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Maison Mazet, Saint-Just-le-Martel - Fonds Boudeau (B27-n°630)
Les notes que nous avons pu consulter indiquent "Maison Mazet Saint-Just-le-Martel", mais nous ne savons pas s'il s'agit d'une maison habitée par une famille Mazet, ou bien s'il s'agit d'une maison sise au Mazet, un village de la commune. Nous penchons plutôt pour la deuxième hypothèse.
C'est en tout cas une belle vue d'une petite ferme traditionnelle limousine. Nous voyons qu'elle est "à vendre ou à louer" au moment de la prise de vue.
Jean-Baptiste Boudeau, dans ces années 1909-1910, a beaucoup photographié les somptueux châteaux de son canton, ainsi que l'aristocratie qui y vivait, mais il a aussi souvent photographié de modestes paysans et leurs maisons.
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Le Vert à Saint-Just-le-Martel, vue générale - Fonds Boudeau (B27-n°629)
Vue générale d'un bel ensemble agricole traditionnel au village du Vert, sur la commune de Saint-Just-le-Martel.
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Château de Bort à Saint-Priest-Taurion, maison de concierge Les Pins - Fonds Boudeau (B26-n°623)
Vers 1870, sous l'impulsion de son propriétaire Pierre-Edmond Teisserenc de Bort, le château de Bort est agrandi et bénéficie d'importantes améliorations et rénovations.
Le grand domaine qui l'entoure est lui aussi remanié. On rase quelques vieilles maisons paysannes, puis l'on construira plusieurs maisons de concierge et châlets de garde aux différentes entrées du domaine.
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La maison Bélézy à Bort, Saint-Priest-Taurion - Fonds Boudeau (B26-n°622)
Non loin du somptueux château de Bort, cette petite maison paysanne est occupée par une famille nommée, semble-t-il, Bélézy.
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Batteuse à Lubersat, Saint-Léonard - Fonds Boudeau (B26-n°621)
Un groupe de paysans en plein travail lors d'une batteuse au village de Lubersat (aujourd'hui souvent orthographié Lubersac), entre Saint-Léonard-de-Noblat et Saint-Martin-Terressus.
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Batteuse à Lubersat, Saint-Léonard - Fonds Boudeau (B26-n°620)
En pleine batteuse au village de Lubersat (aujourd'hui souvent orthographié Lubersac) entre Saint-Léonard-de-Noblat et Saint-Martin-Terressus, un groupe de paysans profite de la visite du photographe, dont on voit ici le cheval et la carriole, pour faire une petite pause dans cette éprouvante journée de travail.
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Pont sur le chemin de fer à Lamberterie, commune de Royères - Fonds Boudeau (B26-n°619)
Imaginons Jean-Baptiste Boudeau arrivé avec son cheval et sa carriole sur ce chemin escarpé de la vallée de la Vienne, attendre patiemment le passage du train pour l'immortaliser.
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Grand rocher sur la Vienne à Lamberterie, commune de Royères - Fonds Boudeau (B26-n°618)
Jean-Baptiste Boudeau aimait beaucoup, sa production le prouve, photographier les imposantes parois rocheuses des vallées encaissées de la Vienne et du Taurion. Doué d'un certain sens de la mise en scène, il agrémentait souvent ces prises de vue de quelque "figurant", ici un pêcheur.
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Château du Mazeau à Saint-Priest-Taurion - Fonds Boudeau (B26-n°617)
Le château du Mazeau, ou Mazaud (parfois même Mazet), avait été construit dans les années 1840, en remplacement d'un ancien château. Il était la propriété de la famille de La Salvanie, qui excella durant la seconde moitié du 19e siècle, à l'instar de ses "voisins" les Teisserenc de Bort, dans l'élevage de la race bovine limousine.
Le château fut ravagé par un incendie en janvier 1870. Ce cliché nous montre qu'il n'en demeurait que les quatre murs extérieurs et les tours.
Ces vestiges seront rasés en 1913 et feront place à une grande maison bourgeoise, aujourd'hui propriété de la commune de Saint-Priest-Taurion, qui accueille des stages de l'École Supérieure Professionnelle de Théâtre du Limousin (Académie de l'Union).
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Vue générale de la papeterie du Maureix, Saint-Martin-Terressus - Fonds Boudeau (B24-n°599)
Vue de la la papeterie du Petit Maureix, sur la commune de Saint-Martin-Terressus.
Cette usine des bords du Taurion était spécialisée dans la fabrication de papier-paille. Elle appartenait à la Société générale des Papeteries du Limousin qui, depuis 1898, regroupait d'anciennes papeteries indépendantes de Haute-Vienne, de Charente limousine et de Corrèze.
Bien que n'étant pas le centre de production le plus important du groupement, l'usine du Maureix employait tout de même plus de 40 ouvriers.
