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Un tombereau, en ville Nous sommes en ville, dans le centre de Limoges, et cette photographie nous montre une scène s'apparentant plus à un scène rurale qu'urbaine. Il y a certes, comme élément de modernité, les rails du tramway électrique de Limoges, ceux de la ligne numéro II (2) reliant l'octroi de l'avenue Baudin à la place Sadi Carnot. Mais il y a surtout ce tombereau contenant des pavés de granit, avec ce cheval aux pattes bien ferrées. Les ouvriers déversent les pavés, tandis que le sable semble avoir été amené avec une brouette vidée. Les ouvriers vont repaver une partie de la chaussée.
La plupart des fenêtres des immeubles sont fermées, et sur cette place Boucherie – l'actuelle place Wilson – le seul magasin qui donne sur le boulevard Louis Blanc, a sa devanture baissée. Il s'agit d'un marchand de vins, ceux du château de Badens dans l'Aude, près de Carcassonne. Ces vins du Languedoc sont vendus par Alphonse Dufaud, qui outre ce commerce de détail, a ses chais, boulevard Montmailler. Le producteur semble être un certain Aggueras ou Agguerès. Il y a, à cette date, plus de soixante marchands de vins à Limoges.
Personnage : (Alphonse Dufaud)
Boîte B1 (Bfm Limoges)
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La meute de chiens de M. O'Toole Parmi les nombreuses photographies de la thématique propre aux châteaux, celles autour de l’équitation et de la chasse sont fortement présentes. Cependant, ce sont généralement des photos de personnalités posant sur leur cheval, telles que Louis Gay-Lussac du domaine du Londeix ou M et Mme Brousseau du château de Tourniol. Ici, à la fin de l’automne 1913, ou durant l’hiver 1913-1914, il saisit manifestement avant la chasse à courre, l’équipage de Monsieur O’Toole, propriétaire du château de Ribagnac, à Saint-Martin-Terressus. On voit donc ici deux cavaliers coiffés de casquettes, dont l’un tient son cor de chasse en bandoulière. Derrière les cavaliers, la meute de chiens, elle-même, d’environ dix à douze chiens, certains étant couchés, d’autres liés ensemble par la même laisse.
Personnage : M. O'Toole
Boîte 176 (Bfm Limoges)
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Ambroise et la carriole Ambroise Rabetaud, jeune voisin de Jean-Baptiste Boudeau, en ce lundi 18 février 1901, se hisse sur l'un des marchepieds de la voiture à cheval de Jean-Baptiste.
Il a neigé et la neige a tenu, comme on le dit familièrement : on en voit aussi bien sur les roues de la carriole, l'essieu, le frein, mais également sur les sabots de bois du jeune garçon âgé d'un peu plus de 9 ans. Celui-ci semble avoir froid, avec son écharpe bien nouée et serrée autour du cou, sa tête légèrement rentrée dans les épaules, les deux paires de chaussettes dans les sabots.
La toile jetée sur le contenu de la charrette, pour en protéger la marchandise, laisse néanmoins entrevoir un tonneau muni d'un robinet et trois autres récipients dont l'un coiffé- ou muni- d'un entonnoir, une bonbonne et un bidon. Jean-Baptiste Boudeau est avant tout épicier, et il doit livrer une partie de sa clientèle avec cette voiture à cheval.
Personnage : Ambroise Rabetaud
Boite B1 (Bfm Limoges)
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Tramway, boulevard Carnot Cette photographie prise en avril ou en mai 1900, représente une vue du tramway électrique de Limoges. Il s'agit d'une voiture de la ligne V (5) descendant le boulevard Carnot, en contrebas de la place de la République. A cette époque, une rangée d'arbres était plantée au dessus d'un escalier menant de la place au boulevard. On peut distinguer une publicité surmontant la voiture du tram, pour une marque de chocolat, Louit. Plusieurs passants animent cette vue, dont un groupe de trois bavardant ; une des dames se protégeant du soleil avec son ombrelle. C'est une des premières, peut-être même la première photographie de Jean-Baptiste Boudeau, réalisée alors qu'il a 19 ans. Son intérêt pour tous les moyens de transport, pour la modernité transparaît ici très clairement.
