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Marguerite Priolo devient reine du Félibrige en 1913, après avoir été reine du Félibrige Limousin (1909-1912). Auteur de deux ouvrages de contes traditionnels (Legendas Lemouzinas, 1915 et Countes del Meirilher, 1916), elle fut l'une des disciples de Joseph Roux et l'élève d'une autre reine du Félibrige, la marseillaise Marguerite Genès (1868-1955), autre personnalité importante des débuts du Félibrige en Limousin.
cote : MAG.P LIM 44571 (Bfm Limoges)
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Poèmes en occitan avec la traduction française en regard.
Fonds Antoine Perrier
cote : MAG.P LIM B1049 (Bfm Limoges)
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Marie Bosle (1866-1958) est née et a vécu tout sa vie à Chersoubre, commune de Saint-Georges-Nigremont, à l’orée de cette Montagne limousine que les gens de nos jours appellent toute entière, abusés par la communication touristique : plateau de Millevaches, mais qu’à cet endroit il convient de nommer plus précisément plateau de La Courtine.
Chez Marie Bosle comme dans tout le grand tiers sud-est de la Creuse, le dialecte occitan employé est l’auvergnat, et plus précisément le nord-auvergnat, qui reste bien plus proche lexicalement et morphologiquement du dialecte limousin de Bourganeuf, par exemple, qu’il ne l’est du dialecte sud-auvergnat du Cantal ou de Lozère. Tout cela pour dire qu’un limousinophone ne doit pas avoir peur de se frotter aux « gnorles » (historiettes) de Marie Bosle, il les comprendra sans difficulté.
C’est sur le tard, à soixante ans passés, que Marie Bosle se mit à écrire ces petits textes dans la langue de son pays. Las Estouéras de lo Morio (Les histoires de la Marie) furent d’abord publiées en chroniques dans le journal La Creuse entre octobre 1938 et août 1939, sous le titre Bouchis de Potoué (Morceaux de patois).
En 1941, le journal décidait d’en éditer le recueil que voici. L’introduction de François Pradelle vous en dira davantage.
Ces textes furent republiés en 1981 par la F.O.L. de la Creuse et l’I.E.O. Marche-Combraille, dans une édition de Jacques Chauvin (1945-2017). L’occitaniste aubussonnais avait alors pris le parti d’adapter ces textes en graphie occitane normalisée, comme c’était de coutume à l’époque. Mais si l’on reconnaît le grand mérite de la graphie occitane normalisée qui est de permettre au plus grand nombre, à travers toute l’Occitanie, de lire un texte d’un autre dialecte sans grande difficulté, il faut bien dire que la limite de cette graphie est aussi de ne pas pouvoir/vouloir tout à fait retranscrire les localismes et même les « hyperlocalismes » qui peuvent donner toute leur saveur à ce genre de textes si attachés à un territoire, à un terroir précis. Plus critiquable est par ailleurs la volonté manifeste de normaliser un peu la langue de Marie Bosle en ne reproduisant pas dans la version occitane tous les idiomatismes, tous les petits mots de liaison, toutes les tournures de phrases et certaines prononciations tout à fait propres au « patois de la Rozeille », comme l’appelait l’auteure, du nom de la rivière traversant sa contrée.
Les occitanistes qui possèdent l’édition de 1981 s’amuseront à comparer avec la présente.
cote : G2450/23 (Bfm)
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Dans la préface à l'ouvrage, Raymond Laborde précise : " On trouvera donc ici le vrai dialecte limousin et la plupart des mots réapparaitront avec toute leur couleur et leur saveur dégagés de la chrysalide "patoise"[...] Qu'on ne s'attende pas à quelque chose d'impeccable. Notre langue, si longtemps souveraine, a été d'une richesse incomparable. Nous ne pouvions pas avoir la prétention de la faire connaître du premier coup".
Joseph Roux (1834-1905) félibre majoral limousin, chanoine de la cathédrale de Tulle, fondateur de la revue occitane Lemouzi est aujourd'hui salué avec respect dans toute l'Occitanie. Auteur d'une oeuvre littéraire riche (certaines de ses œuvres sont de véritables chansons de geste) et d'une Grammaire limousine, il entreprend un dictionnaire de la langue d'oc qui demeurera inédit à sa mort.
cote : MAG.P LIM 33684 (Bfm Limoges)
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Né à Chambon-sur-Voueize, en Creuse, Paul-Louis Grenier est un poète occitan limousin. Chartiste et philologue, il a été longtemps conservateur de la bibliothèque de Limoges et a travaillé pendant un moment à la Bibliothèque nationale de France.
Paul-Louis Grenier écrit dans un occitan limousin très littéraire et un lexique assez médiéval. Il décrit le merveilleux, des lieux et des personnages liés au Limousin d’une façon souvent fantastique. On trouve dans son oeuvre des thèmes récurrents comme la ville de Limoges, celle de Bourganeuf et le mystérieux prince Zizim qui y vécut, les animaux fantastiques comme la licorne...
La chanson de Combraille se veut une chanson épique de la Marche limousine. "Au point de vue du vocabulaire, ma langue se rattache non seulement à celui des troubadours [...] mais aussi à celui des chartes de la Creuse et des parlers actuels du département" (P.L.Grenier, "La Vie Limousine, 25 décembre 1927)
L’ensemble de son œuvre a été rééditée en un volume "Òbra poetica occitana" aux Edicions dau Chamin de Sent-Jaume en 2011. Ses poèmes ont été mis en musique par plusieurs chanteurs occitans, dont Jan dau Melhau et Bernard Combi.
cote : MAG.P LIM 46670 (Bfm Limoges)
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"Le poète, dramaturge et folkloriste Jean-Baptiste Chèze (1870-1935), originaire d'entre Tulle et Egletons, en Corrèze, fut l'un des grands animateurs du mouvement félibréen limousin, aux côtés de Johannès Plantadis, René Farnier, Joseph Nouaillac et tant d'autres de cette génération d'ardents défenseurs de la culture d'oc limousine.
Dans cette petite pièce (pessota), La nueg de Tous-Sents 1915, Chèze rend hommage à un autre grand félibre corrézien, Eusèbe Bombal, mort le 1er novembre 1915 à Argentat, où il était né en 1827. La pièce se déroule donc la nuit de Toussaint 1915, quelques-uns des plus célèbres personnages des pièces de Bombal sont réunis autour de la cheminée. Ils devisent mélancoliquement (c'est la guerre !) quand Champalimau vient leur annoncer la mort de ce bon Monsieur Bombal... ".
Baptiste Chrétien
cote : MAG.P LIM 44214 (Bfm Limoges)
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Marguerite Priolo devient reine du Félibrige en 1913, après avoir été reine du Félibrige Limousin (1909-1912). Auteur de deux ouvrages de contes traditionnels (Legendas Lemouzinas, 1915 et Countes del Meirilher, 1916), elle fut l'une des disciples de Joseph Roux et l'élève d'une autre reine du Félibrige, la marseillaise Marguerite Genès (1868-1955), autre personnalité importante des débuts du Félibrige en Limousin.
Ces Legendas Lemouzinas, tout comme son autre ouvrage Countes del Meirilher, sera salué en 1965 par le journal Lemouzi : "dès sa parution, le livre Legendas Lemouzinas fut une révélation et opéra presque une révolution. Un style alerte, dru, flexible, épousant toutes les nuances de la pensée ou de la fantaisie venait de naître."(Lemouzi, numéro 15, 1965, p.281-282, Robert Joudoux).
cote : MAG.P LIM 44569 (Bfm Limoges)
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Musicien et compositeur limousin François Sarre (1854-1942) est surtout connu des limousins pour sa chanson "lo Brianço" (La Briance, une rivière de Haute-Vienne) sur un poème de Joseph Mazabraud.
Très attaché à la culture populaire occitane, il compose et adapte de nombreuses mélodies populaires, mais il est aussi l'auteur de nombreuses romances dans le goût du temps.
