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Essai de classification des anciennes porcelaines de Limoges, Saint-Yrieix, Solignac, conservées au Musée national Adrien Dubouché Elève de Courbet et de Viollet-le-Duc, Camille Leymarie exposa régulièrement aux Salons, avant de se décider à devenir journaliste. il fonde à Limoges la République de la Haute-Vienne en 1878. il est nommé conservateur de la bibliothèque municipale en 1879 jusqu'en 1895. Il participe à de nombreuses revues. Observateur cultivé, il devient secrétaire du nouveau musée Adrien Dubouché.
Esprit curieux et fin, il s'intéresse autant au patois du Limousin (il est notamment l'auteur d'un ouvrage sur les "chansons rustiques" du Limousin" disponible dans la bibliothèque numérique) qu'à l'histoire de la porcelaine.
cote : MAG.P LIM B302 (Bfm Limoges)
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Elémens d'éducation physique et morale "Elémens d'éducation physique et morale, par demande et par réponse, à l'usage, pour la théorie et la pratique, du pensionnat de l'école secondaire et communale de la Ville d'Ussel, département de la Corrèze ".
Rédigés en vers et en prose par le directeur, dédié à ses élèves.
En exergue, sur la page de titre : "l'usage du beau Monde est en Société, Ce que le Sel est au Mets bien apprêté".
cote : MAG.P.LIM F5488/89 (Bfm Limoges)
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La Corrèze pittoresque. Brive et ses environs : Guide touristique Ernest Rupin, archéologue, anthropologue, historien de l'art et historien local, joua un rôle de premier ordre dans le développement et le rayonnement culturel de la ville de Brive à l’aube du XXe siècle. Il étudia les sites historiques du Limousin, de la Corrèze et du Nord du Lot.
Ce premier guide de tourisme sur la région de Brive, publié en 1904, propose une approche de l’histoire, de la géographie commerciale, des richesses naturelles, et des voies de communication du bassin de Brive.
A noter sur la couverture : la reproduction d'un tableau de Gimel-les-cascades de Gaston Vuillier, dessinateur et écrivain dont d'autres oeuvres sont à découvrir sur la bibliothèque numérique du Limousin.
cote : 19 Y (Médiatèque de Brive)
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Un réveillon en 1870 Un court récit personnel, enlevé, plein d'humour et de mélancolie sur la défaite de l'armée française de décembre 1870 face aux Prussiens.
Extrait du recueil : "Vous me demandez, mes amis, pourquoi chaque année, à pareille époque, je refuse obstinément de réveillonner avec vous. J'ai un estomac excellent, ce qui est l'indice d'une conscience pure et je ne crains pas en temps ordinaire de m'attaquer à une terrine de foie gras [..] il est des souvenirs qu'il faut garder intacts dans son coeur. Je veux, par l'histoire de mon unique réveillon, le porter à son comble."
cote : F5488/69 (Bfm limoges)
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Histoire de la barbe chez divers peuples et plus particulièrement chez les Français Mémoire lu à la Société d'agriculture, des sciences et des arts de Limoges le 30 juin 1843.
Extraits du recueil :
"L'histoire des modes, élucidée d'un point de vue philosophique, pourrait fournir autant de matériaux pour la connaissance de l'esprit humain que celle des opinions qui ont agité le monde. On y verrait les passions en jeu aussi vives, aussi active, ; aussi intolérantes que dans des querelles philosophiques, que dans les disputes de la scolastique. [...] Entre mille et un sujets de mode dont on pourrait faire l'histoire en particulier, j'ai choisi, Messieurs, celui de la barbe".
cote : F5588/5 (Bfm Limoges)
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Le occorenze humane Très belle et rare édition d'un texte de Niccolo Liburnio (1474-1557) imprimé sur papier bleu dans le célèbre atelier d'Alde Manuce, composée de 141 feuillets. L'auteur y parle des savants de son temps, de quelques grandes bibliothèques, et surtout de la bibliothèque royale de Paris, dont il fait l'éloge.
Reliure en cuir brun avec entrelacs géométriques doré et motifs d'écailles sur le dos.
