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Socles de pendules Jean Siméon Baylac, sculpteur d'origine parisienne travaillait pour les orfèvres parisiens, avant de s'installer à Limoges. Il donne de nombreux modèles aux porcelainiers Latrille, Sazerat, Alluaud. Son modèle le plus célèbre est le buire Benvenuto Cellini réalisé pour la manufacture Ardant en 1867. Ces recueils d'études, de dessins, d'épures de projets montrent la variété des travaux de Baylac : ciel de lit, manteau de cheminée, pied de lampes, coupe-papier...
cote : Ms 107-118 (Bfm Limoges)
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Course cycliste à Moisant (près d'Evaux-les-Bains) cote : 9FI72/4 (Bfm Limoges)
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Brune (S. M. A.) en sous titre : "né à Brives, le 13 mars 1763. Maréchal de France. Mort assassiné à Avignon, le 2 août 1815. Bataille d'Alckmaer."
Né à Brive en 1763, fils d'un avocat au présidial de cette ville, il fut typographe et littérateur. Monté à Paris, il se lie avec Danton et les Révolutionnaires de la Terreur, commence sa carrière militaire en 1793 contre les Vendéens. Il s'illustre à Arcole, fonda la République Helvétique et, en 1799, chasse les Anglo-russes de la Hollande par la victoire de Bergen et la capitulation d'Alkmaar. Il est nommé maréchal de France en 1804, à l'avènement de Napoléon, et gouverneur des villes hanséatiques en 1807. En disgrâce jusqu'en 1814, il se rallie aux Bourbons. il meurt assassiné par des royalistes méridionaux à Avignon, le 2 août 1815 durant la période de la "Terreur Blanche".
cote : FP BRU G 01 (Bfm Limoges)
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Les Carnot : une famille historique Rétrospective généalogique de la famille Carnot, suite à l'assassinat de Sadi Carnot le 25 juin 1894.
La famille Carnot est une grande famille républicaine, qui a vu naître plusieurs hommes politiques et scientifiques.
On peut y lire notamment : les vers du grand-père Carnot, militaire et poète, l'enfance du petit Sadi à Chabanais et d'où lui vient ce prénom si peu banal...
cote : FP CAR 22(Bfm Limoges)
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Portrait de M. Carnot Né à Limoges le 11 août 1837. Homme d'État, Président de la République française de 1887 à 1894, date à laquelle il est assassiné.
La Bfm possède également l'épreuve originale qui a servi à la lithographie sur papier Japon.
Cote : FP CAR 03 (Bfm Limoges)
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Turenne (Corrèze) : la place Construite sur une butte, Turenne contrôlait l'ancienne voie Limoges-Brive-Cahors-Toulouse. Devenue un véritable État féodal à la suite des croisades, puis un des plus grands fiefs de France au XIVe siècle, la vicomté de Turenne jouit du Moyen Âge au XVIIIe siècle d'une autonomie complète. Turenne a vu se succéder quatre familles de vicomtes : les Comborn, originaires de la vallée de la Vézère. Puis, durant la première moitié du XIVe siècle, la vicomté est reprise par les comtes de Comminges, avant d'être cédée aux Roger de Beaufort, dont sont issus deux papes d'Avignon, Clément VI et Grégoire XI. La vicomté devient enfin la possession de la famille des La Tour d'Auvergne de 1444 à 1738. Au XVIIIe siècle, elle compte 100 000 habitants, 111 paroisses et 1200 villages. En 1738 la vicomté est vendue au roi pour rembourser les dettes de jeu du dernier vicomte de la Tour d'Auvergne. Les vicomtins sont contraints à l'impôt et le roi ordonne le démantèlement de la forteresse.
cote : 9FI98 (Bfm Limoges)
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Les Arènes de Tintignac Gravure extraite de l' "Historique monumental de l'ancienne province du Limousin".
Situé près de Tulle, longtemps laissé à l'abandon, le site de Tintignac est cité en 1838 par Mérimée dans ses notes de voyage. Il est constitué de plusieurs édifices monumentaux dont un théâtre, et une construction en hémicycle aux sols et aux murs revêtus de marbre.
Ancien élève de l'Ecole des Arts et Métiers d'Angers, Jean-Baptiste Tripon s'installe imprimeur-lithographe à Limoges. Son ouvrage majeur est celui-ci. Imprimé en plusieurs livraisons, l'exemplaire original de 1837 est devenu rare. Les érudits du XIXe siècle sont déjà très critiques sur son contenu. Alfred Leroux estime en 1888 que "c'est un fatras sans critique, une compilation lourde et terne". Il en demeure des lithographies parfois fantaisistes, voire divertissantes.
cote : MAG.P LIM 33272/2
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Argentat, flottage de bois La navigation fut longtemps active sur la Dordogne, avec un trafic intense de marchandises de toutes sortes. Elle faisait vivre jusqu'au XIXe siècle tout un peuple de mariniers. Le flottage de bois en particulier, était une activité importante. On appelaient argentats ces bateaux éphémères construits à Argentat transportant du bois à brûler et du charbon de bois.
cote : 9FI78/3 (Bfm Limoges)
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Evaux-les-Bains (Creuse) : Grand établissement thermal cote : 9FI 72/7 (Bfm Limoges)
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Evaux-les-Bains (Creuse) : Grand établissement thermal cote : 9FI 72/2 (Bfm Limoges)
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La Renaissance de François 1er, recueil de motifs et détails de sculptures provenant du jubé de la cathédrale de Limoges, de l'Hôtel de ville d'Oudenarde... Le jubé de la cathédrale de Limoges, de style Renaissance fut construit vers 1533-1534 sous l'épiscopat de Mr Jean de Langeac. Il cloturait initialement l'entrée du choeur et du transept où se déroulait la messe.
