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Ma rue
Juste à côté de l'épicerie, dans ce qui est devenu la rue de l'église, Jean-Baptiste Boudeau photographie la rue principale du bourg avec en partie une vue de l'église, mais aussi une charrette, qui pourrait être la sienne, sous laquelle se reposent deux chiens couchés. Le commerce dont on voit la devanture, sur la droite, est probablement l'épicerie Boudeau elle-même, celle de sa mère Jeanne, qui va la tenir jusqu'à son décès en 1924. On y accédait par des marches. On distingue dans le prolongement de la rue deux autres charrettes.
Boîte B1 (Bfm Limoges)
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Culte marial
Au mois de mai, « le mois de Marie » pour les chrétiens, Jean-Baptiste Boudeau réalise sa première photographie d'église qui nous soit connue. Il sort de son environnement proche pour choisir le sanctuaire de Notre Dame d'Arliquet, situé sur le territoire de la commune d'Aixe-sur-Vienne. Il s'agit d'un bâtiment reconstruit au XIXe siècle, en briques rouges, dont la chapelle contient une Vierge de pitié, une pietà, en bois polychrome datée du XVIème siècle. Par ce choix, lié non pas au patrimoine mais à une dimension religieuse propre, et en ne faisant que des photographies de ce sanctuaire, il montre un aspect propre à son inclinaison religieuse. Notons au passage, que la première carte postale réalisée par lui, celle qui porte le numéro 1, est celle de la procession du 15 août, à Saint-Priest-Taurion. La fête de la Vierge, encore.
Boîte B1 (Bfm Limoges)
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Le pavillon de garde
En lisière de la propriété du château de Bort, sur la commune de Saint-Priest-Taurion, entre cette commune et celle de Rilhac-Rancon, se trouve ce pavillon de garde, au lieu-dit « La Croix Rouge ». Le château de Bort, propriété de Léonard-Pierre-Edmond Teisserenc de Bort, va être un des sujets préférés de Jean-Baptiste Boudeau, notamment en 1909. Ici, on voit devant le pavillon de garde, à l'une des entrées du parc du château, un attelage avec son cocher à côté desquels se trouve un homme avec une musette en bandoulière. Jean-Baptiste Boudeau réalise ce même jour d'autres photographies de la cour du château, signifiant par là-même qu'il peut pénétrer l'espace privé. Sans doute livre-t-il des produits d'épicerie à ce château.
Personnage : Teisserenc de Bort
Boîte B1 (Bfm Limoges)
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Dans le jardin de l'hôtel
Dans le jardin de l'hôtel de Monsieur Alaluquetas, à Saint-Priest-Taurion, près du pont sur le Taurion, quatre hommes posent dans un jardin en fleurs, devant l’un des murs. On aperçoit à droite un pantalon qui sèche sur le fil à linge, ainsi que d'autres linges. Ce groupe d'hommes nous est connu grâce aux notes de Jean-Baptiste Boudeau qui les connaît bien, étant leur voisin. Il y a là, Monsieur Savy, boucher dans le bourg, vraisemblablement à gauche, et tout à droite Camille Valade, marchand de vin en gros, au bourg lui-aussi. Les deux autres nous sont moins connus, Elie Moreau et Monsieur Albertet. Outre les trois hommes d'âge mûr, en civil, portant tous trois des canotiers, et affichant une certaine aisance sociale, un militaire posant dans sa tenue, le temps d'une permission. Jean-Baptiste Boudeau en fixant ce groupe s'inscrit également dans un champ social, celui d'une petite bourgeoisie qu'il désire intégrer.