François Sarre est enfin un fervent pédagogue très engagé dans l'enseignement musical en France. il publie d'ailleurs une méthode de solfège.
cote : MAG.P LIM PAR.46 (Bfm Limoges)
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chanson ancienne en patois limousin pour choeur à quatre voix mixtes.
Musicien et compositeur limousin François Sarre (1854-1942) est surtout connu des limousins pour sa chanson "lo Brianço" (La Briance, une rivière de Haute-Vienne) sur un poème de Joseph Mazabraud.
Très attaché à la culture populaire occitane, il compose et adapte de nombreuses mélodies populaires, mais il est aussi l'auteur de nombreuses romances dans le goût du temps.
François Sarre est enfin un fervent pédagogue très engagé dans l'enseignement musical en France. Il publie d'ailleurs une méthode de solfège.
cote : MAG.P LIM PAR.118 (Bfm Limoges)
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Pour piano et chant.
Musicien et compositeur limousin François Sarre (1854-1942) est surtout connu des limousins pour sa chanson "lo Brianço" (La Briance, une rivière de Haute-Vienne) sur un poème de Joseph Mazabraud.
Très attaché à la culture populaire occitane, il compose et adapte de nombreuses mélodies populaires, mais il est aussi l'auteur de nombreuses romances dans le goût du temps.
François Sarre est enfin un fervent pédagogue très engagé dans l'enseignement musical en France. il publie d'ailleurs une méthode de solfège.
cote : MAG.P LIM PAR.116 (Bfm Limoges)
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Musicien et compositeur limousin François Sarre (1854-1942) est surtout connu des limousins pour sa chanson "lo Brianço" (La Briance, une rivière de Haute-Vienne) sur un poème de Joseph Mazabraud.
Très attaché à la culture populaire occitane, il compose et adapte de nombreuses mélodies populaires, mais il est aussi l'auteur de nombreuses romances dans le goût du temps.
François Sarre est enfin un fervent pédagogue très engagé dans l'enseignement musical en France. il publie d'ailleurs une méthode de solfège.
cote : MAG.P LIM PAR.115 (Bfm Limoges)
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Pour piano et chant.
Musicien et compositeur limousin François Sarre (1854-1942) est surtout connu des limousins pour sa chanson "lo Brianço" (La Briance, une rivière de Haute-Vienne) sur un poème de Joseph Mazabraud.
Très attaché à la culture populaire occitane, il compose et adapte de nombreuses mélodies populaires, mais il est aussi l'auteur de nombreuses romances dans le goût du temps.
François Sarre est enfin un fervent pédagogue très engagé dans l'enseignement musical en France. il publie d'ailleurs une méthode de solfège.
cote : MAG.P LIM PAR.11 (Bfm Limoges)
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Musicien et compositeur limousin François Sarre (1854-1942) est surtout connu des limousins pour sa chanson "lo Brianço" (La Briance, une rivière de Haute-Vienne) sur un poème de Joseph Mazabraud.
Très attaché à la culture populaire occitane, il compose et adapte de nombreuses mélodies populaires, mais il est aussi l'auteur de nombreuses romances dans le goût du temps.
François Sarre est enfin un fervent pédagogue très engagé dans l'enseignement musical en France. Il publie d'ailleurs une méthode de solfège.
cote : MAG.P LIM PAR.122 (Bfm Limoges)
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La couverture donne le titre L'Hurouso "jardiniero" (et non pas "jardinieiro").
Musicien et compositeur limousin François Sarre (1854-1942) est surtout connu des limousins pour sa chanson "lo Brianço" (La Briance, une rivière de Haute-Vienne) sur un poème de Joseph Mazabraud.
Très attaché à la culture populaire occitane, il compose et adapte de nombreuses mélodies populaires, mais il est aussi l'auteur de nombreuses romances dans le goût du temps.
François Sarre est enfin un fervent pédagogue très engagé dans l'enseignement musical en France. Il
publie d'ailleurs une méthode de solfège.
cote : MAG.P LIM PAR.12 (Bfm Limoges)
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"René Farnier, majoral du Félibrige, auteur d’innombrables articles sur la région, sur sa langue, ses traditions, a fait jouer une douzaine de ses pièces entre 1923 et sa mort en 1953. Lou gru que leva (Le grain qui lève) est créée pour la première fois par la troupe théâtrale de l’Eicola dau Barbichet, le 27 mai 1928 à la salle de l’Union, rue des Coopérateurs, à l’occasion de la sainte Estelle (grand congrès annuel du Félibrige) organisée cette année-là à Limoges. Véritable œuvre de propagande pour la défense de la langue d’oc limousine, la pièce confronte le monde paysan et Bidounet, qui a « réussi à la ville » et qui présente son fils, Arsène, qui ne parle pas occitan, à ses cousins et anciens voisins campagnards. Scène de bal, essai de mariage arrangé, jalousies… la pièce met en avant le bon sens, la sagesse, la fidélité, l’honnêteté des paysans face à des vilauds dévoyés et manipulateurs. Les références appuyées à la richesse de la langue, de la culture populaire et des traditions sont fréquentes. En témoigne par exemple ce passage de la scène 7 de l’acte 2, longue tirade du brave Marsau (Martial), jeune paysan qui répond à Bidounet, le parvenu qui leur proposait de « leur amener la civilisation de la ville » : « Nous pouvons passer devant les bourgeois parce que nous-autres sommes des nobles enracinés dans notre terre. Vous nous parliez de civilisation, Monsieur Bidounet, nous sommes de taille à la faire tout seuls, mais ce ne sera pas une civilisation empruntée, ce sera la nôtre, la civilisation paysanne qui ne demande rien à personne. Pour cela, nous n’avons qu’à rester paysan, seulement paysan en notre terre, en notre langue, nos danses, nos traditions. Ici, vous-autres les beaux messieurs de la ville, il vous faudra vous prosterner devant nous ». Le message de Farnier est fort, même politique. La langue qu’il utilise est simple, belle, ne cède pas aux « francismes », emploie de vieux mots limousins sans être trop littéraire. Une illustration parfaite de l’œuvre félibréenne de l’entre-deux-guerres.
René Farnier est né le 21 mai 1888 en Haute-Savoie, de parents originaires de Bonnac-la-Côte en Haute-Vienne. Son père est ingénieur-constructeur dans les chemins de fer. Il vit ses premières années à Largentière (Drôme) puis en Provence. A l’adolescence, son père ayant pris sa retraite, la famille s’installe à Limoges, en haut du boulevard Gambetta, en face de chez ses oncle et tante Nivet, grainetiers. Il poursuit sa scolarité au lycée Gay-Lussac, en ce début de 20e siècle où l’histoire régionale et la langue d’oc sont promues par de nombreux professeurs. C’est l’époque du prix Nobel de Frédéric Mistral pour son poème "Mirèio".
René Farnier a pour professeur Franck Delage, il fréquente entre autres Léon Delhoume, Evariste Mazeaud, Edmond Descubes, avec lesquels il publie une feuille littéraire au lycée. René Farnier part ensuite « faire son droit » à Paris. Là, il rencontre de nombreux « méridionaux », dont Charles Maurras ou encore Albert Bertrand-Mistral, neveu du grand poète provençal, qui le premier « l’initiera » au Félibrige. Durant ces années passées à Paris, Farnier ne rêve que de restaurer la culture et la langue du Limousin. Mais il est d’abord enrôlé dans l’armée où il vit la terrible guerre des tranchées. Survivant à ses quatre années de guerre, il installe son cabinet d’avocat rue Darnet, à Limoges. Avocat de la S.N.C.F., conseiller de l’Ordre, enseignant à l’Ecole de Droit, élu bâtonnier en 1935, sa carrière d’homme de loi ne fut pas négligeable. Mais c’est avant tout l’activité félibréenne qui occupa sa vie et son esprit. En 1920, il décida avec quelques amis, dont Léon Delhoume et Louis de Nussac, d’unifier les différentes écoles félibréennes du Haut-Limousin (Haute-Vienne, Creuse) et du Bas-Limousin (Corrèze) et que la revue régionaliste Lemouzi, créée une vingtaine d’années plus tôt, ferait le lien entre ces deux pays frères et assurerait la « propagande d’oc » dans tout le Limousin. Tous les grands auteurs régionalistes limousins se côtoient alors dans cette revue : Paul-Louis Grenier, Albert Pestour, Jean Rebier, Joseph Nouaillac, Septime Gorceix, Jean-Baptiste Chèze etc. Le Félibrige limousin s’organise donc, se fédère, et son efficacité en est décuplée."