Boite B1 (Bfm Limoges)
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Gay-Lussac et son cheval « Boudeau immortalise ici une scène presque banale de l’univers châtelain. Un membre de la famille Gay-Lussac monte un superbe cheval de selle. L’image est parfaitement centrée sur le cavalier et sa monture. En arrière-plan se dresse une tour du château du Landeix, une des quatre demeures champêtres des descendants du célèbre chimiste. Sur la gauche, un personnage apparemment secondaire joue un rôle essentiel : père du cavalier ou régisseur de la propriété, il incarne une figure d’autorité ou, pour le moins, de conseil. Le jeune homme se montre attentif et le cheval obéissant. L’univers châtelain est décidément un monde d’apparences et de hiérarchies. »
Philippe Grandcoing
Personnages : Louis Gay-Lussac
Boîte 165 (Bfm Limoges)
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Les buveurs d'absinthe Photographie prise le mardi 11 mai 1909, sur les bords du Taurion, probablement à Bourganeuf en Creuse. Nous possédons à la fois un tirage encadré et la plaque originale. Ces deux jeunes gens posent fièrement dans une étonnante symétrie et ressemblance. Mêmes tabliers blancs, mêmes torses nus, mêmes postures du bras gauche tenant une cigarette. Sur la table pliante bien campée, deux verres à pied, avec les cuillères à absinthe trouées, un sucrier, une carafe d'eau et bien-sûr la bouteille d'absinthe elle-même. La rangée d'arbres – quatre – que l'on voit en enfilade et qui les sépare sur la photographie crée la profondeur de champ. On distingue à droite une passerelle en bois, et un petit bâtiment vraisemblablement construit sur l'autre rive. La plaque au plan sensiblement plus large laisse supposer que, hors champ à droite, se trouve une construction.
Personnages : Gabriel Barry et Charles Pradeloup
Boîte 17 (Bfm Limoges)
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Dans mon jardin Nous sommes dans un des jardins qui se trouvent entre les maisons du bourg de Saint-Priest-Taurion et la Vienne, durant l'hiver 1901.
Jean-Baptiste Boudeau qui vit là depuis sa naissance, y réalise ses premières photographies. Nous sommes vraisemblablement dans le jardin de l'épicerie Boudeau, ou un autre y attenant.
Il y a du linge qui sèche sur un fil à linge et une rambarde, un panier, celui-là même qui a peut-être transporté le linge mouillé. Derrière le panier, un chat se tient dans l'embrasure de la porte.
A gauche, devant le mur, ces trois personnages font face au soleil et au photographe. Ce soleil d'hiver, souvent éblouissant, qui projette les ombres sur le mur, mais aussi l'ombre de l'arbuste sur les vêtements de la jeune femme. Elle plisse les yeux, et délicatement de sa main gauche gantée de noir tient une écharpe noire et un objet emballé. Sa main droite est à demi plongée dans la poche avant de sa robe. L'enfant, il s'agit d'un garçon, lève la tête, car le jeune homme derrière lui, lui tient le menton de sa main droite.
Personnages : Catherine Ventenat, Paul Carroit, Emile Courgnaud
Boite B11 (Bfm Limoges)
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Chez le photographe Prise dans un décor de fausse rocaille, en vogue à la fin du 19ème siècle, au sein du studio de Jean Faissat, cette photographie nous montre les deux amis, Jean-Baptiste Boudeau et Émile Goumy âgés d'environ 19 ans. Nous sommes à Limoges, 19 rue du Clocher, où le photographe Faissat s'est établi en 1893. Jean-Baptiste s’approvisionne chez lui, et utilise un objectif de marque Faissat.
Les deux jeunes gens posent devant une toile peinte, dont on voit le pli, en bas, dans un décor factice, face au photographe favori de Jean-Baptiste Boudeau. Lui est au centre de la photo, à l'aise, souriant et décontracté, tandis que son ami est debout, en retrait, dans une allure un peu martiale. Néanmoins, il pose une main amicale sur l'épaule de Jean-Baptiste.
A gauche, on devine l'encorbellement d'une cheminée ou d'un meuble. C'est dans ce même studio, que cinq ans plus tard, Jean-Baptiste posera avec son épouse, Marguerite Leblanc.