Ouvrage relié pour le bibliophile lyonnais Jean Grolier (1479-1565) qui avait coutume de faire apposer sur les plats de ses livres comme marque de possession « Io. Grolierii et Amicorum » avec sa devise : « Portio mea domine sit in terra viventium »
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Tragoediae Senecae cum Commento Tragédies de Sénèque avec commentaires de Bernard Marmita de Parme.
Incunable - Première édition connue, avec date certaine. Au verso du cahier est placé un registre des signatures pour la première fois en France, au dessous apparait la marque des deux imprimeurs Lambillon et Sarazin.
cote : P1 2-1 (Médiathèque de Brive)
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Aperçu d'une méthode naturelle pour la culture de la mémoire et pour l'enseignement des langues, à l'usage des professeurs des classes élémentaires Extrait du chapitre premier :
" Lorsque les enfants entrent au Collège, ils savent à peine la langue des besoins, ce qui leur est indispensable ; la langue des relations sociales, qu'ils apprendront plus tard, leur est encore étrangère et la langue écrite leur est presque entièrement inconnue [...] Quand les enfants ont été admis à l'étude d'une langue, [...] ce n'est pas seulement un ensemble de mots et de tours de phrases dont le sens leur échappe, qu'on leur charge de reproduire, mais une suite de règles, c'est-à-dire d'observations répétées sur des faits qu'ils n'ont pas vus ; le mal s'aggrave de plus en plus, puisque, évidemment, leur intelligence est bien moins en action... "
cote : MAG.P LIM F5488/48
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Cri d'alarme ou Esquisse critique sur l'influence des romans Extrait de l'avant -propos :
" L'engouement pour ce genre malsain a baissé dans les hautes classes, par satiété, par peur, ou par raison tardive ; mais il est descendu dans les masses, avec la science et le besoin de lecture, et il s'infiltre, sur une immense surface, jusqu'au dernières couches sociales semblables aux eaux perfides, qui désertant les sommets, vont ravager la plaine...[...] Puisse ce résumé des tristes influences du roman contemporain contribuer à éveiller ou à redoubler la vigilance des gardiens-nés de la jeunesse catholique [... ] C'est à eux que nous offrons notre humble travail. "
cote : MAG.P LIM F5488/43 (Bfm Limoges)
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Le sacre de Charles X, suivi de plusieurs autres pièces en patois et en français Recueil composé de textes de diverse nature (lettres, épigrammes, chansons, fables, traductions...) écrits en français et en occitan. Parmi les textes en occitan, on peut relever :
Lettro d'un moçou limousi, à Reims, eïcrito a soun omi Marsau, a Limogeix, aprèz lou sacré d'aü Re, Meï de Maï ; 1825 (Lettre d'un monsieur Limousin à son ami Marcel, à Limoges, après le sacre du Roi, mois de mai 1825), p.3 ; Chansou d'uno barjero (Chanson d'une bergère) p.14 ; Fablo l'orgueillou humilia (fable de l'orgueilleux humilié), p.53 ; Coupleix subré lo grosso molaudio qu'aguei dis lo villo dé Bela (Couplet sur la grosse épidémie qu'il y avait à Bellac), p.56 ; Coumeinçomeins de lo troisiemo Bucolico dé Virgilé (Début de la Troisième Bucolique de Virgile) p.67 ; Lo prumiero satiro d'Horaco (Première Satire d'Horace, méthode libre à et peu près en vers patois) p75 ; Lou chant dé Paqueï (Le chant de Pâques), p.99 ; Historio (Histoire), p.105.
Enfin, une note à propos de la traduction en patois des vers d'Horace qui débute ainsi :
"le génie du Patois Limousin, malgré son infériorité reconnue, a beaucoup d'analogie avec le génie de la Langue Grecque, dont il emprunte même plusieurs expressions." (p.88)
cote : MAG P LIM F5488/18 (Bfm Limoges)
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Panthée, tragédie de Monsieur de Tristan François, dit Tristan, L'Hermite (1601 Janaillat, Creuse -1655 Paris) fut l’un des poètes lyriques les plus importants de son temps, publiant Les Amours de Tristan (1638), Les Vers héroïques (1648). Tristan l'Hermite entreprit une carrière d'auteur dramatique. Ses tragédies, qui mettaient en scène des caractères vigoureux et épris d'absolu, rencontrèrent le succès et il fut considéré par ses contemporains comme le rival de Corneille.
