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Plainte et pétition des petits oiseaux des champs contre les oiseleurs dans le midi de la France cote : MAG.P LIM 16330 (Bfm Limoges)
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Chien-Caillou [Rodolphe Bresdin] : sa vie, son oeuvre Chien-Caillou c'est le sobriquet que ses amis donnèrent à Rodolphe Bresdin, aquafortiste talentueux et malchanceux du XIXe siècle.
Champfleury en fit le héros de sa nouvelle fantastique "Chien-caillou" : l'histoire d'un pauvre graveur, vivant avec la seule compagnie d’un lapin dans une chambre sordide, orné d'une eau-forte authentique de Rembrandt. Il y grave d’obscures estampes, s'éprend de sa voisine, mais l’aventure se termine mal. De désespoir, Chien-Caillou tue son lapin fidèle, devient aveugle et finit à l’hôpital. Pas facile de distinguer dans cette nouvelle ce qui tient à la vérité et ce qui relève de l’invention littéraire.
Emile Fage, un des proches et ami de Rodolphe Bresdin raconte l'incroyable destin de cet homme et décrit avec finesse son oeuvre gravée.
cote : MAG P LIM 30421 (Bfm Limoges)
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L'Enlèvement de Babonnette Babonnette ne fut pas toute sa vie la mégère cupide et pouilleuse peinte par Boileau, Racine ou même Molière. Elle s'appelait en réalité Marie Ferrier, vécut au XVIIe siècle et vécut des débuts romanesques : un officier talentueux baron d'Oradour en tomba amoureux fou au point de l'enlever. La "diablesse" ne s'est pas laissé faire. C'était avant qu'elle ne devienne un personnage de farce...
cote : MAG.P LIM 55361/e
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Jacques Laibats-Montaigne ou l'homme aux trois comètes Au XVIIIe siècle, comment un simple épicier ou marchand de laine, probe et consciencieux, devint un savant astronome de talent.
cote : MAG.P LIM B1654 (Bfm Limoges)
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Une Limousine oubliée : Madame Des Loges Marie Bruneau, épouse Des Loges tint pendant 26 ans un salon parisien très suivi. Calviniste lettrée, elle est est considérée comme la grande directrice de la transfomation du goût en poésie en ce début de XVIIe siècle .Elle n'aimait que la littérature sérieuse et raffinée et ne goûtait pas Marot et les "jargonneurs". Mademoiselle de Gournay, fille adoptive de Montaigne lui dédie un ouvrage de poésie, Malherbe, Voiture, Racan, la comparent à la muse Uranie.
Elle se retire finalement au château de Laplaud, près d'Oradour/Glane où elle meurt en 1641. Malherbe écrit alors "Vous êtes admise de la meilleure partie de l'Europe, en ce point sont d'accord les deux religions. Les Princes sont vos courtisans et les docteurs vos écoliers".
cote : MAG.P LIM B1102
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Comptes rendu des travaux du Comité de l'Association des dames françaises de Guéret de la Croix rouge française pendant la guerre de 1914-1918. cote : MAG.P LIM 45859 (Bfm Limoges)
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La Fabrication de la poudre à canon dans la vicomté de Turenne Au XVIIIe siècle, la vicomté de Turenne est un état dans l'Etat, suffisamment puissant pour s'octroyer le privilège royal de fabriquer de la poudre à canon. Le récit de cette commerce singulier et de sa fin désastreuse.
cote : MAG.P LIM 41855 ( Bfm Limoges)
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Vie de Saint Valéric sous titre : " La vie de Saint-Valéric, patron de la paroisse de Saint Vaulry en Creuse, d'après les ouvrages manuscrits ou imprimés des auteurs anciens et modernes, accompagnée de réflexions philosophiques et religieuses par l'Abbé L. J. Rouzier."
cote : FPL 255 ROU ( BM du Grand Gueret)
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Rabelais et les Limousins extrait du "Bibliophile Limousin".
cote : MAG.P LIM 43433 (Bfm Limoges)
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La Poula-negra Pièce en deux actes et en occitan. L'action se passe en 1792 à Argentat dans le milieu des gabariers.
Farce autour des croyances populaires (la poule noire fait allusion au pacte avec le Diable).
Eusèbe Bombal, érudit originaire d'Argentat (Corrèze) était un esprit curieux aux talents multiples s'est essayé au contes, au théâtre, à l'histoire et l' archéologie. Sa pièce la plus célèbre est "Lou Drac".
cote : MAG.P LIM 41346 (Bfm Limoges)
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Quand même ! Pièce en 1 acte et en vers.
Marguerite Genes née à Marseille en 1868, arrive très jeune à Brive, berceau de sa famille maternelle. Elle ne quitte la Corrèze que le temps de ses études puis revient enseigner le français dans une institution privée. Reconnue localement pour ses qualités littéraires et sa connaissance de l'occitan, activement engagée dans le mouvement félibréen, elle est nommée "Mestresso en Gai-Sabé" (Maîtresse en Gai Savoir). Elle écrit de nombreux textes poétiques, pièces de théâtre, études littéraires et de folklore limousin. Son oeuvre est peu diffusée en dehors de sa région. Seules trois de ses pièces sont publiées en monographie, "Lou Francimans" "Leis d'Amor" et "Quand même !"
