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Ardoisières de Travassac - ouvriers au travail Dans la deuxième moitié du XIXe siècle, grâce à l’essor du chemin de fer, les carrières d’Allassac et de Travassac en Corrèze connaissent une exploitation intensive. Travassac était alors une des ardoisières les plus importantes avec sept filons.
J-B Beynié, photographe installé à Brive depuis 1878, propose une vue sur les immenses pans d’ardoises de la carrière de Travassac.
Cette épreuve fut exploitée pour l’exposition sur le « Limousin pittoresque et monumental » organisée par la Société Gay-Lussac du 15 juin au 15 juillet 1902 à Limoges.
cote : 9 FI 79/2 (Bfm Limoges)
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Ardoisières d'Allassac- Ouvriers Dans la deuxième moitié du XIXe siècle, grâce à l’essor du chemin de fer, les carrières d’Allassac et de Travassac en Corrèze connaissent une exploitation intensive. Le travail dans les carrières était difficile. Jusqu’à la fin du XIXe siècle, la montée des blocs d’ardoise se faisait à dos d’hommes, les grues et les pompes à eau prendront peu à peu place sur les chantiers par la suite.
J-B Beynié, photographe installé à Brive dont l’activité photographique s’étend de 1878 à 1906, a immortalisé des ouvriers travaillant à la carrière d’Allassac. J-B Beynié avec son cliché se veut aussi le témoin du travail des enfants. Dès l’âge de 13 ans, les jeunes garçons étaient envoyés dans les ardoisières.
cote : 9FI80/2 (Bfm Limoges)
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Le Port du Naveix Le Naveix (probablement du latin navigium : bateau, navigation), est celui des quartiers des Ponts dont il ne reste absolument rien. Jugé trop insalubre, il fut entièrement rasé dans les années 1970. La base nautique, les terrains de pétanque, le boulevard, la maison de retraite et la patinoire l’ont remplacé.
Charles Giroux est né à Limoges. Régulièrement exposé aux Salons parisiens entre 1880 et 1910, il est membre de la Société Française des amis des arts, ainsi que sociétaire des Artistes français. Aquafortiste, ses travaux les plus connus sont des gravures d'interprétation. Charles Giroux a également réalisé un ensemble d'estampes représentant les paysages limousins.
cote : 3FI88 (Bfm Limoges)
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Album Lafarge Très rare série complète de 38 planches anonymes en noir dont le titre.
Caricatures légendées autour de la célèbre affaire Lafarge : en 1840, Marie Lafarge, accusée d'avoir empoisonné son mari, est condamnée à perpétuité. La Corrèze et l'ensemble du pays connaît alors une agitation vive autour de cette affaire, divisant la France en deux camps, les lafargistes et les antilafargistes.
Le déchaînement médiatique de la presse sur cette simple affaire d'empoisonnement supposaient des arrières-pensées politiques qui ont alimenté les passions : Marie Fortunée Capelle, épouse Lafarge était fille d'un colonel d'artillerie de l'Empire mais aussi petite nièce naturelle de Louis-Philippe.
La morale et la conclusion non sans humour du présent recueil sont éloquentes,
cote : RES.P T423 (Bfm Limoges)
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Vue d'un monument funèbre élevé à la mémoire d'une dame du 3ème siècle en Limousin. Lanterne des morts de Coussac-Bonneval (Haute-Vienne).
Les lanternes des morts sont une singularité architecturale des régions de Poitou , Limousin et Saintonge. Il n'en reste que vingt-six édifiées dans les cimetières, souvent déplacées à proximité de l'église, comme c'est le cas pour Coussac-Bonneval.
Cette dernière daterait du XIIe siècle, voire du XIVe siècle selon les sources.
L'édifice , d'une hauteur de près de 6 mètres, se présente sous la forme d'une tour dont la base est quadrangulaire. La partie supérieure est de section octogonale et pourvue de huit fenêtres destinées à laisser passer la lumière de la lanterne.
On sait toutefois peu de choses sur leur usage précis. On peut supposer que ces lanternes représentaient une véritable protection spirituelle voire corporelle pour les morts comme pour les vivants. Leur zone de diffusion (diocèses de Poitiers, Saintes et Limoges) correspond à une région où le cimetière possède une longue tradition de protection juridique, réactualisée par le mouvement de la Paix de Dieu.
cote : 3FI81 (Bfm Limoges)
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Le ravin du meunier de Ponteix. cote : 3FI60 (Bfm Lmoges)
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Ruines de l'abbaye du Chalard, département de la Haute-Vienne cote : 3FI61 (Bfm Limoges)
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Le haras de Pompadour cote : 1FI10 (Bfm Limoges)
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Les ruines du château de Ségur Situé sur un éperon rocheux au bord d'une boucle de l'Auvézère, Ségur est un "lieu sûr", comme l'indique son toponyme occitan. L'édification d'un château dès le IXème siècle lui donna le statut de place forte. Les vestiges de ce château fort (enceintes, donjon, chapelle), plusieurs fois détruits et reconstruits au cours des siècles, dominent le village.