Baptiste Chrétien.
cote : MAG.P LIM B1646 (Bfm Limoges)
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Recueil de chansons en occitan limousin que l'auteur, Joseph Mazabraud, appelle patois. Dans ce volume, une chanson fit à elle seule sa fortune, connue de toutes les campagnes à son époque "Un jour di l'etioulia", sur un vieil air chanté par les blanchisseuses des bords de la Vienne.
Tailleur à Solignac de son métier, Joseph Mazabraud composa de nombreuses chansons qui parlent de nature, des moissons, des blés et de sa douce rivière la Briance (autre chanson qui connut un destin célèbre).
cote : MAG.P LIM 17344 (Bfm Limoges)
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Tiré à part part extrait du "Bulletin historique et philologique", 1900
Courte communication approfondie et sur les conditions de substitution du français au latin et à l'occitan : les relations politiques de la commune de Limoges avec les rois et vicomtes, ont ainsi permis au français de s'implanter d'abord dans les textes réglementaires. Dès le XVIIe siècle, on a ainsi trois langues se parlent à Limoges : le latin pour l'érudition, le français pour le droit et l'occitan pour la farce.
cote : MAG.P LIM B946 (Bfm Limoges)
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cote : MAG.P LIM B890 (Bfm Limoges)
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L'Ange Mort fait partie des sept textes qui constituent Le testament de l'eau douce, éd. Fédérop, 2001. Selon les propres mots de l’auteur – ce recueil est « composé comme une symphonie en sept textes qui seraient sept mouvements, avec les résonances, les reprises et les correspondances, les accords et les dissonances, les mélodies et le grand mouvement d’orchestre par-dessus les soli qu’on peut observer dans ce genre-là ».
Née en 1925, dans un hameau limousin de quatre fermes à Germont, commune de Chambaret (Corrèze) , Marcelle Delpastre passe de l'école communale au collège de Brive. Après un bac philo-lettres, elle s'oriente vers les Arts décoratifs à Limoges, puis retourne définitivement à la terre dans la ferme familiale en 1945.
Dans les années 1970 Marcelle Delpastre fait deux rencontres importantes, celles de Michel Chadeuil et de Jan dau Melhau, deux jeunes auteurs en langue limousine. Elle participe régulièrement à leur revue Lo Leberaubre. Poète , conteuse, romancière et ethnologue, Marcelle Delpastre est aujourd'hui reconnue comme l'un des dix plus grands écrivains occitans du XXe siècle.
De la maison familiale de Germont, dans le Limousin, où elle vivait et travaillait la terre, Marcelle Delpastre a écrit des milliers de pages. Perçue comme une paysanne par le monde littéraire, et comme une étrange femme qui écrivait par les ruraux, Marcelle Delpastre est restée méconnue pour sa poésie. Son œuvre poétique est immense : ballades, psaumes, prose poétique, poèmes dramatiques... Elle écrit en occitan, la langue de sa mère, et en français, langue de son père.. Isolée par choix dans la ferme où elle trouvait le calme pour écrire, elle vécut seule avec ses parents, ne se mariant pas (quelques jours avant de mourir, elle disait encore : « Qu'est-ce qui devait compter ? Vivre ou écrire ? »).
Elle écrit l'arbre, la terre, le mystère de la création, l'amour, la déploration du monde, l'âme meurtrie, la solitude et la souffrance. Ses poèmes souvent tristes et durs célèbrent aussi la vie sensuelle et crue.
La Bibliothèque francophone multimedia de Limoges conserve l'ensemble de ses manuscrits publiés donnés par Jan dau Melhau, son ayant-droit.
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Marcelle Delpastre remplissait très densément ses feuilles et ses cahiers, par habitude de ne pas gaspiller le papier. En témoignent ces dos cartonnés de blocs papier sur lesquels elle notait des proverbes recueillis de-ci de-là et s'amusait à esquisser quelques dessins.
Née en 1925, dans un hameau limousin de quatre fermes à Germont, commune de Chambaret (Corrèze) , Marcelle Delpastre passe de l'école communale au collège de Brive. Après un bac philo-lettres, elle s'oriente vers les Arts décoratifs à Limoges, puis retourne définitivement à la terre dans la ferme familiale en 1945.
Dans les années 1970 Marcelle Delpastre fait deux rencontres importantes, celles de Michel Chadeuil et de Jan dau Melhau, deux jeunes auteurs en langue limousine. Elle participe régulièrement à leur revue Lo Leberaubre. Poète , conteuse, romancière et ethnologue, Marcelle Delpastre est aujourd'hui reconnue comme l'un des dix plus grands écrivains occitans du XXe siècle.
De la maison familiale de Germont, dans le Limousin, où elle vivait et travaillait la terre, Marcelle Delpastre a écrit des milliers de pages. Perçue comme une paysanne par le monde littéraire, et comme une étrange femme qui écrivait par les ruraux, Marcelle Delpastre est restée méconnue pour sa poésie. Son œuvre poétique est immense : ballades, psaumes, prose poétique, poèmes dramatiques... Elle écrit en occitan, la langue de sa mère, et en français, langue de son père.. Isolée par choix dans la ferme où elle trouvait le calme pour écrire, elle vécut seule avec ses parents, ne se mariant pas (quelques jours avant de mourir, elle disait encore : « Qu'est-ce qui devait compter ? Vivre ou écrire ? »).
Elle écrit l'arbre, la terre, le mystère de la création, l'amour, la déploration du monde, l'âme meurtrie, la solitude et la souffrance. Ses poèmes souvent tristes et durs célèbrent aussi la vie sensuelle et crue.
La Bibliothèque francophone multimedia de Limoges conserve l'ensemble de ses manuscrits publiés donnés par Jan dau Melhau, son ayant-droit.
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Marcelle Delpastre remplissait très densément ses feuilles et ses cahiers, par habitude de ne pas gaspiller le papier. En témoignent ces dos cartonnés de blocs papier sur lesquels elle notait des proverbes recueillis de-ci de-là et s'amusait à esquisser quelques dessins.
Née en 1925, dans un hameau limousin de quatre fermes à Germont, commune de Chambaret (Corrèze) , Marcelle Delpastre passe de l'école communale au collège de Brive. Après un bac philo-lettres, elle s'oriente vers les Arts décoratifs à Limoges, puis retourne définitivement à la terre dans la ferme familiale en 1945.
Dans les années 1970 Marcelle Delpastre fait deux rencontres importantes, celles de Michel Chadeuil et de Jan dau Melhau, deux jeunes auteurs en langue limousine. Elle participe régulièrement à leur revue Lo Leberaubre. Poète , conteuse, romancière et ethnologue, Marcelle Delpastre est aujourd'hui reconnue comme l'un des dix plus grands écrivains occitans du XXe siècle.
De la maison familiale de Germont, dans le Limousin, où elle vivait et travaillait la terre, Marcelle Delpastre a écrit des milliers de pages. Perçue comme une paysanne par le monde littéraire, et comme une étrange femme qui écrivait par les ruraux, Marcelle Delpastre est restée méconnue pour sa poésie. Son œuvre poétique est immense : ballades, psaumes, prose poétique, poèmes dramatiques... Elle écrit en occitan, la langue de sa mère, et en français, langue de son père.. Isolée par choix dans la ferme où elle trouvait le calme pour écrire, elle vécut seule avec ses parents, ne se mariant pas (quelques jours avant de mourir, elle disait encore : « Qu'est-ce qui devait compter ? Vivre ou écrire ? »).
