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Les réclames sur les murs
Prise depuis le bas de la place de la Mothe, dont on aperçoit les pavés granitiques, cette photographie se décompose en trois ensembles découpés horizontalement. Au premier plan, en bas, les pavés d'une place quasi déserte, hormis un personnage devant la colonne publicitaire [ou le kiosque] à droite. Une minéralité de la place ainsi bien rendue. En haut, et dans la moitié supérieure de la photo, le clocher de l'église Saint-Michel-des-Lions, avec un échafaudage destiné à déposer la boule en cuivre que l'on aperçoit. Nous sommes donc avant la date du 10 avril 1914.
Enfin, dernier ensemble, au milieu de la photographie, les publicités murales au nombre de sept. Elles sont peintes sur les murs, là-même où, aujourd'hui, une peinture murale en trompe-l’œil existe. On distingue une réclame pour la marque de peinture « Ripolin », une pour le cacao « Van Houten », une pour les montres « Oméga », et localement une pour les vêtements « A.Dony », qui existent toujours, une pour les chaussures « Raymond » et une pour les costumes et linges « Au sans rival ». Cependant la publicité sous forme de main pointée vers le magasin, et les trois enseignes au dessus de la boutique du photographe Jové, sont une sorte de clin d’œil du photographe Jean-Baptiste Boudeau à son illustre confrère à l'immense talent.
Boîte 179 (Bfm Limoges)
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La boule de Saint-Michel des Lions
Le clocher de Saint-Michel-des-Lions a été plusieurs fois endommagé par la foudre. Dans les années 1810, il est coiffé d’une boule qui servira de paratonnerre et de repère pour les relevés géographiques. Mais cette boule de bois et de métal, qui pèse 600 kg et fait 2 mètres de diamètre, menace de tomber lors des grands coups de vent. En avril 1914, elle est déposée. Un grand débat s’engage dans les milieux politiques et scientifiques : remettra-t-on une boule sur le clocher ? La population étant très attachée à cet élément original de leur ville, il est décidé de remettre une boule mais un peu plus petite, bien plus légère, et surtout ajourée pour éviter la prise au vent. Il faudra attendre la fin de la guerre pour que la nouvelle boule soit installée.
Boîte 184 (Bfm Limoges)
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Le château de Montméry
Propriété du porcelainier américain Théodore Haviland (1842-1919), le château de Montméry est bâti sur un terrain acheté par lui en 1883, les travaux de construction étant achevés en 1885. L'architecte principal en est Richard Morris-Hunt, le maître d’œuvre & constructeur étant le Limousin Menissier. Château éclectique, mêlant différents styles, on aperçoit une tour et trois rotondes. C'est une photographie prise au printemps, mais les sept volets aperçus étant fermés, on en déduit qu'il est inoccupé.
Jean-Baptiste Boudeau réalise ce jour-là cinq photographies du château, dont nous avons trois plaques.
Le château a servi de décor à plusieurs films dont, Providence d'Alain Resnais, Les destinées sentimentales d'Olivier Assayas ou plus récemment Lady Chaterley de Pascale Ferran.
Théodore Haviland s’étant séparé de son frère Charles, a fait construire une usine de porcelaine, avenue de Poitiers (Émile Labussière aujourd'hui) inaugurée en 1893. Elle deviendra la première fabrique de Limoges.
Personnage : Théodore Haviland
Boîte 141 (Bfm Limoges)
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Le château de Saint-Roch
Dans le quartier de la gare d'Ambazac, mais déjà un pied dans l'espace rural, se niche le château de Saint-Roch, un manoir construit au XIXème siècle. Entouré d'un parc à l'anglaise, dont une pièce d'eau, il est ici photographié en hiver. Les volets sont clos, les massifs sont taillés, les propriétaires sont en ville, pour la saison hivernale. Le seul élément, central une fois de plus, qui anime la photographie, est le couple de canards qui évolue sur l'eau. On peut observer la beauté de ce ciel nuageux, ce qui tend à prouver que Jean-Baptiste Boudeau maîtrise mieux la lumière hivernale.