Personnages : Émile Goumy et Jean-Baptiste Boudeau
Boite B1
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Sculptures du Petit Séminaire de Brive Gravure extraite de " En Limousin" recueil de divers dessins de monuments limousins et préface de René Fage.
Ces sculptures proviennent de l'hôtel de Labenche, un des plus beaux hôtels particuliers renaissance de la région. Construit en 1540. Acheté en 1829 par l'évêque de Tulle pour y installer un petit séminaire vers 1850, il est ensuite devenu propriété de la ville de Brive-la-Gaillarde qui y installa le musée municipal dont le premier conservateur fut... Ernest Rupin ( de 1884 à 1909).
Cette gravure fut initialement publiée dans le Bulletin de la société archéologique de Brive
cote : MAG.P LIM 34062 (Bfm Limoges)
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Le pont du Saillant Gravure extraite de " En Limousin, recueil de divers dessins de monuments limousins et préface de René Fage".
Edifié au XVIème siècle, le pont du Saillant est situé à cheval sur les communes de Voutezac et d'Allassac, (les habitants parlent encore du « Saillant d'Allassac » et du « Saillant de Voutezac »), enjambant la Vézère. Il est composé de six arches, deux sur Allassac et les autres sur Voutezac. Il a bénéficié d'une protection par les Monuments Historique en 1969.
Cette gravure fut initialement publiée dans le Bulletin de la société archéologique de Brive
cote : MAG.P LIM 34062 (Bfm Limoges)
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la Chartreuse du Glandier Gravure extraite de " En Limousin, recueil de divers dessins de monuments limousins et préface de René Fage".
Situé à l'ouest de la Corrèze, sur le territoire de la commune de Beyssac au milieu d'une forêt de chênes (d'où son nom), ce monastère est, avec celui de Mortemart (Haute-Vienne), le seul établissement cartusien (relatif aux Chartreux, dont la règle est le silence et la contemplation) du Limousin. Il fut fondé en 1219 par Archambaud VI. La Chartreuse a connu deux périodes de fonctionnement conventuel : la première entre 1219 et 1789, et la seconde entre 1860 et 1901. Confisqué par deux fois par l'État, le monastère a connu de nombreux avatars (hôpital militaire, centre de colonie de vacances, sanatorium...)
Cette gravure fut initialement publiée dans le Bulletin de la société archéologique de Brive
cote : MAG.P LIM 34062 (Bfm Limoges)
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La maison Treilhard, Brive Gravure extraite de " En Limousin, recueil de divers dessins de monuments limousins et préface de René Fage".
La maison Treilhard, un bel hôtel particulier du XVIe siècle, fut la maison natale de J.-B. Treilhard (1742-1810), avocat, homme politique, principal rédacteur du code civil. Il est inhumé au Panthéon. Cet immeuble a appartenu aussi à une congrégation des frères prêcheurs.
On voit encore la belle tour d’escalier en vis et la tourelle en encorbellement qui s’y accroche.
Cette gravure fut initialement publiée dans le Bulletin de la société archéologique de Brive
cote : MAG.P LIM 34062 (Bfm Limoges)
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Cour du château de Sédières, Corrèze Gravure extraite de " En Limousin" recueil de divers dessins de monuments limousins et préface de René Fage.
Manoir fortifié construit au XVe siècle, il devient au XVIe siècle une demeure de plaisance remaniée de style Renaissance italienne par Dominique de Sédières de retour des campagnes d'Italie. Au XVIIe siècle le château se dote de jardins à la française grâce à la famille Lantillac, nouveaux héritiers des lieux. Abandonné puis pillé à la Révolution, le château est restauré en 1861 suivant les plans de Viollet-le-Duc.
Cette gravure fut initialement publiée dans le Bulletin de la société archéologique de Brive
cote : MAG.P LIM 34062 (Bfm Limoges)
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La Race bovine limousine Catalogue illustré des plus beaux spécimens, lieux d'élevage, prix, exposition, etc. précédé d'une courte présentation.
Edmond Teisserenc de Bort, sénateur de la Haute-Vienne de 1895 à 1909 consacra la majeure partie de sa vie à la promotion de la race bovine limousine. Il fut président de la société d'agriculture de Limoges, président du syndicat des agriculteurs de la Haute-Vienne et vice-président du syndicat de la race bovine limousine.
cote : MAG.P LIM 42885 (Bfm Limoges)
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Le logis de Loyac, Tulle Gravure extraite de " En Limousin" recueil de divers dessins de monuments limousins et préface de René Fage.