Elle écrit l'arbre, la terre, le mystère de la création, l'amour, la déploration du monde, l'âme meurtrie, la solitude et la souffrance. Ses poèmes souvent tristes et durs célèbrent aussi la vie sensuelle et crue.
La Bibliothèque francophone multimedia de Limoges conserve l'ensemble de ses manuscrits publiés donnés par Jan dau Melhau, son ayant-droit.
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Présentation de quelques figures célèbres : Lemouzi, Marie de Ventadour, Raimon de Turenne. Poèmes en occitan et traduction française, nombreuses notes. Un ouvrage court, simple et bien documenté.
Cote : 00 ZA1 (Bibliothèque municipale de Brive)
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Pages originales des "Mémoires et dissertations sur les antiquités nationales et étrangères" (dits Mémoires de la Société des Antiquaires de France).
cote : MAG.P LIM B13129/51 (Bfm Limoges)
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Isidore de Seville, religieux qui vécut au au VIe siècle, est l'auteur d'une oeuvre majeure "Étymologies" (Etymologiæ) constituée de vingt livres, dans laquelle il essaye de rendre compte de l'ensemble du savoir antique et de transmettre à ses lecteurs une culture classique en voie de disparition. Son livre a une immense renommée et connaît plus de dix éditions entre 1470 et 1530.
Oscar Lacombe s'attache à montrer et démontrer l'utilisation de mots en "patois" limousin dans cette oeuvre écrite en latin. Et donne ses conclusions sans détour...
cote : MAG.P LIM B1345 (Bfm Limoges)
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Homme de lettres limousin, Léon Dheralde est surtout connu pour son dictionnaire de la Langue Limousine. Mais il est également l'auteur d'un recueil de proverbe limousin, de fables , de contes.
Dans la préface, Léon Dhéralde s'explique sur le choix du sujet : " Manès, Pélage, Luther, Calvin Voltaire [ne s'inspiraient que de leur haine pour la Vérité, poussés par Lucifer. ] ... Dans un idiome vulgaire et familier, j'ai essayé de démontrer cette Vérité ... ] Je me sers d'un rustique pipeau. je l'ai ramassé tombé des lèvres des Roby, Richard, Foucaud dont les fables, les chansons charmaient nos pères. Ils me l'ont fait aimer et à leur exemple j'ai voulu moduler ma pensée ; mais sans autre prétention que d'affirmer la foi du Chrétien dans le triomphe définitif du Droit sur la Force, de la vérité sur l'Erreur, de Jésus sur Lucifer"
cote : MAG.P LIM 18605 (Bfm Limoges)
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Un ouvrage complet accessible aux non occitanistes avec commentaire, traduction française et annotations musicales.
Table des matières détaillée.
cote : MAG.P LIM 53310 (Bfm Limoges)
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Préface en français de René Farnier.
Sergent dans l'armée puis fonctionnaire, JB Chèze prend sa retraite prématurément pour raison médicales. Il consacre alors sa vie " à la poésie et à l'amitié ". Grand lyrique, il pratique aussi la poésie légère l'épigramme et bien entendu le conte et la gnorle la chanson. "La Princesse dans la Tour" est reconnue comme son oeuvre maîtresse de sensibilité et de tendresse avec Mily (dans laquelle il pleure son épouse disparue trop tôt)
cote : MAG P LIM 55391 (Bfm Limoges)
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en occitan. Dans un recueil factice de poésies en français et en dialecte limousin.
cote : MAG.P LIM B1257 (Bfm Limoges)
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"Un médecin très rusé".
Dans recueil factice de poésies en français et en occitan limousin
"Patoiseries" extraite de l'Almanach-annuaire Limousin 1882.
cote : MAG.P LIM B1257 (Bfm Limoges)
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Ce prospectus reprend en partie la préface qui précède le Dictionnaire de la langue Limousine de Dom Duclou.
Sur 4 pages, on lit un beau pladoyer pour l'occitan. il y est présenté l'histoire succinte de cette langue (depuis Babel), sa lente disparition (notamment à cause de l'Evangélisation en latin). Dom Duclou rappelle qu'il est naturel pour un limousin de moins connaître le français que sa langue maternelle. Il apprend celle-ci sans maître. Il n'en est pas de même du français ».
Il s'agit de la version manuscrite de celui paru dans le Calendrier ecclésiastique et civil du Limousin pour 1777 qui nous apprend qu'une souscription court du 11 juin 1776 au 1er mars 1777. Les souscripteurs, qui doivent s'adresser à l'abbé Vitrac, professeur au Collège, bénéficieront du tarif préférentiel de 5 livres pour un format prévu grand 8°, pour les autres, il reviendra à 7 livres 10 sols. Cette annonce, qui occupe 12 pages, donne en plus un avant goût de l'ouvrage en livrant quelques-uns des premiers articles du dictionnaire. Un extrait de ce prospectus est paru dans la Feuille hebdomadaire de la généralité de Limoges du 11 juin 1776 où il est indiqué que « on ne le livrera à l'impression que lorsqu'on aura un certain nombre de souscripteurs ». Sans doute n'ont-ils pas été assez nombreux car l'ouvrage n'a pas été imprimé.
Resté manuscrit, il a cependant été utilisé par Léon Dhéralde (1815-1891), auteur d'un autre Dictionnaire de la langue limousine publié seulement en 1968.
cote : Ms 136 (Bfm Limoges)
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"Face à la centralisation et l'uniformisation culturelle qui étouffe le pays, ne craignons pas l'audace et la fougue des jeunes écrivains, qui assurent la force du felibrige". Voici en gros le propos d 'A. Cahuet. Il fait allusion également à Louis de Nussac, auteur du "Manuel du bon félibre", également consultable sur la Bibliothèque numérique du Limousin.
dédicace de l'auteur à Marguerite Genès, Reine du Félibrige.
cote : 00 X0 (Médiathèque de Brive)
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Léon Branchet est musicien traditionaliste briviste apprécié et reconnu. Il avait déjà retranscrit et publié des airs traditionnels, mis en musique les poèmes de plusieurs auteurs membres du Félibre. Ces chansous galhardes sont de sa composition mais dans l'esprit des chants traditionnels en occitan.
Introduction riche de Louis de Nussac qui présente chacun des chants.
cote : 19 BRI X1 (Médiathèque de Brive)
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"François" . Court recueil de textes en occitan, que l'on nomme aussi des "gnorles" (des histoires drôles et souvent crues en vers ou en prose).
cote : MAG.P LIM 15965/e (Bfm Limoges)
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Lettre de voeux à Yves Rouquette, décédé ce 4 janvier 2015, ami de Marcelle Delpastre.
On y retrouve le franc-parler (ici le "franc-écrire") de Delpastre à la critique acerbe mais bienveillante. A la fin également quelques considérations tout à fait paysannes (manque de foin cet hiver là) qui ramènent à la "dualité singulière" de Delpastre intellectuelle et prolétaire (la seule de sa génération d'écrivains et poètes occitans à être restée toute sa vie à la terre).
Née en 1925, dans un hameau limousin de quatre fermes à Germont, commune de Chambaret (Corrèze) , Marcelle Delpastre passe de l'école communale au collège de Brive. Après un bac philo-lettres, elle s'oriente vers les Arts décoratifs à Limoges, puis retourne définitivement à la terre dans la ferme familiale en 1945.Elle participe régulièrement à leur revue Lo Leberaubre. Poète , conteuse, romancière et ethnologue, Marcelle Delpastre est aujourd'hui reconnue comme l'un des dix plus grands écrivains occitans du XXe siècle.
Lettre doublement d'actualité,puisque Rouquette est mort il y a quelques jours, et aussi parce-qu'il s'agit aussi d'une lettre de bon vœux.
