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Missel Limousin
Ce missel manuscrit du XVe siècle est incontestablement d'origine limousine si l'on en juge par les diverses mentions de saints proprement limousins : une messe à Saint-Martial (fol 42), une oraison à Saint-Léobon (fol 54) et une autre à Saint Léonard (fol 57).
On y remarque également des notes en marge d'une écriture du XVIe siècle :
"Gaude, maria Virgo, cunctas hereses sola intermisiti,
Que Gabrielis archangeli dictis credidisti,
Dum virgo Deum et hominem genuiti
Et post partum inviolata permansisti,
Dei genitrix, intercede pro nobis."
Ajouté de la même main, on retrouve enfin, diverses oraisons (fol 79 et 80) dont trois adressées à Saint-Cloud.
Bfm Limoges (cote : Ms 5)
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Des logarithmes
Cours sur les logarithmes manuscrit de 9 feuillets.
On y trouve aussi une pièce en vers commençant ainsi : "un jeune oiseau perdit Gélas !" et quelques lignes d'une équation algébrique.
L'auteur, Jean-Baptiste François Bouriaud, fut professeur de mathématiques à l'École centrale de Tulle puis au Lycée Impérial de Limoges. Il est aussi connu pour avoir fait de nombreuses traductions en français d'oeuvres classiques latines (Phèdre, Martial, Virgile...).
cote : RES.P .Ms79a (Bfm Limoges)
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Lettre d'Arsène Arsonval à un ami, depuis La Porcherie.
Le grand scientifique Arsène d'Arsonval interroge assez abruptement son ami sur le préavis admis dans le pays pour congédier ses gueux : pas trop tôt, mais pas trop tard...
Arsène d'Arsonval, né et mort à La Porcherie (Hte-Vienne) fut un médecin, physicien et inventeur français issu de la noblesse limousine. Il inventa notamment le galvanomètre (une sorte d'ampèremètre). Il a également perfectionné le téléphone et créa le premier modèle agréé par les PTT. Il a enfin co-inventé le vase d'Arsonval-Dewar, ancêtre de la bouteille thermos.
cote : AUT68 (Bfm Limoges)
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Lettre à M. Thuillier rédacteur de la revue Le Bonhomme limousin, à Limoges, depuis Paris.
Charles (Antoine) Vallon, né à Limoges et mort à Paris, fut un grand aliéniste, fondateur de la Société de Psychiatrie, ayant notamment travaillé à l'asile de Villejuif et à l'hôpital Sainte-Anne de Paris. En 1904, il est victime d'une agression au couteau par un aliéné, et le coup reçu touche la moelle et provoque une hémiplégie qui mettra longtemps à guérir. Il écrit ici à ses amis de la Revue Limousine pour les rassurer sur son état de santé, après qu'un article ait paru le concernant.
cote : AUT 50 (Bfm Limoges)
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Mon cher Georges, Papa est allé fouiller dans les archives de la Préfecture
Georges Emmanuel Clancier a longuement travaillé pour la rédaction de son roman Le Pain Noir, mettant à contribution toute sa famille restée à Limoges pour ses recherches.
En témoigne cette lettre de la maman de Georges Emmanuel Clancier, dans laquelle elle rappelle les sources possibles de recherches.
cote : MS 359/2 (Bfm Limoges, fonds Georges Emmanuel Clancier)
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Tout en dégustant un bock...
Né le 6 avril 1867 à Limoges, Georges Fourest suit des études de droit. Il se qualifie ensuite d’"avocat loin de la cour d’appel". A Paris, il fréquente les milieux littéraires symbolistes et décadents, collabore à plusieurs revues (La Connaissance, Le Décadent) et se rend célèbre avec La Négresse blonde (Messein, 1909, rééd. Corti 1986), préfacé par Willy, et placé sous le patronage de Rabelais. Georges Fourest fera encore paraître Contes pour les satyres (Messein, 1923, rééd. Corti, 1990) et le Géranium ovipare (Corti, 1935, réé. 1984), qui respirent une même atmosphère ludique et lubrique. Il meurt à Paris le 25 janvier 1945. Après une période de désaffection, il est peu à peu redécouvert, à mesure que se manifeste un regain d’intérêt pour la littérature 1900.