Le logis de Loyac appelée aussi "maison de l'abbé" fut construit aux XVe et XVIe siècles. Remarquable par l'élégance de sa façade, cette dernière, reconnaissable à ses tourelles, associe le style gothique flamboyant aux ornementations Renaissance.
Cette gravure fut initialement publiée dans "Le vieux Tulle de René Fage.
cote : MAG.P LIM 34062 (Bfm Limoges)
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Maison à Uzerche, Corrèze Gravure extraite de " En Limousin, recueil de divers dessins de monuments limousins et préface de René Fage".
Cette maison est connue aujourd'hui sous le nom de Château Pontier. C'est un bâtiment construit au 16e siècle par la famille Pontier qui avait quitté Aix-en-Provence à cause des guerres de Religion. Construit à l'emplacement d'un château antérieur, le bâtiment est constitué d' un corps de logis rectangulaire flanqué, du côté de la Vézère, de deux tourelles circulaires d'angle.
Cette gravure fut initialement publiée dans le Bulletin de la société archéologique de Brive
cote : MAG.P LIM 34062 (Bfm Limoges)
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Pille-Brive, Corrèze. Gravure extraite de " En Limousin" recueil de divers dessins de monuments limousins et préface de René Fage.
La tradition locale raconte qu'il s'agirait d'une ancienne forteresse romaine qui servit de refuge au Moyen-âge puis de repère de bandits. Pourtant rien dans l'appareil des murs ne semble le confirmer. Il n'en reste pas moins que Pille-Brive, située à Chasteaux au sud de Brive est une curiosité imposante.
Cette gravure fut initialement publiée dans le Bulletin de la société archéologique de Brive
cote : MAG.P LIM 34062 (Bfm Limoges)
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La porte Chanac (vue intra
muros), Tulle Gravure extraite de " En Limousin, recueil de divers dessins de monuments limousins et préface de René Fage".
La porte Chanac était située e à l'entrée de la même rue qui porte son nom. C'était une porte fortifiée. Les deux maisons qui la soutenaient étaient elles-même fortifiées.
Cette porte devait dater du XIIIe siècle, mentionnée dans un acte de vente entre les seigneurs de Chanac et l'abbé de Tulle en 1256.
Après plusieurs assauts, puis des remaniements au XIVe et au XVe siècles, elle cesse d'être entretenue, avant d'être détruite par arrêté municipal en 1958.
Cette gravure fut initialement publiée "Le vieux Tulle" de René Fage
cote : MAG.P LIM 34062 (Bfm Limoges)
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La porte Chanac (vue extra muros), Tulle Gravure extraite de " En Limousin" recueil de divers dessins de monuments limousins et préface de René Fage.
La porte Chanac était située à l'entrée de la même rue qui porte son nom. C'était une porte fortifiée. Les deux maisons qui la soutenaient étaient elles-même fortifiées.
Cette porte devait dater du XIIIe siècle, mentionnée dans un acte de vente entre les seigneurs de Chanac et l'abbé de Tulle en 1256.
Après plusieurs assauts, puis des remaniements au XIVe et au XVe siècles, elle cesse d'être entretenue, avant d'être détruite par arrêté municipal en 1958.
Cette gravure fut initialement publiée "Le vieux Tulle" de René Fage
cote : MAG.P LIM 34062 (Bfm Limoges)
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Le château de Sédières, Corrèze Gravure extraite de " En Limousin" recueil de divers dessins de monuments limousins et préface de René Fage.
Manoir fortifié construit au XVe siècle, il devient au XVIe siècle une demeure de plaisance remaniée de style Renaissance italienne par Dominique de Sédières de retour des campagnes d'Italie. Au XVIIe siècle le château se dote de jardins à la française grâce à la famille Lantillac, nouveaux héritiers des lieux. Abandonné puis pillé à la Révolution, le château est restauré en 1861 suivant les plans de Viollet-le-Duc.
Cette gravure fut initialement publiée dans le Bulletin de la société archéologique de Brive
cote : MAG.P LIM 34062 (Bfm Limoges)