La Bibliothèque francophone multimedia de Limoges conserve l'ensemble de ses manuscrits publiés donnés par Jan dau Melhau, son ayant-droit.
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Née en 1925, dans un hameau limousin de quatre fermes à Germont, commune de Chambaret (Corrèze) , Marcelle Delpastre passe de l'école communale au collège de Brive. Après un bac philo-lettres, elle s'oriente vers les Arts décoratifs à Limoges, puis retourne définitivement à la terre dans la ferme familiale en 1945.
Dans les années 1970 Marcelle Delpastre fait deux rencontres importantes, celles de Michel Chadeuil et de Jan dau Melhau, deux jeunes auteurs en langue limousine. Elle participe régulièrement à leur revue Lo Leberaubre. Poète , conteuse, romancière et ethnologue, Marcelle Delpastre est aujourd'hui reconnue comme l'un des dix plus grands écrivains occitans du XXe siècle.
De la maison familiale de Germont, dans le Limousin, où elle vivait et travaillait la terre, Marcelle Delpastre a écrit des milliers de pages. Perçue comme une paysanne par le monde littéraire, et comme une étrange femme qui écrivait par les ruraux, Marcelle Delpastre est restée méconnue pour sa poésie. Son œuvre poétique est immense : ballades, psaumes, prose poétique, poèmes dramatiques... Elle écrit en occitan, la langue de sa mère, et en français, langue de son père.. Isolée par choix dans la ferme où elle trouvait le calme pour écrire, elle vécut seule avec ses parents, ne se mariant pas (quelques jours avant de mourir, elle disait encore : « Qu'est-ce qui devait compter ? Vivre ou écrire ? »).
Elle écrit l'arbre, la terre, le mystère de la création, l'amour, la déploration du monde, l'âme meurtrie, la solitude et la souffrance. Ses poèmes souvent tristes et durs célèbrent aussi la vie sensuelle et crue.
La Bibliothèque francophone multimedia de Limoges conserve l'ensemble de ses manuscrits publiés donnés par Jan dau Melhau, son ayant-droit.
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Pièce en deux actes et en occitan. L'action se passe en 1792 à Argentat dans le milieu des gabariers.
Farce autour des croyances populaires (la poule noire fait allusion au pacte avec le Diable).
Eusèbe Bombal, érudit originaire d'Argentat (Corrèze) était un esprit curieux aux talents multiples s'est essayé au contes, au théâtre, à l'histoire et l' archéologie. Sa pièce la plus célèbre est "Lou Drac".
cote : MAG.P LIM 41346 (Bfm Limoges)
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Pièce en 1 acte et en vers.
Marguerite Genes née à Marseille en 1868, arrive très jeune à Brive, berceau de sa famille maternelle. Elle ne quitte la Corrèze que le temps de ses études puis revient enseigner le français dans une institution privée. Reconnue localement pour ses qualités littéraires et sa connaissance de l'occitan, activement engagée dans le mouvement félibréen, elle est nommée "Mestresso en Gai-Sabé" (Maîtresse en Gai Savoir). Elle écrit de nombreux textes poétiques, pièces de théâtre, études littéraires et de folklore limousin. Son oeuvre est peu diffusée en dehors de sa région. Seules trois de ses pièces sont publiées en monographie, "Lou Francimans" "Leis d'Amor" et "Quand même !"
Mathylide Peyre est une pure corrézienne, née en 1886 à Orliac de Bar. Egalement engagée dans le mouvement félibréen, elle reçoit "l'Eglantine d'Or" pour sa "Légende limousine". Ses pièces, ses textes en prose ou en vers parlent des terres corréziennes essentiellement.
cote : LOCAL MAG2 00X5 GEN (Médiathèque de Brive)
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Les Francimans, comédie en 2 actes.
Marguerite Genes, née à Marseille en 1868, arrive très jeune à Brive, berceau de sa famille maternelle. Elle ne quitte la Corrèze que le temps de ses études puis revient enseigner le français dans une institution privée. Reconnue localement pour ses qualités littéraires et sa connaissance de l'occitan, activement engagée dans le mouvement félibréen, elle est nommée "Mestresso en Gai-Sabé" (Maîtresse en Gai Savoir). Elle écrit de nombreux textes poétiques, pièces de théâtre, études littéraires et de folklore limousin. Son oeuvre est peu diffusée en dehors de sa région. Seules deux de ses pièces sont publiées en monographie, "Lou Francimans" et Leis d'Amor".
Eusèbe Bombal est la figure de l'érudit local : enseignant puis employé municipal, il touche à tous les domaines de l'écriture (conteur, dramaturge surtout) et de de l'érudition (histoire, archéologie) et toujours en occitan.
cote : LOCALMAG2 00 X5 GEN (Médiathèque de Brive)
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"Les Lois d'amour", pièce en 1 acte.
Marguerite Genes née à Marseille en 1868, arrive très jeune à Brive, berceau de sa famille maternelle. Elle ne quitte la Corrèze que le temps de ses études puis revient enseigner le français dans une institution privée. Reconnue localement pour ses qualités littéraires et sa connaissance de l'occitan, activement engagée dans le mouvement félibréen, elle est nommée "Mestresso en Gai-Sabé" (Maîtresse en Gai Savoir). Elle écrit de nombreux textes poétiques, pièces de théâtre, études littéraires et de folklore limousin. Son oeuvre est peu diffusée en dehors de sa région. Seules deux de ses pièces sont publiées en monographie, "Lou Francimans" et Leis d'Amor".
Mathylide Peyre est une pure corrézienne, née en 1886 à Orliac de Bar. Egalement engagée dans le mouvement félibréen, elle reçoit "l'Eglantine d'Or" pour sa "Légende limousine". Ses pièces, ses textes en prose ou en vers parlent des terres corréziennes essentiellement.
cote : Local Mag2 00X5 GEN (Médiathèque de Brive)
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"la Marion de Prugne", suivi de Lou Perdigal de lo Suzeto (" le perdreau de Suzette") et "Lo Morquiso de Poumpodour"?
("la Marquise de Pompadour").
La Marion de Prugne (Emprugno, signifie très probablement "en Prugne", village de la commune d'Ussac)
Pendant la guerre, en novembre. Pays de Brive. Gel et neige. Marion attend désespérément des nouvelles de son Jeantou, parti il y a 3 ans dans l'armée de l'Empereur. Ce matin là elle a vu passer le Courrier de Beynat avec des drapeaux accrochés à sa voiture, mais elle n'a pas eu le temps de l'arrêter pour lui demander la raison de cette décoration. Intriguée, elle décide donc de se rendre à Brive. Elle prétexte qu'elle n'a plus de pain ni de farine et qu'avec ce méchant temps (neige et gel à pierre fendre) le meunier ne risque pas passer de sitôt... Elle se met en route, et emporte avec elle 2 poulets. Arrivée en ville, elle vend ses deux poulets, puis se rend sur la place pour écouter les nouvelles. Au balcon de la mairie, un homme annonce la victoire de Coulommiers (1870), l'évacuation d'Orléans et la fuite des Prussiens. (à ce moment du texte le Maire de Brive est nommé : "Bounal" -il s'agit de Gabriel Bonis-Bonal, qui n'a été maire qu'un mois, en novembre 1870).
La nuit tombe. Après avoir acheté son pain chez le pestourier (joli mot ancien pour désigner le boulanger, que tout le monde ou presque a depuis remplacé par boulèngier), elle se met en route pour rentrer chez elle. Près du cimetière, elle est apeurée par un eschonti (âme damnée dans la tradition limousine). Elle prend courage et se remet en route. Puis elle se sent suivie. Elle se retourne : un loup la suit ! Elle court, le loup la rattrape. Elle s'arrête, sort un grand couteau, non pour tuer le loup, mais pour lui couper un bout de sa tourte qu'elle lui fourre entre les babines. Tandis que le loup affamé mange le pain, elle repart en courant. Mais son bout de pain finit, il court à nouveau derrière elle. Elle lui recoupe et redonne un morceau de pain. etc. etc. jusqu'à ce que la tourte soit finie. Ne sachant plus que faire pour échapper au loup, Marion a tellement peur qu'elle attrape la "foire", la chiasse... Là, elle se dit "J'ai été propre toute ma vie, hors de question que je meurs sale". Elle retrousse sa robe et ses cotillons puis, cul face au loup, s'accroupit pour chier. Le loup, effrayé par cette image, se sauve à toute vitesse.