Mathylide Peyre est une pure corrézienne, née en 1886 à Orliac de Bar. Egalement engagée dans le mouvement félibréen, elle reçoit "l'Eglantine d'Or" pour sa "Légende limousine". Ses pièces, ses textes en prose ou en vers parlent des terres corréziennes essentiellement.
cote : LOCAL MAG2 00X5 GEN (Médiathèque de Brive)
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Lous Francimans Les Francimans, comédie en 2 actes.
Marguerite Genes, née à Marseille en 1868, arrive très jeune à Brive, berceau de sa famille maternelle. Elle ne quitte la Corrèze que le temps de ses études puis revient enseigner le français dans une institution privée. Reconnue localement pour ses qualités littéraires et sa connaissance de l'occitan, activement engagée dans le mouvement félibréen, elle est nommée "Mestresso en Gai-Sabé" (Maîtresse en Gai Savoir). Elle écrit de nombreux textes poétiques, pièces de théâtre, études littéraires et de folklore limousin. Son oeuvre est peu diffusée en dehors de sa région. Seules deux de ses pièces sont publiées en monographie, "Lou Francimans" et Leis d'Amor".
Eusèbe Bombal est la figure de l'érudit local : enseignant puis employé municipal, il touche à tous les domaines de l'écriture (conteur, dramaturge surtout) et de de l'érudition (histoire, archéologie) et toujours en occitan.
cote : LOCALMAG2 00 X5 GEN (Médiathèque de Brive)
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Leis d'Amor "Les Lois d'amour", pièce en 1 acte.
Marguerite Genes née à Marseille en 1868, arrive très jeune à Brive, berceau de sa famille maternelle. Elle ne quitte la Corrèze que le temps de ses études puis revient enseigner le français dans une institution privée. Reconnue localement pour ses qualités littéraires et sa connaissance de l'occitan, activement engagée dans le mouvement félibréen, elle est nommée "Mestresso en Gai-Sabé" (Maîtresse en Gai Savoir). Elle écrit de nombreux textes poétiques, pièces de théâtre, études littéraires et de folklore limousin. Son oeuvre est peu diffusée en dehors de sa région. Seules deux de ses pièces sont publiées en monographie, "Lou Francimans" et Leis d'Amor".
Mathylide Peyre est une pure corrézienne, née en 1886 à Orliac de Bar. Egalement engagée dans le mouvement félibréen, elle reçoit "l'Eglantine d'Or" pour sa "Légende limousine". Ses pièces, ses textes en prose ou en vers parlent des terres corréziennes essentiellement.
cote : Local Mag2 00X5 GEN (Médiathèque de Brive)
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Dans le Monde des Journaux Petite présentation historique et pédagogique du fonctionnement du Monde des Journaux, rédigé en 1934 par un enseignant et érudit local.
cote : MAG P LIM 52956/k (Bfm Limoges).
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La Nymphe du Rio-Clédoux ou la nouvelle fontaine de la ville de Guéret Un texte en vers écrit à l'occasion de l'inauguration de cette fontaine installée place Bonnyaud à Guéret, avec en fin de recueil des notes historiques ou circontancielles qui commentent et enrichissent le propos.
MAG.P LIM 18648 (Bfm Limoges)
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Missale sec[un]d[u]m usum ecclesie cathedralis beati... Stephani et diocesis Lemovice[n]sis Missel à l'usage de la cathédrale Saint-Etienne de Limoges.
Incomplet du titre et de quelques pages liminaires.
C'est le seul livre imprimé par les deux fils associés de Richard de La Nouaille, Léonard et Guillaume, imprimeurs de Limoges. La souscription finale indique qu'il a été réalisé sur l'ordre de Jean de Langeac.
cote : RES.P LIM V29 (Bfm Limoges)
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Saint Libéral La vie de saint Libéral, né à Brive au IXe siècle.
Très apprécié, son nom est à l'origine nombreux patronymes limousins Béral, Bérau...
cote : MAG.P LIM 18628 (Bfm Limoges)
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L'église de Saint-Pierre de Fursac, Titre complet :" Sainte Rufine et Saint Léobon patrons de Fursac, L'église de Saint-Pierre de Fursac,les prieurs-curés de Chambon-Sainte-Croix par l'Abbé Louis Dubreuil avec poésies et légendes par François Mettoux "
Ce recueil comprend deux hagiographies (St Léonbon et Ste Rufine) une présentation architecturale détaillée de l'Eglise de Fursac, l'histoire patiemment étayée des premiers prieurs de Fursac et des poésies pour certaines en occitan.
cote : A212 ( Bibliothèque multimedia du Grand Guéret)
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Ordonnance de Mgr Julien-Florian-Félix-Desprez, éveque de Limoges, promulguée en Synode diocésain le 3 août 1858 Diocèse de Limoges cote : MAG.P LIM E1253/46 (Bfm Limoges)
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Lo Morioun d'Emprugno "la Marion de Prugne", suivi de Lou Perdigal de lo Suzeto (" le perdreau de Suzette") et "Lo Morquiso de Poumpodour"?