Ségur est le berceau des vicomtes de Limoges dès le IXème siècle. Après être passé aux mains des Anglais pendant la Guerre de Cent Ans, il devint la possession de la maison de Bretagne puis celle des d'Albret (Jean d'Albret, aïeul de Henri IV naquit à Ségur). Devenu roi de France, Henri IV rattacha le vicomté de Limoges au domaine royal. Ségur continua cependant de jouer un rôle judiciaire important jusqu'en 1750, en conservant le siège de la "Cour des appeaux" dont dépendaient plus de 300 juridictions seigneuriales. Cette cour fixait à Ségur de nombreuses familles d'hommes de loi et de magistrats.
cote : 1FI9 (Bfm Limoges)
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Turenne vue de la ville de Turenne (Corrèze)
La ville est construite sur une butte qui domine la vallée de la Tourmente et contrôlait l'ancienne voie Limoges-Brive-Cahors-Toulouse. Les premiers seigneurs de Turenne apparaissent dès le IXe siècle. Devenue un véritable État féodal à la suite des croisades, puis un des plus grands fiefs de France au XIVe siècle, la vicomté de Turenne jouit du Moyen Âge au XVIIIe siècle d'une autonomie complète. Turenne a vu se succéder quatre familles de vicomtes : les Comborn, originaires de la vallée de la Vézère. Puis, durant la première moitié du XIVe siècle, la vicomté est reprise par les comtes de Comminges, , avant d'être cédée aux Roger de Beaufort, dont sont issus deux papes d'Avignon, Clément VI et Grégoire XI. La vicomté devient enfin la possession de la famille des La Tour d'Auvergne de 1444 à 1738. Elle compte alors au XVIIIe siècle 100 000 habitants, 111 paroisses et 1200 villages. En 1738 la vicomté est vendue à Louis XV pour rembourser les dettes de jeu de Charles Godefroy de Bouillon, le dernier vicomte de la Tour d'Auvergne. Les vicomtins sont contraints à l'impôt et le roi ordonne le démantèlement de la forteresse.
cote : 1FI8 (Bfm Limoges)
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Ussel vue de la ville d'Ussel (Corrèze)
cote : 1FI7 (Bfm Limoges)
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Le pont d'Argentat Vue de l'ancien pont suspendu d'Argentat, aujourd'hui disparu.
Ce pont sur la Dordogne fut ouvert en 1829. D'une portée unique de 107m et d'une hauteur de 24m, il fut construit en réutilisant le système de suspension Seguin constitué de 6 câbles de part et d'autre du tablier. On l'appelait aussi le pont Marie, du nom de la fille du Comte de Noailles qui finança à ses frais les travaux de construction.
Devenu trop étroit et pas assez résistant aux charges de plus en plus lourdes, il fut remplacé en 1892 par le pont de la République.
cote : 1FI6 (Bfm Limoges)
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Uzerche, sur la Vézère vue de la ville d'Uzerche (Corrèze)
cote : 1FI3 (Bfm Limoges)
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Pont sur la Creuse, à Aubusson, Creuse cote : 2FI5 (Bfm Limoges)
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Vue prise sur la Laurence [ l'Aurence ] cote : 3F45 (Bfm Limoges)
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Vue près St Leonard cote : 3FI1 (Bfm Limoges)
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La Roche-Martin Gaston Vuillier, dessinateur, voyageur et ethnographe, a travaillé pour les grandes revues illustrées du XIXe siècle, en particulier Le Tour du Monde. Après une longue carrière de voyageur (Andorre, la Tunisie, iles de la Méditerranée...), il se fixe en Limousin en 1892 au petit village corrézien de Gimel où il passe la fin de sa vie.
cote : 2FI4 (Bfm Limoges)
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Une vue dans les montagnes de Creuse cote : 2FI12 (Bfm Limoges)
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Le bord de la Creuse à Gargilesse, promenade habituelle de Georges Sand cote : 2FI (Bfm Limoges)
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Bort. Vue générale de Bort-les-Orgues.
Cette gravure est extraite de "Géographie du département de la Corrèze", appelé aussi communément Guide Joanne, du nom de son premier auteur.
Le Guide Joanne est une série de « guides-itinéraires », identifiables par leur couverture en percaline bleu nuit et leur lettrage doré, et d’abord écrits en relation avec l’ouverture des lignes de chemin de fer dès 1853. L’iconographie de ces guides est composée de gravures privilégiant l’architecture monumentale, les curiosités (naturelles ou bâties) et les sites de ville. Les vues paysagères sont plus rares.
cote : 1FI4 (Bfm Limoges)