Une heure après, la Marion est rendue chez elle, à Prugne, sans sa tourte de pain mais heureuse d'être en vie. Heureusement personne ne la vit arriver.
Le perdreau de la Suzette
Fin du mois d'août. Canicule. Suzette veut se rendre à Brive. Elle part de Sirogno (Sirogne, commune d'Ussac) à 13h. Arrivant au pied de Locan (Lacan) en fasse de Migoulo (Migoule), elle trouve un perdreau étendu, les ailes ouvertes. Elle comprend rapidement qu'il est mort depuis longtemps, car il a les mouches au bec, le cul vert et une très mauvaise odeur. Mais Suzette le prend tout de même pour le vendre à Brive. Mais arrivée en ville, elle ne trouve pas d'acheteur, car tous le monde lui dit : "Il est pourri ton perdreau!". Elle prend honte et s'en va, cachant tout de même son perdreau son son jupon, se disant qu'elle trouvera bien un imbécile pour lui acheter. Comme elle ne doit repartir qu'à 18h avec une amie rencontrée là, et qu'il n'est que 16h, elle décide d'aller à l'église où il fait frais. Là, elle voit plein de jeunes filles et de femmes faisant la queue devant le confessionnal. Elle se dit que le curé doit être bien aimable pour que toute veuillent le voir. Curieuse, elle prend place dans la file. Quand son tour arrive, elle rentre dans le confessionnal, retrousse un peu ses jupes et s'assoit. Mais l'atroce odeur du perdreau pourri envahit le confessionnal. Le curé s'exclame : "C'est une infection !". Suzette répond : Monsieur le Curé, c'est mon perdreau qui sent comme ça !" (il y a bien un jeu de mot, car vérification faite le perdreau désigne effectivement, aussi, le sexe féminin). Ce à quoi le curé répond (en français dans le texte) : "Vieille salope ! Quand on a une infirmité pareille, on se lave avant de venir ici !". Il se lève et sort du confessionnal.
Suzette, honteuse, abandonne le perdreau sous un bénitier, rejoint son amie et s'en retourne à Sirogne. Et bien que très bavarde, elle ne dit pas un mot de cette histoire à personne !
Résumé, traduction et notes de Baptiste Chrétien.
cote : MAG.P LIM B1557 (Bfm Limoges)
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"Lettre sur les modes et en particulier la crinoline"
manuscrit de l'abbé Ribière en vers et en occitan.
Note de l'auteur en fin de recueil et en français.
cote : Ms84 (Bfm Limoges)
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"Le Docteur Louis Queyrat est une notoriété creusoise à double titre : d'abord comme médecin reconnu au niveau national [...]
Parallèlement à sa carrière médicale, Louis Queyrat consacre du temps à une autre passion, celle du pays de son enfance. Il entreprend une étude ethnologique et philologique sur la région de Chavanat, qui comporte à la fois un recueil bilingue (français-patois) de contes, légendes, devinettes, prières et chansons transmis par la tradition orale, une grammaire du patois local et le début d'un dictionnaire patois français. C'est une oeuvre originale de retranscription et de décryptage. La préface de l'ouvrage montre à quel point l'auteur s'est donné à cette oeuvre : "Les années s'ajoutent aux années et la crainte d'être surpris par l'ultime destin me décide à la publication de cet ouvrage pour lequel je me suis trop passionné, auquel j'ai trop donné de mon temps, de ma peine et de mon coeur, pour n'avoir pas satisfaction de le voir réalisé."
(Extrait de Jean-Marie Chevalier "Le Donzeil, un village à travers l'histoire, Editions de l'Harmattan, 2001. p. 216).
Addenda, p. 537-538. Errata p. 538-543
cote : cote : MAG.P LIM 33508/2 (Bfm Limoges)
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Premier volume de cette somme passionnante. Ce volume comprend notamment des contes, des légendes et des chansons.
"Le Docteur Louis Queyrat est une notoriété creusoise à double titre : d'abord comme médecin reconnu au niveau national [...]
Parallèlement à sa carrière médicale, Louis Queyrat consacre du temps à une autre passion, celle du pays de son enfance. Il entreprend une étude ethnologique et philologique sur la région de Chavanat, qui comporte à la fois un recueil bilingue (français-patois) de contes, légendes, devinettes, prières et chansons transmis par la tradition orale, une grammaire du patois local et le début d'un dictionnaire patois français. C'est une oeuvre originale de retranscription et de décryptage. La préface de l'ouvrage montre à quel point l'auteur s'est donné à cette oeuvre : "Les années s'ajoutent aux années et la crainte d'être surpris par l'ultime destin me décide à la publication de cet ouvrage pour lequel je me suis trop passionné, auquel j'ai trop donné de mon temps, de ma peine et de mon coeur, pour n'avoir pas satisfaction de le voir réalisé."
(Extrait de Jean-Marie Chevalier "Le Donzeil, un village à travers l'histoire, Editions de l'Harmattan, 2001. p. 216).
Addenda et errata, p. 389.
cote : MAG.P LIM 33508/1 (Bfm Limoges)
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texte en vers et occitan "Contre le grand magasin".
Faurillou, pseudonyme d'un rimeur limousin non identifié, défend dans ce long plaidoyer en vers rimés le petit commerce face aux grands magasins qui, à son époque (que l'on peut donc situer fin XIXème-début XXème), commencent à fleurir en Limousin.
Défense du petit commerce de proximité face à la grande distribution de camelote venue d'on ne sait où ? Dénonciation d'un parisianisme ridicule ? Louable intention, et belle intuition, pourrions-nous reconnaître à ce Faurillou, si son poème n'était teinté d'un vilain antisémitisme tout à fait dans l'air de ce temps-là, ce temps du félibre Charles Maurras et d'un certain régionalisme volontiers cocardier et xénophobe.
cote : MAG.P LIM F5588/75 (Bfm Limoges)
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Cette chanson cèlèbre la fin des guerres napoléonniennes et la paix ("lo pa")retrouvée
On connait Jean-Baptiste Foucaud pour ses traductions des Fables de La Fontaine en occitan. On oublie parfois qu'il est l'auteur de nombreux textes de chansons qui connurent une grande popularité au XIXe siècle et même après, comme en témoigne cette partition pour choeur à quatre voix, dont la musique, signée par François Sarre - musicien et compositeur très attaché à la culture populaire occitane, bien connu des limousins, auteur de la mélodie de "lo Brianço" - date de 1912.
Jean Foucaud est une figure limousine singulière. Né à Limoges en 1747, c'est un élève brillant qui excelle dans toutes les disciplines. Entré dans les ordres, ses talents d'orateur sont vite reconnus. Au moment de la Révolution, il sombre dans une impiété cynique, puis se réconcilie avec l'Eglise à la fin de sa vie. C'est l'époque où il écrits ses fables et chansons en occitan. Il meurt en 1818.
cote : MAG.P LIM 33328/1 (Bfm Limoges)
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cote : Mag P LIM 34100 (Bfm Limoges)
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"Première causerie" . Court recueil de textes divers en occitan : chansons, histoires, devinettes...
cote : MAG.P LIM 18585 (Bfm Limoges)
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cote : MAG.P LIM 18380 (Bfm Limoges)
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Paru dans "les Petits Recueils".
Née en 1925, dans un hameau limousin de quatre fermes à Germont, commune de Chambaret (Corrèze) , Marcelle Delpastre passe de l'école communale au collège de Brive. Après un bac philo-lettres, elle s'oriente vers les Arts décoratifs à Limoges, puis retourne définitivement à la terre dans la ferme familiale en 1945.