A noter que plusieurs cartes postales du château de Saint-Roch réalisées par lui ont été vendues dans le commerce, notamment par l'épicerie Balabaud. Les tirages étaient de 250 ou 500. L'une d'entre elles portant le n° 3030, intitulée « Villa Saint-Roch » a été réalisée le même jour que cette photographie.
Boite 180 (Bfm Limoges)
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Dans le grenier
Intitulée « première photographie à l'éclairage artificiel » de la main même de Jean-Baptiste Boudeau, cette photo est un essai dont on devine pour lui l'importance. Il la réalise le 12 février 1910 dans l'enceinte même de son épicerie, dans son grenier, où on devine une caisse en bois, où est imprimé « Sa...[vons?] ». Devant une couverture déchirée, agrafée aux poutres de la toiture, posent René, son fils âgé de moins de 3 ans et Marguerite, son épouse. René est juché sur une chaise de la salle à manger, il tient d'une main, un jouet, une roue, et de l'autre la main de sa mère. L'ombre projetée sur la toile par Marguerite, indique que la source lumineuse provient d'un point situé 45 degrés environ, à gauche de l'appareil. L'essai semble avoir été concluant pour Boudeau.
Personnages : Madeleine Leblanc, épouse Boudeau et René Boudeau
Boite 43 (Bfm Limoges)
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La bête humaine
Nombreuses sont les photographies de moyens de locomotion dans l’œuvre de Jean-Baptiste Boudeau, ce dès sa première photographie, où on voit un tramway. Ici, une locomotive à vapeur de la compagnie du P.O., le Paris-Orléans, l'une des compagnies de chemin de fer privées. C'est la locomotive numéro 5022, le conducteur et le mécanicien posent fièrement sur le flanc de leur machine, tandis qu'on distingue le wagon rempli de charbon qui se trouvait à l'arrière de « la bête humaine », comme l'a écrit Émile Zola en 1890. Cette photographie a très certainement été prise à la gare de Saint-Priest-Taurion, en mars 1911.
Boîte 72 (Bfm Limoges)
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Le contrôle des papiers
Durant l'été 1914, en août ou septembre, Jean-Baptiste Boudeau réalise une photographie totalement inédite, concernant le conflit qui vient de débuter. La période de tension est grande, et on voit en France un peu partout des espions allemands. Ainsi est arrêté un voyageur de commerce, au nord du département, qui avait eu la mauvaise idée de se trouver trop près de la voie ferrée. Ici, on voit de dos, une femme dont les papiers d'identité sont scrupuleusement examinés par un militaire, à l'entrée de la gare des Bénédictins.Derrière lui tous les protagonistes, sept autres soldats et un civil, fixent le photographe. Ils portent la tenue du début du conflit, veste bleue et pantalon garance, et on peut distinguer les régiments auxquels ils appartiennent. Quatre ont le numéro « 12 » sur leur col, vraisemblablement le 12e escadron du train. Celui qui contrôle porte le numéro « 63 », celui du 63e régiment d'infanterie de ligne. Le soldat dans la demi-pénombre, à droite, tient son fusil Lebel, bien dressé et on distingue la baïonnette, dite Rosalie.
Comme à son habitude [ voir les masques de Valmath ], le photographe intègre les éléments qui soulignent l'interdit. On distingue « EXPRESSEMENT » et « Peine d'amende » à gauche et « ENTREE » à droite.
Boîte 205 (Bfm Limoges)
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La remise des prix
Rares plaques photographiques en mauvais état, dans la collection, ces trois photos relatent une remise de prix, lors de fêtes de fin d’année scolaire à Saint-Just-le-Martel. Sous les tilleuls, la foule des parents, très endimanchés, assez aisés au vu des coiffures et des tenues, assista assise à un petit spectacle donné sur une estrade végétalisée. Nous sommes fin juin, début juillet 1910, et hormis la défaillance de deux des trois photos – surexposées – la troisième, celle de l’assistance, compose un très bel ensemble. Le clair-obscur dans lequel se trouvent les spectateurs, met en valeur le caractère éclatant des chapeaux fleuris et des corsages blancs. Les hommes assis sont têtes nues, tandis que ceux debout derrière et sur les côtés ont gardé leurs canotiers. On peut lire deux des publicités murales pour la marque « Lubin » et une marque de « Jeunet inventeur ».
