pierre Langlade publié en 1847.
La salle des gardes du château abrita, à partir du XVIIIe siècle, les six tapisseries de La Dame à la Licorne exécutées dans les Flandres entre 1484 et 1500. . Elles demeurent dans le château après la vente de celui-ci à la Révolution. La municipalité de Boussac les céda en 1882 au conservateur de l'actuel Musée national du Moyen-âge, dont elles sont une des pièces majeures."
Jean-Marie Allard
cote : 2FI10 (Bfm Limoges)
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Osman Pacha, Comte de Bonneval [Claude-Alexandre Comte de Bonneval] En-tête des "Mémoires du comte de Bonneval", Londres, 1755. - En costume turc. Au second plan, une bataille.
Né au château de Bonneval (Haute-Vienne), le 14 juillet 1675, troisième fils de Jean-François, marquis de Bonneval et de Claude de Monceaux ; enseigne de vaisseau en 1691, colonel du régiment de Labour en 1701, entré en 1706 au service de l'empereur Joseph 1er, il passa en 1729 au service de la Turquie, où il fut crée pacha et gouverneur de plusieurs provinces. Il meurt en le 23 mars 1747. De son vivant même, de prétendues Mémoires ont été publiées (1ère édition en 1738) et ont connu plusieurs réimpressions. Les supposées Anecdotes vénitiennes qui lui sont attribuées (Londres, 1740) sont également des faux.
cote : FP BONN 01 (Bfm Limges)
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Place d'Aine, jour d'Ostensions Si la place d’Aine (anciennement place de la Porte des Arènes) fut longtemps la place des procès et des exécutions publiques, elle fut aussi une place commerçante (marchés, foires, puces…) et un lieu de rassemblements festifs. Pour preuve ce cliché, considéré comme la première photographie animée (scène avec des personnages) prise à Limoges, qui nous montre la foule réunie pour la bénédiction archiépiscopale des Ostensions de 1862.
La BFM de Limoges possède une copie de cette photographie, dont le tirage original est conservé par l'Université de Limoges.
(cote 9Fi397)
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Bords de Vienne L'épreuve porte au dos la mention manuscrite "Du moulin Constantin au pont". Le moulin Constantin était situé sur les bords de Vienne, près de l'Auzette.
Jean-Baptiste Audiguet (1811-1897), pionnier de la photographie professionnelle à Limoges est le premier photographe connu à porter un regard esthétique sur la ville et ses alentours. Cette vue des bords de Vienne près de l'Auzette, est certainement sa plus belle réussite.
cote : 9 Fi 502/42 (Bfm Limoges)
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Chapelle Saint-Aurélien La chapelle Saint-Aurélien, située rue de la Boucherie, n’a que peu changé depuis sa construction en 1471. Conçue pour abriter les reliques de saint Aurélien, deuxième évêque de Limoges et saint patron des bouchers, elle est agrandie au 17e siècle. La chapelle présente quelques éléments remarquables : le clocher à bulbe couvert de bardeaux de châtaignier, la croix de calcaire qui jouxte l’entrée et l’intérieur baroque richement décoré. Acquise à la Révolution par les bouchers, la chapelle est toujours la propriété de la confrérie de saint Aurélien, héritière de cette corporation.
Jean-Baptiste Audiguet (1811-1897) est un des premiers à photographier cette célèbre et pittoresque rue de la Boucherie. Il nous montre au premier un groupe de femmes venant chercher de l'eau à la fontaine. On peut observer ce que l'on appelle en photographie des "fantômes" : personnages mouvant lors de la prise de vue qui ne laissent qu'une trace plus ou moins dessinée sur la plaque.
cote : 9Fi502/31 (Bfm Limoges)
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Le pont Saint-Étienne Cette vue du Pont Saint-Étienne, avec en arrière-plan le quartier de l'Abbessaille et la cathédrale de Limoges, reprend un modèle "iconique" forgé par les illustrateurs au début du XIXe siècle. Ce point du vue amplifié par les photographes finit par incarner la ville de Limoges au XXe siècle. Dans une très belle composition, avec une parfaite maîtrise de la lumière (voir les jeux d'ombre et de lumière sur les avant-becs du pont), Jean-Baptiste Audiguet (1811-1897) nous dévoile en un coup d’œil tous les visages de la cité, , entre héritage médiéval et développement industriel : la Vienne, vecteur essentiel de la vie économique, le peuple des Ponticauds (lavandières et débardeurs), le pont Saint-Étienne qui marquait la limite du flottage du bois destiné aux fours des usines de porcelaine, le quartier populaire de l'Abbessaille, l'abbaye de la Règle et dominant le tout, la cathédrale gothique. Il est intéressant de mettre en regard cette photographie avec l'émergence à la la même époque d'une littérature populaire des quartiers des bords de Vienne.
cote : 9Fi502/41 (Bfm Limoges)
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Ruines de Châlucet Ce point de vue précoce est la première représentation photographique connue des ruines de Châlucet (1870-75), trente ans avant Albert Le Play et Paul Burty-Haviland. Jean-Baptiste Audiguet (1811-1897) dévoile ici son talent de paysagiste et sa maîtrise de la composition. Il fait le choix d'un large panorama dont Châlucet n'est qu'une composante presque lointaine. Fantomatiques, les ruines émergent dans un paysage d'hiver dénudé.
cote : 9Fi502/46 (Bfm Limoges)
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Le port du Naveix Le Naveix (probablement du latin navigium : bateau, navigation), est celui des quartiers des Ponts dont il ne reste absolument rien. Jugé trop insalubre, il fut entièrement rasé dans les années 1970. La base nautique, les terrains de pétanque, le boulevard, la maison de retraite et la patinoire l’ont remplacé.
Les draps des "Vilaudes" (les bourgeoises et commerçantes de la "ville haute") ont été lavés et étendus par les lavandières "ponticaudes".
cote : 9Fi502/24 (Bfm Limoges)