Dans les années 1970 Marcelle Delpastre fait deux rencontres importantes, celles de Michel Chadeuil et de Jan dau Melhau, deux jeunes auteurs en langue limousine. Elle participe régulièrement à leur revue Lo Leberaubre. Poète , conteuse, romancière et ethnologue, Marcelle Delpastre est aujourd'hui reconnue comme l'un des dix plus grands écrivains occitans du XXe siècle.
De la maison familiale de Germont, dans le Limousin, où elle vivait et travaillait la terre, Marcelle Delpastre a écrit des milliers de pages. Perçue comme une paysanne par le monde littéraire, et comme une étrange femme qui écrivait par les ruraux, Marcelle Delpastre est restée méconnue pour sa poésie. Son œuvre poétique est immense : ballades, psaumes, prose poétique, poèmes dramatiques... Elle écrit en occitan, la langue de sa mère, et en français, langue de son père.. Isolée par choix dans la ferme où elle trouvait le calme pour écrire, elle vécut seule avec ses parents, ne se mariant pas (quelques jours avant de mourir, elle disait encore : « Qu'est-ce qui devait compter ? Vivre ou écrire ? »).
Elle écrit l'arbre, la terre, le mystère de la création, l'amour, la déploration du monde, l'âme meurtrie, la solitude et la souffrance. Ses poèmes souvent tristes et durs célèbrent aussi la vie sensuelle et crue.
La Bibliothèque francophone multimedia de Limoges conserve l'ensemble de ses manuscrits publiés donnés par Jan dau Melhau, son ayant-droit.
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Paru dans "Poésie modale", Tome 1.
Née en 1925, dans un hameau limousin de quatre fermes à Germont, commune de Chamberet (Corrèze) , Marcelle Delpastre passe de l'école communale au collège de Brive. Après un bac philo-lettres, elle s'oriente vers les Arts décoratifs à Limoges, puis retourne définitivement à la terre dans la ferme familiale en 1945.
Dans les années 1970 Marcelle Delpastre fait deux rencontres importantes, celles de Michel Chadeuil et de Jan dau Melhau, deux jeunes auteurs en langue limousine. Elle participe régulièrement à leur revue Lo Leberaubre. Poète , conteuse, romancière et ethnologue, Marcelle Delpastre est aujourd'hui reconnue comme l'un des dix plus grands écrivains occitans du XXe siècle.
De la maison familiale de Germont, dans le Limousin, où elle vivait et travaillait la terre, Marcelle Delpastre a écrit des milliers de pages. Perçue comme une paysanne par le monde littéraire, et comme une étrange femme qui écrivait par les ruraux, Marcelle Delpastre est restée méconnue pour sa poésie. Son œuvre poétique est immense : ballades, psaumes, prose poétique, poèmes dramatiques... Elle écrit en occitan, la langue de sa mère, et en français, langue de son père.. Isolée par choix dans la ferme où elle trouvait le calme pour écrire, elle vécut seule avec ses parents, ne se mariant pas (quelques jours avant de mourir, elle disait encore : « Qu'est-ce qui devait compter ? Vivre ou écrire ? »).
Elle écrit l'arbre, la terre, le mystère de la création, l'amour, la déploration du monde, l'âme meurtrie, la solitude et la souffrance. Ses poèmes souvent tristes et durs célèbrent aussi la vie sensuelle et crue.
La Bibliothèque francophone multimedia de Limoges conserve l'ensemble de ses manuscrits publiés donnés par Jan dau Melhau, son ayant-droit.
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Paru dans "D'una Lengua l'autra".
Née en 1925, dans un hameau limousin de quatre fermes à Germont, commune de Chamberet (Corrèze) , Marcelle Delpastre passe de l'école communale au collège de Brive. Après un bac philo-lettres, elle s'oriente vers les Arts décoratifs à Limoges, puis retourne définitivement à la terre dans la ferme familiale en 1945.
Dans les années 1970 Marcelle Delpastre fait deux rencontres importantes, celles de Michel Chadeuil et de Jan dau Melhau, deux jeunes auteurs en langue limousine. Elle participe régulièrement à leur revue Lo Leberaubre. Poète , conteuse, romancière et ethnologue, Marcelle Delpastre est aujourd'hui reconnue comme l'un des dix plus grands écrivains occitans du XXe siècle.
De la maison familiale de Germont, dans le Limousin, où elle vivait et travaillait la terre, Marcelle Delpastre a écrit des milliers de pages. Perçue comme une paysanne par le monde littéraire, et comme une étrange femme qui écrivait par les ruraux, Marcelle Delpastre est restée méconnue pour sa poésie. Son œuvre poétique est immense : ballades, psaumes, prose poétique, poèmes dramatiques... Elle écrit en occitan, la langue de sa mère, et en français, langue de son père.. Isolée par choix dans la ferme où elle trouvait le calme pour écrire, elle vécut seule avec ses parents, ne se mariant pas (quelques jours avant de mourir, elle disait encore : « Qu'est-ce qui devait compter ? Vivre ou écrire ? »).
Elle écrit l'arbre, la terre, le mystère de la création, l'amour, la déploration du monde, l'âme meurtrie, la solitude et la souffrance. Ses poèmes souvent tristes et durs célèbrent aussi la vie sensuelle et crue.
La Bibliothèque francophone multimedia de Limoges conserve l'ensemble de ses manuscrits publiés donnés par Jan dau Melhau, son ayant-droit.
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extrait du recueil : " les quatre mélodies populaires qui sont données dans cette brochure comme spécimen des richesses musicales que nos paysans transmettent d'âge en âge n'ont été choisies que pour les paroles. Il s'en faut de beaucoup qu'elles soient les plus intéressantes comme musique ..."
cote : MAG.P LIM B1027 (Bfm Limoges)
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Cartulaire du Consulat de Limoges, folio 113 r°.
Première page des coutumes du Château, confirmées en 1260 par le roi d'Angleterre Henri III.
On peut lire écrit en rouge : " Eysso son las codumas libertat e franchesas dela viela e chastel de Letmoges aproadas donadas e conformadas per Anri jadis reys d'Anglaterra senhor d'Irlanda e de Guyana e per Oudoart prince de Galas e de Guyana filli anannat deu dich Oudoart rey d4anglaterra e per Charle la gracia de Dieu reys de Franssa"
(Voici les coutumes, libertés et franchises de la ville et château de Limoges approuvées, données et confirmées par Henri jadis roi d'Angleterre, seigneur d'Irlande et de Guyenne, et par Edouard prince de Galles et de Guyenne fils aîné du dit Edouard d'Angleterre et par Charles roi de France par la grâce de Dieu.)
Les premières coutumes de Limoges datent de 1212. Elles ont été confirmées en 1260 par le roi d'Angleterre Henri III au moment où le Limousin relève des Plantagenets, à la fois ducs d'Aquitaine et rois d'Angleterre. Entre la fin du XIIIe siècle et la fin du XIVe siècle, Limoges passe alternativement de la tutelle française à la tutelle anglaise. Ce qui explique les différentes confirmations rappelées dans de ce texte.
Le Cartulaire recueille l'ensemble des actes administratifs du Consulat du Château de Limoges ( l'administration municipale) . Il est écrit en occitan.
cote : AA.1 (Archives municipales de Limoges)
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Cartulaire du Consulat de Limoges, folio 9 v°.
Traduction :
"Messieurs , vous jurez sur les saints Evangiles que vous tiendrez et vous garderez cette ville en votre pouvoir sous la vraie et bonne soumission et obéissance au roi, notre souverain seigneur, et que vous prendrez bien et loyalement soin du gouvernement de la ville. Vous lui procurerez le bien, la gardez du mal (...) Et par la volonté et le consentement du peuple de cette ville et par l'élection qui vient d'être faite, nous vous établissons consuls et gouverneurs de ladite ville et de ses habitants, pour une durée d'un an. et nous vous mettons en sa possession, priant Dieu que, par sa grâce, il vous donne d'en jouir ainsi que nous tous.".