Au centre de la photo, sur le côté, un homme pouvant être le député S.F.I.O. Léonard Betoulle, récemment réélu député de Limoges Ière, par 15 414 voix contre 9 118 voix à Delombre.
Saint-Just se trouve dans sa circonscription, tout comme Panazol, Isle, le canton d’Ambazac et bien-sûr Limoges, dont il n'est pas encore le maire.
Boite 60 (Bfm Limoges)
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La remise des prix
Rares plaques photographiques en mauvais état, dans la collection, ces trois photos relatent une remise de prix, lors de fêtes de fin d’année scolaire à Saint-Just-le-Martel. Sous les tilleuls, la foule des parents, très endimanchés, assez aisés au vu des coiffures et des tenues, assista assise à un petit spectacle donné sur une estrade végétalisée. Nous sommes fin juin, début juillet 1910, et hormis la défaillance de deux des trois photos – surexposées – la troisième, celle de l’assistance, compose un très bel ensemble. Le clair-obscur dans lequel se trouvent les spectateurs, met en valeur le caractère éclatant des chapeaux fleuris et des corsages blancs. Les hommes assis sont têtes nues, tandis que ceux debout derrière et sur les côtés ont gardé leurs canotiers. On peut lire deux des publicités murales pour la marque « Lubin » et une marque de « Jeunet inventeur ».
Au centre de la photo, sur le côté, un homme pouvant être le député S.F.I.O. Léonard Betoulle, récemment réélu député de Limoges Ière, par 15 414 voix contre 9 118 voix à Delombre.
Saint-Just se trouve dans sa circonscription, tout comme Panazol, Isle, le canton d’Ambazac et bien-sûr Limoges, dont il n'est pas encore le maire.
Boite 60 (Bfm Limoges)
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La remise des prix
Rares plaques photographiques en mauvais état, dans la collection, ces trois photos relatent une remise de prix, lors de fêtes de fin d’année scolaire à Saint-Just-le-Martel. Sous les tilleuls, la foule des parents, très endimanchés, assez aisés au vu des coiffures et des tenues, assista assise à un petit spectacle donné sur une estrade végétalisée. Nous sommes fin juin, début juillet 1910, et hormis la défaillance de deux des trois photos – surexposées – la troisième, celle de l’assistance, compose un très bel ensemble. Le clair-obscur dans lequel se trouvent les spectateurs, met en valeur le caractère éclatant des chapeaux fleuris et des corsages blancs. Les hommes assis sont têtes nues, tandis que ceux debout derrière et sur les côtés ont gardé leurs canotiers. On peut lire deux des publicités murales pour la marque « Lubin » et une marque de « Jeunet inventeur ».
Au centre de la photo, sur le côté, un homme pouvant être le député S.F.I.O. Léonard Betoulle, récemment réélu député de Limoges Ière, par 15 414 voix contre 9 118 voix à Delombre.
Saint-Just se trouve dans sa circonscription, tout comme Panazol, Isle, le canton d’Ambazac et bien-sûr Limoges, dont il n'est pas encore le maire.
