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Le Pain Noir :Livre 1, troisième partie "La Maison-des-prés" Le" Pain noir" premier tome éponyme de cette tétralogie romanesque de Georges-Emmanuel Clancier a été écrit, entre juillet 1952 et avril 1953. "La Maison-des-prés" constitue la troisième partie.
La saga raconte la vie d'une famille de métayers les Charron dans une ferme limousine entre 1870 et la Seconde Guerre Mondiale, sur un fond de luttes sociales et morales, suivant le personnage de Catherine Charron.
Sans pathos, Clancier décrit avec force les misères de la vie quotidienne mais aussi les rêves de ces gens. Il se fait tour à tour historien, ethnographe, romancier et poète. L'auteur a puisé dans l'histoire de sa propre famille. Le récit est dédié à sa grand-mère illettrée.
cote : Ms365 (Bfm Limoges).
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Le Pain Noir : Livre 1, deuxième partie "Les rues" Le" Pain noir" premier tome éponyme de cette tétralogie romanesque de Georges-Emmanuel Clancier a été écrit, entre juillet 1952 et avril 1953. "Les rues » constitue la deuxième partie.
La saga raconte la vie d'une famille de métayers les Charron dans une ferme limousine entre 1870 et la Seconde Guerre Mondiale, sur un fond de luttes sociales et morales, en suivant le personnage de Catherine Charron.
La famille est chassée de ses terres et Catherine devient ouvrière à Limoges.
Sans pathos, Clancier décrit avec force les misères de la vie quotidienne mais aussi les rêves de ces gens. Il se fait tour à tour historien, ethnographe, romancier et poète. L'auteur a puisé dans l'histoire de sa propre famille. Le récit est dédié à sa grand-mère illettrée.
cote : Ms465 (Bfm Limoges).
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Le Pain Noir : Livre 1, première partie " Les Métairies" Le" Pain noir" premier tome éponyme de cette tétralogie romanesque de Georges-Emmanuel Clancier a été écrit, entre juillet 1952 et avril 1953. Les « Métairies » constitue la première partie.
La saga raconte la vie d'une famille de métayers les Charron dans une ferme limousine entre 1870 et la Seconde Guerre Mondiale, sur un fond de luttes sociales et morales, en suivant le personnage de Catherine Charron.
Au début du roman, Catherine vit dans une ferme avec ses parents, sa sœur et ses quatre frères. C’est une petite fille enjouée et courageuse qui effectue les corvées dévolues aux filles de son âge Comme ses frères elle veut aller à l’école et apprendre à lire, mais à cette époque les filles n’y vont pas
La famille est unie, modeste et d'une honnêteté scrupuleuse . Mais ce bonheur est fragile.
Sans pathos, Clancier décrit avec force les misères de la vie quotidienne mais aussi les rêves de ces gens. Il se fait tour à tour historien, ethnographe, romancier et poète. L'auteur a puisé dans l'histoire de sa propre famille. Le récit est dédié à sa grand-mère illettrée.
Bfm Limoges (cote Ms365)
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La fontaine d'Aigoulène Extrait des Annales manuscrites de Limoges (appelé aussi improprement Manuscrit de 1638), fol°22.
"La fontaine d’Aigoulène était un ouvrage remarquable par sa construction recherchée et par la grande quantité d’eau qu’elle fournissait. La vasque inférieure est faite d'une seule pièce de douze mètres de circonférence .Treize tuyaux produisaient autant de jets qui tombaient dans la vasque. Des têtes de dauphins et de lions ornaient autrefois cette fontaine . Au centre de la vasque, un socle en granit supportait autrefois une statue de saint Martial revêtu de ses ornements pontificaux, statue aujourd'hui disparue. Le nom d’Aigoulène est évidemment composé du mot aigue qui signifie eau, et de goule, qui signifie large bouche ou de goulée, (action de vomir de l’eau en abondance)."
(J.-A. Dulaure, Description des principaux lieux de France., 1789).