Personnages : M. Savy, Albertet, Ala(s)luquetas
Elie Moreau, Camille Valade
Boîte B1 (Bfm Limoges)
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Boulevard Georges-Périn
Le nom de ce boulevard rend hommage à Georges Périn (1838-1903), politicien nordiste d’extrême-gauche, qui fut préfet et député de la Haute-Vienne dans les années 1870. Cette vue, prise depuis le carrefour Tourny, nous montre une partie du très bel immeuble du Central-Hôtel (qui sera ensuite le Luk Hôtel), bâti sur les plans de l’architecte Dominique Vergez et inauguré en 1900. Il est alors le plus haut bâtiment civil de la ville. Juste à côté, la succursale du Crédit Lyonnais est l’œuvre du même architecte. Cette banque occupe aujourd’hui les rez-de-chaussée des deux bâtiments.
Fonds Jean-Baptiste Boudeau, Boite 1 (Bfm Limoges)
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La ménagerie bordelaise
La foire de la Saint-Loup, du nom d'un évêque de Limoges du VIIe siècle, est comme la foire des Saints-Innocents en décembre, l'une des deux foires les plus importantes de la ville de Limoges. Sur la place de la République, outre les étals divers et variés des marchands forains, l'événement ancestral, qui remonte au XVIe siècle, attire également à cette époque des manèges, des attractions de fête foraine. Jean-Baptiste Boudeau fixe ici, en plein soleil, une des attractions, « la ménagerie bordelaise », dont les animaux en cage sont soustraits à la vue du public par des toiles tendues. Tous les badauds, enfants comme adultes, sont vus de dos, tournant ainsi leur regard vers l'objet convoité. Au dessus de l'entrée, on distingue des panneaux peints montrant un dompteur entouré de fauves. Il s'agit de la ménagerie d'Auguste Laurent, bien connue effectivement sur la place de Bordeaux.
Boîte B2 (Bfm Limoges)
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Portrait de hongreur
Parmi les 46 petites plaques réalisées par Jean-Baptiste Boudeau entre 1900 et 1901 qui sont parvenus jusqu'à nous, on compte plusieurs portraits, ou plutôt tentatives de portraits. Car les mises au point sont souvent floues, la lumière défaillante, les cadrages incertains. Cependant, il s'agit-là des débuts, des tâtonnements de Jean-Baptiste Boudeau, qui n'a pas encore vingt ans. Ce portrait-là est l'un des plus réussis ; il s'agit de Monsieur Naneix, hongreur à Sauviat (1). Il pose devant un drap déplié et fixé au mur, un drap que devait transporter le photographe, on en entraperçoit les plis. C'est un portrait en buste de cet homme, inspiré de la plupart des portraits réalisés en peinture. Le sujet est particulièrement bien mis en valeur, arborant une moustache bien taillée, revêtant une chemise au blanc immaculé et au col cassé, avec un nœud papillon. Le petit gilet laisse entrapercevoir la chaîne d'une montre à gousset.
(1) Qui devient Sauviat-sur-Vige en 1919.
Personnage : Monsieur Naneix
Boîte B1 (Bfm Limoges)
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Vélo et tramway Carrefour Tourny
Dans l'un des carrefours les plus centraux de la ville de Limoges, carrefour Tourny, Jean-Baptiste Boudeau saisit un parallèle intéressant entre un cycliste en mouvement, d'où le léger flou l'entourant, et un tramway qui suit le même trajet, abordant le boulevard Carnot. On distingue nettement la publicité qui surmonte la voiture du tram, pour les Biscuits Petit Beurre de la marque Lu. La ligne de tramway est la ligne numéro V (5) reliant la gare des Bénédictins à la route d'Aixe. Au centre de la photographie, en partie caché par le tram, se dresse le Grand Café de l'Univers qui déploie sa terrasse de l'avenue Garibaldi jusqu'à la rue des Vénitiens. Les arbres que l'on aperçoit au centre sont probablement ceux de la communauté des sœurs de St-Pierre située dans cette petite artère. Ceux de droite sont ceux du parc de l'hôtel du général commandant le 12e corps d'armée, qui donne sur la place Jourdan.