Boite 60 (Bfm Limoges)
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Le chocolat aux fêtes de Salvanet
Au château de Salvanet, durant l’été 1921-1922, ont eu lieu les fêtes de gymnastique auxquelles participèrent la P.S.P., la « Patriote Saint-Pierre », une association à la fois sportive et patriotique, la « jeune garde de Saint-Léonard » et du « patronage Saint-Michel ». Le parc du château de la duchesse d’Isly permet aux gymnastes de se déployer, d’effectuer l’ensemble des activités sportives. Nous disposons à la fois de photos de prestations gymniques, d’arrivée de cars, de photos de groupe posant devant l’escalier du château, et cette photo, plus particulièrement, du goûter offert aux enfants. Groupe quasi exclusivement masculin. Les tenues soulignent également grâce aux uniformes de certains l’appartenance à tel ou tel groupe. Les plus jeunes posent devant, levant leurs tasses probablement remplies de chocolat, certains croquent des fruits ou des brioches. Outre la joie des enfants, cette photo souligne aussi l’encadrement de la jeunesse par des sociétés sportives, en lien avec les bonnes œuvres d’une noblesse vivant dorénavant « dans le siècle ».
Personnage : comtesse ou duchesse d'Isly
Boîte 259 (Bfm Limoges)
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Attelage
Nous sommes au village de la Gasnerie, sur le territoire de la commune de Saint-Martin-Teressus. Au premier plan deux paysans, le père et son fils ou son beau-fils, encadrant leur attelage. Les bêtes ont certes un joug, mais elles n'ont ni carriole, ni attelage agricole à tirer. Au fond à gauche, nous apercevons deux femmes, l'une jeune, l'autre plus âgée lavant le linge avec un « peïteu », un battoir, dans une petite pièce d'eau. Du linge sèche sur la haie.
S'agit-il du ruisseau de la Gasnerie qui passe non loin du village ?
Boîte 241 (Bfm Limoges)
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Manèges
Photo d'une fête foraine à Saint-Priest-Taurion, durant l'été 1913. Nous disposons de 4 photographies, une de la course cycliste, et un ensemble de trois plans, panoramique, général et d'ensemble de la fête foraine.
Boîte 156 (Bfm Limoges)
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La poste à la Crouzille
Sur le bord de l'ancienne route nationale 20, celle-là même qu'emprunta le voyageur et agronome Arthur Young, lors de son « voyage en France », se trouve une poste installée dans une ancienne école, à la fois « recette-buraliste, débitant de tabac, papier et timbre », vraisemblablement après 1889. On observe un hangar sur la gauche avec un travail pour peut-être ferrer les vaches.
Après 1912, la motorisation des véhicules fait disparaître peu à peu ces postes. La maison a été modifiée dans les années 1930, et est aujourd’hui peu reconnaissable.
La Crouzille n'est pas une commune, à peine un gros hameau, mais sa localisation sur cette route explique la présence de cette poste, au croisement de la route nationale et d'une autre voie reliant Compreignac à Ambazac.
Boite 127 (Bfm Limoges)
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Eybouleuf
Une vue classique d'une petite commune de Haute-Vienne, Eybouleuf, peuplée de 428 habitants en 1911. Devant la modeste église du bourg, l'église Saint-Pierre-ès-Liens (aux Liens) dont le clocher est constitué d'une flèche de plan hexagonal, pose une grosse vingtaine d'habitants, hommes, femmes et enfants, vraisemblablement le jour d'une frairie. On semble deviner un stand sur la gauche, avec une femme affublée d 'un tablier, comme si elle était extérieure au groupe qui pose. Forain comme veut le dire le mot « extérieur à la cité »
Boîte 113 (Bfm Limoges)
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Le maire et les reines de la fête fleurie
La fête des fleurs et de l'horticulture lors de la fête nationale du 14 juillet 1914. Sur les marches de l'hôtel de ville de Limoges, derrière des petites filles en costume limousin, entourant un enfant en costume de Pierrot, le député-maire de la ville, Léonard Betoulle se trouve au milieu des trois lauréates. Jean-Baptiste Boudeau réalisa deux versions du même événement : celle-ci, réalisée sur plaque de verre, présente la scène in extenso.
Personnage : Léonard Betoulle
Boîte 198 (Bfm Limoges)
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Portraits de jeunes gens devant la toile
Il y a de nombreux portraits dans l’œuvre photographique de Jean-Baptiste Boudeau, particulièrement après la guerre de 14-18. Du fait des nombreux mariages, consécutifs aux retrouvailles d'après-guerre, il y a clairement une demande pour ce type de clichés. Cependant, Boudeau réalise également des portraits individuels ou de groupes. Celui-ci réalisé au début des années 1920 est instructif à bien des égards.