Le site a été converti en centrale hydroélectrique en 1930, après la construction à cet endroit du barrage de Saint-Marc.
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Écluse sur le Taurion à la papeterie du Maureix - Fonds Boudeau (B24-n°598)
Le Taurion, sur lequel était installée l'usine du Maureix à Saint-Martin-Terressus, spécialisée dans la fabrication de papier-paille, avait été aménagé à cet endroit pour optimiser la force hydraulique nécessaire au fonctionnement de la fabrique.
Cet endroit a d'ailleurs été transformé, depuis, en centrale hydroélectrique.
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Rocher sur la Vienne à La Roche-Nantiat, commune de Saint-Just-le-Martel - Fonds Boudeau (B24-n°591)
La vallée encaissée de la Vienne, près du village de La Roche-Nantiat, sur la commune de Saint-Just-le-Martel en Haute-Vienne. Nous ne connaissons pas l'identité de l'enfant qui marche sur les rochers, peut-être un jeune du village voisin.
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Fête de Jeanne d'Arc à Saint-Léonard - Fonds Boudeau (B24-n°588)
Lorsque Jeanne d'Arc est béatifiée en 1909, de très nombreuses communes de France organisent des festivités et des défilés. C'est le cas à Saint-Léonard-de-Noblat où l'on pavoise les maisons, comme ici Place de la Collégiale.
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Villa à Saint-Léonard-de-Noblat - Fonds Boudeau (B24-n°587)
Cette villa typique de son époque fut construite au lieu-dit le Bord du Trait (dans l'actuelle rue Guillaume Dupuytren) quelques années seulement avant la prise de vue.
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Viaduc et vue générale de Noblat - Fonds Boudeau (B24-n°586)
Vue vers le pittoresque faubourg de Noblat à Saint-Léonard, au premier plan le viaduc ferroviaire (mis en service en 1883), le "pont neuf" (fin 18e siècle) et le vieux pont (13e siècle) sur la Vienne, à droite l'église Saint-Martial, dite aussi chapelle de Noblat, bâtie au pied de la "montagne de Clovis" à la fin du 19e siècle, semble-t-il sur le site d'une ancienne église.
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Vieux pont de Noblat - Fonds Boudeau (B24-n°585)
Le vieux pont sur la Vienne (13e siècle) semble avoir été bâti sur les vestiges d'un pont plus ancien, comme beaucoup de ponts limousins.
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Le viaduc et le nouveau pont à Saint-Léonard-de-Noblat - Fonds Boudeau (B24-n°584)
Vue, depuis le faubourg de Noblat, vers le "pont neuf" (fin 18e siècle) sur la Vienne et le viaduc ferroviaire mis en service en 1883.
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Pont et église de Noblat - Fonds Boudeau (B23-n°583)
Le pittoresque faubourg de Noblat à Saint-Léonard, avec son vieux pont sur la Vienne (13e siècle) et son église Saint-Martial, dite aussi chapelle de Noblat, bâtie au pied de la "montagne de Clovis" à la fin du 19e siècle, semble-t-il sur le site d'une ancienne église.
La photo est prise depuis le "pont neuf" (fin 18e siècle).
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Ancien couvent à Saint-Martin-Terressus - Fonds Boudeau (B23-n°582)
C'est en 1891 que deux religieuses de la Congrégation du Sauveur et de la Sainte Vierge s'établissent dans ce bâtiment dit "la maison blanche" pour y tenir une école et y dispenser des soins. L'école fermera ses portes en 1903, sous la présidence du Conseil d’Émile Combes et son action contre les écoles congréganistes. Les deux sœurs s'en iront. Le bâtiment est ensuite racheté par une association catholique locale qui y organise des colonies de vacances pour jeunes filles jusqu'en 1939. Durant la Seconde Guerre mondiale, la maison sert d'hospice pour des réfugiés alsaciens. C'est ensuite le Patronage Saint-Joseph de Poitiers qui y organisera, dès 1957, une grande colonie de vacances pour garçons. Ouverte à la mixité depuis 1980, la colonie "La Danae" aura reçu des milliers de jeunes colons, jusqu'à sa fermeture en 2008. Le bâtiment a évidemment été modifié et agrandi au cours des décennies.
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La papeterie du Maureix, Saint-Martin-Terressus - Fonds Boudeau (B23-n°580)
Vue de la la papeterie du Petit Maureix, sur la commune de Saint-Martin-Terressus.
Cette usine des bords du Taurion était spécialisée dans la fabrication de papier-paille. Elle appartenait à la Société générale des Papeteries du Limousin qui, depuis 1898, regroupait d'anciennes papeteries indépendantes de Haute-Vienne, de Charente limousine et de Corrèze.
Bien que n'étant pas le centre de production le plus important du groupement, l'usine du Maureix employait tout de même plus de 40 ouvriers.