Boîte B1 (Bfm Limoges)
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Un tombereau, en ville
Nous sommes en ville, dans le centre de Limoges, et cette photographie nous montre une scène s'apparentant plus à un scène rurale qu'urbaine. Il y a certes, comme élément de modernité, les rails du tramway électrique de Limoges, ceux de la ligne numéro II (2) reliant l'octroi de l'avenue Baudin à la place Sadi Carnot. Mais il y a surtout ce tombereau contenant des pavés de granit, avec ce cheval aux pattes bien ferrées. Les ouvriers déversent les pavés, tandis que le sable semble avoir été amené avec une brouette vidée. Les ouvriers vont repaver une partie de la chaussée.
La plupart des fenêtres des immeubles sont fermées, et sur cette place Boucherie – l'actuelle place Wilson – le seul magasin qui donne sur le boulevard Louis Blanc, a sa devanture baissée. Il s'agit d'un marchand de vins, ceux du château de Badens dans l'Aude, près de Carcassonne. Ces vins du Languedoc sont vendus par Alphonse Dufaud, qui outre ce commerce de détail, a ses chais, boulevard Montmailler. Le producteur semble être un certain Aggueras ou Agguerès. Il y a, à cette date, plus de soixante marchands de vins à Limoges.
Personnage : (Alphonse Dufaud)
Boîte B1 (Bfm Limoges)
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La meute de chiens de M. O'Toole
Parmi les nombreuses photographies de la thématique propre aux châteaux, celles autour de l’équitation et de la chasse sont fortement présentes. Cependant, ce sont généralement des photos de personnalités posant sur leur cheval, telles que Louis Gay-Lussac du domaine du Londeix ou M et Mme Brousseau du château de Tourniol. Ici, à la fin de l’automne 1913, ou durant l’hiver 1913-1914, il saisit manifestement avant la chasse à courre, l’équipage de Monsieur O’Toole, propriétaire du château de Ribagnac, à Saint-Martin-Terressus. On voit donc ici deux cavaliers coiffés de casquettes, dont l’un tient son cor de chasse en bandoulière. Derrière les cavaliers, la meute de chiens, elle-même, d’environ dix à douze chiens, certains étant couchés, d’autres liés ensemble par la même laisse.
Personnage : M. O'Toole
Boîte 176 (Bfm Limoges)
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Ambroise et la carriole
Ambroise Rabetaud, jeune voisin de Jean-Baptiste Boudeau, en ce lundi 18 février 1901, se hisse sur l'un des marchepieds de la voiture à cheval de Jean-Baptiste.
Il a neigé et la neige a tenu, comme on le dit familièrement : on en voit aussi bien sur les roues de la carriole, l'essieu, le frein, mais également sur les sabots de bois du jeune garçon âgé d'un peu plus de 9 ans. Celui-ci semble avoir froid, avec son écharpe bien nouée et serrée autour du cou, sa tête légèrement rentrée dans les épaules, les deux paires de chaussettes dans les sabots.
La toile jetée sur le contenu de la charrette, pour en protéger la marchandise, laisse néanmoins entrevoir un tonneau muni d'un robinet et trois autres récipients dont l'un coiffé- ou muni- d'un entonnoir, une bonbonne et un bidon. Jean-Baptiste Boudeau est avant tout épicier, et il doit livrer une partie de sa clientèle avec cette voiture à cheval.
Personnage : Ambroise Rabetaud
Boite B1 (Bfm Limoges)
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Tramway, boulevard Carnot
Cette photographie prise en avril ou en mai 1900, représente une vue du tramway électrique de Limoges. Il s'agit d'une voiture de la ligne V (5) descendant le boulevard Carnot, en contrebas de la place de la République. A cette époque, une rangée d'arbres était plantée au dessus d'un escalier menant de la place au boulevard. On peut distinguer une publicité surmontant la voiture du tram, pour une marque de chocolat, Louit. Plusieurs passants animent cette vue, dont un groupe de trois bavardant ; une des dames se protégeant du soleil avec son ombrelle. C'est une des premières, peut-être même la première photographie de Jean-Baptiste Boudeau, réalisée alors qu'il a 19 ans. Son intérêt pour tous les moyens de transport, pour la modernité transparaît ici très clairement.