Sans que l'on connaisse l'identité des deux jeunes gens, ni leur lien de parenté, ni le lieu même où la photographie a été prise, nous pouvons voir tout d'abord le dispositif scénique, d'artificialisation utilisé par le photographe. Devant un mur dont on ne perçoit que quelques briques, une toile peinte, transportée par le photographe a été tendue. Pour faire disparaître ce faux décor, le fondre, une treille végétale a été fixée dans le haut de la toile. Des vraies fleurs se trouvent également juste devant le décor végétal.
Les deux jeunes gens, sans aucun sourire, posent de manière un peu crispée. Le plus jeune a des souliers ferrés, le plus âgé a une tenue pour la pose, veste trop courte, petit gilet et cravate... en haut. Mais, en bas, il porte des sabots crottés et un pantalon des plus sales. On imagine comment le photographe lui a demandé de revêtir le temps de la pose "une tenue du dimanche" déjà trop étriquée pour lui.
Boite 246 (Bfm Limoges)
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Tour Eiffel
Lors de son voyage à Paris, Jean-Baptiste Boudeau réalise plusieurs photographies dans les 7ème, 8ème et 15ème arrondissements. Jardin des Tuileries, Invalides, Champ de Mars, et bien sûr la Tour Eiffel. Nous ne sommes que 24 ans après son inauguration, pour l’exposition universelle de 1889. Boudeau, qui est fasciné par les éléments de la modernité, et en particulier la technique, réussit ici une prouesse.
Non seulement, il choisit de ne pas photographier toute la Tour, mais il réussit grâce à l’ombre des poutrelles métalliques du Pont d’Iéna, de parvenir à une étonnante photographie presque abstraite. Les croisements des ombres rasantes semblent surgir de la Tour. Cette photographie a été réalisée au soleil couchant. On aperçoit « sous la Tour » deux des statues de cavaliers, côté rive gauche, cavalier gaulois et cavalier romain.
Ces poutrelles métalliques avaient été installées pour l’expo de 1900 afin d’augmenter la capacité de circulation pédestre sur le pont. Elles ont existé jusqu’en 1913 a minima.
Boite 168 (Bfm Limoges)
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Omnibus parisien
Lors de son voyage à Paris, où il semble avoir rendu visite à son frère Eugène, Jean-Baptiste Boudeau a réalisé une vingtaine de photographies, à Paris même et à Versailles. Ici, nous avons la photographie d'un omnibus parisien de la CGO, la Compagnie Générale des Omnibus parisiens, fondée en 1855. Il s'agit de la ligne « AH », qui relie Grenelle dans le 15ème (rue de Javel?) à la gare Saint-Lazare dans le 8ème. Le véhicule doit être un des 152 Brillié-Schneider P2 qui a roulé à partir de 1906. Le véhicule est vide, étonnamment, mais trois jeunes enfants posant devant animent la scène.
Boite 167 (Bfm Limoges)
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Inauguration de statue
Le 26 octobre 1913, à Laurière, a lieu l'érection d'un buste à la mémoire du général Charles Thoumas né à Laurière en 1820, et qui y est mort en 1893. Ce fut un soldat et un écrivain. Soldat, c'est dans l'artillerie qu'il se fit apprécier. Écrivain, ses œuvres portèrent surtout sur la technique militaire. Il tenta aussi de devenir un homme politique et fut élu conseiller général du canton de Laurière de 1884 à 1889. Candidat aux élections législatives, il fut battu et il s'enferma dans le silence. Le conseil municipal de Laurière s'était mis à la disposition du comité qui s'était occupé de l'érection de ce buste pour le 20ème anniversaire de son décès.
Personnage : Général Thoumas
Boîte 203 (Bfm Limoges)