"En 1871, le photographe limougeaud Bonnaud fait paraître (sous l'orthographe Bonneau) avec le sculpteur Baylac un recueil de 56 planches photographiques [...] L'ouvrage est imprimé à Limoges, rue de Gorre, n°4, dans l'atelier Bonnaud puis réimprimé chez Baylac (6 rue Pépapaud), sans la mention de Bonneau et augmenté de 4 photographies. C'est à notre connaissance le premier livre de photographies imprimé à Limoges. Il témoigne de la volonté de mettre en série des éléments architecturaux de la Renaissance pour dégager influences et modèles. Malheureusement, les auteurs n'ont pas accompagné leurs clichés d'un texte explicatif, ce qui limite son interprétation."
(extrait de Étienne Rouziès et Jean-Marc Ferrer, Limoges, une histoire de la photographie, Limoges : les Ardents éditeurs, 2011, pp 50-51).
cote : MAG.P LIM 32641 (Bfm Limoges)
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Limoges vue depuis la rive gauche La photographie semble être prise depuis une hauteur, peut-être l’entrée du viaduc.
cote : 9FI473 (Bfm Limoges)
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Le pont Saint-Étienne, la cathédrale et le quartier de l'Abbessaille L’Abbessaille fut en grande partie rasée pour raisons hygiénistes dès les années 1900. Elle est aujourd’hui remplacée par le boulevard (actuel Quai Louis Goujaud) et la promenade piétonne en bords de Vienne. Il n’en demeure que quelques rues de la partie haute (rue du Pont Saint-Étienne, rue des Laveuses, rue des Roches, rue du Rajat…)
cote : 9Fi470 (Bfm Limoges)
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L'Entrée du Bosphore Extrait de "Voyage en Orient" par l'Abbé H.
cote : RES.P LIM T56 (Bfm Limoges)
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Constantinople Extrait de "Voyage en Orient" par l'Abbé H.
cote : RES.P LIM T56 (Bfm Limoges)
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Limoges, en face de l'octroi de la route Saint-Lazare L’octroi était une taxe perçue autrefois par les municipalités à l'importation de marchandises sur leur territoire. Il désignait également l’administration chargée de prélever cette taxe aux portes de la ville. L'octroi de Limoges était situé entre le quartier de Saint-Lazare et celui de Babylone. Sur la gauche est visible un groupe d'enfants assis dans l'herbe.
Jean-Baptiste Audiguet est un des pionniers de la photographie professionnelle à Limoges. Grand portraitiste de la société limougeaude du Second Empire et de la Troisième République, il aussi le premier photographe connu à proposer des vues de la Limoges et de ses alentours, avec une parfaite maîtrise de la composition et une sensibilité esthétique surprenante.
cote : 9FI502/21 (Bfm Limoges)
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Evaux-les-Bains : jour de marché cote : 9FI72/6 (Bfm Limoges)
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Evaux -les-Bains (Creuse) : marché aux bestiaux cote : 9FI72/1 (Bfm Limoges)
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Chambre de commerce de Limoges (Haute-Vienne) Mr Charles Planckaert, architecte Extrait de "Monographie des bâtiments modernes, n°215"
Charles Planckaert, architecte brillant, né à Tourcoing, installé à Limoges fut très en vogue en ce début de XXe siècle confiant dans sa prospérité économique : son style puissant, aux décors délicatement maniérés, séduit. Il réalise ainsi à Limoges la Chambre de commerce mais aussi le Casino et l’immeuble des grands magasins de nouveautés Paris-Limoges (actuel siège de la Banque populaire Aquitaine Centre Atlantique, 30 boulevard Carnot).
Comme on le voit sur ces dessins, le bâtiment qu'imagine Charles Planckaert se compose de quatre magasins au rez-de-chaussée, de bureaux au premier étage et de logements au second.
Il est construit au 41 boulevard Carnot et la première pierre posée le 25 mars 1905.
cote : MAG.P LIM 37958/45 (Bfm Limoges)
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La fontaine d'Aigoulène Extrait des Annales manuscrites de Limoges (appelé aussi improprement Manuscrit de 1638), fol°22.
"La fontaine d’Aigoulène était un ouvrage remarquable par sa construction recherchée et par la grande quantité d’eau qu’elle fournissait. La vasque inférieure est faite d'une seule pièce de douze mètres de circonférence .Treize tuyaux produisaient autant de jets qui tombaient dans la vasque. Des têtes de dauphins et de lions ornaient autrefois cette fontaine . Au centre de la vasque, un socle en granit supportait autrefois une statue de saint Martial revêtu de ses ornements pontificaux, statue aujourd'hui disparue. Le nom d’Aigoulène est évidemment composé du mot aigue qui signifie eau, et de goule, qui signifie large bouche ou de goulée, (action de vomir de l’eau en abondance)."
(J.-A. Dulaure, Description des principaux lieux de France., 1789).
Il ne reste que la vasque installée, place Saint-Michel, à la base d'une fontaine reconstituée. D'après la tradition, cette fontaine aurait été offerte par l'émir Aygoland, retenu prisonnier à Limoges, peu après la ruine de la ville par Pépin le Bref en 763. Elle fut perfectionnée par Pierre Audier, sénéchal du Limousin, vers 1200, puis restaurée au 13e siècle. En 1647, elle fut ornée de douze mufles de dauphins et de lions. Elle fut transportée au Champ-de-Foire en 1889, avant d'être restaurée et reconstituée place saint-Michel en 1994.
cote : Ms21 (Bfm Limoges)