Boite B1 (Bfm Limoges)
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Gay-Lussac et son cheval
« Boudeau immortalise ici une scène presque banale de l’univers châtelain. Un membre de la famille Gay-Lussac monte un superbe cheval de selle. L’image est parfaitement centrée sur le cavalier et sa monture. En arrière-plan se dresse une tour du château du Landeix, une des quatre demeures champêtres des descendants du célèbre chimiste. Sur la gauche, un personnage apparemment secondaire joue un rôle essentiel : père du cavalier ou régisseur de la propriété, il incarne une figure d’autorité ou, pour le moins, de conseil. Le jeune homme se montre attentif et le cheval obéissant. L’univers châtelain est décidément un monde d’apparences et de hiérarchies. »
Philippe Grandcoing
Personnages : Louis Gay-Lussac
Boîte 165 (Bfm Limoges)
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Les buveurs d'absinthe
Photographie prise le mardi 11 mai 1909, sur les bords du Taurion, probablement à Bourganeuf en Creuse. Nous possédons à la fois un tirage encadré et la plaque originale. Ces deux jeunes gens posent fièrement dans une étonnante symétrie et ressemblance. Mêmes tabliers blancs, mêmes torses nus, mêmes postures du bras gauche tenant une cigarette. Sur la table pliante bien campée, deux verres à pied, avec les cuillères à absinthe trouées, un sucrier, une carafe d'eau et bien-sûr la bouteille d'absinthe elle-même. La rangée d'arbres – quatre – que l'on voit en enfilade et qui les sépare sur la photographie crée la profondeur de champ. On distingue à droite une passerelle en bois, et un petit bâtiment vraisemblablement construit sur l'autre rive. La plaque au plan sensiblement plus large laisse supposer que, hors champ à droite, se trouve une construction.
Personnages : Gabriel Barry et Charles Pradeloup
Boîte 17 (Bfm Limoges)
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Dans mon jardin
Nous sommes dans un des jardins qui se trouvent entre les maisons du bourg de Saint-Priest-Taurion et la Vienne, durant l'hiver 1901.
Jean-Baptiste Boudeau qui vit là depuis sa naissance, y réalise ses premières photographies. Nous sommes vraisemblablement dans le jardin de l'épicerie Boudeau, ou un autre y attenant.
Il y a du linge qui sèche sur un fil à linge et une rambarde, un panier, celui-là même qui a peut-être transporté le linge mouillé. Derrière le panier, un chat se tient dans l'embrasure de la porte.
A gauche, devant le mur, ces trois personnages font face au soleil et au photographe. Ce soleil d'hiver, souvent éblouissant, qui projette les ombres sur le mur, mais aussi l'ombre de l'arbuste sur les vêtements de la jeune femme. Elle plisse les yeux, et délicatement de sa main gauche gantée de noir tient une écharpe noire et un objet emballé. Sa main droite est à demi plongée dans la poche avant de sa robe. L'enfant, il s'agit d'un garçon, lève la tête, car le jeune homme derrière lui, lui tient le menton de sa main droite.
Personnages : Catherine Ventenat, Paul Carroit, Emile Courgnaud
Boite B11 (Bfm Limoges)
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Chez le photographe
Prise dans un décor de fausse rocaille, en vogue à la fin du 19ème siècle, au sein du studio de Jean Faissat, cette photographie nous montre les deux amis, Jean-Baptiste Boudeau et Émile Goumy âgés d'environ 19 ans. Nous sommes à Limoges, 19 rue du Clocher, où le photographe Faissat s'est établi en 1893. Jean-Baptiste s’approvisionne chez lui, et utilise un objectif de marque Faissat.