("la Marquise de Pompadour").
La Marion de Prugne (Emprugno, signifie très probablement "en Prugne", village de la commune d'Ussac)
Pendant la guerre, en novembre. Pays de Brive. Gel et neige. Marion attend désespérément des nouvelles de son Jeantou, parti il y a 3 ans dans l'armée de l'Empereur. Ce matin là elle a vu passer le Courrier de Beynat avec des drapeaux accrochés à sa voiture, mais elle n'a pas eu le temps de l'arrêter pour lui demander la raison de cette décoration. Intriguée, elle décide donc de se rendre à Brive. Elle prétexte qu'elle n'a plus de pain ni de farine et qu'avec ce méchant temps (neige et gel à pierre fendre) le meunier ne risque pas passer de sitôt... Elle se met en route, et emporte avec elle 2 poulets. Arrivée en ville, elle vend ses deux poulets, puis se rend sur la place pour écouter les nouvelles. Au balcon de la mairie, un homme annonce la victoire de Coulommiers (1870), l'évacuation d'Orléans et la fuite des Prussiens. (à ce moment du texte le Maire de Brive est nommé : "Bounal" -il s'agit de Gabriel Bonis-Bonal, qui n'a été maire qu'un mois, en novembre 1870).
La nuit tombe. Après avoir acheté son pain chez le pestourier (joli mot ancien pour désigner le boulanger, que tout le monde ou presque a depuis remplacé par boulèngier), elle se met en route pour rentrer chez elle. Près du cimetière, elle est apeurée par un eschonti (âme damnée dans la tradition limousine). Elle prend courage et se remet en route. Puis elle se sent suivie. Elle se retourne : un loup la suit ! Elle court, le loup la rattrape. Elle s'arrête, sort un grand couteau, non pour tuer le loup, mais pour lui couper un bout de sa tourte qu'elle lui fourre entre les babines. Tandis que le loup affamé mange le pain, elle repart en courant. Mais son bout de pain finit, il court à nouveau derrière elle. Elle lui recoupe et redonne un morceau de pain. etc. etc. jusqu'à ce que la tourte soit finie. Ne sachant plus que faire pour échapper au loup, Marion a tellement peur qu'elle attrape la "foire", la chiasse... Là, elle se dit "J'ai été propre toute ma vie, hors de question que je meurs sale". Elle retrousse sa robe et ses cotillons puis, cul face au loup, s'accroupit pour chier. Le loup, effrayé par cette image, se sauve à toute vitesse.
Une heure après, la Marion est rendue chez elle, à Prugne, sans sa tourte de pain mais heureuse d'être en vie. Heureusement personne ne la vit arriver.
Le perdreau de la Suzette
Fin du mois d'août. Canicule. Suzette veut se rendre à Brive. Elle part de Sirogno (Sirogne, commune d'Ussac) à 13h. Arrivant au pied de Locan (Lacan) en fasse de Migoulo (Migoule), elle trouve un perdreau étendu, les ailes ouvertes. Elle comprend rapidement qu'il est mort depuis longtemps, car il a les mouches au bec, le cul vert et une très mauvaise odeur. Mais Suzette le prend tout de même pour le vendre à Brive. Mais arrivée en ville, elle ne trouve pas d'acheteur, car tous le monde lui dit : "Il est pourri ton perdreau!". Elle prend honte et s'en va, cachant tout de même son perdreau son son jupon, se disant qu'elle trouvera bien un imbécile pour lui acheter. Comme elle ne doit repartir qu'à 18h avec une amie rencontrée là, et qu'il n'est que 16h, elle décide d'aller à l'église où il fait frais. Là, elle voit plein de jeunes filles et de femmes faisant la queue devant le confessionnal. Elle se dit que le curé doit être bien aimable pour que toute veuillent le voir. Curieuse, elle prend place dans la file. Quand son tour arrive, elle rentre dans le confessionnal, retrousse un peu ses jupes et s'assoit. Mais l'atroce odeur du perdreau pourri envahit le confessionnal. Le curé s'exclame : "C'est une infection !". Suzette répond : Monsieur le Curé, c'est mon perdreau qui sent comme ça !" (il y a bien un jeu de mot, car vérification faite le perdreau désigne effectivement, aussi, le sexe féminin). Ce à quoi le curé répond (en français dans le texte) : "Vieille salope ! Quand on a une infirmité pareille, on se lave avant de venir ici !". Il se lève et sort du confessionnal.
Suzette, honteuse, abandonne le perdreau sous un bénitier, rejoint son amie et s'en retourne à Sirogne. Et bien que très bavarde, elle ne dit pas un mot de cette histoire à personne !
Résumé, traduction et notes de Baptiste Chrétien.
cote : MAG.P LIM B1557 (Bfm Limoges)