Il ne reste que la vasque installée, place Saint-Michel, à la base d'une fontaine reconstituée. D'après la tradition, cette fontaine aurait été offerte par l'émir Aygoland, retenu prisonnier à Limoges, peu après la ruine de la ville par Pépin le Bref en 763. Elle fut perfectionnée par Pierre Audier, sénéchal du Limousin, vers 1200, puis restaurée au 13e siècle. En 1647, elle fut ornée de douze mufles de dauphins et de lions. Elle fut transportée au Champ-de-Foire en 1889, avant d'être restaurée et reconstituée place saint-Michel en 1994.
cote : Ms21 (Bfm Limoges)
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L'arbre de Beauvais Extrait des Annales manuscrites de Limoges (appelé aussi improprement Manuscrit de 1638), fol°24.
Placé devant le couvent des filles de Notre-Dame, près de la fontaine des barres, l'Arbre de Beauvais était entouré d'une enceinte triangulaire. Il s'y tenait un marché de petites denrées. Une barre fixée à l'arbre servait à suspendre une lanterne. Cet arbre, planté en 1507 par les consuls, fut coupé en 1666.
« On trouve dans le recueil d'Antiquités manuscrites la description de monumens d'un genre particulier connus à Limoges sous le nom d'andeix, ce qui signifie en patois "trépied" (v. Dictionnaire de D.Duclou) […] Les andeix servaient presque tous de marchés. On n'en connait que trois, dont l'Arbre de Beauvais » (extrait de Charles-Nicolas Allou," Description des monumens des différens âges observés dans le département de la Haute-Vienne avec un précis des annales de ce pays,.. ", édition Chapoulaud, 1821.)
cote : Ms21 (Bfm Limoges)
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Chronique d'Eusèbe Ce manuscrit du XIIe siècle provient de la célèbre bibliothèque de Bernard Gui, puis passa aux mains des Jésuites du collège de Limoges.
Il contient en réalité plusieurs oeuvres : une Chronique d'Eusèbe du XIIe siècle, traduite et continuée par Saint-Jérôme et SProsper, un explicit, et deux sermons du XIVe siècle.
cote : Ms1 (Bfm Limoges)
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L'instruction populaire et les écoles primaires à Limoges Album contenant l'histoire de l'enseignement primaire et la monographie de chaque école de la ville de Limoges.
Ouvrage manuscrit réalisé à l'occasion de l'Exposition Universelle de 1900.
cote : Ms 272 (Bfm Limoges)
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Croix processionnelle Le livre des comptes de la Confrérie du Saint Sacrement, fol 182 r° . Cette grande croix à double traverse en argent doré et cabochons incrustés reprend la forme des croix reliquaires dite "d'outremer" qui firent la renommée des emailleurs limousin du Moyen-âge.
Ce "Livre de receptes et de mises de la confrérie de la feste de Dieu establie dans l'église de St. Pierre-du-Queyroy de Limoges" est un registre de comptes et d'inventaire des biens, destiné à vérifier l'utilité des dépenses du mobilier liturgique, des objets de dévotion et de décoration faites par la confrérie en l'honneur du culte.
Dès le début de sa rédaction, les bayles de la confrérie décident de rétribuer des peintres afin qu'ils dessinent les "pourtraicts" des nouvelles réalisations. Ces illustrations (une vingtaine) suivent les règlements effectués auprès des orfèvres ou des autres artisans, rendant la lecture moins fastidieuse.
La valeur esthétique de ces enluminures se double d'un intérêt documentaire puisqu' aucune des oeuvres reproduites ne nous sont parvenues. On retrouve néanmoins certains de ces objets représentés sur la façade de l'église de St. Pierre-du-Queyroix (partie droite, sur deux bas-reliefs).
cote : GG204 (Archives municipales de Limoges)
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Encensoir Le livre des comptes de la Confrérie du Saint Sacrement, fol 144 r°.
Ce "Livre de receptes et de mises de la confrérie de la feste de Dieu establie dans l'église de St. Pierre-du-Queyroy de Limoges" est un registre de comptes et d'inventaire des biens, destiné à vérifier l'utilité des dépenses du mobilier liturgique, des objets de dévotion et de décoration faites par la confrérie en l'honneur du culte.