Il s'agit de la formule de serment que que prêtaient les consuls à leur entrée en charge.
Les consuls étaient élus et renouvelés chaque année. ils sont au nombre de 12, 10 pour les 10 quartiers de la ville, 2 pour les faubourgs. Le locuteur ("nous") est l'Hospital, assemblée des notables, à laquelle les consuls rendent des comptes à la fin de leur mandat.
Le Cartulaire recueille l'ensemble des actes administratifs du Consulat Château de Limoges (l'administration municipale) . Il est écrit en occitan.
cote : AA.1 (Archives municipales de Limoges)
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Recueil composé de textes de diverse nature (lettres, épigrammes, chansons, fables, traductions...) écrits en français et en occitan. Parmi les textes en occitan, on peut relever :
Lettro d'un moçou limousi, à Reims, eïcrito a soun omi Marsau, a Limogeix, aprèz lou sacré d'aü Re, Meï de Maï ; 1825 (Lettre d'un monsieur Limousin à son ami Marcel, à Limoges, après le sacre du Roi, mois de mai 1825), p.3 ; Chansou d'uno barjero (Chanson d'une bergère) p.14 ; Fablo l'orgueillou humilia (fable de l'orgueilleux humilié), p.53 ; Coupleix subré lo grosso molaudio qu'aguei dis lo villo dé Bela (Couplet sur la grosse épidémie qu'il y avait à Bellac), p.56 ; Coumeinçomeins de lo troisiemo Bucolico dé Virgilé (Début de la Troisième Bucolique de Virgile) p.67 ; Lo prumiero satiro d'Horaco (Première Satire d'Horace, méthode libre à et peu près en vers patois) p75 ; Lou chant dé Paqueï (Le chant de Pâques), p.99 ; Historio (Histoire), p.105.
Enfin, une note à propos de la traduction en patois des vers d'Horace qui débute ainsi :
"le génie du Patois Limousin, malgré son infériorité reconnue, a beaucoup d'analogie avec le génie de la Langue Grecque, dont il emprunte même plusieurs expressions." (p.88)
cote : MAG P LIM F5488/18 (Bfm Limoges)
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"Pessa fantastica en tres ates meilada de chantz popularis et autres, l'aciu se passe vers 1615 à Argentat (Bas-Limouzi)".
Pièce fantastique en trois actes, mélées de chants populaires et autres, l'action se passe vers 1615 à Argentat (Bas-Limousin).
cote : MAG.P LIM 18341 (Bfm Limoges )
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Poème inédit de 1748 en vers limousins burlesques suivi d'une traduction .
cote : MAG.P LIM B1283
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Edouard Cholet alias Lingamiau est né à Limoges en 1833. Après ses études, il travaille d’abord dans une banque, puis il est voyageur représentant en tissus. Avant 1870, il fonde une banque qu’il dirige d’abord en association, puis seul jusqu’en 1912. Il a exercé conjointement de nombreuses fonctions : administrateur de la Caisse d’Épargne de Limoges, administrateur de l’asile d’aliénés, directeur de la Caisse Régionale du Crédit agricole dès sa création, vice-président du Comité de la Bibliothèque populaire.
À quarante-sept ans, il écrit sa première « gnorle » : Beucòp de bruch per far menut ; d’autres suivront ainsi que des chansons, des fables, des contes,.. édités chez Ducourtieux à Limoges.
Dans ses gnorlas, Lingamiau utilise la langue du peuple de Limoges ou des campagnes alentours, pratiquée avec des gens qui parlent naturellement. C'est une langue qu’il connaît bien pour l’avoir parlé au cours de son enfance ou lors de ses déplacements. Ses contemporains, lettrés ou non, apprécient beaucoup ce qu’ils appellent ses « patoiseries » que certains, à l’époque, n’hésitent pas à qualifier de chefs-d’œuvre (cf préface de Paul Lagrange de la présente édition).
cote MAG.P LIM E709 (Bfm Limoges)
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Religieux de la congrégation de Saint-Maur, Léonard Duclou (Limoges, 1703 ; Solignac, 1782) a séjourné à l'abbaye de Meymac et au prieuré de Saint-Angel en Haute-Corrèze. Sans doute est-ce ce qui l'a poussé à recueillir dans ce Dictionnaire de la langue limousine les mots en usage à la fin du XVIIIe siècle et à les orthographier de manière à en faire connaître la prononciation. Passionné d'étymologie comme les érudits de son temps, il a tenté de trouver aux mots un lien avec le latin, le grec, voire l'allemand, le celte ou le breton.
Ce manuscrit existe en deux exemplaires. L'un, daté de 1774, est dans une collection particulière. Celui de la Bfm (Ms 136) composé de 181 feuillets porte la date de 1779. Il s'arrête à la lettre « v » mais comporte quelques ajouts manuscrits sur feuilles volantes. Le dictionnaire proprement dit occupe les 160 premiers feuillets auxquels s'ajoutent deux suppléments : les « termes en usage dans les villes d'Ussel, Maimac, Égletons, Saint-Angel et lieux circonvoisins » (30 p.) et les vieux mots limousins extraits de manuscrits des XIVe et XVe siècles (3 p.). À la fin du texte, se trouve le jugement du censeur royal – absent du manuscrit de 1774 – disant que ce travail, « fruit du zèle patriotique le plus louable et des connoissances utiles d'un savant bénédictin, a été composé dans la vue d'accélérer les progrès de la langue françoise, et de la rendre familière dans la province du Limousin ». L'exemplaire de la Bfm est accompagné d'un prospectus manuscrit, d'une autre main, présentant le Dictionnaire : l'auteur y déclare notamment avoir eu pour objet « d'être utile aux étrangers qui par leurs emplois […] sont obligés d'avoir relation avec des personnes qui ignorent presque absolument le françois ». Ce prospectus reprend en partie la préface de l'auteur qui précède le Dictionnaire.
Le prospectus joint à l'exemplaire de la Bfm est une version manuscrite de celui paru dans le Calendrier ecclésiastique et civil du Limousin pour 1777 qui nous apprend qu'une souscription court du 11 juin 1776 au 1er mars 1777. Les souscripteurs, qui doivent s'adresser à l'abbé Vitrac, professeur au Collège, bénéficieront du tarif préférentiel de 5 livres pour un format prévu grand 8° ; pour les autres, il reviendra à 7 livres 10 sols. Cette annonce, qui occupe 12 pages, donne en plus un avant goût de l'ouvrage en livrant quelques-uns des premiers articles du dictionnaire. Un extrait de ce prospectus est paru dans la Feuille hebdomadaire de la généralité de Limoges du 11 juin 1776 où il est indiqué que « on ne le livrera à l'impression que lorsqu'on aura un certain nombre de souscripteurs ». Sans doute n'ont-ils pas été assez nombreux car l'ouvrage n'a pas été imprimé. Resté manuscrit, il a cependant été utilisé par Léon Dhéralde (1815-1891), auteur d'un autre Dictionnaire de la langue limousine publié seulement en 1968.
Sur la page de garde du manuscrit, une note de l'imprimeur Roméo Chapoulaud (1800-1890), datée d'avril 1825 donne les noms des anciens possesseurs et indique comment il lui est parvenu : il en a hérité de son oncle maternel Léonard Juge de Saint-Martin, un des frères de l'agronome Jacques-Joseph Juge de Saint-Martin et époux de Françoise Chapoulaud, sœur de son père l'imprimeur François (II) Chapoulaud. Jointe au manuscrit, sur une feuille, Roméo Chapoulaud explique comment il a failli ne pas le récupérer après l'avoir prêté pour servir à l'édition des poésies occitanes de l'abbé François Richard (1733-1814) sortie des presses Chapoulaud en 1824.
cote : Ms 136 (Bfm Limoges)