« Georges Fourest était un poète français à la verve parodique et irrévérencieuse, jouant avec truculence de mots rares ou cocasses, des dissonances de ton, de l’imprévu verbal et métrique, des effets burlesques."
José Corti, "Souvenirs désordonnés".
cote : AUT219 (Bfm Limoges)
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Le Pain Noir, Livre 2 : La Fabrique du Roi, première partie.
"La Fabrique du Roi" est le second tome de la tétralogie du Pain Noir écrit par Georges Emmanuel Clancier.
Le texte ci-présent constitue pas la version définitive : les pages 1 à 6 du présent manuscrit ont disparu de l'édition originale.
La saga du "Pain Noir" raconte la vie d'une famille de métayers, les Charron, dans une ferme limousine entre 1870 et la Seconde Guerre Mondiale, sur un fond de luttes sociales et morales, en suivant le personnage de Catherine Charron, tendre courageuse.
Sans pathos, Clancier décrit avec force les misères de la vie quotidienne mais aussi les rêves de ces gens. Il se fait tour à tour historien, ethnographe, romancier et poète. L'auteur a puisé dans l'histoire de sa propre famille. Le récit est dédié à sa grand-mère illettrée.
Une oeuvre rayonnante qui place son auteur dans les grands romanciers du XXe siècle.
cote : Ms466 (Bfm Limoges).
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La Guerre de Troie n'aura pas lieu.
Il s'agit là du manuscrit autographe "officiel" de la pièce de théâtre : Jean Giraudoux a lui-même réuni et fait relier ces pages sur maroquin rouge orné d'or et de noir avec titre doré sur le premier plat.
Ce précieux document retient l'attention : on peut y lire d'intéressantes variantes par rapport au texte définitif imprimé (la pièce a été représentée pour la première fois en 1935) ; deux petits dessins de l'auteur agrémentent les pages (fol 17R° et fol 34R°), dont l'un représentant Hélène et Cassandre; Jean Giraudoux écrit alternativement sur les papiers à lettres des délégations française, italienne, et britannique de la Commission d'évaluation des dommages subis en Turquie. Le jeune diplomate, blessé durant les premiers mois de la Guerre, puis aux Dardanelles, était devenu au Quai d'Orsay, en 1921, chef du service des oeuvres françaises à l'Etranger.
La Bfm a acquis ce manuscrit en 1992.
cote : Ms 254 (Bfm Limoges).
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Miracles de Saint-Etienne de Muret
"Ce feuillet enluminé d'un graduel de l'abbaye limousine de Grandmont a sans doute été exécuté à la demande de son abbé commanditaire le cardinal Guillaume Briçonnet. C'est une pièce exceptionnelle à double titre :
- on ne connaissait jusqu'à présent aucun écrit liturgique grandmontain enluminé (les manuscrits de l'abbaye de Grandmont ont été pour la plupart détruits en 1788).
- par ailleurs, cette page, qui donne des pièces chantées de la messe du saint fondateur, Etienne de Muret, représenté au milieu de ses frères dans une grande initiale (12cm de côté) est ornée d'une superbe bordure dans laquelle quatre miniatures illustrant des miracles du saint alternent avec des animaux (singe, chenilles et escargot, geai, pigeon, colombin, papillon). les quatre miracles figurés, tirés de la Vie du saint rédigée peu apreès sa mort sous le priorat d'Etienne de Liciac, illustrent le miracle d'un enfant à Ambazac qui a la vision de la mort d'Etienne (mir34), la résurrection d'un ouvrier mort accidentellement sur un chantier de Grandmont (mir47), la guérison du paralytique Raymond de Plantade (mir42) et le miracle des oeufs (mir68). Ces miniatures sont aussi les seules à représenter les églises de Muret et de Grandmont, toutes deux disparues.