Dès le début de sa rédaction, les bayles de la confrérie décident de rétribuer des peintres afin qu'ils dessinent les "pourtraicts" des nouvelles réalisations. Ces illustrations (une vingtaine) suivent les règlements effectués auprès des orfèvres ou des autres artisans, rendant la lecture moins fastidieuse.
La valeur esthétique de ces enluminures se double d'un intérêt documentaire puisqu' aucune des oeuvres reproduites ne nous sont parvenues. On retrouve néanmoins certains de ces objets représentés sur la façade de l'église de St. Pierre-du-Queyroix (partie droite, sur deux bas-reliefs).
cote : GG204 (Archives municipales de Limoges)
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Panonceau Le livre des comptes de la Confrérie du Saint Sacrement, fol 82 v°.
Ce "Livre de receptes et de mises de la confrérie de la feste de Dieu establie dans l'église de St. Pierre-du-Queyroy de Limoges" est un registre de comptes et d'inventaire des biens, destiné à vérifier l'utilité des dépenses du mobilier liturgique, des objets de dévotion et de décoration faites par la confrérie en l'honneur du culte.
Dès le début de sa rédaction, les bayles de la confrérie décident de rétribuer des peintres afin qu'ils dessinent les "pourtraicts" des nouvelles réalisations. Ces illustrations (une vingtaine) suivent les règlements effectués auprès des orfèvres ou des autres artisans, rendant la lecture moins fastidieuse.
La valeur esthétique de ces enluminures se double d'un intérêt documentaire puisqu' aucune des oeuvres reproduites ne nous sont parvenues. On retrouve néanmoins certains de ces objets représentés sur la façade de l'église de St. Pierre-du-Queyroix (partie droite, sur deux bas-reliefs).
cote : GG204 (Archives municipales de Limoges)
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Bourdon Le livre des comptes de la Confrérie du Saint Sacrement, fol 70 v°.
Ce "Livre de receptes et de mises de la confrérie de la feste de Dieu establie dans l'église de St. Pierre-du-Queyroy de Limoges" est un registre de comptes et d'inventaire des biens, destiné à vérifier l'utilité des dépenses du mobilier liturgique, des objets de dévotion et de décoration faites par la confrérie en l'honneur du culte.
Dès le début de sa rédaction, les bayles de la confrérie décident de rétribuer des peintres afin qu'ils dessinent les "pourtraicts" des nouvelles réalisations. Ces illustrations (une vingtaine) suivent les règlements effectués auprès des orfèvres ou des autres artisans, rendant la lecture moins fastidieuse.
La valeur esthétique de ces enluminures se double d'un intérêt documentaire puisqu' aucune des oeuvres reproduites ne nous sont parvenues. On retrouve néanmoins certains de ces objets représentés sur la façade de l'église de St. Pierre-du-Queyroix (partie droite, sur deux bas-reliefs).
cote : GG204 (Archives municipales de Limoges)
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Navette à encens Le livre des comptes de la Confrérie du Saint Sacrement, fol 54 v° : navette à encens fermée par un couvercle. On devine à droite, le manche de la cuillère, fixée par une chainette, qui permettait de prendre les petites boules d'encens.
Ce "Livre de receptes et de mises de la confrérie de la feste de Dieu establie dans l'église de St. Pierre-du-Queyroy de Limoges" est un registre de comptes et d'inventaire des biens, destiné à vérifier l'utilité des dépenses du mobilier liturgique, des objets de dévotion et de décoration faites par la confrérie en l'honneur du culte.
Dès le début de sa rédaction, les bayles de la confrérie décident de rétribuer des peintres afin qu'ils dessinent les "pourtraicts" des nouvelles réalisations. Ces illustrations (une vingtaine) suivent les règlements effectués auprès des orfèvres ou des autres artisans, rendant la lecture moins fastidieuse.
La valeur esthétique de ces enluminures se double d'un intérêt documentaire puisqu' aucune des oeuvres reproduites ne nous sont parvenues. On retrouve néanmoins certains de ces objets représentés sur la façade de l'église de St. Pierre-du-Queyroix (partie droite, sur deux bas-reliefs).
cote : GG204 (Archives municipales de Limoges)
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Bénitier Le livre des comptes de la Confrérie du Saint Sacrement, fol 51 v° : bénitier en argent, avec coupe en forme de coquille profonde. les réhauts de peinture en camaIeu de bleu évoquent les tonalité de l'argent.