Panthée, deuxième tragédie de Tristan, qui a connu un échec relatif, a été représentée pour la première fois au cours de l'hiver 1637-1638 au théâtre du Marais à Paris, puis éditée en 1639. Il s'agit ici de l'édition originale, à laquelle il manque malheureusement le frontispice de Laurent de la Hire (1606-1656) gravé par Pierre Daret.
La pièce se passe en Perse au temps du roi Cyrus II le Grand (vers 556-530 avant J.C.) d'après des faits rapportés par le grec Xenophon et qui ont inspirés plusieurs auteurs, dont Tristan.
L'argument de la pièce : redoutant que l'amour ne lui fasse oublier ses devoirs, Cyrus refuse de voir Panthée, sa belle captive, femme du roi de Suse. Il la confie à son ami Araspas qui en tombe amoureux. Panthée, cependant, fidèle à son mari, le repousse et se confie à Cyrus qui éloigne Araspas. Panthée s'en montre reconnaissante à Cyrus et promet l'appui de son mari. Celui-ci vient effectivement en aide à Cyrus contre les Egyptiens mais meurt au cours de la bataille. Cyrus pense alors épouser Panthée, mais celle-ci, fidèle, se tue sur le cadavre de son époux.
cote : FPL 842 LER (Bibliothèque Multimédia du Grand Guéret)
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Lou Drac "Pessa fantastica en tres ates meilada de chantz popularis et autres, l'aciu se passe vers 1615 à Argentat (Bas-Limouzi)".
Pièce fantastique en trois actes, mélées de chants populaires et autres, l'action se passe vers 1615 à Argentat (Bas-Limousin).
cote : MAG.P LIM 18341 (Bfm Limoges )
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Quelques mots sur les chansons rustiques du Limousin Extrait de l'Almanach limousin pour 1891.
cote : MAG.P LIM 18490 (Bfm Limoges)
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Hymne des mutilés Chant officiel de l'Union Fédérale des Associations Françaises de mutilés, réformés et blessés.
MAG.P LIM K153 (Bibliothèque francophone multimedia - ville de Limoges)
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La Gnorla : patoiseries illustrées Edouard Cholet alias Lingamiau est né à Limoges en 1833. Après ses études, il travaille d’abord dans une banque, puis il est voyageur représentant en tissus. Avant 1870, il fonde une banque qu’il dirige d’abord en association, puis seul jusqu’en 1912. Il a exercé conjointement de nombreuses fonctions : administrateur de la Caisse d’Épargne de Limoges, administrateur de l’asile d’aliénés, directeur de la Caisse Régionale du Crédit agricole dès sa création, vice-président du Comité de la Bibliothèque populaire.
À quarante-sept ans, il écrit sa première « gnorle » : Beucòp de bruch per far menut ; d’autres suivront ainsi que des chansons, des fables, des contes,.. édités chez Ducourtieux à Limoges.
Dans ses gnorlas, Lingamiau utilise la langue du peuple de Limoges ou des campagnes alentours, pratiquée avec des gens qui parlent naturellement. C'est une langue qu’il connaît bien pour l’avoir parlé au cours de son enfance ou lors de ses déplacements. Ses contemporains, lettrés ou non, apprécient beaucoup ce qu’ils appellent ses « patoiseries » que certains, à l’époque, n’hésitent pas à qualifier de chefs-d’œuvre (cf préface de Paul Lagrange de la présente édition).