Lorsque Guillaume Briçonnet prit possession de son abbaye, il en fit refaire les terriers, rédiger l'inventaire du trésor, la dota de calices en or et en argent et d'ornements liturgiques. Il fit également réaliser par un orfèvre toscan un chef-reliquaire en argent de saint-Etienne, dont sur le buste était orné 12 emaux, dont 8 représentant des miracles du saint et les 4 autres des armoiries. Si le chef a été conservé (aujourd'hui à l'écglise de saint-Sylvestre), le buste a été détruit à la Révolution et l'on peut penser que ces émaux, inspirés par une source commune, offraient une grande parenté avec les miniatures du graduel."
Jean-Loup Lemaitre, 2014
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"Depuis dix ans, jamais un sourire ne s'est posé sur mes lèvres..."
En 1840, Marie Lafarge, accusée d'avoir empoisonné son mari, est condamnée à perpétuité. La Corrèze et l'ensemble du pays connaît alors une agitation vive autour de cette affaire, divisant la France en deux camps, les lafargistes et les antilafargistes. Il est à préciser que l'infortunée Marie Fortunée Capelle, épouse Lafarge était fille d'un colonel d'artillerie de l'Empire mais aussi petite nièce naturelle de Louis-Philippe. ... Marie Lafarge ne cessera de clamer son innocence et de l'écrire du fond de la prison où elle reste enfermée pendant 12 ans.
Dans cette lettre Marie Lafarge est désespérée "Depuis dix ans, jamais un sourire ne s'est posé sur mes lèvres sans qu'un sanglot n'y accoure l'éteindre". La lettre de son correspondant lui avait redonné l'espérance mais le lendemain me sa perruche est morte : "mon amie fidèle, la compagne de mes heures noires, la consolatrice de mes longues nuits d'insomnie ...j'appartiens au malheur...le jour où je parviendrai à sortir de ses bras, ce sera pour tomber dans les bras de la mort !". Elle vient d'adresser son procès à quelqu'un qu'elle veut gagner à sa cause : "je voudrais qu'il put lire mon procès sans phrases. mes dénonciateurs et leur conduite devant avoir la meilleure éloquence pour convaincre un homme de sa trempe."
collection Bfm Limoges.
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"Je vous écris à la hâte [...] la Bonne soeur m'a nommée architecte décorateur"
En 1840, Marie Lafarge, accusée d'avoir empoisonné son mari, est condamnée à perpétuité. La Corrèze et l'ensemble du pays connaît alors une agitation vive autour de cette affaire, divisant la France en deux camps, les lafargistes et les antilafargistes. Il est à préciser que l'infortunée Marie Fortunée Capelle, épouse Lafarge était fille d'un colonel d'artillerie de l'Empire mais aussi petite nièce naturelle de Louis-Philippe. ... Marie Lafarge ne cessera de clamer son innocence et de l'écrire du fond de la prison où elle reste enfermée pendant 12 ans.
Dans cette lettre Marie Lafarge parle de M. Orfila de la famille Lafarge qui est "huée quand elle sort. Ils ont fait deux banqueroutes frauduleuses depuis et la mère et la soeur se sont mises à vendre des légumes aux plus horribles sujets de Limoges qui en compte pas mal"
collection Bfm Limoges.
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"...Lisez la lettre que j'ai reçue [...] elle soulève une grave question de médecine légale"
En 1840, Marie Lafarge, accusée d'avoir empoisonné son mari, est condamnée à perpétuité. La Corrèze et l'ensemble du pays connaît alors une agitation vive autour de cette affaire, divisant la France en deux camps, les lafargistes et les antilafargistes. Il est à préciser que l'infortunée Marie Fortunée Capelle, épouse Lafarge était fille d'un colonel d'artillerie de l'Empire mais aussi petite nièce naturelle de Louis-Philippe. ... Marie Lafarge ne cessera de clamer son innocence et de l'écrire du fond de la prison où elle reste enfermée pendant 12 ans.
Dans cette lettre Marie Lafarge communique à un prêtre une lettre qu'elle a reçu de Dunkerque et qui "soulève une grave question de médecine légale", confirmant l'opinion d'un professeur de l'université de Montpellier. Suit une longue explication sur les expériences chimiques qui n'ont pas prouvé qu'il y avait de l'arsenic dans le corps de Charles Lafarge.
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Mon père, ce malheureux dont le journal raconte...