Ce "Livre de receptes et de mises de la confrérie de la feste de Dieu establie dans l'église de St. Pierre-du-Queyroy de Limoges" est un registre de comptes et d'inventaire des biens, destiné à vérifier l'utilité des dépenses du mobilier liturgique, des objets de dévotion et de décoration faites par la confrérie en l'honneur du culte.
Dès le début de sa rédaction, les bayles de la confrérie décident de rétribuer des peintres afin qu'ils dessinent les "pourtraicts" des nouvelles réalisations. Ces illustrations (une vingtaine) suivent les règlements effectués auprès des orfèvres ou des autres artisans, rendant la lecture moins fastidieuse.
La valeur esthétique de ces enluminures se double d'un intérêt documentaire puisqu' aucune des oeuvres reproduites ne nous sont parvenues. On retrouve néanmoins certains de ces objets représentés sur la façade de l'église de St. Pierre-du-Queyroix (partie droite, sur deux bas-reliefs).
cote : GG204 (Archives municipales de Limoges)
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Encensoir Le livre des comptes de la Confrérie du Saint Sacrement, fol 36 r° : dessin inachevé à l'encre brune d'un encensoir. Ses formes architecturales (dôme et colonnade) s'inspirent du répertoire décoratif de la renaissance. Au centre de la coupe, un cartouche porte l'inscription "F.MALHOT", vraisemblablement le nom de l'orfèvre pressenti.
Ce "Livre de receptes et de mises de la confrérie de la feste de Dieu establie dans l'église de St. Pierre-du-Queyroy de Limoges" est un registre de comptes et d'inventaire des biens, destiné à vérifier l'utilité des dépenses du mobilier liturgique, des objets de dévotion et de décoration faites par la confrérie en l'honneur du culte.
Dès le début de sa rédaction, les bayles de la confrérie décident de rétribuer des peintres afin qu'ils dessinent les "pourtraicts" des nouvelles réalisations. Ces illustrations (une vingtaine) suivent les règlements effectués auprès des orfèvres ou des autres artisans, rendant la lecture moins fastidieuse.
La valeur esthétique de ces enluminures se double d'un intérêt documentaire puisqu' aucune des oeuvres reproduites ne nous sont parvenues. On retrouve néanmoins certains de ces objets représentés sur la façade de l'église de St. Pierre-du-Queyroix (partie droite, sur deux bas-reliefs).
cote : GG204 (Archives municipales de Limoges)
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Frontispice représentant l'emblème de la confrérie du Saint-Sacrement Le livre des comptes de la Confrérie du Saint Sacrement, fol 2v°.
Ce "Livre de receptes et de mises de la confrérie de la feste de Dieu establie dans l'église de St. Pierre-du-Queyroy de Limoges" est un registre de comptes et d'inventaire des biens, destiné à vérifier l'utilité des dépenses du mobilier liturgique, des objets de dévotion et de décoration faites par la confrérie en l'honneur du culte.
Dès le début de sa rédaction, les bayles de la confrérie décident de rétribuer des peintres afin qu'ils dessinent les "pourtraicts" des nouvelles réalisations. Ces illustrations (une vingtaine) suivent les règlements effectués auprès des orfèvres ou des autres artisans, rendant la lecture moins fastidieuse.
La valeur esthétique de ces enluminures se double d'un intérêt documentaire puisqu' aucune des oeuvres reproduites ne nous sont parvenues. On retrouve néanmoins certains de ces objets représentés sur la façade de l'église de St. Pierre-du-Queyroix (partie droite, sur deux bas-reliefs).
cote : GG204 (Archives municipales de Limoges)
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Vierge tenant l'enfant Jésus Cartulaire du Consulat de Limoges, folio 166 r°.
Cette page du Cartulaire servait à la prestation de serment solennel par les consuls : ils apposaient leur main sur les images, ce qui peut expliquer l'usure des enluminures.