Les deux jeunes gens posent devant une toile peinte, dont on voit le pli, en bas, dans un décor factice, face au photographe favori de Jean-Baptiste Boudeau. Lui est au centre de la photo, à l'aise, souriant et décontracté, tandis que son ami est debout, en retrait, dans une allure un peu martiale. Néanmoins, il pose une main amicale sur l'épaule de Jean-Baptiste.
A gauche, on devine l'encorbellement d'une cheminée ou d'un meuble. C'est dans ce même studio, que cinq ans plus tard, Jean-Baptiste posera avec son épouse, Marguerite Leblanc.
Personnages : Émile Goumy et Jean-Baptiste Boudeau
Boite B1
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L'Hôtel de Ville de Limoges
La construction de l’Hôtel de Ville, symbole des valeurs de la IIIème République, est rendue possible grâce au legs d’un riche propriétaire limougeaud Alfred Fournier.
Le choix de son emplacement fait débat. Pas moins de 16 propositions d’emplacement sont retenues. Le conseil municipal décide alors de faire appel à la population pour déterminer l’emplacement du « bien appartenant à tous les citoyens».. Soutenu par deux pétitions, ’emplacement actuel est finalement validé par le conseil municipal en 1877.
C'est Alfred Leclerc, prix de Rome, architecte de Versailles et du Trianon notamment qui est retenu pour réaliser le monument inauguré le 14 juillet 1883.
L’architecture du bâtiment intègre aussi bien les symboles républicains que l’histoire de la Ville (écussons des anciennes corporations, effigie de Saint-Martial…).
Fonds Jean-Baptiste Boudeau, boîte 186 (Bfm Limoges)
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Hôtel de Ville de Limoges
L’édification du nouvel Hôtel de Ville est rendue possible grâce au legs d’Alfred Fournier (1812-1875), riche propriétaire limougeaud.
La construction débute en 1879 sur les plans d’Alfred Leclerc (1843-1915). Ce jeune architecte semble s’être largement inspiré de l’Hôtel de Ville de Paris qui est, à la même époque, en pleine reconstruction. L’inauguration a lieu le 14 juillet 1883.
La façade est de style composite, majoritairement néo-Renaissance. Le soubassement est en granit des monts d’Ambazac, les niveaux supérieurs en pierre calcaire du Poitou.
Fonds Jean-Baptiste Boudeau, boîte 186 (Bfm Limoges)
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Femme en barbichet
Le barbichet à larges ailes de mousseline, brodées de dentelles et amidonnées est une coiffe traditionnelle porté en haut Limousin Elle se développe vers 1835-1840, avec la venue des broderies d'Aixe sur Vienne et voit son apogée vers l'an 1880.
C'est la coiffe réservée aux cérémonies et fêtes dominicales.
Fragile et coûteux pour la finesse de sa dentelle, c'est un trésor de famille qu'on aime à monter, mais aussi pour les auteurs du Félibre à chanter et louer.
Fonds Jean-Baptiste Boudeau, boite 171 (Bfm Limoges).
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La jeune fille à la fleur
Entre 1900 et 1924, Jean-Baptiste Boudeau, épicier à Saint-Priest-Taurion, parcourt en carriole ou à vélo les environs de Limoges, Ambazac, Saint-Léonard, Bessines, ... Il réalise des cartes postales de monuments, des photographie de mariage, des portraits à la demande. Il fixe également des événements exceptionnels (fêtes, accidents). Ses clichés témoignent de la vie quotidienne dans les campagnes, d'un monde en mutation, sans misérabilisme ni nostalgie..
En 2011, la Bfm de Limoges a acquis plus de 3500 de ses plaques de verre : un fonds d'une grande richesse qui a fait l'objet d'une exposition à la Bfm en 2012.
Fonds Jean-Baptiste Boudeaau, boite 141 (Bfm)