En 1840, Marie Lafarge, accusée d'avoir empoisonné son mari, est condamnée à perpétuité. La Corrèze et l'ensemble du pays connaît alors une agitation vive autour de cette affaire, divisant la France en deux camps, les lafargistes et les antilafargistes. Il est à préciser que l'infortunée Marie Fortunée Capelle, épouse Lafarge était fille d'un colonel d'artillerie de l'Empire mais aussi petite nièce naturelle de Louis-Philippe. ... Marie Lafarge ne cessera de clamer son innocence et de l'écrire du fond de la prison où elle reste enfermée pendant 12 ans.
Dans cette lettre Marie Lafarge parle de la mort d'un de ses employés de la firme qui avait déposé contre elle au cours du procès :"priez pour cet homme, mon père ! qu'est-ce que l'injustice des hommes a subir, en face des arrêts de la justice de Dieu ! que la providence est paternelle et terrible à la fois..."
collection Bfm Limoges.
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La Bible de Saint-Yrieix-La-Perche
la Bible de Saint-Yrieix est certainement le plus beau manuscrit roman resté en Limousin. c'est un ouvrage exceptionnel par son format (57 x 42 cm) son poids (23 kgs) mais surtout par la qualité remarquable de ses enluminures. Elle est classée monument historique depuis 1988.
On y voit des lettrines ornées de feuillages et d'animaux fantastiques. Certains entrelacs rappellent la tradition anglo-saxonne particulièrement développée dans les manuscrits aquitains. On peut aussi rapprocher cette oeuvre d'autres manuscrits romans comme le Sacramentaire à l'usage de la cathédrale Saint-Etienne conservé à la BnF, ou la seconde Bible de Saint-Martial de Limoges, conservé à la Bibliothèque Mazarine. L'auteur des enluminures étaient certainement un familier du scriptorium de l'abbaye Saint-Martial de Limoges. D'aucuns pensent qu'il s'agirait Pierre Del Casta, d'un célèbre artiste enlumineur, également auteur des peintures de la crypte de la cathédrale de Limoges.
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Les Coutumes vénérables du haut pays et du comté de la Marche , Tome 2
Les coutumes sont dans l'ancien droit français des usages régissant la vie quotidienne des populations dans un cadre géographique déterminé (ville, province). Ces usages se sont formés dès le Moyen Âge. Oraux et transmis par la tradition, ils ont été progressivement fixés par écrit à la suite de l'édit de Montils-lez-Tours d'avril 1453. Les coutumes de la Marche, en fait la Haute-Marche (correspondant en gros à l'actuel département de la Creuse), ont été publiées en 1521. Elles régiront le droit jusqu'à leur remplacement par le code civil. La première édition imprimée date de 1526. D'autres ont suivi parmi lesquelles nous citerons celles de Nicolas Callet (ou Caillet), la première comportant des commentaires, en 1573, de Charles Du Moulin en 1618 et 1633 (réimpression de la précédente), de Barthélemy Jabely en 1695 et de Couturier de Fournoue en 1744. Par ailleurs, plusieurs versions manuscrites existent, dont certaines se trouvent à la Bibliothèque multimedia du Grand Guéret.
Cet exemplaire manuscrit est l'oeuvre de Jean Regnauld conseiller du roi, lieutenant criminel au Présidial et sénéchaussée de la Marche à Guéret. Juge des affaires criminelles, il est le deuxième personnage de ce tribunal installé le 6 novembre 1635 dans la capitale de la Haute-Marche. Cette version manuscrite en quatre volumes, avec dos à cinq nerfs et titre et tomaison dorés, a dû servir d'instrument de travail à son auteur.
cote : 340.57 (Bibliothèque Multimédia du Grand Guéret)
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Les Coutumes vénérables du haut pays et du comté de la Marche , Tome 1
Les coutumes sont dans l'ancien droit français des usages régissant la vie quotidienne des populations dans un cadre géographique déterminé (ville, province). Ces usages se sont formés dès le Moyen Âge. Oraux et transmis par la tradition, ils ont été progressivement fixés par écrit à la suite de l'édit de Montils-lez-Tours d'avril 1453. Les coutumes de la Marche, en fait la Haute-Marche (correspondant en gros à l'actuel département de la Creuse), ont été publiées en 1521. Elles régiront le droit jusqu'à leur remplacement par le code civil. La première édition imprimée date de 1526. D'autres ont suivi parmi lesquelles nous citerons celles de Nicolas Callet (ou Caillet), la première comportant des commentaires, en 1573, de Charles Du Moulin en 1618 et 1633 (réimpression de la précédente), de Barthélemy Jabely en 1695 et de Couturier de Fournoue en 1744. Par ailleurs, plusieurs versions manuscrites existent, dont certaines se trouvent à la Bibliothèque multimedia du Grand Guéret.