Le Cartulaire recueille l'ensemble des actes administratifs du Consulat du Château de Limoges (l'administration municipale) . Il est écrit en occitan.
cote : AA1 (Archives municipales de Limoges)
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Sainte Valérie présentant sa tête à Saint Martial Cartulaire du Consulat de Limoges, folio 9 r°.
Cette page du Cartulaire servait à la prestation de serment solennel par les consuls : ils apposaient leur main sur les images, ce qui peut expliquer l'usure des enluminures.
Le Cartulaire recueille l'ensemble des actes administratifs du Consulat du Château de Limoges (l'administration municipale) . Il est écrit en occitan.
cote : AA.1 (Archives municipales de Limoges)
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Première page des coutumes du Château Cartulaire du Consulat de Limoges, folio 113 r°.
Première page des coutumes du Château, confirmées en 1260 par le roi d'Angleterre Henri III.
On peut lire écrit en rouge : " Eysso son las codumas libertat e franchesas dela viela e chastel de Letmoges aproadas donadas e conformadas per Anri jadis reys d'Anglaterra senhor d'Irlanda e de Guyana e per Oudoart prince de Galas e de Guyana filli anannat deu dich Oudoart rey d4anglaterra e per Charle la gracia de Dieu reys de Franssa"
(Voici les coutumes, libertés et franchises de la ville et château de Limoges approuvées, données et confirmées par Henri jadis roi d'Angleterre, seigneur d'Irlande et de Guyenne, et par Edouard prince de Galles et de Guyenne fils aîné du dit Edouard d'Angleterre et par Charles roi de France par la grâce de Dieu.)
Les premières coutumes de Limoges datent de 1212. Elles ont été confirmées en 1260 par le roi d'Angleterre Henri III au moment où le Limousin relève des Plantagenets, à la fois ducs d'Aquitaine et rois d'Angleterre. Entre la fin du XIIIe siècle et la fin du XIVe siècle, Limoges passe alternativement de la tutelle française à la tutelle anglaise. Ce qui explique les différentes confirmations rappelées dans de ce texte.
Le Cartulaire recueille l'ensemble des actes administratifs du Consulat du Château de Limoges ( l'administration municipale) . Il est écrit en occitan.
cote : AA.1 (Archives municipales de Limoges)
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Serment des Consuls Cartulaire du Consulat de Limoges, folio 9 v°.
Traduction :
"Messieurs , vous jurez sur les saints Evangiles que vous tiendrez et vous garderez cette ville en votre pouvoir sous la vraie et bonne soumission et obéissance au roi, notre souverain seigneur, et que vous prendrez bien et loyalement soin du gouvernement de la ville. Vous lui procurerez le bien, la gardez du mal (...) Et par la volonté et le consentement du peuple de cette ville et par l'élection qui vient d'être faite, nous vous établissons consuls et gouverneurs de ladite ville et de ses habitants, pour une durée d'un an. et nous vous mettons en sa possession, priant Dieu que, par sa grâce, il vous donne d'en jouir ainsi que nous tous.".
Il s'agit de la formule de serment que que prêtaient les consuls à leur entrée en charge.
Les consuls étaient élus et renouvelés chaque année. ils sont au nombre de 12, 10 pour les 10 quartiers de la ville, 2 pour les faubourgs. Le locuteur ("nous") est l'Hospital, assemblée des notables, à laquelle les consuls rendent des comptes à la fin de leur mandat.
Le Cartulaire recueille l'ensemble des actes administratifs du Consulat Château de Limoges (l'administration municipale) . Il est écrit en occitan.
cote : AA.1 (Archives municipales de Limoges)
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Crucifixion Cartulaire du Consulat de Limoges, folio 9 r°.
Cette page du Cartulaire servait à la prestation de serment solennel par les consuls : ils apposaient leur main sur les images, ce qui peut expliquer l'usure des enluminures. Au verso de ce folio, on peut lire l'inscription "Lo sacrement que an acoustumat a far los senhours quant sont eligitz consuls nouveaux".
Le Cartulaire recueille l'ensemble des actes administratifs du Consulat du Château de Limoges (l'administration municipale) . Il est écrit en occitan.
cote : AA1 (Archives municipales de Limoges)