cote MAG.P LIM E709 (Bfm Limoges)
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L'écriture arithmétique dessin extrait de Livre d'Arithmétique (manuscrit)
cote : MS38 (Bfm Limoges)
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Le Culte des fontaines en Limousin, études et tableaux. Gaston Vuillier, dessinateur, voyageur et ethnographe, a travaillé pour les grandes revues illustrées du XIXe ssiècle, en particulier Le Tour du Monde. Après une longue carrière de voyageur (Andorre, la Tunisie, iles de la Méditerranée..), il se fixe en Limousin en 1892 au petit village corrézien de Gimel où il passe la fin de sa vie. On peut constater un goût pour le merveilleux et le spectaculaire, accentué par l'orientation de la revue pour laquelle il écrit , le Tour du monde. On lui demande de l'exotique. Dans Le Culte des fontaines en Limousin, études et tableaux, Vuillier décrit les pélerinages où l'on va chercher l'eau bénéfique, en les accompagnant de dessins saisissants de malades et de miséreux.
cote : MAG.P LIM G1371/1 (Bfm Limoges)
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Chez les magiciens et les sorciers de la Corrèze Gaston Vuillier, dessinateur, voyageur et ethnographe, a travaillé pour les grandes revues illustrées du XIXe siècle, en particulier Le Tour du Monde. Après une longue carrière de voyageur (Andorre, la Tunisie, iles de la Méditerranée...), il se fixe en Limousin en 1892 au petit village corrézien de Gimel où il passe la fin de sa vie. Chez les magiciens et les sorciers de la Corrèze, on peut constater un goût pour le merveilleux et le spectaculaire, accentué par l'orientation de la revue pour laquelle il écrit, Le Tour du monde. On lui demande de l'exotique.Il présente des guérisseurs dans des pratiques étranges. La scène du forgeron Chazal qui martèle la rate est éloquente : sans les explications de Vuillier cette scène parait effrayante. Chez Vuillier le dessin est indissociable du texte. Il donne l'ambiance et l'émotion à la scène. Les rendus des gestes sont aussi précis, tant dans le trait que dans le commentaire. Au final, Les récits de rencontres de Vuillier avec ces guérisseurs sont de précieux témoignages des croyances et coutumes du Bas-limousin.
cote : MAG.P LIM G28 (Bfm Limoges)
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Voyage touristique de Mr. le Président de la République : septembre 1913, Limousin, Marche, Quercy, Périgord Sous la Troisième République, la pratique du voyage de propagande républicaine en province obéit à un rituel savamment organisé. ces voyages sont l'occasion de mise en scènes joyeuses et ritualisées.
En 1913, Raymond Poincaré fraîchement élu président de la République décide de faire le tour des provinces du Centre, sous l'influence de Henry de Jouvenel, alors président du syndicat d'initiative du Limousin-Périgord-Quercy. Ce voyage prend alors des accents touristiques, comme en témoigne ce recueil.
En septembre 1913, le président Raymond Poincaré et son épouse entreprennent donc un voyage en automobile de 7 jours (dans une Rochet-Schneider 25 chevaux de 1913) de Limoges à Bergerac en passant par Guéret, Tulle et Brive,
On pourrait mettre en regard de ce recueil le compte-rendu paru dans la presse, où l'on apprend que l'accueil à Limoges fut des plus froids... (cf le Populaire du Centre, 10 septembre 1913).
cote : MAG.P LIM B4147/10 (Bfm Limoges)
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En Limousin : (paysages et récits) Gaston Vuillier, dessinateur, voyageur et ethnographe, a travaillé pour les grandes revues illustrées du XIXe siècle, en particulier Le Tour du Monde. Après une longue carrière de voyageur (Andorre, la Tunisie, iles de la Méditerranée...), il se fixe en Limousin en 1892 au petit village corrézien de Gimel où il passe la fin de sa vie. En Limousin se présente comme un carnet de route offrant une traversée des sites les plus spectaculaires de la contrée. On y voit également des portraits d'hommes rudes qui répond à celle des paysages. Enfin, c'est grâce à ses dessins et à ses écrits que sont parvenues jusqu'à nous les traditions populaires de la Corrèze. Il a su transmettre le culte des fontaines et faire vivre à ses lecteurs les pratiques des magiciens et des sorciers de la Corrèze.
cote : MAG.P LIM G29 (Bfm Limoges)