Cet exemplaire manuscrit est l'oeuvre de Jean Regnauld conseiller du roi, lieutenant criminel au Présidial et sénéchaussée de la Marche à Guéret. Juge des affaires criminelles, il est le deuxième personnage de ce tribunal installé le 6 novembre 1635 dans la capitale de la Haute-Marche. Cette version manuscrite en quatre volumes, avec dos à cinq nerfs et titre et tomaison dorés, a dû servir d'instrument de travail à son auteur.
cote : 340.57 (Bibliothèque Multimédia du Grand Guéret)
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Livre d'arithmétique
Traité d'arithmétique élémentaire manuscrit avec tableau et figures, frontispice et dessins à la plume relevé à la sepia ou coloriés. Table des matière à la fin de l'ouvrage.
Signature à la 1ère page "Nignat-1768-Broussaud". Reliure en veau avec ornements de rosaces et de fleurs de lys doré à la feuille. Cet ouvrage manuscrit n'en possède pas moins un "éditeur", le Sieur Dédé (à Brive) cité en page de titre.
cote : Ms 38 (Bfm Limoges)
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Généalogies et armes des Gentilhommes des élections de Limoges, Brive et Tulle dans la généralité de Limoges.
"Généalogies et armes des Gentilhommes des élections de Limoges, Brive et Tulle dans la généralité de Limoges, dont les titres ont été vérifiés par Monsieur Daguesseau, conseiller du Roy en ses Conseils, maistre des requestes ordinaires de son hostel, président au grand Conseil, commissaire départi pour l'exécution des ordres de Sa majesté et pour la vérification de noblesse dans la susdite généralité.
Le tout recueilli par Me Simon Descoutures, seigneur de Bort, conseiller et avocat du Roy, au siège présidial de Limoges et procureur de sa majesté en laditte vérification en 1666, 1667 et 1678.
Copie faite en 1714 pour Me Antoine de Boesse, abbé de Vigeois et vicaire général de monseilgneur l'illustrissime et révérentissime évêque de Limoges.
Renferme 218 blasons colorés.
cote : Ms 45 (Bfm Limoges)
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La croix de l’andeix de Manigne
Un andeix était un point de jonction et de répartition des eaux sur lequel il était interdit de construire. On installait sur ces places de petits marchés aux légumes. L’andeix de Manigne, mentionné dès le 13e siècle, était situé à la rencontre de la rue Manigne (rue Charles-Michels) et des rues Montant-Manigne et Andeix-Manigne (réunies sous le nom de rue Elie-Berthet). Trois barres de fer vinrent renforcer la croix centrale de l’andeix en 1535. Une murette en forme de triangle l’entourait (et pouvait servir d’étal). Incommodant la circulation, cette murette est défaite en 1631. Abimée, c’est finalement toute la croix qui est retirée en 1786.
cote : Ms21 (Bfm Limoges)
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Les deux lions de l'église Saint-Michel
"Saint-Michel-des-Lions est ainsi appelée à cause de deux lions en pierre que l’on voit à l’entrée de cet édifice. Ces figures de lion témoignent l’ancien droit de juridiction d’une église ; elles servoient autrefois, suivant l’abbé Lebœuf, à supporter le siège du juge ecclésiastique, soit official, soit archiprêtre, dans les siècles où leurs" jugemens se prononçoient aux portes des églises". On trouve plusieurs de ces jugements qui se terminent en effet par cette formule « Datum intra duos leones » "
extrait de J. A. Dulaure, Description des principaux lieux de France, 1789
cote : Ms 21 (Bfm Limoges)